Table des matières
Avant-propos :
Préambule :
Introduction :
Heavenly ; la rencontre en backstage :
Bière et choucroute … N’était-ce pas là, le presque thème de la soirée ?
Ouverture du show ! Manigance :
Deuxième partie ! Heavenly :
Préambule intermédiaire, le trou Normand & « The News » !
Le dessert, un bavarois : Vanden Plas :
Conclusion :
Les groupes, les sets et les liens :
Avant-propos :
Je voudrais remercier Frédéric pour ses photos, un photographe professionnel qui a bien voulu m’accorder bénévolement son regard sur la soirée : Frédéric Bonnaud / FredB Art. Ces images sont exceptionnelles, pour les amateurs de BD parcourez les et ne lisez pas mon texte :-) Je vous invite, sincèrement et également, à aller porter un regard sur sa galerie : http://www.flickr.com/photos/fredericbonnaud/sets/72157632358549586/
Préambule :
Excusez du peu, mais pour une soirée de clôture d’un festival, l’affiche est alléchante.
Bon ça dépend en partie aussi de qui vous êtes.
Donc si ça ne vous allèche pas, on n’a pas suivi les même cours de langues. Et grâce à ce préambule vous pouvez aller vaquer à vos basses occupations. Allez pratiquer votre sport favori : taper ‘1’ ou ‘2’, même si dans ce cas … C’est avant tout la chasse qu’il faudrait tirer et y emmener ses animateurs et publics nauséabonds. Et dites quand même merci vous venez de gagner une heure.
Introduction :
Les meilleurs sont restés ? Quoi tous les lecteurs de RockMeeting, mais quel est donc cette secte ?
Alors je reprends …
Arriver pour le deuxième jour d’un festival, c’est comme poursuivre une communion, un mariage ou tout type de fiesta … Le lendemain. Les organismes sont chauds, des souvenirs sont déjà en vous et là vous vous dites : « maintenant ce sera que du boni. »
En sus de ça généralement on a gardé les meilleurs, la vieille tante baveuse, qui ne vous lâche pas pour savoir si vous vous droguez toujours et savoir si vous fréquentez toujours ce troupeau de filles de passages, croisées sur de brèves rencontres … Bien cette tata ne vous ressortira pas les mêmes conneries devant femme et enfant, car trop de distors nuit à sa santé mentale.
Surtout que la veille … à cause de la vieille, il aura fallu quatre plombes pour convaincre la smala que Tata sniffe en cachette et que vous, vous avez toujours été un Saint.
Donc des absents, … Mais par contre, YEEESSS ! Il y a les charmantes jumelles, celles qui n’étaient pas dispo’ la veille : Lenclume et Doumé [Stéréoxyde – Maiden In Time] elles sont là, toujours aussi moches mais toujours aussi sympa’ (dédicace et bises à vous mes amis :-D )
Un service d’ordre digne d’Expendable, avec des vigiles comme : Cyril et Laurent (guitaristes de Pryde) … Bin quoi ? Et si Stallone il avait voulu un Woody Allen et un presque sosie pour le casting ?
La carrure c’est ça ? Je plaisante ! Les mecs vous êtes des mecs en Or et votre présence systématique l’atteste. On ne peut que vous aimer J
Je salue au passage ma copine Ludivine (Korigan) qui a fermé sa salle pour ne pas porter ombre au festival et venue se délecter les tympans. Plus loin je croise Thomas, le Monsieur ‘SON’ de ce même Korigan. Il y a des gens pour qui la musique ne circule plus dans les veines, mais prend complètement possession de leur enveloppe. Merci et respect !
Maintenant, imaginons, que vous faites partie de celle(s) et ce/lui/ux qui aurai(en)t pu lire le Glanum Rock premier soir :
« Je dis : (taper #1) félicitations ! (taper #2) Mais t’as vraiment que ça à foutre ? (taper #3) Tu n’as pas d’amis, pas de famille ?»
Mais bien sûûûûr ! Je sais, tu es musicien et tu veux savoir ce qu’on a entendu côté sceptique, ce que sont certains chroniqueurs dans les fosses. Une raison expliquant pourquoi certains écrivent de telles bouses ?
Oui à commencer par moi J. Oh, oui j’aime ça … Fais-moi mal ! Vas-y essaies Ducon, prends un ticket, tentes ta chance, la tombola du Maënora ; mieux que le Loto 100% des joueurs repartiront avec un prix.
Donc, le principe du second soir on ne prend pas forcément les mêmes et on recommence, sauf côté organisation, on s’accroche, on oubli des mots comme manger – sommeil (futilités) et on poursuit l’aventure.
Pour le public on est dans un melting-pot ; entre ceux qui s’effraient devant l’arrivée de plus de distors et/ou de tarif payant sur un second soir. Ma tata Cunégonde elle a peur du bruit !
Mais à ce prix et avec cette affiche, je suis désolé mais le pinard à 75% en grande surface, tu le prends et tu fais déborder le caddie. Quand c’est promo on se rince. On passe dans l’excès.
Alors, ici c’est pareil … Tu viens ! Sauf qu’à la place tu te rinces la glotte avec de la bière !
Le biberon des Metalleux en tous genres, que ce soit : bigoudis et cheveux mi dos, mi raie ou rasé, voire calvitie très avancée, pour certains afficionados du mouvement Hard, présent au départ ! Ou précoce dans le ‘j’aime mon front et je le montre !’ [taper #4]
La bibine … Enfin pas tous ! Le Hard, il coule plus dans mes veines que dans les vaisseaux de mon pif.
Mais pas de problème pour m’accouder avec un Orangina ou un grand cru. Noblesse oblige !
Heavenly ; la rencontre en backstage :
Exception faite pendant l’interview d’Heavenly où avec Ben, nous commandâmes un jus de fruit et que le mien devait se démarquer par ce fort goût de matières glucidiques végétales et d'eau alcoolisé. Lui moins con il n’a pas bu.
Ce que la deuxième gorgée confirma et qui fit le bonheur de mon fils après. Fils d’ivrogne, euh … Fils de ta mère ! Ou petit fils de la belle-mère !
Si au départ je souhaitais rencontrer chacun des groupes, vous livrer quelques infos d’actu’, devant les aléas de balance, d’organisation, seul Piwee aura su/pu m’embarquer et m’amener à partager ces minutes bien agréable avec Heavenly. Pour rappel proclamé meilleur groupe Français en 2001 ! Ce qui n’est tout de même pas rien, pour celui qui est quand même le pire des chroniqueurs chez R.M.
Et qui serait le pire ailleurs, s’il était ailleurs. Et si je charrie c’est parce que j’aurai été le roi du ‘costard’ si j’avais été tailleur.
Le moins prolifique au nombre d’articles. Mais je suis comme Rocco, je m’installe dans la longueur :-P
Donc nous partîmes traversant la foule pour partir côté backstage d’un côté un jockey qui chevauche les batteries pour récupérer des podiums et de l’autre un garde du corps, Cyril, vigile du parking côté ‘Star’. Cyril dans mon cas c’est comme une ombre en plus petit, alors en sus quand il vous dépose devant Nico Marco ... Qui lui prend deux têtes et deux sacs sous la toise et sur la balance on se dit : « Mais à quoi ça sert cette morphologie pour jouer du clavier ? » Et d’un coup on est illuminé, on sait ce que ressent un gland au pied d’un chêne.
Une interview fort sympathique où j’apprenais que le Line-Up avait trouvé son schéma, que les news à venir seraient à observer à la loupe sur la prochaine année.
L’occasion aussi de repartager un moment avec mon ami Nico, le Monsieur murs (de Belin pendant l’apéro, rien à voir avec nos vedettes de la soirée) d’ambiance et clavier du groupe.
Après le comment tu vas et comment je vais, le groupe me passait ce message : Un spécial remerciement à RockMeeting, qui nous sert toujours de superbes articles [*], qu’on rencontre dans pleins d’endroits de l’hexagone, me citant entre autre et bizarrement Toulouse.
[*] Mais c’était avant celui-là !?!?
Un bonheur ces interviews privés, faire tomber les masques, à contrario avec l’univers d’une soirée libertine où la mise à nu se fait en mettant le masque. Amusant, anecdotique de constater que Ben peut parler avec un timbre de voix normal ; sans péter les verres à chaque phrase.
Une légende disait qu’il vivait avec des gobelets plastiques, depuis qu’il s’était découvert dans des chants très FreddieMercurien. Que nenni !
Je vous passe le concours de qui a les plus gros pect’ et qui les bouge le mieux.
A ce moment que je lui livrais cette info’ : « Moi, j’achète les haltères de ma femme à Glasgow à un Mc Harry Côt qui a monté, son entreprise dans une aciérie nommé Les gume. « Car tout le monde le sait les petits pois sont écossais et ces métaux qui s’entrechoquent … Pour la santé rien de tel que cinq bruits de Les gumes par jour !
Au passage j’apprends qu’Olivier, Fred, Nico & Ben vivent éparpillés dans le Sud-Est. Que Piwee, cogneur fou et talentueux devant l’absolu vit reclus sous sa tour Eiffel (un animal en cage ?). J’ai vraiment ressenti un bel et vrai esprit de groupe au cœur d’Heavenly. Qu’on retrouve naturellement sur scène.
Cependant, il faudra attendre la prochaine année pour des nouvelles fraîches, mais bonne nouvelle : Des lignes de mélodies et de chants accompagnent toujours Ben dans son quotidien.
Quant à la nouvelle galette, elle devra trouver son équilibre avec le team actuel. Vous serez informé ici même.
Bière et choucroute … N’était-ce pas là, le presque thème de la soirée ?
Vanden Plas, désolé mais c’est tout de même l’esprit Teuton. Le shorty en cuir avec bretelles, le casque à pointes, l’accent avec un alphabet sans voyelle, ou très peu.
Pour la technologie, c’est la robustesse avant la finesse. Je le prouve : Il avait leur mur bien avant Facebook. Mais les parpaings et la toile ce n’est pas la meilleure équation pour le partage et zéro pointé pour la communication. On est plus dans le muré simpliste façon robustesse que mon curé chez les nudistes côté finesse ?
Clairement : Eux et nous c’est la complémentarité ! Isolé : très con ! Certes, plus eux que nous ? Je plaisante, enfin … Je crois.
On est complémentaire : On est les rois de la nourriture et eux du bloc de cuisson.
Alors quoi de plus naturel que de voir un tel groupe ici dans le VRAI sud !
A Saint Rémy de Provence, devant le public le plus bruyant de la planète (*). Une ville où rouler en Audi A6 de deux ans fait de toi un minable. Une ville où l’âge moyen cible les débats sur un mot comme crémation, plus qu’éclosion et création. (*) Alors quand ce public est présent et applaudit … Ces bruits de gourmettes en Or secouées, chevalières entrechoquées c’est juste intenable.
Le riche est bruyant ; le pauvre est plus dans le gluant.
Mais bonne nouvelle ce type de soirée n’est pas au gout du people local. Faudra prévoir un festival rap :-D
Là on est entre les deux, des graisseux !
Mais fort, heureusement le Hardos lui a de la tenue. Le bruit des tongs résonne agréablement aux ouïes. Normal, un festival en plein Sud-Est et vouloir mettre de la tenue du Hardos moyen, ce serait un suicide olfactif. S’il faut rajouter la sueur à la bière, cela ferait une soirée trop pisseuse, poisseuse également.
Ouverture du show ! Manigance :
Ce festival je l’avais repéré dès son annonce de groupes. Manigance, un de mes fers de lance de ma culture Hard Made In CheuNous ! Vanden Plas, pour les souvenirs d’antan, j’ai encore les trois premiers albums qui occupent un espace dans ma CDthèque et enfin … Heavenly pour la cerise sur la choucroute.
Donc au départ je me lançais un ordre de priorité, qu’allait y en être à la fin de la soirée ?
(Une petite musique glauque et) Vous aurez la réponse dans deux jours, cinq chapitres et 184 pages de ce court Live Report.
Au départ je m’étonnais de voir un groupe comme Manigance ouvrir la soirée, mais les Béarnais jouaient en visiteur. Dès l’entame du show, ma première impression fut : Didier est en voix et ‘En Mon Nom’ lui permettait de l’exprimer.
J’annotais un manque de changement de ton et surtout une prestation que dans le très haut perché … Déjà à ce stade, je percevais que le rendu balance n’allait pas les servir. Seul Serge avait réussi la prouesse de récupérer le son. Mais pour un groupe importe seulement le collectif. Je me sentais un peu sur la réserve.
Comme si vous aviez réussi à enfin embarquer celle que vous appeliez la plus belle fille du monde, mais juste après qu’elle est léchée une plaque d’égout humide. Le constat est dur, mais j’étais face à un drôle de rêve. Dernier Allié, servit par une belle intro clavier démontrait pourtant bien le plaisir qu’avait, par exemple, Serge à être là ce soir, ce garçon prend plaisir et vit sur scène.
‘Héritier’ dans une copie très proche du studio, morceau hymnique, nous permettait de recevoir l’obole des deux six cordistes. François passe les années et sert toujours la note qu’il faut. Un titre qui se termine entre riffs, avec un pont musical qui se prolonge sans une once de lassitude, un vrai pied ! Quel dommage que Didier nous ait servi tout dans les aigus, jusqu’à ses passages parlés, que la balance récupérée, n’ait pas été digne d’un tel groupe.
Là quelque chose m’échappe. Car c’est le même ingénieur qui a sorti une copie parfaite pour la suite. Cependant, je le sais, je l’entends, Didier possède un véritable organe.
‘Dès Mon Retour’ l’atteste, pont clavier, basse-voix, avant de servir grattes et solo = précision et dextérité. Mais devant une telle classe ce soir il manquait un pouyem, un chouïa, cette petite lueur qui fait l’étincelle. Pour moi, cela s’entend.
Pourtant les titres sont là ! Comme ‘Mercenaire’, avec une salle pourtant bien embarquée. Encore une fois gros riffs saccadés, des percu’s qui donnent cette image de galériens en fond de calles.
C’est un fait : Manigance est un groupe de première division.
A ce stade du set je regrette qu’il ne joue pas plus sur cette corde ; la puissance portée par cette forme de lourdeur. Je regrette que l’hyper speed soit devenu leur marque déposée.
J’aimerai plus de tempos en retenue, qui permettrait d’exprimer la palette vocale étendue, plutôt que d’aller trop dans les hypers speed comme ‘Récidiviste’. Un morceau qui offre un super départ solistique de Serge, une ligne de clavier excellente, même si trop courte. L’occasion de saluer aussi le côté shreddeur également de François, un rouleau compresseur basse - batterie. Des envolées barrées de Didier, mais … Pour moi ‘encore une fois le tout trop speedé. Sacrifiant la mélodicité à la prouesse.
Il faudra vraiment attendre le 7ème titre ‘Maudit’ du fabuleux album D’Un Autre Sang qui recevait, une fois encore, un duel de nos deux comparses fameux gratouilleux, fabuleux devant l’extrême et entendre un bon break comme cet échange de ‘Maudit’ avec le public.
‘Dernier Hommage’, on reste dans l’efficacité du riff quasi solistique, la ligne ultra mélodique pour un départ d’attaque, façon salve de bombes type débarquement. On classerait ce titre dans un esprit Mid Power Heavy et là … Je ne m’y retrouve plus.
Pour terminer, ce qui est désormais l’identité première du groupe … Le speed Metal : ‘Privilège’ et un métronome hyper pulsé. Des lignes que je perçois trop shreddées et de facto je suis obligé de décrocher pendant le titre.
En conclusion, j’aimerai vraiment revoir Manigance, mais sans doute à domicile, à Pau, sur ses terres. Sur un autre type de set ; pas en volonté de prouesses techniques. Ils sont talentueux on le sait, je le sais. Et pendant que je fais ma lettre au père-noël, sur un final autre qu’un hyper speed.
Le temps de préparer la scène, le public pouvait retourner vaquer aux espaces extérieurs.
Deuxième partie ! HEAVENLY (voir des vidéos du concert ici).
Un trimestre plus tôt, j’avais l’occasion de découvrir Heavenly en Live et petit aveu, Pryde qui ouvrait pour eux ce soir-là m’avait tellement capté que j’étais passé à côté de leur set.
Pourtant j’avais annoté de réelles qualités, mais une osmose en deçà de ce que je pouvais en attendre. Ajoutant à cela que le répertoire de Pryde, monté comme un concept façon Queensrÿche me happât de beaucoup d’émotions.
Qu’allait-il en être ce soir ?
Allons vite à l’essentiel, j’ai pris ma claque, j’ai adoré la soirée et le set.
J’ai aimé aussi l’huile au monoî avec laquelle tu te tartouilles Ben, Tout sur les muscles ; rien dans les poils !
Une explication pour avoir senti une forte odeur de parfum féminin dans la salle.
En bon chroniqueur familial que je suis, j’ai questionné la Maënora family et qu’en ont-ils pensé ?
Du show pas de l’huile.
EXACTEMENT la même chose, du gros mitigé d’il y a un trimestre on est passé à TOUS fortement conquis par cette soirée. Il y a des raisons, la première Ben était plus dans le show de groupe que celui de sa personne. Vraiment en leader de groupe en liant du combo’. Ils ont pris du plaisir, ou du moins c’est vraiment ce qu’on a ressenti côté fosse.
Ouverture du show avec Carpe Diem ; quelques samplers en actions mais un groupe archi présent sur scène, la chair de poule en entrée de voix. La magie opère, c’est ça le show en 30 secondes on sait que la soirée va être bonne. Et dès ce titre le fameux duel solistique entre Olivier et Nico. Deux tireurs de précisions dans leurs arts.
A ce stade, je me fais mon premier commentaire encéphalique : ‘Amusant le comparatif entre manigance groupe Heavy au départ et ses guitaristes qui glissent parfois à la limite du shred ; puis Heavenly au départ symphonique, avec un Olivier qui fait parler sa six cordes dans des phrasés emplis de feeling.
S’enchaine directement Spill Blood On Fire, Nico assure les chœurs en Live sur ce titre qui flirte bon le Heavy mélodique. A noter les superbes placements scéniques de Ben derrière ses musiciens. Avec toujours ce duel Nico – Olivier où le grand gagnant est le public. Un refrain au top ! Les frissons tiennent !
Enfin le titre qui résonne comme un méga Hit, Lost In Your Eyes ; à ce stade le groupe sourit sur scène, voir rigole : Nico. Résultat un groupe qui prend du plaisir en donne. Ajoutant à cela que la basse de Fred a récupéré une superbe balance, la quatre cordes qui claque enveloppée par le jeu hyper aérien de Piwee. Ce mec est résolument un des meilleurs cogneurs de l’hexagone. Plus la recette jalousement gardée et livrée : le refrain hyper efficace qui tombe après les solos. On reste dans l’intensité. Dire que j’adore ce titre serait un doux euphémisme. Un titre qui est à mettre au panthéon du titre mélodique qui déboite. Un refrain pourtant très symphonique, avec un Ben au sommet de son Art. Comme la couenne sur le jambon au sommet de son lard.
Donner autant dans l’aigu sans parodier ; voilà où se fait la comparaison QueenesqueMercurienne. On arrive à quinze minutes avec la chair de poule qui tient, ça commence à sentir sévère l’omelette dans mon jean.
Et c’est aussi là que je me pose une question : « Et si je casse les œufs, vais-je pouvoir chanter en duo avec lui ? »
A Better Me et en restant dans le comparatif précédent. La scène n’est plus qu’occupée que par les sonorités du piano de Nico et la voix de Freddie Soto. Mais quand les trois autres comparses reviennent, c’est pour donner dans l’hymnique. La douche sous le Niagara, pas le groupe insipide mais la grosse chute. Piwee nous livre une prestation digne des plus grands Et ce n’est pas dans un stade bondé aux states mais BIEN à … Saint Rémy et à l’Alpillium.
Pour le solo de gratte c’est Olivier May qui s’y colle jusqu’à l’identité du son. Mais sauf que pour moi il va encore plus loin.
Quel compo’ il va falloir poser le Label BIO sur le CD ; ça ne peut pas nuire à la santé. Un final vocal de Ben haut dans les tours, hyper pulsé, mais … Hyper mélodique. Et en plus je pourrai vendre mes œufs.
Là, dans ma tronche nouvelle question : « En 1700 et des brouettes, il aurait pu congeler du sperme à Salvatore Broschi ? Ben, tu serais le demi-frère à Farinelli, version plus couillu ? »
Sign of The Winner, un morceau qui date de douze ans, de l’album du même nom ! [Mais non Ducon il ne s’appelle pas ‘Douze ans, l’album, mais ‘Sign Of The Winner’ (Oh ! Faut suivre !!!], avec son intro’ très chevaleresque qu’il aurait pu vendre à Alexandre Astier. Un riff des plus Heavy, un clavier omniprésent et le médiateur de Fred qui s’use sur les grosses cocordes de la babasse. Il va falloir déraciner encore une ou deux chaines pour la prochaine tournée.
Un titre speed Metal symphonique mais avec un chant recentrant le titre au cœur de la mélodie ; donc même chez moi ça passe ! Surtout en Live. Petit aveu, j’ai bien du réécouter quatre ou cinq fois ce titres depuis ce Glanum, je vais à confesse ! Oui à confesse en un seul mot.
Riding Trough Hell ; on poursuit dans le pulsé ; un « Mid-Tempo » dixit Ben. On va faire un truc, je vais continuer les chroniques et toi continue de chanter. Voire lâcher quelques hurlements comme sur ce titre. Un morceau où la patte Angra (bonne période) transpire, à ceci prêt … la batterie délivre et possède un jeu mille fois plus inspiré que Confessori, qui a du, lui, inspirer le Lapin Duracell.
Un morceau où les chœurs de Nico et Olivier résonnent de fort belles manières, où le jeu de lumière prend aussi sa mention. Belle scène, belle salle et beau concert.
Virus nom d’album également est l’occasion du moment dribbles et jonglages, c’est Nico qui s’y colle en premier par la fameuse cascade à trois balles, un départ technique pour aller vers la mélodicité. On est ainsi passé du jonglage contact au gyroscopique, avant d’entrevoir l’équilibre, c’est dans le même domaine et également avec ses mains qu’Olivier vient nous servir un chorus du même acabit. Mais aussi bons, soyez-vous Messieurs, vous n’êtes pas dans le jonglage antipodiste ! Comme seul peut le faire un batteur … Oui ! Avec les pieds, on en parle plus loin.
Quand Fred vient se joindre à la fête, pour le titre Virus (petit rappel) un léger parfum oriental s’installe, imposé par la ligne de chant de Ben. Un refrain speed – power – Metal – Mélodique ; les solos : clavier - gratte au tranchant Gilette 12. Efficacité, précision ; mais de quel Metal êtes-vous fait les gars ?
À ce stade le duo basse – batterie tourne très fort, tout un art pour nos autres protagonistes de savoir passer au-dessus, on rentre dans un beau duel de titans, un vrai !
Vas-y mets de l’huile !
Un morceau qui tire vers le Prog’ ; à moins que ? … Oui à moins que : « Ça ne serait pas encore un mid, Ben :-D ? »
Dust To Dust et on nous annonce ZE petite ballade. Piano en intro, Fred et Olivier en retrait de scène. Piwee, en position Gollum derrière ses baguettes. (Oui comme Quentin la veille.)
L’occasion de revoir les influences vocales naturelles du grand Freddie M. Une belle montée de voix et c’est l’entrée en scène de la ribambelle Heavenly ; pour l’entrée en chorus d’Olivier. Déchirant, prenant, on est dans le summum d’Heavenly.
Une empreinte qui les rend ô combien originale sur notre scène, à un niveau International. Une magnifique fin piano – voix et la dernière note est vocale !
Antipodiste ! Quel solo tu nous as encore livré, Piwee. Ça fait trois fois que j’y assiste et à chaque fois j’adore, je surkiffe ce moment. Môssieur Piwee vous êtes plus troubadour que bouffon, "jogler" veut dire s'amuser (du latin "joculari", plaisanter) mais là ça ne rigole pas. Le public ne s’y est pas trompé, mais tu n’as aucun mérite avec un papa Poulpe et une maman colibri, tu as la vitesse et la précision d’exécution d’un Alien à quatre bras ! Alors, si tu vois du bleu qui te sort d’un trou, n’ai pas peur ! Il y a de la pieuvre en toi. En sus, ce don que tu as de faire jouer le public avec toi, bravo !
Je prends mon ticket pour Le prochain solo.
Autant d’explications pour expliquer tous ces faciès (limite ahuri sur la dernière frappe du solo). Des tronches Toonesque, façon loup d’Avery, les mâchoires parterres. Il y a de la bave au sol, et non ce n’est pas que de la salive visqueuse de nos dames. On n’a pas assisté à des danses de barres façon ‘Showgirl’, la bave qui est au sol, tient plus du bulot—goulot que de la boite à Pandore pour acnéiques musclés des phalanges.
Que fiff, l’écume au sol contient plus d’odeurs de dents que de poils de maillots ! OUIIII !!! Je sais, en bon chroniqueur j’ai vérifié, j’ai goûté ! J’ai vomis après mais j’ai goûté avant et il n’y avait pas non plus ce petit goût ‘métal’ du frottement de barre.
Pourvu que Tata Cunégonde ne puisse plus lire.
Je m’égare, c’est de ta faute Piwee. Sur ce coup et à toi je peux le dire :
Il y a ce côté charnel entre toi et ta batterie qui me fait penser à Gollum et son anneau. Une référence plus possessive que sexiste, je te l’accorde. Et si j’écris je te l’accorde à nœuds ; ça devient sexiste ?
Tout a une fin, une belle sortie et on conclut un parfait set par Full Moon. Un sampler, le mobil du nouveau-né qu’on remonte, des rires de nourrisson. Quel top album ce Carpe Diem ; la copie est parfaite. Des passages speed Metal, portés par des chœurs déposant le morceau dans la case mélodique. Ben est un show-Man il l’a bel et bien démontré encore ce soir. Le groupe est d’un parfait équilibre. La prestation musicale au top, les solos magnifiques et magnifiés par nos leads de plus des chorus en adéquation et à l’image du set.
Avec ce final, la maîtrise de la pause et du silence parfait, avant de terminer un set rondement mené.
Ajoutant à cela le salut au public, il y a eu de l’alchimie et cela s’est senti. Merci pour m’avoir donné le grand moment de la soirée. Je revenais curieux je repars comblé et en chroniqueur familial que je suis, j’ai interrogé la Maënora family : Ressenti unanimement partagé.
Cinq mois après le Jazz Rod, c’est inouï ce que vous avez réussi ce soir !
Préambule intermédiaire, le trou Normand & « The News » !
Le temps de se remettre de ses émotions et de ces émotions, petit tour dehors, petite bière (pour certain€s … et on apprend LA NOUVELLE … (Accrochez-vous) le concours de ‘Hair Guitar’ est annulé pour le … BRUIT !
Oui c’est vraiment dommage, mais pourquoi une orga’ aussi au point n’avait pas prévu un ‘Hair Guitar ‘ acoustique. Quant on y pense c’est vraiment c#n annuler un concours de mimes parce qu’un voisin est venu se plaindre … Avant que ça commence. Il faut que les gardiens de salles soient aveugles et sourds ! Lançons la pétition.
Sinon, demain c’est Tatayet qui après avoir consulté son gynécologue-proctologue ne voudra plus qu’on lui mette la main dans le cul !?!? Mais où vas le monde ?
Le dessert, un bavarois : Vanden Plas :
Et nous voilà face à un monument du Heavy prog’ : Vanden Plas, et ‘vendez places’ pas cher au Glanum. Alors pourquoi on n’a pas fermé les portes avec les fourches d’un clark, parce que comme qui dirait qu’il y aurait eu trop de monde ? Hein dis pourquoi ? Hein, sage warum ?
Parce que ‘Françouzes’ Musikalische Geschmäcke von Scheißhaus (à traduire un peu comme : goûts musicaux de fonds de cuvette Jacob Delafon). 800 personnes sur un week-end pour un tel festival, quand le seul nom de Vanden Plas aurait pu en ramener autant. Sourions et regardons le verre à moitié plein et la buvette à moitié vide J
Nos Teutons, qui ont joué cette année dans un trou … à Bâle, allaient récolter quasi peau de balles à Saint Rémy ? D’ailleurs quant on cite une ville en Suisse le bon dénominatif c’est ‘à’ ou ‘de’ ? Trou à Bâle, ou Trou de Bâle ?
Autre curiosité, la présence d’autant de fans de Kiss ? Il faut dire que nos organisateurs avaient été jusqu’à installer un stand de maquillage d’où la présence de fans d’Ace Frehley & Paul Stanley sur cette dernière scène.
Maintenant dernières questions de la soirée, pourrais-je répéter un coït musical devant la grandiloquence d’un Andy Kuntz et consorts ? Aurais-je eu un meilleur coït dans le trou de Bâle ?
Que le coffre Suisse de Saint Rémy ? Que de questions que je ne me pose.
Pour assurer les lignes et dans sa configuration Vanden Plas peut toujours compter sur son gratteux Stephan Lill ; qui arborait une bonhomie proche de sa gratte ce soir. Coup de soleil ou coups de futs :-D ?
Le son était là les interventions millimétrées et pour moi bien plus dans le ton que ne l’était le jeu de fûts du frangin Andreas, après un PeeWee, il est difficile de proposer un jeu Prog’ et d’aller dans la finesse. Il joue parfaitement, mais la batterie dans ces univers n’est pas le métronome qui embarque vos émotions, mais plus celles qui délivre un tempo aux titres.
Quant à Günter Werno, il écrasait le set avec ses claviers. Jouant plus dans l’atmosphère, nous gratifiant de quelques interventions solistiques parfois, plus dans les nappes et laissant en tableau de fond Torsten Reichert assez discret scéniquement. Il semblait un peu en réserve pour une basse qui cependant apportait de bien belles présences sonores. Mais … Un peu noyées dans le mur de Günter.
La volonté de partir parfois en ponts trop prog’ vous fait carrément sortir du set. Ajoutant à cela que le chant d’Andy est de fait à ce jour bien plus dans la justesse et la précision de placements que dans la démonstration de puissance.
Par contre d’ici là, j’aurais certainement oublié ce set, je me souviendrai du personnage mais je resterai en deçà de ce que j’attendais du groupe.
Le set commence avec Postcard to God qui démarre sur une intro’ très prog’, voire très longue, il faut voir pointer les 3mn avant de voir nos zicos débouler et encore la mn30 supp’ pour voir Andy démarrer de manière soft Power. Une entrée travaillée pour voir surgir celui qui aurait dû être le Serval des X-Men, une version plus trapue, plus bourrue. Un personnage fort charismatique !
Rush Of Silence fait monter le groupe dans les tours avec un break musical des deux frangins : gratte et batterie en avant. Ces mecs possèdent vraiment un univers barré. Seul regret le timbre d’Andy est reconnaissable mais me semble un peu éloigné de la ligne de chant proposée sur ‘The Seraphic Clockwork’. Günther occupe un véritable espace, l’omniprésence ! Retirant une part de présence aux riffs acérés de Stephan. Musicalement on a le droit à la version autour des 10mn. D’où la présence nécessaire d’un pont, que dis-je un supendu à douze pieds, au milieu du titre, le chainon manquant entre Avantasia et Pendragon : Blind Guardian. A ce stade le set a déjà commencé depuis plus de 20mn ; à ouais quand même !
On poursuit avec ‘Seraphic’ gros invité de la soirée et un must du groupe ‘Holes in the Sky’. La part Heavy se fait ressentir, une bonne grosse lourdeur, un concept le : Mid-Power ballade ; ça j’aime ! Avec une copie vocale de grande classe et des lignes musicales dignes de génériques X-Men (façon Ten en D.A) pour Günther et Stephan. Ce dernier que j’apprécie plus dans ce type de solos, quand ils donnent dans le mélodique.
Far Off Grace : flashback dans le passé, pour ce qui constitue le dernier album que j’ai rentré de nos Germanos. Quatorze années séparent ce titre de la soirée. Un morceau qui se veut mélodique & mélancolique, par son approche un Hard progressif lorgnant vers un univers Dream Theater. Servant une belle ligne de piano, qui tombe après le solo de Stephan. Permettant de poser la voix d’Andy dans son meilleur registre.
Ainsi, démontrant qu’il peut encore tenir la note quand il le faut. Quant à Stephan, il est dans son show, souvent les yeux fermés, pour nous pondre ses émotions sur son manche. Et moi, ça va plus d’écailles qui dépassent.
Scar of Angel ; pour un tempo proche et on retourne dans le présent. Ici flotte un univers piano, parfois, proche d’un Savatage. Mais dès que le titre prend son tempo’ on reste bien dans la marque déposée : Vanden Plas !
Une identité & un son. C’est sur ce titre que je prends conscience de la discrétion plus en visuelle de Torsten, caché derrière ses lunettes, mais à contrario c’est là aussi que je perçois son travail réellement fourni. On navigue entre le Mid-Power et le Heavy Prog’ c’est tout ça Vanden Plas. Parfois déconcertant. Un groupe et une musique pour un public averti.
I Can See et retour sur Far off Grace, un départ instru’ pour les riffs acérés, c’est à ce stade que mon ami Cyril (Pryde) et vigile de soirée, me confie :’Je découvre et j’apprécie beaucoup’. Môssieur est talentueux et Môssieur est connaisseur J !
Actualité faisant ‘Seraphic’ est le gros invité de la soirée, l’occasion amorcée d’un retour en grâce, pour nos voisins à l’accent gutthural, moins perceptibles sur les notes de Quicksilver. Départ très soft, toujours la grosse présence de Günther et enfin Andreas après le départ des cloches. Un titre qui alterne les ambiances, du très soft au très prog’, très Heavy parfois. On est dans la perfection Allemande ; c’est un fait l’Audi ce n’est pas une Logan (et ce n’est pas Serval qui me contredira :-D). Il y a là toute la grandiloquence du groupe, avec des interventions de Stephan qui sert aussi bien dans les riffs que chorus ou solos, fond de cour et filet. Puis, ne boudons pas notre plaisir : Le moment d’apprécier, une fois encore la scène et le light offert !
Un passage par ‘From Beyond Daylight’ pour rentrer dans Cold Wind ou Andreas (Mr Show-man) nous explique qu’il est le gardien de la flamme et qu’il peut réaliser tous nos rêves et blablabla. Il y a une musicalité très mécanique sur ce titre. Et de forts délires chez notre invité.
Le type même de morceau où j’annote deux choses. Première ; le jeu de Stephan est de qualité mais à contrario il ne délivre pas toujours des solos qui marquent. Et la seconde, quand j’annote toute la gentillesse du personnage d’Andy, pour un geste sympathique en direction de Damien (Style Trip – Maiden In Time) qui est pour beaucoup dans la présence du groupe dans cette salle ce soir.
Frequency un départ musical haut dans les tours et savamment posé par la voix de son leader. Titre qui s’enchaine directement avec Silently, encore une belle intro piano très courte pour livrer de suite un morceau du concept Christ’O. Le genre de morceau qui plombe en partie une soirée, en partant dans des univers très - trop prog’. Des longueurs qui vous donneraient des envies de fumer ; dehors cela s’entend. Où même Andy se retrouve un long moment spectateur. Des titres qu’on préfère écouter peinard dans son salon, ou plonger seul sous son casque.
Christ O sera le premier rappel du groupe, l’occasion d’entendre enfin en première lignes la basse de Torsten. On est là dans la part plus marquée Dream Theater – Savatage, mais pas forcément dans la pure identité V-P à mon gout. Un album qui avait été servi comme Opéra Rock en terres Teutonnes cinq ans plus tôt (j’avais choppé ça sur la toile, allez plonger dans ses filets. Je vous promets que ça ne ressemble pas à un conte Disney façon Obispo ou typé Français pour ‘PopStars’ plus dans l’apparence que dans les voix. Je ne pensais pas à Robin des bois, mais je livre une flèche.)
Rainmaker, E.N.F.I.N. le moment que j’attendais un passage vers les deux premiers albums, mais hélas seul ‘The God Thing’ fera son entrée … Sur la sortie (snif !) du groupe. Un monument de ma culture. A contrario j’annotais aussi qu’en fin de set, sur un titre ancien il manquait parfois la voix sur quelques passages.
Un domaine où le temps a accompli (en partie) son œuvre. Andy qui nous a déjà gratifié par le passé de ballades en ‘Français’ n’aura maîtrisé que deux mots ce soir ; OUI … Remercions Andy qui nous a servi au moins vingt fois le nom de la ville ‘Saint Rémy’ Il ne l’oubliera plus ou pas de sitôt ! Ayant même promis de revenir présenter ici leur prochain album, pari retenu. Pari osé et non ! Je ne repars pas sur ce terrain.
Saint Rémy, si dans trente ans, Andy s’en souviendra :-D D’ici là, j’aurai sans doute enfoui ce set, je me souviendrai du personnage. Mais je resterai en deçà de ce que j’attendais pour le groupe.
Un public qui aura fini très masculin, un univers très quadra – quinqua, pour ne pas dire ‘que’. La technique prenant le pas sur la mélodie, nos charmantes compagnes préfèrent décrocher. Elles préfèrent le monoï aux gammes.
Si il avait fallu retirer de la salle : les musiciens de tous niveaux et/ou les chroniqueurs, on aurait compté avec deux mains je pense.
Avec deux mains pour applaudir sans chevalière, sans gourmettes mais avec le cœur d’avoir tout de même vu Vanden Plas en France et ………….. À Saint Rémy, de Provence !
Conclusion :
Une fois encore merci à toute l’organisation du Glanum, réunis autour de David. Un grand merci à la commune pour faire durer ce festival et proposer des affiches montantes. À toutes celles et ceux qui se rappellent qu’il y a une vie en dehors d’un P.C et d’un écran T.V ; un public de qualité. Qui savent que des amis réels ce n’est pas mal non plus ;-)
À tous mes amis présents. Biz de Maënora pour les autres je vous en secoue cinq.
Comme disait mon autre Tata : Annie de Bâle, de l’Agence Touristes : « J’aime quand un plan se déroule sans accroc, sans qu’on me mette des bâtons dans les trous ! ».
Je voudrais remercier Frédéric pour ses photos, un photographe professionnel qui a bien voulu m’accorder bénévolement son regard sur la soirée : Frédéric Bonnaud / FredB Art. Ces images sont exceptionnelles, pour les amateurs de BD parcourez les et ne lisez pas mon texte :-) Je vous invite, sincèrement et également, à aller porter un regard sur sa galerie : http://www.flickr.com/photos/fredericbonnaud/sets/72157632358549586/
Préambule :
Excusez du peu, mais pour une soirée de clôture d’un festival, l’affiche est alléchante.
Bon ça dépend en partie aussi de qui vous êtes.
Donc si ça ne vous allèche pas, on n’a pas suivi les même cours de langues. Et grâce à ce préambule vous pouvez aller vaquer à vos basses occupations. Allez pratiquer votre sport favori : taper ‘1’ ou ‘2’, même si dans ce cas … C’est avant tout la chasse qu’il faudrait tirer et y emmener ses animateurs et publics nauséabonds. Et dites quand même merci vous venez de gagner une heure.
Introduction :
Les meilleurs sont restés ? Quoi tous les lecteurs de RockMeeting, mais quel est donc cette secte ?
Alors je reprends …
Arriver pour le deuxième jour d’un festival, c’est comme poursuivre une communion, un mariage ou tout type de fiesta … Le lendemain. Les organismes sont chauds, des souvenirs sont déjà en vous et là vous vous dites : « maintenant ce sera que du boni. »
En sus de ça généralement on a gardé les meilleurs, la vieille tante baveuse, qui ne vous lâche pas pour savoir si vous vous droguez toujours et savoir si vous fréquentez toujours ce troupeau de filles de passages, croisées sur de brèves rencontres … Bien cette tata ne vous ressortira pas les mêmes conneries devant femme et enfant, car trop de distors nuit à sa santé mentale.
Surtout que la veille … à cause de la vieille, il aura fallu quatre plombes pour convaincre la smala que Tata sniffe en cachette et que vous, vous avez toujours été un Saint.
Donc des absents, … Mais par contre, YEEESSS ! Il y a les charmantes jumelles, celles qui n’étaient pas dispo’ la veille : Lenclume et Doumé [Stéréoxyde – Maiden In Time] elles sont là, toujours aussi moches mais toujours aussi sympa’ (dédicace et bises à vous mes amis :-D )
Un service d’ordre digne d’Expendable, avec des vigiles comme : Cyril et Laurent (guitaristes de Pryde) … Bin quoi ? Et si Stallone il avait voulu un Woody Allen et un presque sosie pour le casting ?
La carrure c’est ça ? Je plaisante ! Les mecs vous êtes des mecs en Or et votre présence systématique l’atteste. On ne peut que vous aimer J
Je salue au passage ma copine Ludivine (Korigan) qui a fermé sa salle pour ne pas porter ombre au festival et venue se délecter les tympans. Plus loin je croise Thomas, le Monsieur ‘SON’ de ce même Korigan. Il y a des gens pour qui la musique ne circule plus dans les veines, mais prend complètement possession de leur enveloppe. Merci et respect !
Maintenant, imaginons, que vous faites partie de celle(s) et ce/lui/ux qui aurai(en)t pu lire le Glanum Rock premier soir :
« Je dis : (taper #1) félicitations ! (taper #2) Mais t’as vraiment que ça à foutre ? (taper #3) Tu n’as pas d’amis, pas de famille ?»
Mais bien sûûûûr ! Je sais, tu es musicien et tu veux savoir ce qu’on a entendu côté sceptique, ce que sont certains chroniqueurs dans les fosses. Une raison expliquant pourquoi certains écrivent de telles bouses ?
Oui à commencer par moi J. Oh, oui j’aime ça … Fais-moi mal ! Vas-y essaies Ducon, prends un ticket, tentes ta chance, la tombola du Maënora ; mieux que le Loto 100% des joueurs repartiront avec un prix.
Donc, le principe du second soir on ne prend pas forcément les mêmes et on recommence, sauf côté organisation, on s’accroche, on oubli des mots comme manger – sommeil (futilités) et on poursuit l’aventure.
Pour le public on est dans un melting-pot ; entre ceux qui s’effraient devant l’arrivée de plus de distors et/ou de tarif payant sur un second soir. Ma tata Cunégonde elle a peur du bruit !
Mais à ce prix et avec cette affiche, je suis désolé mais le pinard à 75% en grande surface, tu le prends et tu fais déborder le caddie. Quand c’est promo on se rince. On passe dans l’excès.
Alors, ici c’est pareil … Tu viens ! Sauf qu’à la place tu te rinces la glotte avec de la bière !
Le biberon des Metalleux en tous genres, que ce soit : bigoudis et cheveux mi dos, mi raie ou rasé, voire calvitie très avancée, pour certains afficionados du mouvement Hard, présent au départ ! Ou précoce dans le ‘j’aime mon front et je le montre !’ [taper #4]
La bibine … Enfin pas tous ! Le Hard, il coule plus dans mes veines que dans les vaisseaux de mon pif.
Mais pas de problème pour m’accouder avec un Orangina ou un grand cru. Noblesse oblige !
Heavenly ; la rencontre en backstage :
Exception faite pendant l’interview d’Heavenly où avec Ben, nous commandâmes un jus de fruit et que le mien devait se démarquer par ce fort goût de matières glucidiques végétales et d'eau alcoolisé. Lui moins con il n’a pas bu.
Ce que la deuxième gorgée confirma et qui fit le bonheur de mon fils après. Fils d’ivrogne, euh … Fils de ta mère ! Ou petit fils de la belle-mère !
Si au départ je souhaitais rencontrer chacun des groupes, vous livrer quelques infos d’actu’, devant les aléas de balance, d’organisation, seul Piwee aura su/pu m’embarquer et m’amener à partager ces minutes bien agréable avec Heavenly. Pour rappel proclamé meilleur groupe Français en 2001 ! Ce qui n’est tout de même pas rien, pour celui qui est quand même le pire des chroniqueurs chez R.M.
Et qui serait le pire ailleurs, s’il était ailleurs. Et si je charrie c’est parce que j’aurai été le roi du ‘costard’ si j’avais été tailleur.
Le moins prolifique au nombre d’articles. Mais je suis comme Rocco, je m’installe dans la longueur :-P
Donc nous partîmes traversant la foule pour partir côté backstage d’un côté un jockey qui chevauche les batteries pour récupérer des podiums et de l’autre un garde du corps, Cyril, vigile du parking côté ‘Star’. Cyril dans mon cas c’est comme une ombre en plus petit, alors en sus quand il vous dépose devant Nico Marco ... Qui lui prend deux têtes et deux sacs sous la toise et sur la balance on se dit : « Mais à quoi ça sert cette morphologie pour jouer du clavier ? » Et d’un coup on est illuminé, on sait ce que ressent un gland au pied d’un chêne.
Une interview fort sympathique où j’apprenais que le Line-Up avait trouvé son schéma, que les news à venir seraient à observer à la loupe sur la prochaine année.
L’occasion aussi de repartager un moment avec mon ami Nico, le Monsieur murs (de Belin pendant l’apéro, rien à voir avec nos vedettes de la soirée) d’ambiance et clavier du groupe.
Après le comment tu vas et comment je vais, le groupe me passait ce message : Un spécial remerciement à RockMeeting, qui nous sert toujours de superbes articles [*], qu’on rencontre dans pleins d’endroits de l’hexagone, me citant entre autre et bizarrement Toulouse.
[*] Mais c’était avant celui-là !?!?
Un bonheur ces interviews privés, faire tomber les masques, à contrario avec l’univers d’une soirée libertine où la mise à nu se fait en mettant le masque. Amusant, anecdotique de constater que Ben peut parler avec un timbre de voix normal ; sans péter les verres à chaque phrase.
Une légende disait qu’il vivait avec des gobelets plastiques, depuis qu’il s’était découvert dans des chants très FreddieMercurien. Que nenni !
Je vous passe le concours de qui a les plus gros pect’ et qui les bouge le mieux.
A ce moment que je lui livrais cette info’ : « Moi, j’achète les haltères de ma femme à Glasgow à un Mc Harry Côt qui a monté, son entreprise dans une aciérie nommé Les gume. « Car tout le monde le sait les petits pois sont écossais et ces métaux qui s’entrechoquent … Pour la santé rien de tel que cinq bruits de Les gumes par jour !
Au passage j’apprends qu’Olivier, Fred, Nico & Ben vivent éparpillés dans le Sud-Est. Que Piwee, cogneur fou et talentueux devant l’absolu vit reclus sous sa tour Eiffel (un animal en cage ?). J’ai vraiment ressenti un bel et vrai esprit de groupe au cœur d’Heavenly. Qu’on retrouve naturellement sur scène.
Cependant, il faudra attendre la prochaine année pour des nouvelles fraîches, mais bonne nouvelle : Des lignes de mélodies et de chants accompagnent toujours Ben dans son quotidien.
Quant à la nouvelle galette, elle devra trouver son équilibre avec le team actuel. Vous serez informé ici même.
Bière et choucroute … N’était-ce pas là, le presque thème de la soirée ?
Vanden Plas, désolé mais c’est tout de même l’esprit Teuton. Le shorty en cuir avec bretelles, le casque à pointes, l’accent avec un alphabet sans voyelle, ou très peu.
Pour la technologie, c’est la robustesse avant la finesse. Je le prouve : Il avait leur mur bien avant Facebook. Mais les parpaings et la toile ce n’est pas la meilleure équation pour le partage et zéro pointé pour la communication. On est plus dans le muré simpliste façon robustesse que mon curé chez les nudistes côté finesse ?
Clairement : Eux et nous c’est la complémentarité ! Isolé : très con ! Certes, plus eux que nous ? Je plaisante, enfin … Je crois.
On est complémentaire : On est les rois de la nourriture et eux du bloc de cuisson.
Alors quoi de plus naturel que de voir un tel groupe ici dans le VRAI sud !
A Saint Rémy de Provence, devant le public le plus bruyant de la planète (*). Une ville où rouler en Audi A6 de deux ans fait de toi un minable. Une ville où l’âge moyen cible les débats sur un mot comme crémation, plus qu’éclosion et création. (*) Alors quand ce public est présent et applaudit … Ces bruits de gourmettes en Or secouées, chevalières entrechoquées c’est juste intenable.
Le riche est bruyant ; le pauvre est plus dans le gluant.
Mais bonne nouvelle ce type de soirée n’est pas au gout du people local. Faudra prévoir un festival rap :-D
Là on est entre les deux, des graisseux !
Mais fort, heureusement le Hardos lui a de la tenue. Le bruit des tongs résonne agréablement aux ouïes. Normal, un festival en plein Sud-Est et vouloir mettre de la tenue du Hardos moyen, ce serait un suicide olfactif. S’il faut rajouter la sueur à la bière, cela ferait une soirée trop pisseuse, poisseuse également.
Ouverture du show ! Manigance :
Ce festival je l’avais repéré dès son annonce de groupes. Manigance, un de mes fers de lance de ma culture Hard Made In CheuNous ! Vanden Plas, pour les souvenirs d’antan, j’ai encore les trois premiers albums qui occupent un espace dans ma CDthèque et enfin … Heavenly pour la cerise sur la choucroute.
Donc au départ je me lançais un ordre de priorité, qu’allait y en être à la fin de la soirée ?
(Une petite musique glauque et) Vous aurez la réponse dans deux jours, cinq chapitres et 184 pages de ce court Live Report.
Au départ je m’étonnais de voir un groupe comme Manigance ouvrir la soirée, mais les Béarnais jouaient en visiteur. Dès l’entame du show, ma première impression fut : Didier est en voix et ‘En Mon Nom’ lui permettait de l’exprimer.
J’annotais un manque de changement de ton et surtout une prestation que dans le très haut perché … Déjà à ce stade, je percevais que le rendu balance n’allait pas les servir. Seul Serge avait réussi la prouesse de récupérer le son. Mais pour un groupe importe seulement le collectif. Je me sentais un peu sur la réserve.
Comme si vous aviez réussi à enfin embarquer celle que vous appeliez la plus belle fille du monde, mais juste après qu’elle est léchée une plaque d’égout humide. Le constat est dur, mais j’étais face à un drôle de rêve. Dernier Allié, servit par une belle intro clavier démontrait pourtant bien le plaisir qu’avait, par exemple, Serge à être là ce soir, ce garçon prend plaisir et vit sur scène.
‘Héritier’ dans une copie très proche du studio, morceau hymnique, nous permettait de recevoir l’obole des deux six cordistes. François passe les années et sert toujours la note qu’il faut. Un titre qui se termine entre riffs, avec un pont musical qui se prolonge sans une once de lassitude, un vrai pied ! Quel dommage que Didier nous ait servi tout dans les aigus, jusqu’à ses passages parlés, que la balance récupérée, n’ait pas été digne d’un tel groupe.
Là quelque chose m’échappe. Car c’est le même ingénieur qui a sorti une copie parfaite pour la suite. Cependant, je le sais, je l’entends, Didier possède un véritable organe.
‘Dès Mon Retour’ l’atteste, pont clavier, basse-voix, avant de servir grattes et solo = précision et dextérité. Mais devant une telle classe ce soir il manquait un pouyem, un chouïa, cette petite lueur qui fait l’étincelle. Pour moi, cela s’entend.
Pourtant les titres sont là ! Comme ‘Mercenaire’, avec une salle pourtant bien embarquée. Encore une fois gros riffs saccadés, des percu’s qui donnent cette image de galériens en fond de calles.
C’est un fait : Manigance est un groupe de première division.
A ce stade du set je regrette qu’il ne joue pas plus sur cette corde ; la puissance portée par cette forme de lourdeur. Je regrette que l’hyper speed soit devenu leur marque déposée.
J’aimerai plus de tempos en retenue, qui permettrait d’exprimer la palette vocale étendue, plutôt que d’aller trop dans les hypers speed comme ‘Récidiviste’. Un morceau qui offre un super départ solistique de Serge, une ligne de clavier excellente, même si trop courte. L’occasion de saluer aussi le côté shreddeur également de François, un rouleau compresseur basse - batterie. Des envolées barrées de Didier, mais … Pour moi ‘encore une fois le tout trop speedé. Sacrifiant la mélodicité à la prouesse.
Il faudra vraiment attendre le 7ème titre ‘Maudit’ du fabuleux album D’Un Autre Sang qui recevait, une fois encore, un duel de nos deux comparses fameux gratouilleux, fabuleux devant l’extrême et entendre un bon break comme cet échange de ‘Maudit’ avec le public.
‘Dernier Hommage’, on reste dans l’efficacité du riff quasi solistique, la ligne ultra mélodique pour un départ d’attaque, façon salve de bombes type débarquement. On classerait ce titre dans un esprit Mid Power Heavy et là … Je ne m’y retrouve plus.
Pour terminer, ce qui est désormais l’identité première du groupe … Le speed Metal : ‘Privilège’ et un métronome hyper pulsé. Des lignes que je perçois trop shreddées et de facto je suis obligé de décrocher pendant le titre.
En conclusion, j’aimerai vraiment revoir Manigance, mais sans doute à domicile, à Pau, sur ses terres. Sur un autre type de set ; pas en volonté de prouesses techniques. Ils sont talentueux on le sait, je le sais. Et pendant que je fais ma lettre au père-noël, sur un final autre qu’un hyper speed.
Le temps de préparer la scène, le public pouvait retourner vaquer aux espaces extérieurs.
Deuxième partie ! HEAVENLY (voir des vidéos du concert ici).
Un trimestre plus tôt, j’avais l’occasion de découvrir Heavenly en Live et petit aveu, Pryde qui ouvrait pour eux ce soir-là m’avait tellement capté que j’étais passé à côté de leur set.
Pourtant j’avais annoté de réelles qualités, mais une osmose en deçà de ce que je pouvais en attendre. Ajoutant à cela que le répertoire de Pryde, monté comme un concept façon Queensrÿche me happât de beaucoup d’émotions.
Qu’allait-il en être ce soir ?
Allons vite à l’essentiel, j’ai pris ma claque, j’ai adoré la soirée et le set.
J’ai aimé aussi l’huile au monoî avec laquelle tu te tartouilles Ben, Tout sur les muscles ; rien dans les poils !
Une explication pour avoir senti une forte odeur de parfum féminin dans la salle.
En bon chroniqueur familial que je suis, j’ai questionné la Maënora family et qu’en ont-ils pensé ?
Du show pas de l’huile.
EXACTEMENT la même chose, du gros mitigé d’il y a un trimestre on est passé à TOUS fortement conquis par cette soirée. Il y a des raisons, la première Ben était plus dans le show de groupe que celui de sa personne. Vraiment en leader de groupe en liant du combo’. Ils ont pris du plaisir, ou du moins c’est vraiment ce qu’on a ressenti côté fosse.
Ouverture du show avec Carpe Diem ; quelques samplers en actions mais un groupe archi présent sur scène, la chair de poule en entrée de voix. La magie opère, c’est ça le show en 30 secondes on sait que la soirée va être bonne. Et dès ce titre le fameux duel solistique entre Olivier et Nico. Deux tireurs de précisions dans leurs arts.
A ce stade, je me fais mon premier commentaire encéphalique : ‘Amusant le comparatif entre manigance groupe Heavy au départ et ses guitaristes qui glissent parfois à la limite du shred ; puis Heavenly au départ symphonique, avec un Olivier qui fait parler sa six cordes dans des phrasés emplis de feeling.
S’enchaine directement Spill Blood On Fire, Nico assure les chœurs en Live sur ce titre qui flirte bon le Heavy mélodique. A noter les superbes placements scéniques de Ben derrière ses musiciens. Avec toujours ce duel Nico – Olivier où le grand gagnant est le public. Un refrain au top ! Les frissons tiennent !
Enfin le titre qui résonne comme un méga Hit, Lost In Your Eyes ; à ce stade le groupe sourit sur scène, voir rigole : Nico. Résultat un groupe qui prend du plaisir en donne. Ajoutant à cela que la basse de Fred a récupéré une superbe balance, la quatre cordes qui claque enveloppée par le jeu hyper aérien de Piwee. Ce mec est résolument un des meilleurs cogneurs de l’hexagone. Plus la recette jalousement gardée et livrée : le refrain hyper efficace qui tombe après les solos. On reste dans l’intensité. Dire que j’adore ce titre serait un doux euphémisme. Un titre qui est à mettre au panthéon du titre mélodique qui déboite. Un refrain pourtant très symphonique, avec un Ben au sommet de son Art. Comme la couenne sur le jambon au sommet de son lard.
Donner autant dans l’aigu sans parodier ; voilà où se fait la comparaison QueenesqueMercurienne. On arrive à quinze minutes avec la chair de poule qui tient, ça commence à sentir sévère l’omelette dans mon jean.
Et c’est aussi là que je me pose une question : « Et si je casse les œufs, vais-je pouvoir chanter en duo avec lui ? »
A Better Me et en restant dans le comparatif précédent. La scène n’est plus qu’occupée que par les sonorités du piano de Nico et la voix de Freddie Soto. Mais quand les trois autres comparses reviennent, c’est pour donner dans l’hymnique. La douche sous le Niagara, pas le groupe insipide mais la grosse chute. Piwee nous livre une prestation digne des plus grands Et ce n’est pas dans un stade bondé aux states mais BIEN à … Saint Rémy et à l’Alpillium.
Pour le solo de gratte c’est Olivier May qui s’y colle jusqu’à l’identité du son. Mais sauf que pour moi il va encore plus loin.
Quel compo’ il va falloir poser le Label BIO sur le CD ; ça ne peut pas nuire à la santé. Un final vocal de Ben haut dans les tours, hyper pulsé, mais … Hyper mélodique. Et en plus je pourrai vendre mes œufs.
Là, dans ma tronche nouvelle question : « En 1700 et des brouettes, il aurait pu congeler du sperme à Salvatore Broschi ? Ben, tu serais le demi-frère à Farinelli, version plus couillu ? »
Sign of The Winner, un morceau qui date de douze ans, de l’album du même nom ! [Mais non Ducon il ne s’appelle pas ‘Douze ans, l’album, mais ‘Sign Of The Winner’ (Oh ! Faut suivre !!!], avec son intro’ très chevaleresque qu’il aurait pu vendre à Alexandre Astier. Un riff des plus Heavy, un clavier omniprésent et le médiateur de Fred qui s’use sur les grosses cocordes de la babasse. Il va falloir déraciner encore une ou deux chaines pour la prochaine tournée.
Un titre speed Metal symphonique mais avec un chant recentrant le titre au cœur de la mélodie ; donc même chez moi ça passe ! Surtout en Live. Petit aveu, j’ai bien du réécouter quatre ou cinq fois ce titres depuis ce Glanum, je vais à confesse ! Oui à confesse en un seul mot.
Riding Trough Hell ; on poursuit dans le pulsé ; un « Mid-Tempo » dixit Ben. On va faire un truc, je vais continuer les chroniques et toi continue de chanter. Voire lâcher quelques hurlements comme sur ce titre. Un morceau où la patte Angra (bonne période) transpire, à ceci prêt … la batterie délivre et possède un jeu mille fois plus inspiré que Confessori, qui a du, lui, inspirer le Lapin Duracell.
Un morceau où les chœurs de Nico et Olivier résonnent de fort belles manières, où le jeu de lumière prend aussi sa mention. Belle scène, belle salle et beau concert.
Virus nom d’album également est l’occasion du moment dribbles et jonglages, c’est Nico qui s’y colle en premier par la fameuse cascade à trois balles, un départ technique pour aller vers la mélodicité. On est ainsi passé du jonglage contact au gyroscopique, avant d’entrevoir l’équilibre, c’est dans le même domaine et également avec ses mains qu’Olivier vient nous servir un chorus du même acabit. Mais aussi bons, soyez-vous Messieurs, vous n’êtes pas dans le jonglage antipodiste ! Comme seul peut le faire un batteur … Oui ! Avec les pieds, on en parle plus loin.
Quand Fred vient se joindre à la fête, pour le titre Virus (petit rappel) un léger parfum oriental s’installe, imposé par la ligne de chant de Ben. Un refrain speed – power – Metal – Mélodique ; les solos : clavier - gratte au tranchant Gilette 12. Efficacité, précision ; mais de quel Metal êtes-vous fait les gars ?
À ce stade le duo basse – batterie tourne très fort, tout un art pour nos autres protagonistes de savoir passer au-dessus, on rentre dans un beau duel de titans, un vrai !
Vas-y mets de l’huile !
Un morceau qui tire vers le Prog’ ; à moins que ? … Oui à moins que : « Ça ne serait pas encore un mid, Ben :-D ? »
Dust To Dust et on nous annonce ZE petite ballade. Piano en intro, Fred et Olivier en retrait de scène. Piwee, en position Gollum derrière ses baguettes. (Oui comme Quentin la veille.)
L’occasion de revoir les influences vocales naturelles du grand Freddie M. Une belle montée de voix et c’est l’entrée en scène de la ribambelle Heavenly ; pour l’entrée en chorus d’Olivier. Déchirant, prenant, on est dans le summum d’Heavenly.
Une empreinte qui les rend ô combien originale sur notre scène, à un niveau International. Une magnifique fin piano – voix et la dernière note est vocale !
Antipodiste ! Quel solo tu nous as encore livré, Piwee. Ça fait trois fois que j’y assiste et à chaque fois j’adore, je surkiffe ce moment. Môssieur Piwee vous êtes plus troubadour que bouffon, "jogler" veut dire s'amuser (du latin "joculari", plaisanter) mais là ça ne rigole pas. Le public ne s’y est pas trompé, mais tu n’as aucun mérite avec un papa Poulpe et une maman colibri, tu as la vitesse et la précision d’exécution d’un Alien à quatre bras ! Alors, si tu vois du bleu qui te sort d’un trou, n’ai pas peur ! Il y a de la pieuvre en toi. En sus, ce don que tu as de faire jouer le public avec toi, bravo !
Je prends mon ticket pour Le prochain solo.
Autant d’explications pour expliquer tous ces faciès (limite ahuri sur la dernière frappe du solo). Des tronches Toonesque, façon loup d’Avery, les mâchoires parterres. Il y a de la bave au sol, et non ce n’est pas que de la salive visqueuse de nos dames. On n’a pas assisté à des danses de barres façon ‘Showgirl’, la bave qui est au sol, tient plus du bulot—goulot que de la boite à Pandore pour acnéiques musclés des phalanges.
Que fiff, l’écume au sol contient plus d’odeurs de dents que de poils de maillots ! OUIIII !!! Je sais, en bon chroniqueur j’ai vérifié, j’ai goûté ! J’ai vomis après mais j’ai goûté avant et il n’y avait pas non plus ce petit goût ‘métal’ du frottement de barre.
Pourvu que Tata Cunégonde ne puisse plus lire.
Je m’égare, c’est de ta faute Piwee. Sur ce coup et à toi je peux le dire :
Il y a ce côté charnel entre toi et ta batterie qui me fait penser à Gollum et son anneau. Une référence plus possessive que sexiste, je te l’accorde. Et si j’écris je te l’accorde à nœuds ; ça devient sexiste ?
Tout a une fin, une belle sortie et on conclut un parfait set par Full Moon. Un sampler, le mobil du nouveau-né qu’on remonte, des rires de nourrisson. Quel top album ce Carpe Diem ; la copie est parfaite. Des passages speed Metal, portés par des chœurs déposant le morceau dans la case mélodique. Ben est un show-Man il l’a bel et bien démontré encore ce soir. Le groupe est d’un parfait équilibre. La prestation musicale au top, les solos magnifiques et magnifiés par nos leads de plus des chorus en adéquation et à l’image du set.
Avec ce final, la maîtrise de la pause et du silence parfait, avant de terminer un set rondement mené.
Ajoutant à cela le salut au public, il y a eu de l’alchimie et cela s’est senti. Merci pour m’avoir donné le grand moment de la soirée. Je revenais curieux je repars comblé et en chroniqueur familial que je suis, j’ai interrogé la Maënora family : Ressenti unanimement partagé.
Cinq mois après le Jazz Rod, c’est inouï ce que vous avez réussi ce soir !
Préambule intermédiaire, le trou Normand & « The News » !
Le temps de se remettre de ses émotions et de ces émotions, petit tour dehors, petite bière (pour certain€s … et on apprend LA NOUVELLE … (Accrochez-vous) le concours de ‘Hair Guitar’ est annulé pour le … BRUIT !
Oui c’est vraiment dommage, mais pourquoi une orga’ aussi au point n’avait pas prévu un ‘Hair Guitar ‘ acoustique. Quant on y pense c’est vraiment c#n annuler un concours de mimes parce qu’un voisin est venu se plaindre … Avant que ça commence. Il faut que les gardiens de salles soient aveugles et sourds ! Lançons la pétition.
Sinon, demain c’est Tatayet qui après avoir consulté son gynécologue-proctologue ne voudra plus qu’on lui mette la main dans le cul !?!? Mais où vas le monde ?
Le dessert, un bavarois : Vanden Plas :
Et nous voilà face à un monument du Heavy prog’ : Vanden Plas, et ‘vendez places’ pas cher au Glanum. Alors pourquoi on n’a pas fermé les portes avec les fourches d’un clark, parce que comme qui dirait qu’il y aurait eu trop de monde ? Hein dis pourquoi ? Hein, sage warum ?
Parce que ‘Françouzes’ Musikalische Geschmäcke von Scheißhaus (à traduire un peu comme : goûts musicaux de fonds de cuvette Jacob Delafon). 800 personnes sur un week-end pour un tel festival, quand le seul nom de Vanden Plas aurait pu en ramener autant. Sourions et regardons le verre à moitié plein et la buvette à moitié vide J
Nos Teutons, qui ont joué cette année dans un trou … à Bâle, allaient récolter quasi peau de balles à Saint Rémy ? D’ailleurs quant on cite une ville en Suisse le bon dénominatif c’est ‘à’ ou ‘de’ ? Trou à Bâle, ou Trou de Bâle ?
Autre curiosité, la présence d’autant de fans de Kiss ? Il faut dire que nos organisateurs avaient été jusqu’à installer un stand de maquillage d’où la présence de fans d’Ace Frehley & Paul Stanley sur cette dernière scène.
Maintenant dernières questions de la soirée, pourrais-je répéter un coït musical devant la grandiloquence d’un Andy Kuntz et consorts ? Aurais-je eu un meilleur coït dans le trou de Bâle ?
Que le coffre Suisse de Saint Rémy ? Que de questions que je ne me pose.
Pour assurer les lignes et dans sa configuration Vanden Plas peut toujours compter sur son gratteux Stephan Lill ; qui arborait une bonhomie proche de sa gratte ce soir. Coup de soleil ou coups de futs :-D ?
Le son était là les interventions millimétrées et pour moi bien plus dans le ton que ne l’était le jeu de fûts du frangin Andreas, après un PeeWee, il est difficile de proposer un jeu Prog’ et d’aller dans la finesse. Il joue parfaitement, mais la batterie dans ces univers n’est pas le métronome qui embarque vos émotions, mais plus celles qui délivre un tempo aux titres.
Quant à Günter Werno, il écrasait le set avec ses claviers. Jouant plus dans l’atmosphère, nous gratifiant de quelques interventions solistiques parfois, plus dans les nappes et laissant en tableau de fond Torsten Reichert assez discret scéniquement. Il semblait un peu en réserve pour une basse qui cependant apportait de bien belles présences sonores. Mais … Un peu noyées dans le mur de Günter.
La volonté de partir parfois en ponts trop prog’ vous fait carrément sortir du set. Ajoutant à cela que le chant d’Andy est de fait à ce jour bien plus dans la justesse et la précision de placements que dans la démonstration de puissance.
Par contre d’ici là, j’aurais certainement oublié ce set, je me souviendrai du personnage mais je resterai en deçà de ce que j’attendais du groupe.
Le set commence avec Postcard to God qui démarre sur une intro’ très prog’, voire très longue, il faut voir pointer les 3mn avant de voir nos zicos débouler et encore la mn30 supp’ pour voir Andy démarrer de manière soft Power. Une entrée travaillée pour voir surgir celui qui aurait dû être le Serval des X-Men, une version plus trapue, plus bourrue. Un personnage fort charismatique !
Rush Of Silence fait monter le groupe dans les tours avec un break musical des deux frangins : gratte et batterie en avant. Ces mecs possèdent vraiment un univers barré. Seul regret le timbre d’Andy est reconnaissable mais me semble un peu éloigné de la ligne de chant proposée sur ‘The Seraphic Clockwork’. Günther occupe un véritable espace, l’omniprésence ! Retirant une part de présence aux riffs acérés de Stephan. Musicalement on a le droit à la version autour des 10mn. D’où la présence nécessaire d’un pont, que dis-je un supendu à douze pieds, au milieu du titre, le chainon manquant entre Avantasia et Pendragon : Blind Guardian. A ce stade le set a déjà commencé depuis plus de 20mn ; à ouais quand même !
On poursuit avec ‘Seraphic’ gros invité de la soirée et un must du groupe ‘Holes in the Sky’. La part Heavy se fait ressentir, une bonne grosse lourdeur, un concept le : Mid-Power ballade ; ça j’aime ! Avec une copie vocale de grande classe et des lignes musicales dignes de génériques X-Men (façon Ten en D.A) pour Günther et Stephan. Ce dernier que j’apprécie plus dans ce type de solos, quand ils donnent dans le mélodique.
Far Off Grace : flashback dans le passé, pour ce qui constitue le dernier album que j’ai rentré de nos Germanos. Quatorze années séparent ce titre de la soirée. Un morceau qui se veut mélodique & mélancolique, par son approche un Hard progressif lorgnant vers un univers Dream Theater. Servant une belle ligne de piano, qui tombe après le solo de Stephan. Permettant de poser la voix d’Andy dans son meilleur registre.
Ainsi, démontrant qu’il peut encore tenir la note quand il le faut. Quant à Stephan, il est dans son show, souvent les yeux fermés, pour nous pondre ses émotions sur son manche. Et moi, ça va plus d’écailles qui dépassent.
Scar of Angel ; pour un tempo proche et on retourne dans le présent. Ici flotte un univers piano, parfois, proche d’un Savatage. Mais dès que le titre prend son tempo’ on reste bien dans la marque déposée : Vanden Plas !
Une identité & un son. C’est sur ce titre que je prends conscience de la discrétion plus en visuelle de Torsten, caché derrière ses lunettes, mais à contrario c’est là aussi que je perçois son travail réellement fourni. On navigue entre le Mid-Power et le Heavy Prog’ c’est tout ça Vanden Plas. Parfois déconcertant. Un groupe et une musique pour un public averti.
I Can See et retour sur Far off Grace, un départ instru’ pour les riffs acérés, c’est à ce stade que mon ami Cyril (Pryde) et vigile de soirée, me confie :’Je découvre et j’apprécie beaucoup’. Môssieur est talentueux et Môssieur est connaisseur J !
Actualité faisant ‘Seraphic’ est le gros invité de la soirée, l’occasion amorcée d’un retour en grâce, pour nos voisins à l’accent gutthural, moins perceptibles sur les notes de Quicksilver. Départ très soft, toujours la grosse présence de Günther et enfin Andreas après le départ des cloches. Un titre qui alterne les ambiances, du très soft au très prog’, très Heavy parfois. On est dans la perfection Allemande ; c’est un fait l’Audi ce n’est pas une Logan (et ce n’est pas Serval qui me contredira :-D). Il y a là toute la grandiloquence du groupe, avec des interventions de Stephan qui sert aussi bien dans les riffs que chorus ou solos, fond de cour et filet. Puis, ne boudons pas notre plaisir : Le moment d’apprécier, une fois encore la scène et le light offert !
Un passage par ‘From Beyond Daylight’ pour rentrer dans Cold Wind ou Andreas (Mr Show-man) nous explique qu’il est le gardien de la flamme et qu’il peut réaliser tous nos rêves et blablabla. Il y a une musicalité très mécanique sur ce titre. Et de forts délires chez notre invité.
Le type même de morceau où j’annote deux choses. Première ; le jeu de Stephan est de qualité mais à contrario il ne délivre pas toujours des solos qui marquent. Et la seconde, quand j’annote toute la gentillesse du personnage d’Andy, pour un geste sympathique en direction de Damien (Style Trip – Maiden In Time) qui est pour beaucoup dans la présence du groupe dans cette salle ce soir.
Frequency un départ musical haut dans les tours et savamment posé par la voix de son leader. Titre qui s’enchaine directement avec Silently, encore une belle intro piano très courte pour livrer de suite un morceau du concept Christ’O. Le genre de morceau qui plombe en partie une soirée, en partant dans des univers très - trop prog’. Des longueurs qui vous donneraient des envies de fumer ; dehors cela s’entend. Où même Andy se retrouve un long moment spectateur. Des titres qu’on préfère écouter peinard dans son salon, ou plonger seul sous son casque.
Christ O sera le premier rappel du groupe, l’occasion d’entendre enfin en première lignes la basse de Torsten. On est là dans la part plus marquée Dream Theater – Savatage, mais pas forcément dans la pure identité V-P à mon gout. Un album qui avait été servi comme Opéra Rock en terres Teutonnes cinq ans plus tôt (j’avais choppé ça sur la toile, allez plonger dans ses filets. Je vous promets que ça ne ressemble pas à un conte Disney façon Obispo ou typé Français pour ‘PopStars’ plus dans l’apparence que dans les voix. Je ne pensais pas à Robin des bois, mais je livre une flèche.)
Rainmaker, E.N.F.I.N. le moment que j’attendais un passage vers les deux premiers albums, mais hélas seul ‘The God Thing’ fera son entrée … Sur la sortie (snif !) du groupe. Un monument de ma culture. A contrario j’annotais aussi qu’en fin de set, sur un titre ancien il manquait parfois la voix sur quelques passages.
Un domaine où le temps a accompli (en partie) son œuvre. Andy qui nous a déjà gratifié par le passé de ballades en ‘Français’ n’aura maîtrisé que deux mots ce soir ; OUI … Remercions Andy qui nous a servi au moins vingt fois le nom de la ville ‘Saint Rémy’ Il ne l’oubliera plus ou pas de sitôt ! Ayant même promis de revenir présenter ici leur prochain album, pari retenu. Pari osé et non ! Je ne repars pas sur ce terrain.
Saint Rémy, si dans trente ans, Andy s’en souviendra :-D D’ici là, j’aurai sans doute enfoui ce set, je me souviendrai du personnage. Mais je resterai en deçà de ce que j’attendais pour le groupe.
Un public qui aura fini très masculin, un univers très quadra – quinqua, pour ne pas dire ‘que’. La technique prenant le pas sur la mélodie, nos charmantes compagnes préfèrent décrocher. Elles préfèrent le monoï aux gammes.
Si il avait fallu retirer de la salle : les musiciens de tous niveaux et/ou les chroniqueurs, on aurait compté avec deux mains je pense.
Avec deux mains pour applaudir sans chevalière, sans gourmettes mais avec le cœur d’avoir tout de même vu Vanden Plas en France et ………….. À Saint Rémy, de Provence !
Conclusion :
Une fois encore merci à toute l’organisation du Glanum, réunis autour de David. Un grand merci à la commune pour faire durer ce festival et proposer des affiches montantes. À toutes celles et ceux qui se rappellent qu’il y a une vie en dehors d’un P.C et d’un écran T.V ; un public de qualité. Qui savent que des amis réels ce n’est pas mal non plus ;-)
À tous mes amis présents. Biz de Maënora pour les autres je vous en secoue cinq.
Comme disait mon autre Tata : Annie de Bâle, de l’Agence Touristes : « J’aime quand un plan se déroule sans accroc, sans qu’on me mette des bâtons dans les trous ! ».
Les groupes, les sets et les liens :
Manigance : Chant : Didier Delsaux ; Guitares : François Merle & Serge Ramos ; Basse : Marc Duffau ; Claviers : Jean Lahargue ; Batterie : Guillaume Rodrigue
Set List : En Mon Nom ; Dernier Allié ; Dès Mon Retour ; Mercenaire ; Récidiviste ; Maudit ; Dernier Hommage ; Privilège.
facebook.com/pages/Manigance
Heavenly : Chant : Ben Soto, Guitare : Olivier ; Claviers : Nico Marco ; Basse : Frédéric ; Batterie : Pierre Emmanuel Desfais : Piwee
Set List : Carpe Diem ; Spill Blood On Fire ; Lost In Your Eyes ; A Better Me ; Sign of The Winner ; Riding Trough Hell ; Virus ; Dust To Dust ; Full Moon.
https://www.facebook.com/pages/Heavenly/404578799941?fref=ts
Vanden Plas : Chant : Andy Kuntz ; Guitare : Stephan Lill ; Claviers : Günter Werno ; Basse : Torsten Reichert ; Batterie : Andreas Lill
Set List : Postcard to God ; Holes in the Sky ; Far Off Grace ; Scar of Angel ; I Can See ; Quicksilver ; Cold Wind ; Frequency ; Silently ; Christ O ; Rainmaker
https://www.facebook.com/VandenPlasOfficial?fref=ts
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