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HELLFEST 2015 - Day 1 Judas Priest - Alice Cooper - Motrhead ....Comme tous les ans, le rendez du plus grand festival de métal en France se passe à Clisson en juin !

Cette année encore, l’affiche était bien fournie et a fait le plein plusieurs mois à l’avance. 6 scènes, 160 groupes pour tous les gouts, plein de bars (dont un spécial Warcraft), un site qui a encore évolué et moins de billets vendus (volontairement) par rapport à l’année dernière, une météo parfaite, normalement tout était réuni pour un gros succès annoncé.
De nombreuses bonnes idées des autres années sont toujours là : le Metal Market à l’extérieur avec un décor superbe (style Camden Market à Londres), la grande roue pour une vue globale sur le site, beaucoup de points d’eau et de toilettes. Mais cette année encore, de nouvelles idées ont fait leur apparition. Certaines bonnes (encore plus de points d’eau, de toilettes, circulation améliorée sur le site principal, un bar Warcraft, la décoration avec les médailles géantes reprenant les anciennes affiches au sol), certaines à mon sens ratées (un skateboard au milieu qui coupe la circulation), et une fabuleuse : enfin il y a 3 écrans sur les Mainstages et des écrans sur les scènes annexes qui permettent de voir le groupe de loin lorsque l’on ne souhaite pas forcement s’approcher ou tout simplement lorsque c’est impossible d’approcher ! Pour en venir aux groupes, pour ma part, j’attendais avec impatience les journées du vendredi et du samedi et pas tellement la journée du dimanche qui – à mon gout – manquait cruellement d’une « grosse » tête d’affiche.

Bon assez parlé du site, passons au plus important : la musique !

Sticky Boys

Petite mise en bouche le vendredi matin avec les Stickys Boys pour lancer l’ouverture de la mainstage 1, trio parisien qui transpire le rock’n roll ! En 30 minutes, le pari est réussi ! La foule bien présente tape du pied, tape dans les mains et headbangue sur les titres du groupe issus de leurs 2 albums. Bang That Head et Miss Saturday Night font mouche et le final sur la reprise des Beach Boys (Surfin’ USA) est excellent. Le pari pour eux d’ouvrir la mainstage est réussi et les 3 rockeurs sont ultra concentrés afin que le concert soit parfait ! Le soir encore sur le site ou au camping, on entendait les gens chanter Surfin’ USA, comme quoi la prestation des Sticky Boys a eu son petit succès, le festival est lancé !


Setlist :
Party Time
The Future In Your Hands
Girls in the City
The Game Is Over
Miss Saturday Night
Bang that Head
Surfin' U.S.A.

Vulcain

On reste en France avec des représentants légendaire du Hard Français avec Vulcain. Visiblement le groupe est très content d’être là et réalise une prestation à 100 à l’heure en dégainant les cartouches les plus rock de son répertoire en entamant direct le set par un Rock N Roll Secours efficace. Peut-être trop vite ? En effet la prestation a à peine duré 25 minutes et malheureusement pour eux, le son des premières dix minutes a été relativement mauvais. Le public chante néanmoins le refrain d’Ebony à tue-tête et l’accueil du groupe est plutôt bon mais au final, tout ceci donne une prestation en demi-teinte. Le groupe revient quand même sur scène pour faire chanter au public la traditionnelle Digue du Cul de clôture. Pour ma part, ce concert ne restera pas dans les annales et largement en dessous des concerts de la reformation en 2010, en particulier celui du Hellfest.


Setlist

Rock 'N' Roll Secours
Blueberry Blues
Le Soviet Suprême
Vulcain
Ebony
(La Digue du Cul )

The Quireboys

Toujours sur la Mainstage 1, c’est maintenant au tour des Quireboys et leur rock n roll toujours très classe d’entrer en scène. En 45 minutes, le groupe doit faire des choix pour la setlist et de nombreux classiques du groupe ne seront pas interprétés. Nous avons quand même droit à 7’O Clock ou Hey You mais je trouve que des titres comme Whippin Boy par exemple passent mieux en salle. Spike et sa troupe sont en très grande forme, et un des points forts des Quireboys est toujours la communication avec le public. Tous les titres parlent de femmes, de boisson et de drogues ! Comment ne pas avoir le public dans la poche avec des thèmes aussi efficaces ! Spike avec sa voix éraillée fait chanter au public des « Yihaaaaa » très Far West et au final la prestation est très bonne et entrainante mais (comme d’habitude en festival) trop courte. J’attends de les revoir en salle avec impatience (fin d’année !) pour profiter du show complet qui se savoure dans une salle plus intimiste ou même dans un pub, de préférence enfumé.


7 O'Clock
Mona Lisa Smiled
Hey You
Whippin' Boy
Too Much of a Good Thing


Armored Saint

Le temps de découvrir « We Are Harlot » sur la mainstage 2 (quelques titres sympas mais a final je n’ai pas trop accroché), normalement nous allons passer aux choses sérieuses sur la Mainstage 1 avec Armored Saint. Je les ai vus plusieurs fois et ils sont capables du bon et du moins bon. Pour ma part, ça sera malheureusement pas le meilleur concert que j’ai vu d’eux et ce, même si la setlist est agréable et plutôt bien balancée entre les albums. Pourtant les 2 titres du nouvel album passent très bien en live, et le fait de balancer un March of the Saint en 2ième était plutôt une bonne idée mais soit le fait de les voir en plein soleil à l’heure du gouter, soit le jogging (aux motifs indiens ?) de John Bush m’a traumatisé. Mais bon, ne nous plaignons pas : Last Train Home fait quand même toujours autant plaisir à entendre et le final sur Reign Of Fire (avec Bush qui monte sur les amplis du côté de la scène) et Can U Deliver reste ultra efficace. Jon Bush reste un chanteur exceptionnel, toujours juste et très puissant. Mais quand même, dire qu’il y six mois pour les 30 ans du label Metal Blade, le groupe est monté sur scène en armure, ça aurait quand même eu une autre gueule !

Setlist
Win Hands Down
March of the Saint
Nervous Man
Pay Dirt
The Pillar
Mess
Last Train Home
Left Hook From Right Field
Reign of Fire
Can U Deliver
 

Billy Idol

Enfin ! Premier concert qui va me filer des frissons ! Billy Idol en un peu moins d’une heure va enfin réveiller le public de Clisson, et le site commence d’ailleurs à se remplir généreusement. Arrivé sur un titre de son excellent dernier album, toujours accompagné de Steve Stevens à la guitare, Billy Idol va de suite bénéficier d’un très bon son et du soutien du public. Tous les classiques s’enchainent (White Wedding, Mony Mony, bien sur Rebel Yell, etc…) sans temps mort et le bad boy plus tout jeune (60 ans) est toujours dans une forme olympique. On va voir au cours du festival que malheureusement, tous les artistes ne vieillissent pas de la même façon… Mais revenons à Billy Idol, il fait le show à lui tout seul, toujours torse nu, arpentant la scène sur toute la longueur et avec une grande complicité avec son groupe.  En effet, son line up est excellent, on voit que le groupe tourne tous les ans car c’est pro, c’est carré et bien rodé. Quel dommage qu’il se fasse si rare mais chaque fois qu’on peut le voir, on n’est jamais déçu ! Nous avons bien sur droit aux solos toujours bien pensés de Steve Stevens (avec ou sans pistolet en plastique), il a un jeu ultra épuré mais toujours efficace. Whiskey and Pills du dernier album est ultra efficace en live et le final sur Mony Mony reste en tête pour le reste de la journée. Super show, super frontman, et que des classiques, à revoir vite !

Setlist

Postcards from the Past
Dancing With Myself
White Wedding
Flesh for Fantasy
Whiskey and Pills
Cradle Of Love
Blue Highway
Rebel Yell
Mony Mony

 Sodom

Changement intégral de style pour les allemands de Sodom et leur thrash basique sur la Mainstage 2. A la base, c’était Anthrax qui aurait dû jouer à ce créneau mais ils ont été retenus aux USA pour finaliser le prochain album. Au final les amateurs de thrash y trouveront leur compte même si les 2 groupes ne sont quand même pas dans la même catégorie. Le son est plutôt bon et je n’avais pas assisté à l’un de leurs concerts depuis 4/5 ans, c’est donc la première fois que je les voyais avec le nouveau batteur. Bon, pas beaucoup de changement à l’horizon ! Sodom reste Sodom. L’arrivée sur Among the Weirdcong est toujours aussi efficace et les 2 classiques de l’album Agent Orange (AO & Remember the Fallen) sont toujours aussi efficaces. Le groupe est toujours aussi redoutable sur scène et les amis de la poésie étaient bien sur tous là pour chanter Sodomy and Lust. Pendant le concert, la foule se masse devant la Mainstage 1, on sent que le site se rempli dangereusement. Il est donc temps de se positionner pour Motörhead !

Setlist
Among the Weirdcong
Outbreak of Evil
Surfin' Bird / The Saw is the Law
Christ Passion
Sacred Warpath
Sodomy and Lust
City of God
Agent Orange
Stigmatized
Remember the Fallen



 Motörhead

Ne les ayant pas vus depuis quelques temps également, j’attendais le concert pour voir de visu ce que donne Motörhead en 2015 ! Et je n’étais pas le seul, je pense que c’est une des plus grosses affluences du festival. Une marée humaine s’était massée pour apercevoir le groupe. Au final j’ai un sentiment mitigé : d’un côté, ça fait super plaisir de les voir sur scène et la setlist est toujours aussi bonne ; d’un autre côté, les morceaux sont joués moins vite (et moins bien…) qu’avant. Lemmy semble en forme honnête mais ce n’est malheureusement plus ça. En une heure et 13 morceaux, on a quand même droit à un show best of du groupe. Metropolis et Orgasmatron font toujours du bien aux oreilles mais Going to Brazil est trop lente à mon gout et devrait être retirée du set, par contre les deux dernières cartouches du groupe (pas de surprise !!) mettent tout le monde d’accord encore une fois. Au final, Lemmy a malheureusement du mal à chanter et ses partitions de basse ne sont plus aussi précises qu’avant, mais heureusement Mikkey Dee et Phil Campbell tiennent  la boutique et assurent les arrières de Mr Kilmister. Le monstre est toujours en vie, et il a encore de beaux restes ! Et ce n’est pas Mr Halford qui a suivi tout le concert sur le coté de la scène qui dira le contraire !

Setlist
Shoot You in the Back
Damage Case
Stay Clean
Metropolis
Over the Top
Solo de guitare
The Chase Is Better Than the Catch
Rock It
Lost Woman Blues
Doctor Rock (avec solo de batterie)
Orgasmatron
Going to Brazil
Ace of Spades
Overkill
 

Alice Cooper

Ce vendredi au Hellfest, les légendes se suivent et – comme je le disais plus haut -  ne vieillissent pas pareil ! Autant, Lemmy commence à accuser le coup, autant Alice est en pleine forme. C’est même hallucinant. Il est entouré d’un line up (comme toujours) parfait et le show est d’une intensité impressionnante ! De l’arrivée sur Department of Youth au final sur School’s Out, les 18 titres joués s’enchainent sans temps mort, pas le temps de respirer, c’est 75 minutes de classiques que nous offre le groupe. Chuck Garric à la basse est Ryan Roxie à la guitare (même si il y a eu quelques coupures dans sa présence dans le groupe) sont les piliers du AC Band actuellement, mais Nita Strauss (qui remplace Orianthy partie avec son mari Ritchie Sambora), Tommy Henriksen et Glen Sobel ne sont pas en reste. Tout particulièrement Nita Strauss (issue du tribute band féminin The Iron Maidens) qui interagie beaucoup avec Alice (il a toujours aimé interagir avec la gent féminine dans ses spectacles !). Alice nous sort le grand jeu avec (seulement ?) deux morts : une par guillotine et une par électrocution. Cette dernière donnant naissance au monstre de Frankenstein qui viendra nous chanter la fin du morceau Feed My Frankenstein du haut de ses 3 mètres avec sa voix bien grave. Hey Stoopid, de retour dans la setlist, fait chanter le public et le seul rescapé de l’excellent dernier album en date (Welcome to My Nightmare 2) est I’ll Bite your Face Off. Dommage, j’aurai préféré avoir Caffeine que j’adore. Au final, Le show est juste parfait et tous les gimmicks d’Alice sont présents : les colliers sur Dirty Diamonds, la nurse sur Ballad of Dwight Fright, le fouet sur Go To Hell, les billets sur Billion Dollar Babies et bien sur la guillotine. A chaque concert d’Alice, la même impression : c’est déjà fini ? C’était trop court 75 minutes, revenez vite Mr Furnier !

Setlist
Department of Youth
No More Mr. Nice Guy
Under My Wheels
I'll Bite Your Face Off
Billion Dollar Babies
Lost in America
Hey Stoopid
Dirty Diamonds
Welcome to My Nightmare
Go to Hell
Wicked Young Man
Feed My Frankenstein
Ballad of Dwight Fry
Killer
I Love the Dead
I'm Eighteen
Poison
***
School's Out

Judas Priest

L’enchainement sur la Mainstage 1 pour les amateurs de Heavy classique était exceptionnel ce vendredi et finir par Judas Priest en tournée pour son dernier album est un régal. Comme Scorpions, Judas Priest a fini sa tournée d’adieu et… a enchainé sur un nouveau cycle album/tournée.
La retraite, ce n’est finalement pas pour eux et à l’écoute des albums et à la vue de leurs shows respectifs, ils ont eu bien raison de rester ! Pour l’instant, restons sur Judas Priest qui arrive directement sur un titre du dernier album : Dragonaut. Le message est clair, après une excellente tournée best of (oups d’adieu…), ils sont repartis de plus belle et ce soir nous aurons droits à 3 nouveaux titres qui s’intègrent parfaitement au set. Rob Halford est ce soir très en voix et passera très bien les passages les plus aigus/difficiles (Victim of Changes ou Beyond the Realms of Death par exemple) ; nous aurons même droit à une version de Painkiller très bonne, morceau qui a été pendant presque 10 ans un calvaire pour Halford. Lui aussi a retrouvé une seconde jeunesse, il se déplace également plus que sur certaines tournées des années 2000 et le prompteur semble définitivement abandonné, ça fait vraiment plaisir. Comme toujours avec Judas Priest, ils nous ressortent quelques pépites plus jouées depuis un petit moment, ce soir nous aurons droit à Devil’s Child ou Jawbreaker. Par contre, le temps de jeu limité ne nous permet pas d’entendre Love Bites comme sur toutes les autres dates de la tournée européenne. D’ailleurs, je trouve dommage que cette année, le Hellfest soit revenu en arrière sur les temps de jeu des têtes d’affiches. L’année dernière, nous avions eu droit à 2h00 d’Aerosmith ou d’Iron Maiden et cette année, retour à des sets tronqués de 1h30 pour Judas Priest ou Scorpions, c’est vraiment dommage de ne pas laisser – au moins aux têtes d’affiches des Mainstages le temps de faire leur show complet ! Je ne suis personnellement pas fan de Faith No More (1h15), Marylin Manson (1h00) ou Nightwish (1h15) par exemple, mais je pense que ces groupes aussi auraient mérité des temps de jeu plus long. 6 groupes sur 3 jours, cela n’est pas énorme mais permettrait de vraiment marquer le coup sur leur statut d’headliner. Enfin, revenons à Judas Priest et profitons des 90 min de show qui sont menées tambours battants, Breaking The Law, cette fois chantée par Halford contrairement à la dernière tournée ou il laissait chanter le public à 100%, Hell Bent For Leather, ou Halford arrive sur sa moto (qui avait l’air de fasciner l’ensemble de la sécu !), et bien sur les rappels avec  Painkiller, Electric Eye, You’ve Got Another Thing Coming et Living After Midnight font l’unanimité et le public massé devant la Mainstage ne s’y trompe pas et en réclame encore plus mais c’est fini. Aux Etats Unis, le show se clôturait sur Defender of the Faith, autre rareté non jouée depuis une éternité, mais en Europe, nous n’y avons apparemment pas droit. Peut-être sur des prochaines dates ? Dans tous les cas, excellent show et superbe clôture de la journée sur la Mainstage 1.

Setlist

Dragonaut
Metal Gods
Devil's Child
Victim of Changes
Halls of Valhalla
Turbo Lover
Redeemer of Souls
Beyond the Realms of Death
Jawbreaker
Breaking the Law
Hell Bent for Leather
***
The Hellion/Electric Eye
You've Got Another Thing Comin'
Painkiller
***
Living After Midnight

 C’est fini pour cette première journée pour moi. Le temps de regarder quelques titres de Slipknot qui remporte un énorme succès sur la mainstage 2. Le show est impressionnant et qu’on aime ou qu’on n’aime pas, ce sont de purs frontmen. La fatigue se fait malheureusement sentir et demain étant une journée également assez longue, nous nous rentrons pour reprendre quelques forces avec dans la tête les shows de Billy Idol, Judas Priest et surtout Alice Cooper qui ont été pour moi les 3 vainqueurs de ce premier jour !

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