A l'affiche, les groupes Masterplan, issu de Hambourg, et, les légendaires Edguy, originaire de Fulda. 21h10, extinction des feux, les musiciens de Masterplan entrent en scène. Axel Mackenrott aux claviers, Martin Skaroupka à la batterie, Roland Grapow ( ex Halloween) à la guitare, Jari Kainulailen ( ex Stratovarius) à la basse, et, le chanteur Rick Altzi, qui surgit sous les applaudissements. Le set démarre avec Enlighten Light, un titre compact sur lequel Rick Altzi fait parler la puissance de sa voix éraillée, et, où, Roland Grapow distille un chorus de shredder, à la fois, chaud, et, mélodique. Enchainement avec l'excellent Héroes, dont le refrain est repris en chœur par le public. Le tempo s'accélère avec Crimson Rider, mené tambour battant par Martin Skaroupka, avant de poursuivre sur Keep Your Dream Alive, un titre magnifiquement construit, enrobé d'un refrain très mélodique, qui séduit l'assistance. Après, c'est Crystal Night, étoffé d'un riff particulièrement aiguisé, sublimé par la voix haute de Rick Altzi, façon Ronnie James Dio, qui ravira l'auditoire. La suite repart sur les chapeaux de roues, avec Spirit Never Die, puis, Kind Hearted Light, et, enfin, Crawling From Hell qui termine cette belle prestation. Rick Altzi jette son collier dans la salle, et, récolte, avec ses acolytes, une belle ovation.
C'est l'entracte. 22h25, les lumières s'éteignent, c'est au tour d'Edguy, fort de ses 20 ans d'existence, et, de ses 11 albums studios au compteur, d'entrer dans l'arène. Promotion oblige, due au nouvel album, intitulé Space Police, la sono fait entendre les sirènes des voitures à gyrophare, et, les musiciens pénètrent sur scène. Le guitariste Dirk Sauer se place sur la gauche, suivi du bassiste Tobias Exxel. Derrière, Félix Bohnke s'assoit derrière ses futs, le guitariste Jens Ludwig se positionne sur la droite, et, ça démarre, aussi sec, avec Love Tyger. Les lumières s'agitent, et, le charismatique chanteur Tobias Sammet apparait, à son tour, sous les clameurs. Le titre est bien enlevé, et, permet à Tobias de roder, sans forcer, la hauteur de sa voix rauque. De même pour Jens Ludwig, qui distille, facile, un chorus, à la fois, chaud et mélodique. Enchainement avec Out Of Vogue, sur lequel Tobias invite les premiers rangs à vocaliser des Hey, Hey! Puis, c'est Ministry Of Saints, avec son riff bien acéré. Tobias conseille aux Bordelais de participer plus activement au show, car le concert est enregistré. Donc, ça repart avec le très enlevé Superhéros, suivi de l'épique Defenders Of The Crown, avec ses riffs bien aiguisés, et, son chorus à deux guitares. Un grand moment largement salué par le public, qui réitèrera la même ferveur sur Vain Glory Opera, ou, encore, sur Babylon. Un beau clin d'œil à Iron Maiden, lorsque Tobias enfilera la jacquette de The Trooper, et, entamera quelques mesures du titre, avec le groupe. Sur scène, après le solo de batterie de Felix Bohnke, une énorme tète de policier gonflable apparait, et, le public entonne la ballade du gendarme de St Tropez. Tobias est hilare, dialogue un peu, et, le groupe démarre Space Police, avant d'enchainer avec Rock Me Amadeus, suivi de Land Of The Miracle. Le show se termine avec le solide Tears Of Mandrake, sous les acclamations des inconditionnels qui scandent: " All The Clowns!" Il suffisait de demander, les musiciens reviennent, et, s'exécutent pour faire plaisir aux fans qui réagissent avec beaucoup d'enthousiasme. Le groupe continue avec Lavatory Love Machine, et, finit, sur le solide, King Of Fools, doté d'un riff en acier trempé. Au final, 1h50 de concert. Une belle prestation, dont l'énergie, fut, malheureusement, entrecoupée de bavardages un peu longuet de Tobias Sammet, mais, qui, néanmoins, aura contribué à rendre le public plutôt réactif. L'essentiel y était, et, les visages radieux des spectateurs, à la sortie, en disait long sur ce beau moment de partage vécu, ce soir-là, à la Rock School Barbey de Bordeaux.
Photos: Terry
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