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Toumaï – Korigan le 3 juin 2014.
Avant-propos :
Je voudrais remercier Ludivine ma copine pour son accueil dans sa superbe salle à la porte d’Aix, féliciter Thomas qui nous a concocté « Ze » (The) Son pour Toumaï.
Tu as fait très fort ce soir ... D’ailleurs je n’ai pas pu m’empêcher de te dire ;-)

Préambule :
Dans la vie ce qui importe c’est d’être présents dans les grands moments.
Pour cela il faut savoir s’émanciper, ce que ne dit pas la traduction Larousse : « Se sortir les doigts … (pardon un tunnel !) ».
Alors forcément quand Toumaï me donne la première occase d’un Live, même un mardi à plus d’une heure de chez moi, sachant que je me lève à 5H40, chaque matin de la semaine … Je prends le temps de la réflexion. Oui entre une et deux secondes et ½.
Et là toute la tribu Maënora  est en éveil ; on en sera !
Si vous vous demandez pourquoi, allez voir la chronique.
Elle vaut ce qu’elle vaut, par contre l’album lui est très facilement sur mon podium de l’année :
http://rockmeeting.com/index.php/metal-progressif/cd-reviews/5805-toumai-sapiens-demens
 
Même l’impact de Godzilla à côté serait à comparer avec une attaque de lapin nain (oui seul) et son pote hamster, contre les Sentinelles (voir X-Men).
 
Le décor est planté, quoi les doigts aussi ? … Émancipe-toi ! Et, si je peux me permettre, évites de mettre tes doigts dans ta bouche. Un Live Report RM = un conseil musique + un d’hygiène.

Introduction :
Après avoir traversé cette région que j’aime tant, parce que j’y vis, qu’il y fait beau, que c’est tout pleins de bons groupes et que j’y vis (oui je l’ai déjà dit ; mais c’est un vrai plus). Et puis aussi, qu’il y a des salles superbes, comme celle qui me reçoit ce soir.
 
Donc, je me gare « à ma place » et descends de la MaënoraMobile. Pour enfin jouir, … Oui par les oreilles, ou déchanter (parce que débander par les oreilles, c’est tout de suite moins crédible) sur ce groupe en Live.
Suspense !!! (Là vous êtes gentils, je vous demanderais un peu de participation. Après le « Suspens !!! » ; si vous pouviez faire « tatata » avec votre bouche. Car ceci est un Live Report participatif.
 
C’est bon on s’arrête ! J’ai juste dit : « tatata ».
 
Première rencontre, reçu sur le parking par Thomas le « Môssieur » son du Korigan.
Moi : Bizouille collègue comment tu vas ? La soirée s’annonce bien ?
De toi à moi … Pas vue de hamster dans les parages ?
Lui : Non juste un lapin nain …
Moi : QUOI !!! Là je prends peur. Moi : NON CE N’EST PAS UN LAPIN NAIN !!! C’est Antoine LA voix de Toumaï. J’ai reconnu sa coupe de cheveux. Tahiti Bob à la sortie de la douche.
 
Le temps de faire connaissance, en reprenant le tempo, quelques extrasystoles levées par ce bon Thomas.
La rencontre s’annonce directe très conviviale. Un personnage qu’on sent très rapidement enthousiaste. Sur ce il y va tout de même de sa ‘connerie’ en m’annonçant que le groupe reçoit de bons retours des jeunes ados dès 8 ans (entre nous tu as de l’avance pour ce point) jusqu’au vieux, 40 à 50 ans (là on refera débat :-p). Sur ce je me dis calme toi ce n’est pas un lapin nain et il a dû te prendre pour un ado’ de 40++.
Très sérieusement j’ai beaucoup apprécié les couleurs du personnage, dès la première rencontre. Ya pas à dire le talent s’accompagne, souvent, d’un bel état d’esprit.
Alors pourquoi autant de cons réussissent ? Ils deviendraient cons après ? Ou il y aurait tous pleins d’autres cons pour les suivre ? Fort possible !
 
Antoine, prend même le temps de me remercier pour la chronique RockMeeting. Ça, ça m’amusera toujours … Si je chronique vue le nombre d’écoutes que je veux au minima m’infliger (respect pour les artistes), c’est que j’y prends ma bonne grosse dose de plaisirs. Mais une petite caresse de temps en temps, ne nous ne le cachons pas … Vaut largement le fouet. La cagoule en cuir avec la boule, non ça va, merci, on peut s’y faire.
Enfin, il m’annonce la bonne grande nouvelle. Ils tirent les premiers. Là je suis rassuré.
Un plaisir double, voir des groupes, saluer Ludivine, celle qui amène autant de décibels au Rock dans sa région. Mais si il y a boni et en semaine, envisager qques heures de sommeil (oui deux, trois) je prends.
Car bosser est vital … Aller gagner ce pognon nécessaire à l’assouvissement de ma passion, quelques achats compulsifs ... Non pas les cagoules ‘achats compulsifs’ il faut comprendre : Musique.
 
Ludivine, je te l’ai déjà dit mais je profite de la plume accordée par RockMeeting : Merci pour ce que tu fais ;-) Bises ma copine. Pour la musique et je ne parlerais pas du cuir.
Deuxième rencontre du groupe, Clément un vrai talentueux batteur, véritable poumon de l’univers Toumaï. C’est aussi sa singularité de jeu qui pose le groupe sur le tapis rouge. A lui je lui explique, que je n’arrive pas à éloigner leur album de ma platine, Ipod. Et autres support. Véridique !
 
Développement :
Si Toumaï est un excellent groupe, par le talent musical, son ambiance sonore atypique. Un visuel sur l’Artwork de l’album. Il pêche un peu sur un point. Vous ne poussez pas à fond cette palette dormante en vous sur le Live.
On serait plutôt dans une presque sobriété scénique.
Maintenant, laissez-moi vous conter cette fable.
Concert :
A ma première découverte sonore (et visuel Artwork de l’opus) je m’attendais à découvrir des extraterrestres, des types et une fille, sortis de je ne sais où. Mais que nenni !
Personne ne mesure trois mètres, on se rapproche beaucoup plus de l’ancêtre (Toumaï). Celia n’a pas non plus les trois seins et les bonnets « Z » escomptés.
Par contre ses doigts sur le clavier … C’est limite humain. C’est bien sur ce terrain que le groupe dénote.
Une entrée en scène, comme si on était en répète … On rentre peinard. Dans ce domaine la grande école du coin reste mes bésots d’Harmonic Generator. Un nom qui commence à sévèrement raisonner dans la région. Antoine m’en parlait encore avant le show (Mais ceci est une autre histoire).
Cependant quand les premières notes commencent à sortir de la scène … (j’en ai encore la chair de poule en y repensant) la magie opère. Je « surkiffe » réellement ce groupe.
Mais il y aurait matière à mettre plus vite dans l’ambiance, avant même de s’exprimer sur les premiers accords, le premier titre.
Cela collerait à votre identité, l’image Toumaï attendue.
Dès Little Psycho, un peu moins marqué de son empreinte Jazz, c’est la baffe.
Ze tartouille in Ze face. Celle qui te fait poisson rouge sous stéroïde dans ton petit bocal.
Type : ‘tournicoti, tournicoton’ ; là faut être ado de 50 x 4 saisons.
Un public trop peu nombreux, pourtant c’était bien là qu’il fallait être ce soir.
Vous n’êtes pas venu, je pourrais vous plaindre … Mais NON ; GROS nazes vous vous êtes flagellés vous-mêmes ; tas de pervers !
 
Ce n’est pas tous les jours qu’on peut revoir Abraham Lincoln, sans avoir à regarder la planète des singes. En sus, Abraham L. à la guitare, excusez du peu :
(Bon ce n’est pas tout à fait une photo de la soirée)
http://www.amtshows.com/resources/uploads/2013/07/Abe-21-1024x706.jpg
Mais depuis j’ai écrit à Wikipédia, comment je me suis foutu de leur gueule, vraiment un truc d’amateur ce site. Même pas reconnu Jules. Ah, les cons !!!
Eux non plus ils n’étaient pas là ce soir … Re «Ah, les cons !!! ». 
Sur ce titre c’est une excellente ‘Cover’ de l’album en version plus Rock, jusqu’au solo d’AbrahamJules en sonorité plus puissante et là c’est Jules, euh … Juste, parfait.
Les musiciens sont excellents, mais Antoine vocalement c’est tout simplement inouïe.
Là je pense aussi à une voix qui m’a énormément marqué, celle de Fred’ mon ami d’indicible Machine. Prenez des notes et cherchez les écoutes ;-)
 
Madness In Mind. Un groove très fidèle à ce que délivre la galette sous son format brillant. Pas d’instruments en doublon (mais il y a les bières qu’il faut au Korigan, un beau choix d’houblons). Car ce n’est VRAIMENT pas la peine de doubler qui que ce soit, c’est un magnifique tableau d’ensemble constitué de parpaings, une fresque peinte taggué. En béton vibré, costaud de chez costaud.
Les ponts de chacun des protagonistes sont à savourer …Aussi dans la magie du Live. Des compos qui tiennent carrément la route, à ce stade, j’ai réellement eu le frisson sur un passage voix. Notre leader vocal vit parfaitement sa musique, le jeu scénique est axé sur le ressenti Live, dans la vie des titres. Les chœurs s’échangent et s’alternent, une fois qu’ils se dérident, ils deviennent impressionnants.
Allez, je vous passe une info’ de suite. J’ai « très » certainement vue mon meilleur concert au Korigan. Cela ne retire rien à tous ceux qui m’ont régalé avant. Loin de là. Mais dès la première note exprimée, jusqu’à la dernière sortie, c’était somptueux pour mes ouïes.
 
Punk en Ut # mineur, ce que j’en disais (sur ma chronique) :
Petit Punk en Ut #m. à ce stade j’imagine une salle de concert avec murs capitonnés, du blanc du sol au plafond, un public rangé en rangs d’oignons, faces contre sol, en positions fœtus avec leurs bras croisés dans leur camisole. Pour savourer jusqu’à cette petite sortie de route ô combien judicieuse de basse. Un chant guttural, comme dans l’hyper strident. Moi ils m’emmènent dans leurs délires musicaux. (Aparté : ) Par contre, comme je chronique … J’aurai le droit à un trône bien situé.
 
Sur ce titre c’est Bert qui prend l’assurance, nous délivrant des chœurs puissants et justes. Des lignes de basse comme je les adore. L’image du groupe : Ces camions immenses qui traversent l’Australie, comparable à des trains et qui mettent des kilomètres à s’arrêter. Sur ce titre les sonorités de Célia, imposent leurs lignes aussi facilement qu’on déchire du papier toilette humide avec les griffes de Serval. Essayez avec vos ongles J
Et toujours cette voix bluffante.
 
Bankster, Antoine nous présente l’histoire et l’origine du titre et nous donne rendez-vous dans 8:50mn, le temps du morceau. Sauf que le temps devient poussière. L’intro de basse, de suite accompagnée par un top chorus de Jules et là je me retrouve encore à savourer chaque seconde qui passe. A ce stade j’assiste à une toile, chacun vit le morceau sur son instrument hyper concentré, prenant tous plaisir à jouer (oui la voix est aussi un instrument), et ils oscillent entre puissance, technique et groove ; parvenant toujours à se rejoindre. Même quand chacun y va de son pont, le fil conducteur reste la compo’. Enfin, que dire de ce somptueux pont planant, en plein cœur du titre, le clavier-piano devient le fer de lance de Toumaï. Les échos posés sur l’organe d’Antoine, en voix de tête sont aussi surprenant qu’enivrant. Ce type sait alterner chant doux et gueule ‘grande’ ouverte façon canon à eau de camion de pompier. Le point commun est dans l’exécution … La justesse.
J’y ai vu sur ce titre un superbe clip, l’esprit dessin animé de The Wall. Toumaï est une drogue puissante que je vous invite à consommer sans modération ?
Impossible de ressortir un personnage du tableau, que ce soit entre les frangins, Clément & Jules, la frêle et talentueuse Célia, qui me ferait parfois pensé à un personnage de l’univers Burton, Bert et sa basse qui claque, ou Antoine une grande voix. Un top de l’hexagone
 
Wiki Pupies, ce sont Clément & Bert les cœur-poumon du groupe qui nous mettent directement dans l’ambiance. Mais le morceau explose vraiment avec l’entrée de Célia et Jules. Ensuite, ça parait si aisé de dérouler le chant. Je perds toute objectivité, vraiment fana !
Des superbes échanges vocaux avec Bert, dans un pur esprit délire.
Et une image s’impose à moi … Mais il n’a aucun mérite Clément aux futs … C’est une pieuvre. Sur ce titre c’est au tour de Célia de trouver son rythme de croisière. Je crois qu’il y a de la timidité, (humilité ?) chez ces zicos et donc ils n’arrivent qu’à tour de rôle, à prendre leur véritable aisance. Wiki Puppies, délivre un riff qui vous tronçonne. Entre la vasectomie et la dissection … Mais avec le sourire. La pieuvre se permet même de faire son Jean-Marie des Muppets. Et vas-y encore que chacun nous délivre son chorus. Merci !
 
Sapiens Demens, intro chorus de Jules. Avec une partition intro mid aux futs. Si cela n’est pas dans la grande technicité, cela reste vraiment de haute volée en musicalité. Les frangins régalent.
Vocalement je me demande comment on peut ‘hurler’ avec autant de justesse. Si je n’avais pas peur aux dégâts, je m’en coincerais bien une pour voir si c’est humain … Mais ce n’est plus de mon âge … Il faut être … « Ado’ » J de moins de 30. J’ai bon Antoine ?
Il y a aussi cette folie aisance de tempos cadencés, parfois limite saccadés. Quel groove ! Célia y va de ses lignes jazz,  avec plusieurs changements pulsés, le tout en sonorité piano ... J’adore !
Et enfin l’entrée en scène de Jules, qui y va de sa chorégraphie avec Antoine.
Allez-y les gars … Et la fille lâchez-vous, vous avez le talent pour. En plus c’est ce qu’attend le public.
Qu’on lui montre le chemin de la folie.
 
Prey Of Birds, cette fois c’est la Miss qui nous sert l’ouverture d’intro’, avant d’être rejoint par la six cordes et les comparses Clément et Bert.
Une omniprésence du chant, qui travaille beaucoup en duo avec les nappes de clavier quasi capillaire, pardon … Permanente. Pardon Antoine c’est ta coupe qui m’a fait faire ce lapsus.
 
Ce groupe c’est la somme et l’osmose de cinq individualités très forte, chacun œuvrant à alterner les sorties solos, duos, etc. ou en groupe.
Le refrain est « Cartoonesque » le groupe commence même à jouer sa partie scénique.
Jules poursuit son relâchement, c’est agréable à voir.
Toumaï c’est un trésor de richesses, à ce stade l’image qui vient sur ce titre, du fait des variations d’ambiances, c’est celle de la mosaïque télé. Vous changez en permanence de chaine et chaque image vous capte, in fine vous vous retrouvez happé pendant des heures sans lassitude.
Allez les voir & on en reparle ;-)
 
En conclusion : Il me tarde déjà de profiter du prochain Live.
Cette soirée est gravée en moi. J’ai autant aimé vous découvrir en Live que sur l’objet rond brillant.
Il me tarde de voir les aventures de Toumaï à la chasse au lapin … Ou l’inverse, dans le second opus du groupe.
 
 
Les groupes, les sets et les liens :
Toumaï : Chant : Antoine ; Guitare : AbrahamJules ;  Basse : Bert ; Claviers : Célia  ; Batterie : Clément.
Set List : Little psycho ; Madness In Mind ; Punk en UT# Mineur ; Bankster ; Wiki Puppies ; Sapiens Demens ; Prey Of Birds.

 

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