Metalden : WALTARI Mainstage 1 23/06 - 11h05 (reportage complet avec vidéos ICI)
Cette troisième journée s’annonce moins chargée que la précédente en termes d’affluence et du coup l’accès est plus rapide, tant mieux car s’il est un groupe que je tenais à voir, en ce début de matinée, c’était bien Waltari. C’est un groupe que j’affectionne pour son côté hors norme et ses prises de risque, mélangeant royalement toutes sortes de styles tout en gardant une accroche mélodique évidente, et j’avais fait le déplacement sur Paris pour le 25eme anniversaire du groupe, marqué par ailleurs par un album de reprises, Covers All. Nous aurons un peu plus tard dans la journée une interview avec le frontman chanteur et bassiste Kärtsy Hatakka, avec mon ami Eric Berger (dont le récit de la journée est en ligne ici).
La grisaille est de rigueur sur les vallées clissonaises en cette fin de matinée, mais pas au niveau de la main stage 1 où le ton est festif et le public, pas encore très fourni malheureusement, saute volontiers en rythme, adhérant sans problème à ce mélange improbable. Les samples du claviériste Janne Immmonen soutiennent le chant reconnaissable entre mille de Kärtsy Hatakka
La setlist est très courte, à peine une demi heure, mais par chance ils ont retenu mon titre préféré, le hymnique One Day au riff hypnotique. Au menu aussi une reprise, extraite du dernier album Covers All, le classique d’Anthrax Caught In A Mosh.
Pour la petit histoire, Kärtsy Hatakka s’était lancé comme défi d’interpréter en live la reprise de Pink Floyd, présente sur le même album, à ce jour, défi non relevé, nous avons abordé cette question avec Kärtsy lors de l’interview, il a souri et nous a laissé espérer la chose pour un prochain Hellfest !
A noter que Sami Yli-Sirniö, également membre de Kreator, étant occupé avec ce dernier, a été remplacé au pied levé et sans soucis particulier par Kimmo Korhonen d'Amberian Dawn. Le set se termine sur le très dansant (pas le thé dansant !) So Fine , et dans le public, sur la vidéo ci-dessous, vous y verrez danser notre ami Chisel (à 17s), fervent animateur du forum de RockMeeting.
Kärtsy conclut en prônant l’ouverture d’esprit, une manière de défendre sa conception du cross-over et de balayer les étiquettes, autant de carcans censés cloisonner les styles, et lance un « Styles suck » en pointant la main vers le bas. Il reprendra ce discours dans l’interview, en annonçant un album avec des surprises …..
Setlist :
In the Cradle
Caught in a Mosh [reprise d’Anthrax]
Atmosfear
One Day
So Fine
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Metalden : HEAVEN'S BASEMENT Mainstage 1 23/06 12:15 (reportage complet avec vidéos ICI)
Après avoir loupé une première occasion de voir ce jeune combo anglais à Toulouse le 6 avril, je ne voulais pas rater le coche une deuxième fois. L’occasion ratée se situait le 6 avril, date à laquelle ils ouvraient à la dynamo pour Black Veil Brides, j’avais pu les interviewer durant l‘après midi (voir l’entrevue ici), puis nous nous étions donné rendez vous pour le concert, las, l’organisation ayant avancé l’heure du gig de une heure sans la moindre info, les ¾ du public, dont votre serviteur, ont loupé le show. Ce coup-ci je suis bien présent, et en beaucoup plus nombreuse compagnie !
C’est exactement ce que l’on retrouve sur scène (voir la video) . Après un Can't Let Go dynamique, le combo enchaine avec son déjà hymne, qui a fait l’objet d’une video explosive, Fire, Fire, un petit modèle du genre avec un break qui permet au public d’encourager nos jeunes anglais. Après un I Am Electric très électrique, Aaron Buchanan, le fougueux chanteur du groupe se jette dans la fosse puis au milieu du public pour surfer quelques instants au dessus de la foule pendant le solo de Sid Glover. Le dernier titre, plus ancien, s’ouvre sous les applaudissements du public battant la mesure avec la rythmique très efficace assurée par Rob Ellershaw à la basse, et Chris Rivers à la batterie (non ne cherchez pas, ce n’est pas le fils de notre Dick national lol !) . Nouveau break, Sid Glover lève sa guitare au dessus de lui, puis le tempo s’accélère à nouveau pour s’arrêter sous les aclamations d’un public visiblement conquis, le cercle des fans s’est manifestement agrandi !
Welcome Home
Can't Let Go
Fire, Fire
Nothing Left to Lose
I Am Electric
Heartbreaking Son of a Bitch
Executioner's Day
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Metalden : MUSTASCH Mainstage 1 13:35 (reportage complet avec vidéos ICI)
MUSTASCH est déjà un groupe expérimenté puisque formé il y a 15 ans en Suède, à Gothenburg. Le choix de leur nom est un hommage à leurs idoles comme Freddy Mercury de Queen et Tony Iommi de Black Sabbath qui arboraient en effet de superbes moustaches !
Leur heavy stoner se veut simple, direct et sans compromis, orchestré par le leader et chanteur du groupe Ralf Gyllenhammar.
Cinq albums au compteur, un gros hit avec Double Nature, et après une tournée en Scandinavie sold-out, les voici au Hellfest !
Heresy Blasphemy ouvre le set, et détail de la première importance, trois des membres du groupes arborent toujours fièrement leur … moustache, seul le batteur a manifestement fait une coupe d’été ! Du gros riff heavy calbré au quart de .. poil, des refrains basiques et accrocheurs, la recette est simple et bien servie. Ralf Gyllenhammar et ses compères profitent du break durant lequel les samples prennent l'avantage, lors de Double Nature pour faire applaudir en rythme le public, totalement conquis à cet hymne du groupe. Ralf s’autorise une descente de la scène pour boire au pichet de bière d’un fan, tandis que le lead guitariste David Johannesson craque son jean au niveau de sa partie intime, rassurez-vous, point de pilosité dévoilée, c’est un beau caleçon rouge qui apparait, bien visible sur les videos ci-dessous ! Après un I Hunt Alone percutant et pas tout à fait "alone", le groupe salue le public sur une bande son avec I Will Always Love You de Whitney Houston, touche plutôt originale et totalement humoristique qui conclut un chouette set, pas un poil barbant, on peut même dire, pour employer une expression en rapport avec le sujet, qu'ils se sont frisés les moustaches !
Setlist :
- Heresy Blasphemy
- Mine
- Down in Black
- It's Never Too Late
- Bring Me Everyone
- Black City
- Speed Metal
- Double Nature
- I Hunt Alone
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Metalden : RIVERSIDE Mainstage 2 23/06 14:20 (reportage complet avec vidéos ICI)
Riverside est un groupe de rock progressif de Varsovie en Pologne, formé en 2001 par quatre amis Mariusz Duda, Piotr Grudziński, Piotr Kozieradzki et Jacek Melnicki. Leur style peut être décrit comme un mélange de rock atmosphérique pigmenté par des éléments métal, avec des influences aussi diverses que Pink Floyd, Porcupine Tree, The Mars Volta, Opeth, Dream Theater et Tool, avec cependant une identité relativement forte.
La présence des polonais à l’affiche du Hellfest consolide donc une volonté d’éclectisme. Le fait de passer parmi des groupes d’« extreme » n’impressionne pas nos musiciens qui attaquent en toute apparente décontraction leur premier titre, Feel Like Falling, issu de leur nouvel opus Shrine of New Generation Slaves.
Une décontraction qui n’empêche pas une grande concentration, leur musique est complexe à jouer, tout en étant accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses, et malgré la longueur des titres, pas loin des 10mn, et de ce fait, la set-list ne comporte que quatre morceaux. Le vent perturbe par moments le son pas assez pour troubler les envolées au clavier de Michał Łapaj, dont le son Hammond fait parfois penser au regretté Jon Lord, ou celle de Piotr Grudziński dans ses soli de guitares.
Petit à petit, le public se laisse embarquer dans ces atmosphères planantes menées par Mariusz Duda, le bassiste/chanteur dont le timbre de voix est très agréable, de quoi à se reposer des growls de certains extrêmes ! Et pendant les breaks de Egoist Hedonist, le combo arrive à faire taper dans les mains le public, un signe qui ne trompe pas sur l’adhésion des présents. Escalator Shrine, un deuxième titre issu de leur nouvel album termine en beauté leur set, encore une belle decouverte de ce cru 2013 pour ma part.
Setlist :
Feel Like Falling
Living in the Past
Egoist Hedonist
Escalator Shrine
Metalden : DANKO JONES Mainstage 1 23/06 15:05.
(reportage complet avec vidéos ICI)
Six albums au compteur dont le récent Rock and Roll is Black and Blue, il y a de la matière. Il s’agit pour ma part du deuxième concert, le premier avait eu lieu au Bikini à Toulouse il y a deux ans, et si le charismatique chanteur à l’égo bien développé avait à l’époque taquiné à plusieurs reprises les toulousains pour n’avoir pas rempli la salle, et demandé de faire mieux la prochaine fois, il bénéficie face à la mainstage 1 d’un public nombreux et acquis à sa cause, très bon pour son moral. Par ailleurs le son est excellent, la basse ronfle, chaque instrument est à sa place.
Et encore une transition comme seul le Hellfest peut en offrir, après les longs morceaux progressifs de Riverside, on enchaine sur les morceaux très courts à structure punk, et en premier lieu Had Enough. J’avoue que j’étais plus dans mon élément avec les polonais, autant notre canadien est un bon chanteur et un frontman de haut calibre, autant son jeu à la guitare est un peu trop sommaire à mon gout, il ne faut pas compter sur des soli élaborés, mais plutôt au minimum syndical !
Reste qu’il a pour lui l’énergie, une gouaille hors norme et un discours très rodé pas mal basé sur le sexe, de manière un peu caricaturale, mais qui branche bien la gent féminine.
Beaucoup de discours donc, comme à son habitude, l’art de faire participer le public, pas loin d’un Dee Snider, Joe Elliott pourrait prendre de la graine !
Et il arrive malgré tout à placer huit autres titres,dont Lovercall pour lequel j’ai édité la video ci-dessous, et deux nouveaux titres, Just A Beautiful Day, et Legs. Voir aussi l’intégralité du gig sur la vidéo Arte Live Web.
Et au final un show énergétique qui aura bien enflammé le public
Setlist :
- Had Enough
- Play the blues
- First Date
- Just A Beautiful Day
- Full Of Regret
- Legs
- Sugar Chocolate
- Lovercall
- Bring On The Mountain
Le calme revenu après la tempête de la veille c'est un site beaucoup plus fréquentable malgré une odeur sournoise que nous retrouverons en ce dimanche après-midi et pour cette journée de clôture.
Absents du site la matinée c'est avec Jason Newsted que nous ouvrirons notre après-midi.
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : NEWSTED 16h45 - Mainstage 1
(reportage complet avec vidéos ICI)
Douze ans après son départ de Metallica et un passage au sein de Voivod, l'ex bassiste Jason Newsted revient sur le devant de la scène métal avec une formation éponyme à son nom de famille.
S'il n'a jamais remplacé son prédécesseur Cliff Burton au sein de Metallica - tragiquement décédé dans un accident de bus - est reste plus discret que son successeur actuel Robert Trujillo, il n'en reste pas moins présent sur des albums "And Justice For All", "Le Black Album", "Garage Days Re-Revisited" et les (décriés à leur sortie) "Load" & "Reload".
Alors que pouvait-on attendre de ce retour ?
Personnellement je le découvrirai en live quelques temps avant le Hellfest lors de sa prestation au Sonisphere Barcelone. Et Jason Newsted ou pas, autant dire de suite que même si le monsieur montre un certain talent et un plaisir à être sur scène ce ne sera pas la claque du siècle.
Sa présence en ce dimanche me permettra donc de me faire une seconde opinion et donnera l'occasion à notre Jason international de corriger certaines petites choses dans sa formation actuelle.
Le membre fondateur de Flotsam and Jetsam nous revient donc avec une formation qui donne dans le heavy thrash relativement pêchue et marquée de multiples influences.
Exercice pas forcement facile, en plus de la basse, c'est au chant et de temps en temps à la guitare que notre homme mène son groupe.
Le futur opus "Heavy Metal Music" n'est pas encore dans les bacs (5 août 2013 en Europe), Jason vient donc armé du premier EP du groupe "Metal" qui s'est vendu à environ 6.200 exemplaires aux États-Unis dans sa première semaine de sortie.
Voix rageuse et énergie décuplée, Jason se fait avant tout plaisir avec ce EP et nous en présentera la diversité de ses titres. Du rock sombre et lourd aux riffs rapides du thrash en passant par un paquet de sonorités stoner, on ne peut pas dire que les titres se ressemblent. Je dirai même qu'il y en a pour tous les goûts, et on ne manquera pas d'entendre certaines influences retrouvées de Metallica le tout personnalisé par notre homme.
Si mon premier concert de Newsted était moyen, celui du Hellfest s’avère déjà beaucoup mieux. Ses acolytes semblent déjà plus à l'aise sur scène et au moins la reprise de Metallica "Whiplash" ne sera pas massacrée par le guitariste comme à Barcelone. D'ailleurs cette fois-ci c'est Jason qui exécute le riff à la basse, comme quoi il n'est jamais trop tard pour récupérer les bêtises.
Donc un concert très sympa et beaucoup plus dynamique qu'il y a quelques semaines avec un Jason qui nous prouve qu'il sait faire autre chose que seulement tenir une basse ou jouer sur sa célébrité.
Affaire à suivre le 5 août !
Heroic Dose
Soldierhead
...As the Crow Flies
Godsnake
Long Time Dead
King of the Underdogs / followed by Creeping Death bridge)
Twisted Tail of the Comet
Skyscraper
Whiplash / Metallica
Autres liens sur le sujet :
- la conférence de presse - l'article de RockMeeting
- idem relayé par la CNN du métal
- idem relayé par la CNN du métal + videos du concerts (aussi ci-dessous)
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : Voivod 17h40 - Mainstage 2
Après ce petit détour en Amérique on s’orientera vers le Canada avec les Québecois de Voivod, groupe dans lequel Jason Newsted a également officié pendant une brève période post-Metallica.
Voivod a longtemps été présenté comme un groupe visionnaire et expérimental du thrash et du heavy. Depuis de nombreuses années le groupe à l'accent reconnaissable entre tous nous martèle des compositions mélangées de multiples mouvements musicaux. Punk, hardcore, metal progressif pour nous donner une résultat complètement psychédélique.
Voivod ça reste un groupe culte à sa manière et unique en son genre, on aime ou on déteste.
Pour la seconde fois depuis 2009 l'accent chantant de Denis "shake" Belanger et ses mimiques scéniques viendront tonner sur le hellfest avec un "Target Earth" pour ouvrir 50 minutes de festivités.
Parvenir à distinguer chaque titres quand on est pas un habitué du groupe n'est pas chose aisée et je ne suis pas sure que la musique de Voïvod soit très adapté un contexte de festival.
Riffs barrés et compositions déstructurées qui partent dans tous les sens sur un rythme saccadé, le premier titre donnera le ton. Un "Ripping Headaches" plus proche d'un thrash classique s'en suivra pour enchaîner quelques titres avant de terminer sur un "Astronomy Domine" avec Phil Anselmo (eh oui encore !) et un "Voivod" avec la présence de Jason Newsted.
Un très bon concert qui ravira les amateurs mais je maintiens qu'il reste plus facile de découvrir nos amis Québécois dans un contexte différent.
Target Earth
Ripping Headaches
Psychic Vacuum
Tribal Convictions
Mechanical Mind
Forgotten in Space
Kluskap O'Kom
Astronomy Domine / Pink Floyd cover with Phil Anselmo
Voivod with Jason Newsted
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : Dark Funeral 19h35 - Temple
La suite se fera pour moi en direction de la Temple avec un retour dans les ténèbres Suédoises de Dark Funeral.
Restés à l'heure des années 90 en terme de musique et de visuel, les concerts du groupe sont toujours très attendus par les fans.
Cette année ne dérogera pas à la règle et même si le site est plus vide que la journée précédente la Temple est bien remplie.
Comme beaucoup de groupes, ce n'est pas la première fois que Emperor Magus Caligula et ses compagnons de noirceur montent sur les planches du Hellfest.
Le public ne se fait pas attendre pour donner de la voix et remuer dès les premières notes et prouve que Dark Funeral joue ce soir en terrain conquis.
Comme toujours, maquillage noir et blanc et cuirasses noires sont de rigueurs. Le show est parfaitement rôdé et le son - pour une fois - pas trop dégueulasse, le tout agrémenté d'effets de fumée, de couleurs vives et du pentagramme en néons de la scène.
Si notre frontman n'est pas des plus bavards, il en impose toujours autant de par sa prestance et son chant guttural et malsain à souhait.
Une heure précise de concert composé d'environ 12 titres expédiés depuis les enfers pour un concert carré et puissant qui confirme une fois de plus la position de leader de nos suédois sur la scène Black Scandinave.
Quelques titres en vrac :
Shadows Over Transylvania
My Dark Desires
In the Sign of the Horns
The Secrets of the Black Arts
The Dawn No More Rises
When Angels Forever Die
The Fire Eternal
Satan's Mayhem
Dark Are The Path's To Eternity
Metalden : SYMPHONY X Mainstage 2 23/06 19:40. (reportage complet avec vidéos ICI)
Rude challenge pour les américains que de jouer leur symphonie progressive après les décibels brûlants de nos Bayonnais de Gojira, encore un enchainement improbable ! Un bon point pour démarrer, le public est venu en nombre face à la mainstage 2 Il s’est écoulé deux ans depuis mon précédent concert, à Bordeaux, c’était pour la promotion de l’album Iconoclast, et c’est toujours à l’heure actuelle leur dernier opus.
Et c’est justement avec Iconoclast que démarrent les hostilités, Russel a la patate, le son est excellent, tant en terme de volume (pas de saturation des basses comme sur certains groupes), et excellent mixage. Tout le groupe assure sauf … Michael Romeo le guitariste soliste qui semble avoir des problèmes de tonalité, ou plutôt d’accordage, mais il saura rapidement rectifier la situation sur les titres suivants, et produire des soli époustouflants.
La première partie du set est dédiée à ce dernier album, pas moins de 4 titres. On attaque le répertoire des classiques avec Sea of Lies qui nous vaut un duel de soli clavier / guitare d’anthologie, puis pendant le break, Russel en profite pour faire hurler le public, tout cela crescendo, en se servant de son micro comme baromètre / sexe pour indiquer la progression ! Non seulement c’est un chanteur de la trempe des Dio, Jorn (avec qui il a fait des duos), mais en plus un très bon frontman pour entrainer le public. Les américains concluent avec Serpent's Kiss et Set The World On Fire (The Lie Of Lies), deux titres issus de l’album de 2007 : Paradise Lost.
Et contre toute attente, malgré une transition plus que périlleuse, le combo emporte largement l’adhésion du public, bravo pour cette belle performance !
Setlist :
Iconoclast
The End of Innocence
Dehumanized
Of Sins and Shadows
When All is Lost
Sea of Lies
Eve of Seduction
Serpent's Kiss
Set the World on Fire (The Lie of Lies)
Videos aussi en ligne sur la CNN du metal ici.
Sonia a.k.a. abigail darktrisha :Moonspell 20h40 - Altar
Direction le grand sud pour le rejoindre le soleil Portugais avec la présence de Moonspell et de son frontman Fernando Ribeiro. Si on s'éloigne des côtes nordiques, l'ambiance restera bien elle dans les ténèbres avec ce groupe aux multiples influences, parfois à la limite de l'expérimental mais dont les fans de la première heure n'oublieront pas le somptueux "Wolfheart" qui reste selon ma propre opinion l'un des meilleurs opus du groupe.
Éclairages scéniques sombres et casque de romain sur la tête, c'est ainsi que le groupe entamera 1h de concert composé de 12 titres.
Si l'album "Alpha Noir" sera relativement bien représenté dans le choix des titres, le groupe n'en oubliera pas ses classiques avec un passage par "Irreligious" avant un final de concert au summum de leur art avec l'enchainement de trois magnifiques titres de "Wolfheart" dont le festif "Ataegina" aux sonorités de musique traditionnelle et le sublime et profond "Alma Mater".
Un "Full Moon Madness" de circonstance viendra clôturer ce concert puisque la pleine lune sera présente ce soir au dessus du site. Petite anecdote que notre frontman n’oubliera pas de citer et que les caméras du festival filmeront à plusieurs reprises.
Un concert court mais sans fausses notes et rien que pour entendre l'enchainement final cela valait le déplacement.
Axis Mundi
Alpha Noir
Finisterra
Night Eternal
Opium
Lickanthrope
Love Is Blasphemy
Em nome do medo
Vampiria
Ataegina
Alma Mater
Full Moon Madness
Metalden : STONE SOUR Mainstage 1 23/06 20:45. (reportage complet avec vidéos ICI)
Voilà un groupe qui aura mis du temps à s’imposer. Le chanteur Corey Taylor et le batteur Joel Ekman ont jeté les bases de Stone Sour en 1992 dans l'Iowa , et devant le peu de résultats significatifs, Corey Taylor le quitte en 1997 pour se joindre à Slipknot (dans lequel on retrouve également le guitariste James Root). Après que Slipknot se soit imposé, Corey Taylor et James Root reviennent dans Stone Sour (sans quitter Slipknot pour autant) et sortent en 2002 un premier album éponyme. Mais c’est en 2006, avec leur deuxième album Come What(ever) May que le succès est massif, surtout grâce à leur single Through Glass.
Le public a répondu présent face à la mainstage 1, un peu moins quand même que pour les Bayonnais de Gojira.
Gone Sovereign ouvre le set, d’abord sur la sono, manière d’annoncer le groupe, qui fait ensuite son entrée et joue le titre en live. . Corey Taylor prend possession à lui tout seul de la scène, très à l’aise, il occupe l’espace. Absolute Zero enchaîne, et il en profite pour faire chanter le public en lançant un classique : « make a fucking noise » et le public répond avec des oh oh oh oh oh fédérateurs. Avec Mission Statement, James Root, le guitariste placé à droite de la scène, et dont le look a pas mal évolué avec des cheveux plus courts et une barbe déjà bien fournie, délivre un solo efficace, avec un jeu de scène relativement discret. Ses collègues ne sont d’ailleurs guère plus présents scéniquement, mais assurent sans faille, le son étant parfait, ils sont tous audibles. Au menu il y aura deux reprises, Children Of The Grave de Black Sabbath et Nutshell d'Alice In Chains.
Finalement les américains se sont mis le public dans la poche, surtout grace à la performance de Corey Taylor !
Setlist :
Gone Sovereign
Absolute Zero
Mission Statement
Made of Scars
Do Me a Favor
RU486
Children of the Grave (cover Black Sabbath)
Say You'll Haunt Me
Nutshell (cover Alice in Chains )
Bother
Through Glass
Hell & Consequences
Get Inside
30/30-150
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : Danzig 21h45 - Valley
La présence superposée de Marduk, Danzig et Lordi posera un sérieux problème logistique et c'est donc Marduk qui sera sacrifié. Choix cornélien entre revoir les monstres de Lordi pour un show avec pyrotechnie ou voir la légende sur une petite scène avec un concert annoncé comme "spécial" avec la présence de Doyle, premier guitariste des Misfits.
Danzig qui au départ était programmé à 00h45 sur la scène principale et qui finalement sera interverti avec Ghost. En effet, le groupe se produisant le lendemain à Londres, son concert prévu initialement en clôture de la Mainstage 2 après Volbeat aurait apparemment trop décalé son planning et le groupe de l'ex Misfits a demandé à jouer plus tôt.
20 ans que Danzig n'était pas venu en France et la première fois que Danzig et Doyle se produisent ensemble en Europe contrairement aux USA où ils tournent régulièrement depuis 2006.
Ce sera sous une tente tout simplement blindée avant même le début du show que Danzig arrivera sur scène avec ses musiciens. Ambiance de suite excellente, le public chantera et mangera dans la main de Danzig, qui en excellent frontman alignera 6 titres solo.
Mais il faut bien l'avouer, les gens sont aussi présents pour la partie Misfits et lorsque Danzig annonce l'arrivée de Doyle ce sera l'hystérie sous la tente. Un Doyle qui arrivera avec une démarche à la Frankenstein sur des pas lourds appuyés à chaque fois par un coup de grosse caisse. Un effet garanti pour cette imposante carrure de 1m90 tout en muscles, fardé de maquillage et Devilock comme à la grande époque.
Comparé au 1m62 de Danzig, il faut avouer qu'on ne voit que lui, il arpente la scène dans tous les sens, son jeu de guitare très exagéré et caricatural sonne à merveille avec cette impression qu'il va casser ses cordes d'un moment à l'autre.
Présent pour vingtaines de minutes il se donnera à fond. L'enchaînement de classiques est fabuleux (Death Comes Ripping, Vampira, I Turned Into a Martian, Skulls, Astro Zombies, Last Caress) et le public subi un véritable raz-de-marée.
La partie Misfits terminée, Danzig balance 2 titres solo avec "Hit Mother" chanté en chœur par le public avant de nous gratifier de deux nouvelles bombes des Misfits avec Doyle qui achèveront cette énorme prestation.
Il faut bien l'avouer, Danzig c'est très sympa mais les Misfits avec 2/3 du groupe originel c'est tout simplement apocalyptique.
Avec la présence de la formation Misfits il y a 2 ans au Hellfest, les 3 membres originaux sont donc venus à Clisson, mais de là à les voir tous ensembles cela semble impossible pour le moment vu la situation conflictuelle entre Jerry Only et les 2 autres bien que Doyle soit son frère...
A noter que Doyle vient de sortir un album plutôt sympa "Abominator" disponible sur son site web, qui le remet dans le droit chemin après l'étrange aventure avec Gorgeous Frankenstein.
Intro (Overture of the Rebel Angels)
SkinCarver
Twist of Cain
Am I Demon
Blood and Tears
Do You Wear the Mark
Dirty Black Summer
Misfits avec Doyle :
Death Comes Ripping
Vampira
I Turned Into a Martian
Skulls
Astro Zombies
Last Caress
Rappel 1 Danzig :
Not of This World
Mother
Rappel 2 Misfits avec Doyle :
Bullet
Die, Die My Darling
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : LORDI 22h05 - Mainstage 2 (reportage complet avec vidéos ICI)
Pyrotechnie, effets spéciaux, maquillages, horreur show, humour grinçant et gros son.
De ce que je peux en voir il me semble que le groupe exécute un show identique dans les moindres détails, de la poupée à la remise d'une écharpe de miss et un diadème à notre frontman sur "I'm The Best".
Gerbes de flammes et d'étincelles, le groupe officie dans son genre théâtre de l'horreur mais sera ce coup ci accompagné par deux fois par les demoiselles de Nympherno, ces 4 danseuses strip-teaseuses aux cheveux multicolores qui agrémentent certains concerts par leur spectacle sexy ou démonstration de cracheuse de feu.
Jay Jay French de Twisted Sister apparaitra rapidement sur "It Snows in Hell" avant que le groupe laisse place à un solo de batterie.
Les titres comme "Who's Your Daddy?" "Hard Rock Hallelujah" et "Would You Love a Monsterman? " font toujours recette et le public reprendra les refrains en chœur dans une bonne ambiance.
Un moment toujours agréable et parfait pour attendre l'arrivée des Danois de Volbeat mais je préfère les prestations du groupe dans une configuration plus petite.
We're Not Bad for the Kids
Bringing Back the Balls to Rock
The Riff
Who's Your Daddy?
Blood Red Sandman
It Snows in Hell
Supermonstars
I'm the Best
They Only Come Out at Night
Devil Is a Loser
Hard Rock Hallelujah
Sincerely With Love
Would You Love a Monsterman?
Autres liens sur ce sujet :
- conférence de presse, l’article RockMeeting
- idem relayé par la CNN du métal.
- idem + video de tout le concert par la CNN du metal.
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : VOLBEAT 23h10 - Mainstage 1 (reportage complet avec vidéos ICI)
Dans de nombreux pays européens ils sont déjà considérés comme un grand groupe mais en France le chemin est malheureusement encore long même on peut noter une amélioration.
Les rumeurs voulaient que Aerosmith soit la tête d'affiche du dimanche mais suite à leur annulation de tournée en début d'année il a fallu trouver une tête d'affiche supplémentaire et Volbeat héritera donc de ce superbe créneau ce soir.
Même si l'affluence est moins important que pour les autres têtes d'affiches, le champs est quand même bien plein pour accueillir nos amis Danois, et l'ovation sera à la hauteur.
Ils n'avaient été présent au Hellfest qu'une seule fois en 2009 et en pleine journée, donc comme le dira Michael Poulsen c'est incroyable pour eux de revenir en tête d'affiche.
Ceci dit il est quand même bon de préciser qu'ils étaient headliner du Wacken l’année dernière.
Ce soir ce sera donc quasiment leur show complet de tête d'affiche avec 19 titres et quelques petites surprises.
Pas de prise de risque avec une arrivé sur scène sur le titre "Hallelujah Goat". Une rythmique et des riffs qui mettront dans l'ambiance immédiatement. La setlist sera principalement axée sur les 3 derniers albums - 16 titres sur 19 - avec pas moins de 5 titres du dernier.
Différents hommages tout au long du concert et en particulier à Jeff Hanneman avec un passage de "Raining Blood".
(Un peu surpris par ailleurs du peu de groupes qui ont rendu hommage à Jeff pendant ces 3 jours )
et qui sera précédé juste avant par une reprise écourtée de "Breaking The Law" de Judas Priest.
Une sélection de titres classiques qui fera "mouche" avec "The Mirror and the Ripper", le très rockabilly "16 Dollars" ou encore l’excellent "Sand Man's Tongue" introduite comme d'habitude comme étant un hommage à Johnny Cash.
Napalm Death étant dans les parages nous aurons une petite intervention surprise de Marc "Barney" Greenway sur le titre "Evelyn" et qui pour le moment est la seule date de la tournée avec ce duo.
A noter quand même un petit changement niveau line-up avec l'arrivée à la guitare de Rob Caggiano qui après avoir quitté Anthrax en disant ne plus vouloir jouer dans un groupe se retrouve maintenant dans Volbeat.
Et même si le sieur est sans aucun doute à la hauteur de la tâche, son style thrash et son indécrottable bonnet contrastent sévèrement avec le petit coté Punk de son prédécesseur qui collait très bien à l'image du groupe, une question d'habitude peut être.
Mais dans tout ce petit monde, si il y en a bien un qui brille c est notre frontman Michael Poulsen. Charismatique à souhait il tiendra la foule en haleine et mène le groupe d'une main de maître, épaulé par le bassiste Anders Kjølholm - toujours souriant et monté sur ressorts - et le rythmique Jon Larsen, un poil plus discret que ces acolytes.
Comme à son habitude il communiquera énormément avec le public, le fera chanter, et attirera tous les regards vers lui, il incarne Volbeat et cela se ressent fortement.
Si la scène sera relativement sobre elle n'en sera pas moins magnifique, ornée de jeux de lumières et de changements de back-drops liés à la thématique western du dernier album "Outlaw Gentlemen & Shady Ladies". Pendant le rappel où un important dispositif de lumières illuminera violemment le public.
Un concert énorme qui sera clôturé par "Pool of Booze, Booze, Booza" qui mettra le point final à la prestation du groupe, qui ce soir a démontré qu'il méritait intégralement sa place en headliner et à gravi une marche de plus dans son ascension en France.
A voir et à revoir le plus vite possible, pourquoi pas dès cette fin d'année lors de leur tournée en headliner ?
Hallelujah Goat
A New Day
Guitar Gangsters & Cadillac Blood
The Nameless One
Evelyn (avec "Barney")
Sad Man's Tongue
Lola Montez
Fallen
16 Dollars
Mary Ann's Place
Dead but Rising (Preceded by Breaking the Law/Raining Blood jam)
Maybellene I Hofteholder
A Warrior's Call
The Hangman's Body Count
Still Counting
Doc Holliday
The Mirror and the Ripper
Pool of Booze, Booze, Booza
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : GHOST 00h45 - Mainstage 2
Après la claque Volbeat l'heure de la messe noire arrivera avec la présence de Ghost pour ce dernier show de l'édition 2013 du Hellfest.
Déçus de la prestation du Sonisphère Barcelone en mai dernier, nous attendions donc de pied ferme Papa Emeritus II et ses Nameless Ghouls.
Suite au changement avec Danzig le groupe bénéficiera donc d'un passage de nuit avec des lights ce qui sera déjà mieux que la prestation de journée de Barcelone pour un groupe aussi théâtral que Ghost.
Seul petit regret, ce changement de dernière minute, ne me permettra pas une fois de plus de voir le groupe avec la scène représentant une cathédrale, et nous n'aurons que le classique backdrop au logo du groupe.
Du coup, opération 100% gagnante pour Ghost qui bénéficiera d'une exposition supérieure sur la mainstage, un créneau horaire complètement adapté et un temps de jeu allongé.
Que demander de plus ? ils peuvent remercier l'opportunité fournie par Danzig.
Leur passage au Hellfest il y a 2 ans avait été un moment fort sous une tente bondée, donc au final c'est presque une évolution logique de les voir sur la mainstage, comme pour Volbeat.
L'arrivée sur deux titres du dernier album "Infestissunam" et "Per Aspera Ad Inféri" donnera le ton et le concert sera tout autre chose qu'à Barcelone. Le groupe est en grande forme, et sûrement dominé aussi par une motivation non prévue de se retrouver dans cette position. Papa Emeritus II chantera divinement bien et les mélodies de Ghost se répandront dans la nuit.
Peu de monde devant le groupe en comparaison des groupes précédents mais les présents et novices auront été largement convaincues par cette prestation.
Nos amis Suédois tirent leur musique dans les racines psychédéliques des années 70 avec des refrains et des mélodies accompagnées au clavier. Une influence "Blue Öyster Cult" non cachée, des riffs heavy lourds et sombres diffusés par un son de guitare inimitable, le tout emmené par la voix très spécifique de Papa Emeritus II.
Le groupe égrènera son chapelet de morceaux en alternant ses deux albums entre anciens hits (Elizabeth, Stand By Him, Ritual, Satan Prayer, etc.) et titres plus récents. Aucun temps mort pendant le show pour ce concert toujours aussi millimétré et huilé.
Seul un soucis technique mémorable pendant Genesis viendra freiner le rythme de la soirée : une superbe coupure de son peu après le début de l'instrumental où pendant de longues secondes le groupe jouera le morceau uniquement pour lui à l'image d'un film muet (sensation curieuse croyez moi !), ne se rendant pas compte que le public n'entend plus rien ce qui générera une certaine confusion sur scène avant que le batteur finisse par s'arrêter et que le groupe réalise alors la panne.
Même les excuses d'un technicien de scène resteront sans voix et le temps de réparer cet incident, c'est sur "Year Zero" et "Ritual" que le groupe reviendra ensuite.
Seul l'un des guitaristes, apparemment toujours privé de son et peut être énervé quittera la scène pendant le morceau suivant (à moins que ce ne soit pour aller boire un verre de muscadet avec l'infatigable Phil Anselmo qui se prosterne sur le coté de la scène aux pieds de Papa Emeritus 2 avec un casque de chantier sur la tête).
Alors que la scène est noire et que de longues minutes passent, laissant penser que le concert est bel et bien terminé, l'introduction de "Ghuleh/Zombie Queen" retentira pour un rappel enchaîné à "Monstrance Clock", énorme pour finaliser ce concert.
Si une certaine polémique tourne ces derniers mois autour du groupe, Ghost aura assuré avec brio son rôle de headliner de la Mainstage 2 de la soirée avec un show complet de 15 titres, et continu à faire des adeptes à chaque prestation. Ghost on aime ou on déteste mais dans tous les cas ils ne laissent pas indifférent et disposent bien d'un réel potentiel pour s'imposer, et ce même sans le soutien non caché de James Hetfield.
Amen.
Masked Ball (Jocelyn Pook song)
Infestissumam
Per Aspera ad Inferi
Con Clavi Con Dio
Prime Mover
Elizabeth
Secular Haze
Body and Blood
Stand by Him
Death Knell
Satan Prayer
Genesis
Year Zero
Ritual
Ghuleh/Zombie Queen
Monstrance Clock
Une énième année couronnée de succès pour cette édition du Hellfest avec des prises de risques réfléchies de la part de la programmation, ce qui conforte encore plus la position et l'identité du festival.
Photos : Abigail Darktrisha - ManuWino Live Photography (http://manuwino.com/ Manu Wino Facebook) - MetalDen
Nota : les live reports de Sonia sont également en ligne sur concertandco.com, qui présente notamment plus de photos.dans les articles.
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