Phil Debray (Photos Petit Laurent)
Certains prédisaient un fiasco concernant la prestation parisienne et prirent l'impensable décision de ne pas se rendre donc à Bercy pour assister à ce qui allait être un grand concert. Mais comme on dit trivialement, les absents auront eu tort de ne pas être venus. Bah oui, des vidéos de très mauvaise qualité surgissant de certains concerts nord-américains ou même plus récemment de Copenhague ont sans doute incité certains détracteurs à ne pas se déplacer. Mal leur en a pris. Et puis bon, c'est quand même le line-up aux 3/4 original du Sab et non un tribute band. Disons que là, c'est du sérieux.
Donc départ de mon lieu de travail fissa, je dis aux élèves de gentiment dégager de leur classe pour me diriger vers la Punto. C'est donc parti tous feux allumés direction Paris via l'A4 étonnamment fluide à cette heure-ci.
La Punto garée près de la station Chevaleret, direction donc le POPB où je retrouve successivement Ozig, Grinder Man, Gib's puis Blacky qui est déjà dans la file, bravant ainsi le froid qui sévit particulièrement en cette belle soirée de début décembre.
Bref après les discussions de rigueur en compagnie des forumeurs cités plus haut, nous entrons enfin dans ce qui s'appellera bientôt la "Bercy Arena". Ca manque un peu de slip, ce nom....John, Germ 206, Ronan et Blacky sont déjà sur place. Après son interview avec le Madman, John me sort direct : "Il est bien, Ozzy !!!!" Alvin nous rejoint peu de temps après.
Uncle Acid And The Deadbeats démarre donc les hostilités avec son stoner empreint parfois de sonorités "hawkwindiennes" et remporte un succès d'estime auprès du public au bout de trois bons quarts d'heure.
La tension monte subitement. Des coulisses, Ozzy nous lance des "Are You Ready ?" suscitant des grognements de la part de certains de mes voisins.
Allez, c'est parti, les lumières s'éteignent, le rideau tombe et les quatre compères entament un War Pigs de folie. Le son est excellent, Ozzy semble être très en voix, ce qui me rassure pleinement par rapport à ce que j'ai pu entendre sur les derniers concerts. Quant aux lights, ils sont superbes, de même que la scène. Donc, quasiment 8 minutes de pur bonheur et ce, dès le début. Into The Void et son riff pachydermique font d'ores et déjà monter la pression et l'ambiance. Compte tenu du fait que j'ai toujours aimé ce morceau, il constitue, en ce qui me concerne, un premier grand moment. Ca continue sur Under The Sun couplé avec un Every Day Comes And Goes des plus inspirés. Mais bon, ce morceau n'a jamais constitué une priorité pour moi. Butler, comme à son habitude, martyrise sa basse, Iommi balance des soli surréalistes et Clufetos dont on a dit qu'il en faisait beaucoup trop, fait son taf et force est d'avouer que si Bilou avait été là, il n'aurait certainement pas tenu la distance. Snowblind qui suit est "énooorme" (je le revendique).
Pour Bilou, cela sera d'autant plus vrai sur le premier extrait de 13 à savoir Age Of Reason, morceau qui comprend un break de haute volée. Je doute qu'il eût accompli ce que Clufetos a accompli durant ce concert parisien. La version est dantesque et la reprise juste après le contre-temps l'est encore plus. Iommi balance le riff avec une extraordinaire maestria. Un autre grand moment donc, pour ma part.
D'une rare intensité, ce concert du Sab se veut être l'antithèse de celui qui s'est tenu par exemple à Copenhague le 26 novembre dernier. Black Sabbath est interprété avec une rare virtuosité associée à une puissance démesurée, sans failles donc de la part d'un Ozzy qui restitue même aujourd'hui, l'atmosphère malsaine de ce morceau-culte. La section rapide du titre, telle une calvacade de riffs assassins, nous cloue sur place. Et puis, le son, quelle puissance, je le répète. Jusqu'ici, tout est parfait. Black Sabbath, un des clous du show indubitablement. Blacky s'époumonne tel un gamin de 16 ans à l'écoute de son morceau préféré du Sab.
Behind The Wall interprété dans une très bonne version, débouche sur un fabuleux solo de basse de notre Geezer dont la dextérité s'avère être toujours aussi étonnante. Ce type est juste énorme dans sa façon d'aborder cet instrument. On pourrait même aller jusqu'à le qualifier de "bass hero". Sa basse est littéralement torturée et c'est donc logiquement que notre ami nous entraine vers un NIB lourd, puissant, Ozzy envoûté comme il est, chante bien, très bien même, incite le public à sauter ("Jump !!!!!!!!!!!!!"s'écrie t-il), Iommi plombe tout à coup ses riffs et Clufetos frappe ses futs tel un Rocky défonçant la gueule d'un Drago. Je le répète encore une fois, Bilou n'aurait pas tenu la distance et ce, malgré toute l'admiration que je lui porte.
On revient donc sur 13 avec End Of The Beginning et son tempo lourd et angoissant. Axé sur une structure analogue à celle qui figure sur Black Sabbath, ce nouveau morceau remporte de nombreux suffrages auprès d'un public déjà conquis de toute façon. La messe continue sur Fairies Wear Boots puis Rat Salad, trop rarement interprété à mon goût suivi du solo de batterie de Clufetos, certes un peu long mais très sympa quand même en termes de performance, le tout accompagné d'un magnifique jeu de lumières.
Iron Man repopularisé par les trois films édités chez Marvel résonne tel un séisme dans l'enceinte du POPB et là, la version interprétée est tout bonnement hallucinante. Bénéficiant d'un son à la fois clair et puissant, accompagné encore une fois d'un jeu de lumières exceptionnel, ce titre atteint des sommets d'interprétation rarement égalés (le volume des potards aurait t-il été soudainement augmenté ?)
Retour une nouvelle fois sur 13 avec God Is Dead ? qui constituera donc le dernier extrait de cet album appelé sans nul doute à devenir un classique dans la discographie du groupe. Le nombre de titres extraits de 13 a sensiblement diminué à force que la tournée avançait dans le temps. Passant de 4 à 3, ce qui est une diminution effectivement "très importante" (lol), le groupe a délaissé Loner et Methademic (dommage d'ailleurs ou plutôt heureusement car les dernières versions live n'étaient malheureusement guère à la hauteur de ce titre mémorable sauf sans doute sur le récent DVD Live...Gathered In Their Masses). Le chant d'Ozzy, ce que je craignais une nouvelle fois, sur ce titre, passe très bien.
Un petit crochet par Technical Ecstasy puisque c'est Dirty Women qui nous est envoyé en pleine face. Dirty Women propose sur le grand écran des femmes dénudées fort affriolantes, cela va sans dire.
Mon appréhension se fait grandissante à l'approche de Children Of The Grave car c'est là que le bât blesse généralement depuis quelques shows. Le premier couplet passe, le deuxième malgré un léger défaut passe également, Blacky et Steph sont soulagés, moi aussi
d'ailleurs. Exit le groupe sous les acclamations du groupe qui a largement rempli son contrat.
Le rappel de rigueur se traduit comme prévu par un extrait de Sabbath Bloody Sabbath (mais pourquoi ne l'interprètent-ils pas dans son intégralité ?) qui s'enchaine donc à Paranoid dont la version est tout simplement fabuleuse. C'est encore une fois, PUISSANT, ça vrombit de partout, ça emporte tout sur son passage tel un rouleau compresseur sorti tout droit de chez Potain (célèbre entreprise de BTP). On ne pouvait pas imaginer meilleure conclusion pour un concert qui demeurera, tous concerts confondus, marquant à tout jamais dans mon esprit. BREF, C'EST LE CONCERT DE L'ANNEE !!!!!!!!!! Voilà, c'est dit.
Les réactions des potes mais également de la part de certains spectateurs ne se font pas attendre puisque les superlatifs pleuvent de part et d'autre : "ENORME", "FABULEUX", "HALLUCINANT", "PUISSANT", "GRAND". Je ne suis pas près de m'en remettre....C'est à cet instant précis que nous rencontrons JC qui, lui aussi, éprouve des difficultés à s'en remettre devant tant de moments forts. Pour beaucoup, Black Sabbath (le morceau) constituera l'apogée de ce concert.
Patrice Du Houblon :
UNCLE ACID AND THE DEADBEATS : 20h00– 20h39. Ce groupe britannique (Cambridge) jouant dans le doom metal m'était absolument inconnu, mais il faut reconnaitre qu'il était parfaitement adapté à la situation. Sans être particulièrement innovant, ces gaillards ont su chauffer la salle avec des titres qui m'ont entrainé à hocher de la tête avec toujours plus de conviction. Dean Millar (basse), Yotam Rubinger (guitares, chœur) et KR Starrs, alias acide oncle, (guitares, voix), cachés derrière une crinière type"Pollux" maîtrisent leur style dans le pur respect de la tradition ;un peu de folie et de fantaisie n'auraient pas été de trop, mais j'ai pour ma part bien apprécié leur prestation.
SetList :
Mt. Abraxas
Mind Crawler
I'll Cut You Down
Death's Door
Valley of the Dolls
Over and Over Again
Desert Ceremony
BLACK SABBATH : 21h00 - 23h00. Black Sabbath ayant déjà fait faux bond en juin 2012 en raison des soucis de santé de Tony, il était hors de question de manquer ce nouveau rendez-vous. Le ticket était à prendre sans hésitation. Toutefois, ce concert était précédé d'un préjugé sur les capacités vocales d'Ozzy OSBOURNE qui avait montré ses limites lors de certaines dates de la tournée. Quelques vidéos vues sur youtube trahissaient cruellement les dissonances vocales. C'est donc très inquiet, perplexe mais obstiné que je maintenais ma réservation pour cette soirée. J'ai assisté à quatre concerts de Black Sabbath, avec trois chanteurs différents (Ian Gillan en 1983, Tony Martin en1995, et RJ Dio en 2009) ; je tenais logiquement à voir le groupe avec Ozzy.
En dépit des craintes partagées, Bercy était toutefois quasi plein pour assister à ce qui allait se révéler une grand'messe du Sabbath qui restera à n'en pas douter dans les mémoires !
En effet, la légende vivante, Black Sabbath a été à la hauteur de son prestigieux passé. Deux heures de concert sublimes, mis en valeur par une sonorisation parfaite (je me suis même abstenu de protections auditives une bonne partie de la soirée !). Une scène sobre quoique surmontée de trois grands écrans bordés d'un cadre gothique du meilleur goût !
Qu'on se le dise Ozzy a respecté son public parisien ! Montrant déjà sa bonne humeur en interpellant le public avant même le début du concert !! J'ai pourtant commencé le concert très vigilant et critique a priori, mais très rapidement j'ai dû me rendre à l'évidence, cette soirée allait bel et bien s'avérer excellente !
Oh certes, Ozzy a bien eu quelques petites faiblesses (sur Snowblind et Age of Reason), mais rien de rédhibitoire croyez-moi ! Ozzy semblait heureux sur scène en cette veille de son anniversaire, n'hésitant pas à haranguer le public ravi (j'ai toutefois connu des Bercy plus chauds) ou à lancer des "koukou" étonnants ; sacré Ozzy !
Quant aux deux fidèles comparses Geezer BUTLER et Tony IOMMY ils se sont montrés d'une efficacité réjouissante ! Tony c'est vraiment la classe ; un jeu relativement sobre mais d'une grande virtuosité pleine d'émotion. Quand on sait que de surcroît il se bat toujours contre son crabe, ben moi je dis "respect, Monsieur !" Geezer assure un mur de basse puissant avec une grande virtuosité également.
Je souligne le talent de la nouvelle recrue Tommy CLUFETOS, époustouflant de puissance et d'efficacité.
Le programme était quasi parfait, même si un titre de l'opus "Sabbath Bloody Sabbath" aurait été le bienvenu. Je n'avais pas consulté volontairement le programme des précédents concerts, voulant ainsi découvrir leur choix, et je n'ai pas été déçu. J'ai été heureusement surpris d'entendre "Into the Void", "Snowblind", "Fairies Wear Boots" et "Dirty Women" et comment exprimer mon émotion lors de "Children of theGrave" ? Quel bonheur mes amis, wouahou ! "War Pigs", "BlackSabbath", et "Iron Man", bien que prévisibles furent particulièrement réjouissants également, bien sûr ! Enfin les titres les plus récents extrait de "13" ont confirmé que le Sab encore de quoi nous ensorceler quelques années !
Donc départ de mon lieu de travail fissa, je dis aux élèves de gentiment dégager de leur classe pour me diriger vers la Punto. C'est donc parti tous feux allumés direction Paris via l'A4 étonnamment fluide à cette heure-ci.
La Punto garée près de la station Chevaleret, direction donc le POPB où je retrouve successivement Ozig, Grinder Man, Gib's puis Blacky qui est déjà dans la file, bravant ainsi le froid qui sévit particulièrement en cette belle soirée de début décembre.
Bref après les discussions de rigueur en compagnie des forumeurs cités plus haut, nous entrons enfin dans ce qui s'appellera bientôt la "Bercy Arena". Ca manque un peu de slip, ce nom....John, Germ 206, Ronan et Blacky sont déjà sur place. Après son interview avec le Madman, John me sort direct : "Il est bien, Ozzy !!!!" Alvin nous rejoint peu de temps après.
Uncle Acid And The Deadbeats démarre donc les hostilités avec son stoner empreint parfois de sonorités "hawkwindiennes" et remporte un succès d'estime auprès du public au bout de trois bons quarts d'heure.
La tension monte subitement. Des coulisses, Ozzy nous lance des "Are You Ready ?" suscitant des grognements de la part de certains de mes voisins.
Allez, c'est parti, les lumières s'éteignent, le rideau tombe et les quatre compères entament un War Pigs de folie. Le son est excellent, Ozzy semble être très en voix, ce qui me rassure pleinement par rapport à ce que j'ai pu entendre sur les derniers concerts. Quant aux lights, ils sont superbes, de même que la scène. Donc, quasiment 8 minutes de pur bonheur et ce, dès le début. Into The Void et son riff pachydermique font d'ores et déjà monter la pression et l'ambiance. Compte tenu du fait que j'ai toujours aimé ce morceau, il constitue, en ce qui me concerne, un premier grand moment. Ca continue sur Under The Sun couplé avec un Every Day Comes And Goes des plus inspirés. Mais bon, ce morceau n'a jamais constitué une priorité pour moi. Butler, comme à son habitude, martyrise sa basse, Iommi balance des soli surréalistes et Clufetos dont on a dit qu'il en faisait beaucoup trop, fait son taf et force est d'avouer que si Bilou avait été là, il n'aurait certainement pas tenu la distance. Snowblind qui suit est "énooorme" (je le revendique).
Pour Bilou, cela sera d'autant plus vrai sur le premier extrait de 13 à savoir Age Of Reason, morceau qui comprend un break de haute volée. Je doute qu'il eût accompli ce que Clufetos a accompli durant ce concert parisien. La version est dantesque et la reprise juste après le contre-temps l'est encore plus. Iommi balance le riff avec une extraordinaire maestria. Un autre grand moment donc, pour ma part.
D'une rare intensité, ce concert du Sab se veut être l'antithèse de celui qui s'est tenu par exemple à Copenhague le 26 novembre dernier. Black Sabbath est interprété avec une rare virtuosité associée à une puissance démesurée, sans failles donc de la part d'un Ozzy qui restitue même aujourd'hui, l'atmosphère malsaine de ce morceau-culte. La section rapide du titre, telle une calvacade de riffs assassins, nous cloue sur place. Et puis, le son, quelle puissance, je le répète. Jusqu'ici, tout est parfait. Black Sabbath, un des clous du show indubitablement. Blacky s'époumonne tel un gamin de 16 ans à l'écoute de son morceau préféré du Sab.
Behind The Wall interprété dans une très bonne version, débouche sur un fabuleux solo de basse de notre Geezer dont la dextérité s'avère être toujours aussi étonnante. Ce type est juste énorme dans sa façon d'aborder cet instrument. On pourrait même aller jusqu'à le qualifier de "bass hero". Sa basse est littéralement torturée et c'est donc logiquement que notre ami nous entraine vers un NIB lourd, puissant, Ozzy envoûté comme il est, chante bien, très bien même, incite le public à sauter ("Jump !!!!!!!!!!!!!"s'écrie t-il), Iommi plombe tout à coup ses riffs et Clufetos frappe ses futs tel un Rocky défonçant la gueule d'un Drago. Je le répète encore une fois, Bilou n'aurait pas tenu la distance et ce, malgré toute l'admiration que je lui porte.
On revient donc sur 13 avec End Of The Beginning et son tempo lourd et angoissant. Axé sur une structure analogue à celle qui figure sur Black Sabbath, ce nouveau morceau remporte de nombreux suffrages auprès d'un public déjà conquis de toute façon. La messe continue sur Fairies Wear Boots puis Rat Salad, trop rarement interprété à mon goût suivi du solo de batterie de Clufetos, certes un peu long mais très sympa quand même en termes de performance, le tout accompagné d'un magnifique jeu de lumières.
Iron Man repopularisé par les trois films édités chez Marvel résonne tel un séisme dans l'enceinte du POPB et là, la version interprétée est tout bonnement hallucinante. Bénéficiant d'un son à la fois clair et puissant, accompagné encore une fois d'un jeu de lumières exceptionnel, ce titre atteint des sommets d'interprétation rarement égalés (le volume des potards aurait t-il été soudainement augmenté ?)
Retour une nouvelle fois sur 13 avec God Is Dead ? qui constituera donc le dernier extrait de cet album appelé sans nul doute à devenir un classique dans la discographie du groupe. Le nombre de titres extraits de 13 a sensiblement diminué à force que la tournée avançait dans le temps. Passant de 4 à 3, ce qui est une diminution effectivement "très importante" (lol), le groupe a délaissé Loner et Methademic (dommage d'ailleurs ou plutôt heureusement car les dernières versions live n'étaient malheureusement guère à la hauteur de ce titre mémorable sauf sans doute sur le récent DVD Live...Gathered In Their Masses). Le chant d'Ozzy, ce que je craignais une nouvelle fois, sur ce titre, passe très bien.
Un petit crochet par Technical Ecstasy puisque c'est Dirty Women qui nous est envoyé en pleine face. Dirty Women propose sur le grand écran des femmes dénudées fort affriolantes, cela va sans dire.
Mon appréhension se fait grandissante à l'approche de Children Of The Grave car c'est là que le bât blesse généralement depuis quelques shows. Le premier couplet passe, le deuxième malgré un léger défaut passe également, Blacky et Steph sont soulagés, moi aussi
d'ailleurs. Exit le groupe sous les acclamations du groupe qui a largement rempli son contrat.
Le rappel de rigueur se traduit comme prévu par un extrait de Sabbath Bloody Sabbath (mais pourquoi ne l'interprètent-ils pas dans son intégralité ?) qui s'enchaine donc à Paranoid dont la version est tout simplement fabuleuse. C'est encore une fois, PUISSANT, ça vrombit de partout, ça emporte tout sur son passage tel un rouleau compresseur sorti tout droit de chez Potain (célèbre entreprise de BTP). On ne pouvait pas imaginer meilleure conclusion pour un concert qui demeurera, tous concerts confondus, marquant à tout jamais dans mon esprit. BREF, C'EST LE CONCERT DE L'ANNEE !!!!!!!!!! Voilà, c'est dit.
Les réactions des potes mais également de la part de certains spectateurs ne se font pas attendre puisque les superlatifs pleuvent de part et d'autre : "ENORME", "FABULEUX", "HALLUCINANT", "PUISSANT", "GRAND". Je ne suis pas près de m'en remettre....C'est à cet instant précis que nous rencontrons JC qui, lui aussi, éprouve des difficultés à s'en remettre devant tant de moments forts. Pour beaucoup, Black Sabbath (le morceau) constituera l'apogée de ce concert.
Patrice Du Houblon :
UNCLE ACID AND THE DEADBEATS : 20h00– 20h39. Ce groupe britannique (Cambridge) jouant dans le doom metal m'était absolument inconnu, mais il faut reconnaitre qu'il était parfaitement adapté à la situation. Sans être particulièrement innovant, ces gaillards ont su chauffer la salle avec des titres qui m'ont entrainé à hocher de la tête avec toujours plus de conviction. Dean Millar (basse), Yotam Rubinger (guitares, chœur) et KR Starrs, alias acide oncle, (guitares, voix), cachés derrière une crinière type"Pollux" maîtrisent leur style dans le pur respect de la tradition ;un peu de folie et de fantaisie n'auraient pas été de trop, mais j'ai pour ma part bien apprécié leur prestation.
SetList :
Mt. Abraxas
Mind Crawler
I'll Cut You Down
Death's Door
Valley of the Dolls
Over and Over Again
Desert Ceremony
BLACK SABBATH : 21h00 - 23h00. Black Sabbath ayant déjà fait faux bond en juin 2012 en raison des soucis de santé de Tony, il était hors de question de manquer ce nouveau rendez-vous. Le ticket était à prendre sans hésitation. Toutefois, ce concert était précédé d'un préjugé sur les capacités vocales d'Ozzy OSBOURNE qui avait montré ses limites lors de certaines dates de la tournée. Quelques vidéos vues sur youtube trahissaient cruellement les dissonances vocales. C'est donc très inquiet, perplexe mais obstiné que je maintenais ma réservation pour cette soirée. J'ai assisté à quatre concerts de Black Sabbath, avec trois chanteurs différents (Ian Gillan en 1983, Tony Martin en1995, et RJ Dio en 2009) ; je tenais logiquement à voir le groupe avec Ozzy.
En dépit des craintes partagées, Bercy était toutefois quasi plein pour assister à ce qui allait se révéler une grand'messe du Sabbath qui restera à n'en pas douter dans les mémoires !
En effet, la légende vivante, Black Sabbath a été à la hauteur de son prestigieux passé. Deux heures de concert sublimes, mis en valeur par une sonorisation parfaite (je me suis même abstenu de protections auditives une bonne partie de la soirée !). Une scène sobre quoique surmontée de trois grands écrans bordés d'un cadre gothique du meilleur goût !
Qu'on se le dise Ozzy a respecté son public parisien ! Montrant déjà sa bonne humeur en interpellant le public avant même le début du concert !! J'ai pourtant commencé le concert très vigilant et critique a priori, mais très rapidement j'ai dû me rendre à l'évidence, cette soirée allait bel et bien s'avérer excellente !
Oh certes, Ozzy a bien eu quelques petites faiblesses (sur Snowblind et Age of Reason), mais rien de rédhibitoire croyez-moi ! Ozzy semblait heureux sur scène en cette veille de son anniversaire, n'hésitant pas à haranguer le public ravi (j'ai toutefois connu des Bercy plus chauds) ou à lancer des "koukou" étonnants ; sacré Ozzy !
Quant aux deux fidèles comparses Geezer BUTLER et Tony IOMMY ils se sont montrés d'une efficacité réjouissante ! Tony c'est vraiment la classe ; un jeu relativement sobre mais d'une grande virtuosité pleine d'émotion. Quand on sait que de surcroît il se bat toujours contre son crabe, ben moi je dis "respect, Monsieur !" Geezer assure un mur de basse puissant avec une grande virtuosité également.
Je souligne le talent de la nouvelle recrue Tommy CLUFETOS, époustouflant de puissance et d'efficacité.
Le programme était quasi parfait, même si un titre de l'opus "Sabbath Bloody Sabbath" aurait été le bienvenu. Je n'avais pas consulté volontairement le programme des précédents concerts, voulant ainsi découvrir leur choix, et je n'ai pas été déçu. J'ai été heureusement surpris d'entendre "Into the Void", "Snowblind", "Fairies Wear Boots" et "Dirty Women" et comment exprimer mon émotion lors de "Children of theGrave" ? Quel bonheur mes amis, wouahou ! "War Pigs", "BlackSabbath", et "Iron Man", bien que prévisibles furent particulièrement réjouissants également, bien sûr ! Enfin les titres les plus récents extrait de "13" ont confirmé que le Sab encore de quoi nous ensorceler quelques années !
Bref, les absents ont eu tort. Bill Ward aussi.
Set-List :
War Pigs
Into the Void
Under the Sun/Every Day Comes and Goes
Snowblind
Age of Reason
Black Sabbath
Behind the Wall of Sleep
N.I.B.
End of the Beginning
Fairies Wear Boots
Rat Salad
suivi du solo de batterie par Tommy CLUFETOS
Iron Man
God Is Dead?
Dirty Women
Children of the Grave
RAPPEL:
Paranoid (Intro SabbathBloody Sabbath)
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