Depuis maintenant quatre ans, l'association dijonnaise Phenix Rising organise un petit festival chaque année, fin septembre, avec des affiches sympas pour tous les fans de heavy metal traditionnel pur sucre. En plus ça se développe bien puisque, pour la première fois, ça passe à deux jours. Ca faisait plusieurs années que j'avais envie d'y aller (même rien que pour soutenir des potes, vu que je connais bien la moitié des personnes de l'asso !) mais Dijon n'est pas la ville la plus facile d'accès de Toulouse. Cette année, je me suis donc décidé un mois avant à y aller. N'ayant pas pu faire de gros festivals, il faut bien se rattraper sur les petits. Après, Dijon, il faut quand même y aller... La dernière fois, j'étais venu en avion par Genève un pote qui faisait taxi driver, mais les horaires ont changé depuis et c'était beaucoup moins intéressant. Du coup, j'ai essayé par Lyon et le covoiturage sur Blabla Car la veille du festival (le jeudi, quoi). A part que les transports lyonnais pour aller de l'aéroport au point de rendez-vous sont hors de prix, ça s'est bien passé... Parti à 16h, arrivé vers 22h45, c'est juste un peu long, quoi... La foi metallique, des fois, il faut l'avoir! Mais la soirée d'arrivée valait le coup aussi, et le lendemain j'ai retrouvé des potes de Dijon, Paris et La Rochelle pour un resto et une ballade dans la ville (que je connais à peine), le tout par un temps magnifique. Puis passage à l'Antre II Mondes, d'où je me fais emmener à la Vapeur, la salle où se tiennent les festivités.
On arrive quand même pas mal en avance, donc le temps de dire bonjour aux potes de l'orga et je les laisse aux préparatifs.
Cette première journée du vendredi est plus courte que celle du samedi, et dans la version club de la salle (qui fait en fait office de bar et de grande entrée quand c'est en grande configuration), à la capacité de 200 personnes environ. Toutes sont d'ailleurs parties, même si l'on n'a jamais eu vraiment l'impression que c'était blindé et qu'on circulait tout à fait correctement. Autre spécificité de cette journée "warm up" : il n'y a que des groupes français à l'affiche, avec les cultissimes Vulcain en tête d'affiche. N'étant pas trop porté sur la scène heavy française, ce sera surtout de la découverte pour moi. Et ces découvertes vont s'avérer bien bonnes !
Je n'aurai pas grand chose à dire sur ELECTRIC SCHOCK, qui a donc entamé les hostilités et qui est en fait le premier groupe que je vois sur scène depuis deux mois et le concert de Steve Harris à Toulouse.
C'est un groupe grenoblois qui joue du bon hard rock classique, pas original mais très bien foutu. Ils ont la particularité d'avoir un chanteur gigantesque (il doit doit bien dépasser les deux mètres) qui chante en anglais sans trop d'accent, chose assez rare pour être signalée chez un groupe français. C'est très bien foutu, ils ont la pêche et un excellent son, comme presque tous les groupes du week-end d'ailleurs. Le groupe est bien communicatif et reçoit un bon accueil. Mais je ne suis pas vraiment rentré dedans, la faute à un petit coup de barre et aussi parce que j'étais occupé à discuter et à prendre des bières (les artisanales servies au bar de la Vapeur sont excellentes). Les retrouvailles avec des amis, ça n'a pas de prix, même pas celui de découvrir un bon petit groupe !
Par contre, quand on enchaîne sur EXISTANCE, là, c'est une autre histoire. Je ne connais pas vraiment ce groupe. Je sais juste qu'ils sont clermontois, signés sur le label belge Mausoleum (un groupe de heavy français signé sur un label étranger étant en soi à signaler) et que le chanteur, Julian Izard, est le fils du chanteur de H-Bomb. Plusieurs personnes de confiance m'en ont dit du bien peu avant le concert. Et effectivement, il y a beaucoup de bien à en dire. J'y vais un peu en curieux, sans avoir pris le temps d'en écouter une seule note avant, et ça va être une belle surprise. Contrairement au groupe précédent, je suis vraiment rentré de suite dans le concert. Mon coup de barre était passé, et Existance y a aussi bien contribué. Ils sont vraiment très bons. Tout jeunes, ils ont la foi metallique. Ce sont d'excellents musiciens, très carrés, qui se bougent et dégagent une énergie et une joie de jouer communicatives. Le style est très influencé par la NWOBHM, avec des harmonies de guitares aux sonorités très maideniennes. Les compos sont bien accrocheuses et l'on se surprend à headbanguer du début à la fin. Mention spéciale au chanteur en tout cas : Julian a la particularité de chanter juste et bien dans un registre proche de celui de Rob Halford en médium (donc sans screams), et surtout sans accent français, ce qui est souvent rédhibitoire pour moi dans ce style. Et puis il dégage aussi un certain charisme en tant que frontman, même s'il est loin d'en faire des tonnes. Je ne suis pas le seul à accrocher en tout cas, puisque le public suit bien. Et, chose assez rare de ma part, je vais au stand merchandising juste après le concert pour en prendre un album. Une belle surprise en tout cas !
Place ensuite aux Montpelliérains de HIGHWAY. Eux, j'aurai des occasions de les revoir puisqu'ils sont dans une région limitrophe de la mienne et que leur venue à Toulouse est d'ores et déjà programmée pour le samedi 22 novembre au Metronum en première partie de Kissin Dynamite. Eux jouent dans un style plus purement hard rock, aux doux relents d'AC/DC, Guns'n'Roses, Led Zeppelin ou Aerosmith. On reste donc en plein dans le revival 80's :) Comme leurs prédécesseurs sur la scène, ils jouent bien et savent tenir une scène. Ils ont également le sens de l'accroche, avec des riffs bien graisseux qui font bouger la tête, plus un bon chanteur à la voix assez éraillée, et le son qui va avec. Ils affichent une belle forme, bien communicative, ce qui leur vaut un accueil royal de la part du public. A titre personnel, j'ai un peu moins accroché que le groupe précédent mais c'est juste une question de goûts par rapport au style. Highway n'a absolument pas démérité et je les reverrais avec plaisir dans moins de deux mois.
On passe maintenant au plat de résistance avec un vrai groupe des années 80 qui fait son retour, en l'occurrence VULCAIN. Un groupe que j'ai toujours bien aimé, sans en être fan ultime. En fait, je n'aime pas le chant en français sur du heavy de manière générale (avec quelques exceptions comme Malédiction ou Hürlement). Je trouve que les sonorités de notre langue ne vont pas avec ce style. Par contre, j'adore le punk français. Or Vulcain (tout comme Killers, dont je suis plutôt fan) a un petit côté punk dans sa musique, donc ça passe bien et c'est un plaisir pour moi de les voir. Et ça rajoute un groupe culte de plus à mon palmarès live ! Le trio parisien est dans une forme olympique et envoie bien la purée, pour un public tout entier acquis à sa cause. La playlist est basée sur l'album "Rock'n'roll secours" (ça tombe bien, c'est le seul que je connaisse, avec la compile "Compilaction" que j'avais révisée la semaine précédent le festival), que le groupe a réenregistré il y a peu, et sur "V8", le dernier album en date que je ne connais pas du tout. Plus quelques gourmandises comme "Blueberry blues" et surtout "Soviet Suprême" ! Bref, un très bon choix de playlist (même si ma connaissance du groupe ne me permet pas non plus de regretter beaucoup de chansons pas jouées ce soir) jouée par un groupe qui en veut. C'est ultra-carré, le son est au top et le public aussi. Bref, tout ce qu'il faut pour un super concert ! Et bien sûr, on a droit à un final rabelaisien et festif à souhait sur "La digue du cul", repris en choeur comme il se doit :D
Vulcain assure à la perfection son statut de tête d'affiche de cette première journée 100% made in France, montrant bien que dans notre pays aussi les vieux groupes sont souvent les meilleurs quand il s'agit de tenir une scène.
On arrive quand même pas mal en avance, donc le temps de dire bonjour aux potes de l'orga et je les laisse aux préparatifs.
Cette première journée du vendredi est plus courte que celle du samedi, et dans la version club de la salle (qui fait en fait office de bar et de grande entrée quand c'est en grande configuration), à la capacité de 200 personnes environ. Toutes sont d'ailleurs parties, même si l'on n'a jamais eu vraiment l'impression que c'était blindé et qu'on circulait tout à fait correctement. Autre spécificité de cette journée "warm up" : il n'y a que des groupes français à l'affiche, avec les cultissimes Vulcain en tête d'affiche. N'étant pas trop porté sur la scène heavy française, ce sera surtout de la découverte pour moi. Et ces découvertes vont s'avérer bien bonnes !
Je n'aurai pas grand chose à dire sur ELECTRIC SCHOCK, qui a donc entamé les hostilités et qui est en fait le premier groupe que je vois sur scène depuis deux mois et le concert de Steve Harris à Toulouse.
C'est un groupe grenoblois qui joue du bon hard rock classique, pas original mais très bien foutu. Ils ont la particularité d'avoir un chanteur gigantesque (il doit doit bien dépasser les deux mètres) qui chante en anglais sans trop d'accent, chose assez rare pour être signalée chez un groupe français. C'est très bien foutu, ils ont la pêche et un excellent son, comme presque tous les groupes du week-end d'ailleurs. Le groupe est bien communicatif et reçoit un bon accueil. Mais je ne suis pas vraiment rentré dedans, la faute à un petit coup de barre et aussi parce que j'étais occupé à discuter et à prendre des bières (les artisanales servies au bar de la Vapeur sont excellentes). Les retrouvailles avec des amis, ça n'a pas de prix, même pas celui de découvrir un bon petit groupe !
Par contre, quand on enchaîne sur EXISTANCE, là, c'est une autre histoire. Je ne connais pas vraiment ce groupe. Je sais juste qu'ils sont clermontois, signés sur le label belge Mausoleum (un groupe de heavy français signé sur un label étranger étant en soi à signaler) et que le chanteur, Julian Izard, est le fils du chanteur de H-Bomb. Plusieurs personnes de confiance m'en ont dit du bien peu avant le concert. Et effectivement, il y a beaucoup de bien à en dire. J'y vais un peu en curieux, sans avoir pris le temps d'en écouter une seule note avant, et ça va être une belle surprise. Contrairement au groupe précédent, je suis vraiment rentré de suite dans le concert. Mon coup de barre était passé, et Existance y a aussi bien contribué. Ils sont vraiment très bons. Tout jeunes, ils ont la foi metallique. Ce sont d'excellents musiciens, très carrés, qui se bougent et dégagent une énergie et une joie de jouer communicatives. Le style est très influencé par la NWOBHM, avec des harmonies de guitares aux sonorités très maideniennes. Les compos sont bien accrocheuses et l'on se surprend à headbanguer du début à la fin. Mention spéciale au chanteur en tout cas : Julian a la particularité de chanter juste et bien dans un registre proche de celui de Rob Halford en médium (donc sans screams), et surtout sans accent français, ce qui est souvent rédhibitoire pour moi dans ce style. Et puis il dégage aussi un certain charisme en tant que frontman, même s'il est loin d'en faire des tonnes. Je ne suis pas le seul à accrocher en tout cas, puisque le public suit bien. Et, chose assez rare de ma part, je vais au stand merchandising juste après le concert pour en prendre un album. Une belle surprise en tout cas !
Place ensuite aux Montpelliérains de HIGHWAY. Eux, j'aurai des occasions de les revoir puisqu'ils sont dans une région limitrophe de la mienne et que leur venue à Toulouse est d'ores et déjà programmée pour le samedi 22 novembre au Metronum en première partie de Kissin Dynamite. Eux jouent dans un style plus purement hard rock, aux doux relents d'AC/DC, Guns'n'Roses, Led Zeppelin ou Aerosmith. On reste donc en plein dans le revival 80's :) Comme leurs prédécesseurs sur la scène, ils jouent bien et savent tenir une scène. Ils ont également le sens de l'accroche, avec des riffs bien graisseux qui font bouger la tête, plus un bon chanteur à la voix assez éraillée, et le son qui va avec. Ils affichent une belle forme, bien communicative, ce qui leur vaut un accueil royal de la part du public. A titre personnel, j'ai un peu moins accroché que le groupe précédent mais c'est juste une question de goûts par rapport au style. Highway n'a absolument pas démérité et je les reverrais avec plaisir dans moins de deux mois.
On passe maintenant au plat de résistance avec un vrai groupe des années 80 qui fait son retour, en l'occurrence VULCAIN. Un groupe que j'ai toujours bien aimé, sans en être fan ultime. En fait, je n'aime pas le chant en français sur du heavy de manière générale (avec quelques exceptions comme Malédiction ou Hürlement). Je trouve que les sonorités de notre langue ne vont pas avec ce style. Par contre, j'adore le punk français. Or Vulcain (tout comme Killers, dont je suis plutôt fan) a un petit côté punk dans sa musique, donc ça passe bien et c'est un plaisir pour moi de les voir. Et ça rajoute un groupe culte de plus à mon palmarès live ! Le trio parisien est dans une forme olympique et envoie bien la purée, pour un public tout entier acquis à sa cause. La playlist est basée sur l'album "Rock'n'roll secours" (ça tombe bien, c'est le seul que je connaisse, avec la compile "Compilaction" que j'avais révisée la semaine précédent le festival), que le groupe a réenregistré il y a peu, et sur "V8", le dernier album en date que je ne connais pas du tout. Plus quelques gourmandises comme "Blueberry blues" et surtout "Soviet Suprême" ! Bref, un très bon choix de playlist (même si ma connaissance du groupe ne me permet pas non plus de regretter beaucoup de chansons pas jouées ce soir) jouée par un groupe qui en veut. C'est ultra-carré, le son est au top et le public aussi. Bref, tout ce qu'il faut pour un super concert ! Et bien sûr, on a droit à un final rabelaisien et festif à souhait sur "La digue du cul", repris en choeur comme il se doit :D
Vulcain assure à la perfection son statut de tête d'affiche de cette première journée 100% made in France, montrant bien que dans notre pays aussi les vieux groupes sont souvent les meilleurs quand il s'agit de tenir une scène.
Playlist de VULCAIN :
Rock 'N' Roll Secours
Pile ou Face
Avec Vous
Call of Duty
Les Damnés
Le King
Sur la ligne
Limite
Le Fils de Lucifer
Lâchez nous
Le Soviet Suprême
Overdose
Blueberry Blues
Sale temps pour les cons
Go Fast
Vulcain
L'Enfer
Bosser
Ebony
La digue du cul
Voilà pour cette première journée ! Bilan de ce vendredi spécial groupe français : une bonne warm up avec des groupes qui ont tous assuré dans la joie et la bonne humeur, avec un bon son et une super ambiance au niveau du public. Ce passage à deux jours est donc un succès. Après ça, une bonne nuit de sommeil s'impose avant le plat de résistance du lendemain
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