Casquette, chapeaux, crème solaire ou costume de banane obligatoire, hydratation maximum et c’est parti !
The Answer
Le temps d’arriver, les Irlandais de The Answer ont déjà attaqué leur set. Leur son 70’s n’est pas déplaisant mais pour ma part, j’ai toujours eu du mal à accrocher à leur hard très influencé par Led Zeppelin. Le groupe est pourtant en pleine forme mais définitivement ce n’est pour moi. Les 7 titres pour 40 min de set hard/blues rock passent relativement vite, et le final sur Under The Sky est plaisant, mais pour moi, il manque un petit quelque chose. C’est néanmoins un bon lancement pour la programmation très « classic rock » de ce samedi sur la Mainstage 1.
I Am What I Am
Spectacular
Demon Eyes
Red
Last Days of Summer
Raise a Little Hell
Under the Sky
Rocket Ride (Kiss)
Toys
Love Gun (Kiss)
Space Invader
Snowblind
Rock Soldiers (avec solo basse)
New York Groove (Hello)
2 Young 2 Die
Shock Me (Kiss)
Ace Frehley Solo
Deuce (Kiss)
Un des derniers rajouts dans la programmation du festival et pour moi une excellente idée vu que j’adore ce groupe. Cette année marque leur retour après une pause de 5 ans et pendant cet interlude, seul Dregen (guitare) était resté en activité avec Michael Monroe d’abord puis avec un excellent album solo. Mais là, retour aux affaires avec une scène originale avec des amplis posés en vrac et surplombés de gyrophares. Les Backyard Babies ne disposeront que de 40 min de show et malheureusement un des sons les plus faibles des 3 jours des Mainstages. Mais ce n’est pas grave, ils vont envoyer une belle fournée de classique et peuvent compter sur une fanbase bien présente en France, un des pays qui les a toujours bien soutenus. Le set débute par un morceau du prochain album (Th1rte3n or Nothing) bien rock n roll mais c’est surtout les morceaux qui suivent qui vont remporter le plus de succès. En effet, quel plaisir de re-entendre ces morceaux 5 ans après (sauf quelques uns que Dregen jouait en solo également), Pendant Star War Dregen prend le micro et fait chanter le public, il vit toujours sa musique à 200%. Les refrains de Dysfunctional Professional ou A Song for the Outcast sont toujours aussi bons et le final sur Minus Celsius avec ses gyrophares fini de convaincre que le groupe est bel et bien de retour et c’est avec impatience que j’attend le nouvel album et la future tournée (novembre ?)
Th1rte3n or Nothing
Highlights
The Clash
Brand New Hate
Dysfunctional Professional
A Song for the Outcast
Heaven 2.9
Star War
Abandon
Minus Celsius
Airbourne
Retour sur la Mainstage 1 pour les australiens d’Airboune et il y a une marée humaine venue les voir ! Presque autant que pour Motörhead hier, assurément nous rentrons comme les autres années dans le moment du week end ou la circulation est la plus compliquée (17h00-23h00 le samedi) ou on a l’impression que 30 000 personnes supplémentaires sortent des bois juste pour ces 6 heures. La foule est plus dense et il faut un peu anticiper les concerts auxquels on souhaite assister. Mais revenons à la musique : Airbourne comme à leur habitude, vont sauter partout, headbanger comme des malades, et délivrer une prestation à 200%, ce qui est leur marque de fabrique. C’est clair qu’ils ne s’économisent pas quand ils sont sur scène ! En fait, pour moi, ce groupe restera un groupe de festival, en effet, vu qu’ils jouent maximum 1h15 en tête d’affiche en salle, un set de festival c’est exactement ce qu’il leur faut : une condensation d’adrénaline en 1h00 ! Malheureusement pour eux, quelques soucis de son (coupures trèèèèèès longues) vont entrecouper le set mais grâce à l’énergie de Joel O’Keefe (chant/gratte) qui continuera à headbanger, courir sur l’avant scène, haranguer la foule, se casser des canettes de bière sur la tête même sans son, la tension ne redescendra pas et le public surchauffé les soutiendra tout le long du set. En 10 titres, on notera que 6 titres sont issus du premier album qui pour moi restera bien au dessus des suivants, le groupe a l’air de bien l’avoir compris. La fin du set avec en particulier les redoutables Stand Up for Rock 'n' Roll et Runnin' Wild met fin à un set excellent. A revoir... en festival !
Setlist
Ready to Rock
Too Much, Too Young, Too Fast
Chewin' the Fat
Girls In Black
Cheap Wine & Cheaper Women
Black Dog Barking
Diamond in the Rough
Stand Up for Rock 'n' Roll
Live It Up
Runnin' Wild
C’est maintenant aux 4 filles de L7 d’investir la Mainstage 2 pour 45 minutes de leur son très 90’s et ce, dans le cadre de leur tournée de reformation. J’étais curieux de les voir, j’avoue avoir été déçu. C’était sympa de réentendre les morceaux des clips mais le show était un peu brouillon (grunge ?). Je profite donc de la fin du set pour me positionner bien pour le show de Slash et finir de suivre le set sur écran géant.
Setlist
Deathwish
Andres
Everglade
Monster
Fuel My Fire
One More Thing
Slide
Shove
Shitlist
Pretend We're Dead
Fast and Frightening
Slash
Slash ou plutôt « Slash Featuring Miles Kennedy and the Conspirators » (ouf!) entre sur scène et fait partie des groupes où on ne peut jamais être déçu ! Que ce soit les excellents titres de la formation actuelle ou les classiques des Guns, Slash n’a quasiment sorti que des bons ou excellents titres, donc quand il s’agit d’en choisir 11 pour une heure de jeu, ce n’est pas un problème ! L’arrivée sur You’re a Lie de l’avant dernier album met les points sur les i de suite : ils sont là pour en découdre et un Nightrain en 2ième titre fait vibrer la foule ultra compacte présente en cette fin de samedi après midi. Les intros dont Slash a le secret (Sweet Child of Mine ou Anastasia) résonnent sur Clisson et Slash – arborant un tshirt Motörhead et bien sur son célèbre chapeau - nous fait une démo de sa collection de guitare (de toutes les couleurs, avec 1 ou 2 manches...). Avec la présence dans le set de 6 titres des 3 derniers albums, Slash tient à nous prouver que la qualité des compos actuelles n’a rien à envier à ses anciens tubes et il a bien raison. Son line up est toujours aussi bon et précis et le set d’une heure passe en 5 minutes ! Pour ma part, j’aurai bien troqué le titre de Velvet Revolver pour un titre du Snakepit mais c’est un détail. Encore un show impérial se clôturant sur le festif Paradise City. A l’heure ou les Guns de Mr Rose traînent à sortir de la (bonne ?) musique, Slash nous prouve par sa régularité et sa classe qu’à 50 ans, il péte la forme et sa source d’inspiration ne tarit pas, bravo Mr Hudson.
Setlist
You're a Lie
Nightrain (Guns N Roses)
Avalon
Back from Cali
You Could Be Mine (Guns N Roses)
The Dissident
World on Fire
Anastasia
Sweet Child O' Mine (Guns N Roses)
Slither (Velvet Revolver)
Paradise City (Guns N Roses)
Body Count's in the House
Body M/F Count
Masters of Revenge
Bowels of the Devil
Necessary Evil
Manslaughter
Drive By
Voodoo
There Goes the Neighborhood
Body Count
KKK Bitch
Disorder (Exploited)
Talk Shit, Get Shot
Cop Killer
Faith No More
Retour vers les Mainstages pour les têtes d’affiches du jour : Faith no More, Scorpions et Marilyn Manson. Il y en pour tous les goûts pour cette fin de second jour. J’ai pour ma part une préférence pour le 2ième mais j’ai prévu d’assister aux 3 shows ! Et grand bien m’en a pris, je n’ai pas été déçu. Je ne suis pas un grand fan de Faith No More et ne connais pas très bien la discographie de ces élégants messieurs mais d’entrée de jeu, la scène toute blanche hypnotise et attire tous les regards. C’est extrêmement bien trouvé de venir au Hellfest tout en blanc, et même sans connaître les titres, le set est très prenant. Le groupe est extrêmement content d’être là et ça se voit, ils s’amusent. Les musiciens sont tous excellents et malgré un break de plus de 15 ans, on retrouve le line up qui était là en 98. Entre temps, ils ont presque tous joués dans d’autres groupes (pour les plus connus : Mike Patton dans Fantomas et un millier d’autres et Mike Bordin dans Ozzy), mais la ils sont de retour dans leur groupe. Tous les sentiments passent dans leur musique et même sans adhérer totalement, je me laisse prendre au jeu de la (fausse ?) provocation (« heavy merdal » répète un Patton hilare) et ne voit pas le temps passer pendant les 1h15 du set. Patton (c’est bien lui la star) descend même dans la fosse pour prendre un t-shirt d’un vigile et remonte fier de lui sur scène : « écoutez moi je suis la sécurité maintenant ». Ils clôtureront leur set par un titre crooner complètement en décalage avec l’ambiance et les flammes du Hellfest, ce sera la dernière provocation fun du groupe et qu’on soit fan ou pas fan, ils ont marqués les esprits et je n’ai entendu que des critiques positives du show. Pour ma part, je suis bien content de les avoir vu.
Motherfucker
Be Aggressive
Caffeine
Evidence
Epic
Black Friday
Everything's Ruined
Midlife Crisis
The Gentle Art of Making Enemies
Easy (Commodores)
Separation Anxiety
Cuckoo for Caca
Matador
Ashes to Ashes
Superhero
Cone of Shame
We Care a Lot
This Guy's in Love With You (Burt Bacharach)
Une tête d’affiche s’est ajoutée au samedi soir : à 23h00, nous avons droit à 25 minutes de feu d’artifice magnifique rythmé par du Queen, du Slayer ou du Maiden. C’est tout simplement un des plus beaux feux d’artifices que j’ai pu voir et c’est exactement ça qui fait partie des petits plus du Hellfest par rapport à d’autres festivals sans âme. Ce feu d’artifice servait en même temps à célébrer les 10 ans du festival mais aussi à remercier les fans présents d’être là années après années. Merci le Hellfest.
Scorpions
Scorpions oblige, nous avons bien entendu droit à un petit medley acoustique suivi de Wind Of Change mais ces 15 minutes de douceur regroupées sont une bonne idée et permette ensuite d’envoyer du lourd avec l’enchaînement Big City Nights et Dynamite (même si Matthias fera un pain tellement énorme sur l’intro qu’il restera 10 secondes sans jouer complètement perdu !). Les nouveaux morceaux Rock N Roll Band et Going Out With a Bang sont déjà des classiques en live mais par contre je suis moyennement convaincu par le single We Built This House (et sa petite coupure sonore, fil rouge de la Mainstage 1, heureusement cette fois uniquement sur une fin de morceau, ouf !). Klaus Meine a toujours sa voix magique, on dirait que le temps ne le rattrape pas et Schenker (67 ans au compteur) est toujours en forme olympique. Sur Blackout, on a eu droit à la guitare qui fume avec un pot d’échappement (ça pète quand même plus qu’une petite trappe, hein Ace ?) mais pas le masque horrible de la pochette avec ses superbes fourchettes. La fin du set et le rappel est sans surprises mais toujours aussi efficace et la marée humaine qui a assisté au show est également unanime sur la qualité de la prestation.
Les Scorpions sont bel et bien en forme et j’attends avec impatience le set au RockFest (plus long) et bien sur la tournée en fin d’année avec Europe qui promet d’être excellente aux vues de la forme actuelle des 2 formations.
Setlist
Going Out with a Bang
Make It Real
The Zoo
Coast to Coast
Top of the Bill / Steamrock Fever / Speedy's Coming / Catch Your Train
We Built This House
Delicate Dance
Always Somewhere / Eye of the Storm / Send Me an Angel (acoustique)
Wind of Change
Big City Nights
Dynamite
In the Line of Fire
Kottak Attack
Crazy World
Rock 'n' Roll Band
Blackout
***
Still Loving You
Rock You Like a Hurricane
Setlist
Deep Six
Disposable Teens
mOBSCENE
No Reflection
Third Day of a Seven Day Binge
Sweet Dreams (Are Made of This) (Eurythmics)
Angel With the Scabbed Wings
Tourniquet
Rock Is Dead
The Dope Show
Antichrist Superstar
The Beautiful People
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