Y&T faisait une nouvelle fois, halte par chez nous pour célébrer le 30ème anniversaire de l'album Mean Streak.
Je les avais vus en 2010 au Trabendo pour un show particulièrement percutant et bien huilé et de de fait, je tenais à les revoir pour célébrer en leur compagnie l'anniversaire d'un album important dans la carrière du groupe même si je continue de penser que le précédent Black Tiger fut quand même celui qui leur ouvrit véritablement les portes de la notoriété un an plus tôt.
Après un parcours quelque peu chaotique notamment le traditionnel bouchon du Stade de France puis étonnamment un ralentissement aux alentours de Cergy St Christophe, je parviens enfin à mon but où m'attend un François particulièrement en forme : "Tu t'es gourré, Phil, le concert de Céline Dion, c'est pas ici....." J'aurais mieux fait de la fermer le jour où je lui ai annoncé que Mme Phil et ma fille cadette allaient le 1er décembre prochain se rendre à Bercy voir la grande jument canadienne.
Bref, on n'est pas là pour parler de ça et donc après avoir discuté d'anecdotes diverses relatives à l'actualité avec François, un fan de Thin Lizzy et sa compagne se trouvant dans la file, nous rentrons ENFIN dans la salle vers 20h30 alors qu'il était prévu de rentrer bien plus tôt.
Une scène très sobre s'offre à nous avec un backdrop présentant le logo historique du groupe. Quelques vingt minutes plus tard, les lumières s'éteignent et le groupe apparaît sur un tonitruant Mean Streak, un morceau particulièrement pêchu que j'ai toujours aimé. Et puis là, je me dis qu'ils vont nous interpréter l'album dans son intégralité. Ben non, c'est Hard Times suivi de Don't Be Afraid Of The Dark tous deux extraits de Ten (1990), deux morceaux sympas qui, ceci dit, ne retiendront que très peu mon attention. Bien mais comparés aux classiques que l'on entendra plus tard, ils ne tiennent guère la route.
Après un parcours quelque peu chaotique notamment le traditionnel bouchon du Stade de France puis étonnamment un ralentissement aux alentours de Cergy St Christophe, je parviens enfin à mon but où m'attend un François particulièrement en forme : "Tu t'es gourré, Phil, le concert de Céline Dion, c'est pas ici....." J'aurais mieux fait de la fermer le jour où je lui ai annoncé que Mme Phil et ma fille cadette allaient le 1er décembre prochain se rendre à Bercy voir la grande jument canadienne.
Bref, on n'est pas là pour parler de ça et donc après avoir discuté d'anecdotes diverses relatives à l'actualité avec François, un fan de Thin Lizzy et sa compagne se trouvant dans la file, nous rentrons ENFIN dans la salle vers 20h30 alors qu'il était prévu de rentrer bien plus tôt.
Une scène très sobre s'offre à nous avec un backdrop présentant le logo historique du groupe. Quelques vingt minutes plus tard, les lumières s'éteignent et le groupe apparaît sur un tonitruant Mean Streak, un morceau particulièrement pêchu que j'ai toujours aimé. Et puis là, je me dis qu'ils vont nous interpréter l'album dans son intégralité. Ben non, c'est Hard Times suivi de Don't Be Afraid Of The Dark tous deux extraits de Ten (1990), deux morceaux sympas qui, ceci dit, ne retiendront que très peu mon attention. Bien mais comparés aux classiques que l'on entendra plus tard, ils ne tiennent guère la route.
L'ambiance reprend du poil de la bête avec un Don't Stop Runnin', extrait d'In Rock We Trust qui, il faut le rappeler, avait fait son p'tit buzz à sa sortie en 1984. Un titre bien enlevé excellemment interprété par un Meniketti très en voix (comme d'habitude, j'oserais dire), un Brad Lang (basse), un John Nymann (guitare) et un Mike Vanderhule (batterie) très enjoués. Ce dernier d'ailleurs ressemble un peu à Danny Miranda, bassiste à la fois de Queen+Paul Rodgers et du BÖC. Le son est excellent, pas trop fort pour une fois et l'atmosphère inquiétante inhérente à Black Tiger transparaît parfaitement bien. L'ami Meniketti pour qui je ne dirai jamais assez qu'il est un artiste complet (auteur-compositeur de talent, chanteur et guitariste-soliste exceptionnels) attire tous les regards lorsqu'il exécute un solo. Earthshaker n'est pas en reste puisque l'on a droit à un Dirty Girl d'excellente facture suivi d'une version particulièrement étirée de Midnight In Tokyo (30 ans, ça se fête...) avec un Meniketti en état de grâce. Ce dernier n'élude d'ailleurs pas le dernier album en date à savoir Facemelter puisque se fait entendre How Long. On aurait sans doute préféré un Blind Patriot bien mieux taillé pour la scène car plus rentre-dedans et plus accrocheur. Mais bon...Lipstick And Leather d'In Rock We Trust vient rattraper le coup même si le solo de basse se trouvant au milieu du morceau n'est reproduit que très partiellement par Brad Lang. Le Forum devient alors une véritable étuve (comme d'habitude d'ailleurs). Le groupe demande alors au roadie d'envoyer des bouteilles d'eau dans le public. L'un des spectateurs s'enquiert auprès du vigile pour ouvrir l'issue de secours, vigile qui manifestement, ne semblait pas avoir compris ce qu'on lui demandait. A ce moment, je suis un vrai sac d'eau comme au beau vieux temps de l'Espace Balard. Les plus anciens s'en souviendront...
Quelques soucis de son que Meniketti considère avec un certain humour notamment à l'égard du seul roadie présent avant que le concert ne débute, viennent perturber le concert. On s'marre bien chez Y&T. Pas d'agacement de qui que ce soit, juste de la bonne humeur.
On repart sur un Hurricane en tout point efficace. Le morceau que pour ma part, j'attendais à savoir Winds Of Change, cette power ballad qui clôt Black Tiger, se fait enfin entendre. Un des plus belles ballades jamais entendues en ce qui me concerne.
Contagious est un morceau qui, lorsque je l'ai entendu, a fait que j'ai délaissé Y&T pendant un certain nombre d'années le trouvant pour le moins quelconque tout comme l'album qui porte le même nom. J'aurais largement préféré un p'tit Open Fire......On revient sur Facemelter et I Want Your Money conforme à l'original puis sans doute un des classiques-phare du groupe à savoir Rescue Me d'Earthshaker et sa cavalcade guitaristique et là, làààààààà, c'est le feu, le pied intégral. De virtuosité guitaristique, Dave Meniketti en fait encore preuve pendant six longues minutes sur l'instrumental blues I'll Cry For You. Le groupe expédie Squeeze puis leur hit de 1985, Summertime Girls dans des versions survitaminées. Et que dire de I Believe In You qui, comme en 2010, nous est proposé dans une version de presque 10 minutes ? L'émotion peut aisément se lire sur le visage de Meniketti lorsqu'il l'interprète. Un morceau presque épique....Epuisé, le Dave qu'il est après l'exécution d'un énorme solo. Il parvient à se ressaisir, épaulé et félicité par ses comparses pour entamer un superbe I'm Coming home.
Les quatre compères sortent de scène après 2 heures de show intenses, visiblement marqués par la chaleur ambiante qui règne dans cette salle. Cinq minutes plus tard, le groupe réapparaît pour interpréter le morceau que tout le monde attend, à savoir Forever que le public reprend en chœur avec ferveur. "Pour touuuuuuuuuujours, pour toujouuuuuuuuuuurs............"
Bah quand on voit des concerts comme ça, aussi intenses et aussi généreux, on a effectivement envie que ça dure un certain temps voire même un temps certain. On aura toujours quelque chose à dire sur un concert en particulier celui-ci où il m'avait été dit que Mean Streak serait interprété dans son intégralité pour les 30 ans de cet album notamment rien que pour Lonely Side Of Town que j'adore et puis deuxième chose, un p'tit Open Fire aurait très bien eu sa place dans cette superbe set-list. Bref, on fera toujours la fine bouche mais force est d'avouer que le sentiment général qui a prédominé durant cette soirée, c'est la GENEROSITE des protagonistes. La générosité d'un concert qui a duré 2h10, la générosité d'artistes qui viendront se soumettre aux autographes des fans. Je ne reviendrai pas (finalement si, je vais le faire) sur cet épisode fâcheux où les vigiles ont fait preuve d'incompétence absolue surtout lorsque le pauvre Dave Meniketti s'est retrouvé assailli et encerclé par les fans. En ce qui me concerne, j'ai attendu patiemment qu'il y ait moins de monde, ai fait signer ce que j'avais à faire signer et ai fait une p'tite tof en sa compagnie et en compagnie des trois membres du groupe. Voilà, un excellent concert.
Quelques soucis de son que Meniketti considère avec un certain humour notamment à l'égard du seul roadie présent avant que le concert ne débute, viennent perturber le concert. On s'marre bien chez Y&T. Pas d'agacement de qui que ce soit, juste de la bonne humeur.
On repart sur un Hurricane en tout point efficace. Le morceau que pour ma part, j'attendais à savoir Winds Of Change, cette power ballad qui clôt Black Tiger, se fait enfin entendre. Un des plus belles ballades jamais entendues en ce qui me concerne.
Contagious est un morceau qui, lorsque je l'ai entendu, a fait que j'ai délaissé Y&T pendant un certain nombre d'années le trouvant pour le moins quelconque tout comme l'album qui porte le même nom. J'aurais largement préféré un p'tit Open Fire......On revient sur Facemelter et I Want Your Money conforme à l'original puis sans doute un des classiques-phare du groupe à savoir Rescue Me d'Earthshaker et sa cavalcade guitaristique et là, làààààààà, c'est le feu, le pied intégral. De virtuosité guitaristique, Dave Meniketti en fait encore preuve pendant six longues minutes sur l'instrumental blues I'll Cry For You. Le groupe expédie Squeeze puis leur hit de 1985, Summertime Girls dans des versions survitaminées. Et que dire de I Believe In You qui, comme en 2010, nous est proposé dans une version de presque 10 minutes ? L'émotion peut aisément se lire sur le visage de Meniketti lorsqu'il l'interprète. Un morceau presque épique....Epuisé, le Dave qu'il est après l'exécution d'un énorme solo. Il parvient à se ressaisir, épaulé et félicité par ses comparses pour entamer un superbe I'm Coming home.
Les quatre compères sortent de scène après 2 heures de show intenses, visiblement marqués par la chaleur ambiante qui règne dans cette salle. Cinq minutes plus tard, le groupe réapparaît pour interpréter le morceau que tout le monde attend, à savoir Forever que le public reprend en chœur avec ferveur. "Pour touuuuuuuuuujours, pour toujouuuuuuuuuuurs............"
Bah quand on voit des concerts comme ça, aussi intenses et aussi généreux, on a effectivement envie que ça dure un certain temps voire même un temps certain. On aura toujours quelque chose à dire sur un concert en particulier celui-ci où il m'avait été dit que Mean Streak serait interprété dans son intégralité pour les 30 ans de cet album notamment rien que pour Lonely Side Of Town que j'adore et puis deuxième chose, un p'tit Open Fire aurait très bien eu sa place dans cette superbe set-list. Bref, on fera toujours la fine bouche mais force est d'avouer que le sentiment général qui a prédominé durant cette soirée, c'est la GENEROSITE des protagonistes. La générosité d'un concert qui a duré 2h10, la générosité d'artistes qui viendront se soumettre aux autographes des fans. Je ne reviendrai pas (finalement si, je vais le faire) sur cet épisode fâcheux où les vigiles ont fait preuve d'incompétence absolue surtout lorsque le pauvre Dave Meniketti s'est retrouvé assailli et encerclé par les fans. En ce qui me concerne, j'ai attendu patiemment qu'il y ait moins de monde, ai fait signer ce que j'avais à faire signer et ai fait une p'tite tof en sa compagnie et en compagnie des trois membres du groupe. Voilà, un excellent concert.
Intro
(Highway To Hell/From The Moon)
Mean Streak
Hard Times
Don't Be Afraid of the Dark
Don't Stop Runnin'
Black Tiger
Dirty Girl
Midnight in Tokyo
How Long
Lipstick and Leather
Hurricane
Winds of Change
Contagious
I Want Your Money
Rescue Me
I'll Cry for You
Squeeze
Summertime Girls
I Believe in You
I'm Coming Home
Encore:
Forever
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Photos Eric Bodyblazer - Videos Pascal Lecampion - RogerRocksTheWorld
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