Il y a des groupes que l'on découvre par hasard, au détour d'un album ou alors comme c'est le cas ici, lors d'un concert….
Ce fut le 5 octobre 2012 au Nouveau Casino pour HALESTORM, groupe que j’ai redécouvert grâce à l’ami Eric Berger, Zico Chain ouvrait le show suivi de Heaven’s Basement groupe dont je ne connaissais pas grand-chose ayant juste écouté le single Fire Fire préfigurant la sortie d’un album dont il va être question après. Accompagné de plusieurs amis nous avions alors assisté à un set décoiffant, le genre de groupe qui s’empare de la scène pour la brûler et qui vous laisse sur les genoux, HALESTORM derrière eux avait alors sérieusement ramé pour tout juste s’imposer. Malgré leur jeune âge ce ne sont pas des débutants, ils sévissaient sous le nom de Hurricane Party puis Roadstar avant de fonder Heaven’s Basement en 2008 qui sortira en 2009 un EP déjà remarquable.
Depuis, 2 membres ont changé, Rob Ellershaw à la basse et Aaron Buchanan au chant qui ont participé à la composition de ce nouvel album. Février 2013 il est enfin sorti (pré-commandé sur leur site). Filty Empire est produit par John Feldman (rien à voir avec François Feldman les gars…), producteur de The Used, Papa Roach, Black Veil Brides entre autres. Musicalement leur style c’est un hard rock énergique avec un mur de guitares saignantes et des chœurs aux refrains entêtants. Un mix idéal de rock US genre Papa Roach, Foo Fighters pour les mélodies, et de Bullet For My Valentine pour l’énergie, le métal en moins…
Dès le 1er titre, Welcome Home, on entre tout de suite dans le vif du sujet, riff de guitares énorme sur un tempo rapide avec un refrain qui fait mouche et un break final scandé comme un damné.
Fire, Fire : le 1er single parfaitement représentatif de leur style (voir la video) déménage sévère, couplet - refrain - pont et break tout y est parfaitement dosé et quelle énergie…
Nothing Left To Lose un mid tempo scandé sur le couplet et parfaitement contrasté par un magnifique refrain où la voix de Aaron Buchanan fait merveille : une voix de tête claire et mélodieuse.
When The Lights Go Out In London un autre mid tempo qui débute par une guitare sournoise et tortueuse en douceur pour débouler sur un refrain à la mélodie tubesque avec toujours ces chœurs magnifiques.
I Am Electric repart de plus belle avec son couplet speedé qui rappelle Foo Fighters ou Queens of the Stone Age énervé, pour aboutir sur un refrain hallucinant d’énergie tout en restant mémorisable avec une fin de titre dantesque, un titre hystérique.
The Long Goodbye calme un peu la température : un couplet tout en douceur pour introduire le plus gros refrain de cet album avec ces chœurs en canon sans jamais tomber dans la mièvrerie. Un peu du Hoobastank ayant pris une cuite au Red Bull (leur label du reste), un titre vous l’aurez compris très rock US ou tout du moins calibré pour.
Heartbreaking Son of a Bitch retour aux riffs saccadés et punchy pour un titre moins mélodique mais bien cradingue et rock’n roll ponctué d’un solo de guitare à la wah wah.
Be Somebody : intro et couplet splendides, très Alter Bridge où la voix rappelle un peu Myles Kennedy avec un refrain non moins remarquable et plein de subtilités.
Can't Let Go une intro en sourdine avant de lâcher un mur de guitares très Skid Row avec toujours ce chant d’une clarté limpide ponctué ici de chœurs scandés pour un refrain tueur encore et toujours.
The Price We Pay la ballade mais oui il n’y en a qu’une seule, et même celle-là ils l’ont réussie : très jolie guitare acoustique, voix sur les 2 tiers du morceau avant que les camarades frustrés se lâchent sur le final : on ne se refait pas chez Heaven‘s Basement.
Jump Back intro en taping pour le titre le plus « Guns N’ Roses » de cet album un morceau qui fait battre du pied surement le titre le plus rock’n’roll de cet album avec sa slide guitare.
EXECUTIONER’S DAY : évidemment histoire de ne pas faire comme tout le monde cet album se termine par un titre qui envoi la gouache, un truc bien direct genre Tesla ou Buckcherry en survoltage !
Voilà, pas facile de résumer cet album enthousiasmant et excitant, le genre de galette qui donne envie sitôt le 12e titre terminé de la remettre encore et encore. J’ai cité volontairement plusieurs noms de groupes car cet album est tout de même assez varié musicalement et représentatif de multiples influences, des 70’s à nos jours. La production Américaine n’a heureusement pas gommé ou formaté leurs origines anglaises (le son bien cradingue des guitares et leur feeling), on est loin d’un produit froid et sans saveur, ce qui nous donne un album qui déchire la face avec son rock puissant, mélodique et vraiment bien foutu, qui bien évidemment n’a rien inventé mais qui a subtilement digéré toutes ses influences. Instrumentalement nous avons affaire ici à de solides gaillards, bons musiciens mais également habiles compositeurs et qui sont emmenés de mains de maîtres par un frontman à la voix remarquable, j’ai nommé Aaron Buchanan. Ce groupe est déjà voué à un grand avenir, la presse anglaise les a couverts d’éloges ils ont déjà ouvert pour BON JOVI, BUCKCHERRY, PAPA ROACH, HALESTORM, prochainement ils vont ouvrir pour Black Veid Brides qu’ils risquent de faire souffrir …et seront finalement au Hellfest 2013.
C’est surement le meilleur nouveau truc anglais entendu depuis des lustres, un album qui donne une patate d’enfer, pas un truc pour méditer... écoutez les nombreux titres disponibles sur Youtube pour vous faire votre avis et n’hésitez pas à l’acheter, le son du CD est énorme et le packaging sympa.
Depuis, 2 membres ont changé, Rob Ellershaw à la basse et Aaron Buchanan au chant qui ont participé à la composition de ce nouvel album. Février 2013 il est enfin sorti (pré-commandé sur leur site). Filty Empire est produit par John Feldman (rien à voir avec François Feldman les gars…), producteur de The Used, Papa Roach, Black Veil Brides entre autres. Musicalement leur style c’est un hard rock énergique avec un mur de guitares saignantes et des chœurs aux refrains entêtants. Un mix idéal de rock US genre Papa Roach, Foo Fighters pour les mélodies, et de Bullet For My Valentine pour l’énergie, le métal en moins…
Dès le 1er titre, Welcome Home, on entre tout de suite dans le vif du sujet, riff de guitares énorme sur un tempo rapide avec un refrain qui fait mouche et un break final scandé comme un damné.
Fire, Fire : le 1er single parfaitement représentatif de leur style (voir la video) déménage sévère, couplet - refrain - pont et break tout y est parfaitement dosé et quelle énergie…
Nothing Left To Lose un mid tempo scandé sur le couplet et parfaitement contrasté par un magnifique refrain où la voix de Aaron Buchanan fait merveille : une voix de tête claire et mélodieuse.
When The Lights Go Out In London un autre mid tempo qui débute par une guitare sournoise et tortueuse en douceur pour débouler sur un refrain à la mélodie tubesque avec toujours ces chœurs magnifiques.
I Am Electric repart de plus belle avec son couplet speedé qui rappelle Foo Fighters ou Queens of the Stone Age énervé, pour aboutir sur un refrain hallucinant d’énergie tout en restant mémorisable avec une fin de titre dantesque, un titre hystérique.
The Long Goodbye calme un peu la température : un couplet tout en douceur pour introduire le plus gros refrain de cet album avec ces chœurs en canon sans jamais tomber dans la mièvrerie. Un peu du Hoobastank ayant pris une cuite au Red Bull (leur label du reste), un titre vous l’aurez compris très rock US ou tout du moins calibré pour.
Heartbreaking Son of a Bitch retour aux riffs saccadés et punchy pour un titre moins mélodique mais bien cradingue et rock’n roll ponctué d’un solo de guitare à la wah wah.
Be Somebody : intro et couplet splendides, très Alter Bridge où la voix rappelle un peu Myles Kennedy avec un refrain non moins remarquable et plein de subtilités.
Can't Let Go une intro en sourdine avant de lâcher un mur de guitares très Skid Row avec toujours ce chant d’une clarté limpide ponctué ici de chœurs scandés pour un refrain tueur encore et toujours.
The Price We Pay la ballade mais oui il n’y en a qu’une seule, et même celle-là ils l’ont réussie : très jolie guitare acoustique, voix sur les 2 tiers du morceau avant que les camarades frustrés se lâchent sur le final : on ne se refait pas chez Heaven‘s Basement.
Jump Back intro en taping pour le titre le plus « Guns N’ Roses » de cet album un morceau qui fait battre du pied surement le titre le plus rock’n’roll de cet album avec sa slide guitare.
EXECUTIONER’S DAY : évidemment histoire de ne pas faire comme tout le monde cet album se termine par un titre qui envoi la gouache, un truc bien direct genre Tesla ou Buckcherry en survoltage !
Voilà, pas facile de résumer cet album enthousiasmant et excitant, le genre de galette qui donne envie sitôt le 12e titre terminé de la remettre encore et encore. J’ai cité volontairement plusieurs noms de groupes car cet album est tout de même assez varié musicalement et représentatif de multiples influences, des 70’s à nos jours. La production Américaine n’a heureusement pas gommé ou formaté leurs origines anglaises (le son bien cradingue des guitares et leur feeling), on est loin d’un produit froid et sans saveur, ce qui nous donne un album qui déchire la face avec son rock puissant, mélodique et vraiment bien foutu, qui bien évidemment n’a rien inventé mais qui a subtilement digéré toutes ses influences. Instrumentalement nous avons affaire ici à de solides gaillards, bons musiciens mais également habiles compositeurs et qui sont emmenés de mains de maîtres par un frontman à la voix remarquable, j’ai nommé Aaron Buchanan. Ce groupe est déjà voué à un grand avenir, la presse anglaise les a couverts d’éloges ils ont déjà ouvert pour BON JOVI, BUCKCHERRY, PAPA ROACH, HALESTORM, prochainement ils vont ouvrir pour Black Veid Brides qu’ils risquent de faire souffrir …et seront finalement au Hellfest 2013.
C’est surement le meilleur nouveau truc anglais entendu depuis des lustres, un album qui donne une patate d’enfer, pas un truc pour méditer... écoutez les nombreux titres disponibles sur Youtube pour vous faire votre avis et n’hésitez pas à l’acheter, le son du CD est énorme et le packaging sympa.
J’espère qu’en France on ne va pas encore être les derniers à les découvrir.
Label : | Red Bull |
Sortie : | 05/02/2013 |
Production : | John Feldmann |
Discographie : |
Empire Filthy (2013) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Comments:
Commentaires
Mon ami Tonton Pascal me renvoie l'ascenseur. Après lui avoir conseillé de jeter une oreille attentive sur le dernier opus de Halestorm, il me fait découvrir ce formidable groupe qu'est Heaven's Basement.
J'essaierai donc de les voir au HellFest.
Sinon rien à ajouter à la chro de Tonton, il a brillamment résumé l'essence même de ce disque. Une des grandes sensations de cette année 2013.
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