Intro Sonia a.k.a. abigail darktrisha
Huitième année consécutive où le festival fera trembler la vallée de Clisson et une réputation qui continue de prendre de l'ampleur. Persévérance et motivation auront une fois de plus eu raison des diverses entraves ou critiques prononcées à l'encontre de cet évènement et ce n'est pas moins de 113 000 personnes (entrées payantes + staff + bénévoles etc.) qui de nouveau fouleront les champs cette année encore. Ce qui place le festival comme le deuxième festival metal en Europe, et le 3ème Français tous styles confondus derrière les Vieilles Charrues et Solidays.
Certes un peu moins que l'an passé apparemment mais déjà largement honorable et avec une fréquentation très intense à la limite du vivable en terme de circulation sur la journée du samedi.
Dans les chiffres n'oublions pas non plus les quelques 2000 bénévoles et environ 160 groupes présents.
Si le temps n'est pas au beau fixe, cette édition échappera à trop de pluie et se déroulera sous un ciel gris.
D'un point de vu gestion du site et organisation, le festival reste exemplaire en comparaison avec certains autres évènements du même type. Avec une identité toujours bien présente au travers des décorations, quelques nouveautés comme chaque année niveau architectural et un site toujours tenu propre. On peut cependant noter un point négatif en terme de fluidité à circuler selon les journées et souvent beaucoup d'attente pour les toilettes.
La zone réservée aux stands de nourriture quant à elle est toujours aussi riche de diversité gastronomique et la qualité ne fera pas défaut cette année une fois de plus. Il y en a pour tous les goûts, de toutes les régions et pays mais aussi pour toutes les bourses.
Intro Eric Berger
Comme le dit si bien le proverbe : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »…
En ce début d’année 2013, je clamais à mon entourage que le HellFest n’était pas pour moi, invoquant trop de groupes, trop de monde. J’argumentais aussi sur mes problèmes de dos en disant avec une pointe d’humour : « De toute façon, je suis trop vieux pour ces conneries »… A l’annonce de la venue exceptionnelle de DEF LEPPARD (pas venu en France depuis 17 ans), je commençais à y réfléchir au moins pour le premier jour. Après deux échanges téléphoniques avec Metalden, la décision était prise, nous serions de l’aventure pour les trois jours. Ce qui provoqua un certain émoi auprès de certains de mes amis qui n’hésitaient pas à m’interpeller en disant : « Tu avais dit que tu n’irais pas »… D’où ce fameux proverbe…
Nous sommes arrivés la veille afin d’être en forme pour le 1er jour. En ce jeudi 20 juin, vers 18h, une partie du public est en train d’investir le camping, la bonne humeur est déjà de rigueur. Pour nous, c’est direction l’espace Presse/V.I.P., afin de récupérer nos pass. Ensuite, retour à l’hôtel, resto et dodo, l’enfer nous attend demain, avec une grande excitation comme pour toutes les premières fois…
Vendredi 21 juin, après un petit déjeuner copieux, nous partons sur le site où déjà la foule est nombreuse ainsi que la faune. Au détour d’un bois, j’ai croisé un ours brun, quelques tigresses et autres panthères, une pieuvre, ainsi que Pikachu et Scoubidou ! Le tout bien sûr baigne dans une ambiance festive où la bonne humeur est reine. Tout cela même si la météo n’est pas au beau fixe.
Pendant ce temps sur les Mainstage, les festivités ont commencé, KISSIN DYNAMITE nous offrira un set énergique avec un chanteur en pleine forme, heureux d’être parmi nous. Tout cela me donne envie d’écouter leur dernier album.
MetalDen : KISSIN DYNAMITE (reportage complet avec vidéos ICI)
Huitième année consécutive où le festival fera trembler la vallée de Clisson et une réputation qui continue de prendre de l'ampleur. Persévérance et motivation auront une fois de plus eu raison des diverses entraves ou critiques prononcées à l'encontre de cet évènement et ce n'est pas moins de 113 000 personnes (entrées payantes + staff + bénévoles etc.) qui de nouveau fouleront les champs cette année encore. Ce qui place le festival comme le deuxième festival metal en Europe, et le 3ème Français tous styles confondus derrière les Vieilles Charrues et Solidays.
Certes un peu moins que l'an passé apparemment mais déjà largement honorable et avec une fréquentation très intense à la limite du vivable en terme de circulation sur la journée du samedi.
Dans les chiffres n'oublions pas non plus les quelques 2000 bénévoles et environ 160 groupes présents.
Si le temps n'est pas au beau fixe, cette édition échappera à trop de pluie et se déroulera sous un ciel gris.
D'un point de vu gestion du site et organisation, le festival reste exemplaire en comparaison avec certains autres évènements du même type. Avec une identité toujours bien présente au travers des décorations, quelques nouveautés comme chaque année niveau architectural et un site toujours tenu propre. On peut cependant noter un point négatif en terme de fluidité à circuler selon les journées et souvent beaucoup d'attente pour les toilettes.
La zone réservée aux stands de nourriture quant à elle est toujours aussi riche de diversité gastronomique et la qualité ne fera pas défaut cette année une fois de plus. Il y en a pour tous les goûts, de toutes les régions et pays mais aussi pour toutes les bourses.
Intro Eric Berger
Comme le dit si bien le proverbe : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »…
En ce début d’année 2013, je clamais à mon entourage que le HellFest n’était pas pour moi, invoquant trop de groupes, trop de monde. J’argumentais aussi sur mes problèmes de dos en disant avec une pointe d’humour : « De toute façon, je suis trop vieux pour ces conneries »… A l’annonce de la venue exceptionnelle de DEF LEPPARD (pas venu en France depuis 17 ans), je commençais à y réfléchir au moins pour le premier jour. Après deux échanges téléphoniques avec Metalden, la décision était prise, nous serions de l’aventure pour les trois jours. Ce qui provoqua un certain émoi auprès de certains de mes amis qui n’hésitaient pas à m’interpeller en disant : « Tu avais dit que tu n’irais pas »… D’où ce fameux proverbe…
Nous sommes arrivés la veille afin d’être en forme pour le 1er jour. En ce jeudi 20 juin, vers 18h, une partie du public est en train d’investir le camping, la bonne humeur est déjà de rigueur. Pour nous, c’est direction l’espace Presse/V.I.P., afin de récupérer nos pass. Ensuite, retour à l’hôtel, resto et dodo, l’enfer nous attend demain, avec une grande excitation comme pour toutes les premières fois…
Vendredi 21 juin, après un petit déjeuner copieux, nous partons sur le site où déjà la foule est nombreuse ainsi que la faune. Au détour d’un bois, j’ai croisé un ours brun, quelques tigresses et autres panthères, une pieuvre, ainsi que Pikachu et Scoubidou ! Le tout bien sûr baigne dans une ambiance festive où la bonne humeur est reine. Tout cela même si la météo n’est pas au beau fixe.
Pendant ce temps sur les Mainstage, les festivités ont commencé, KISSIN DYNAMITE nous offrira un set énergique avec un chanteur en pleine forme, heureux d’être parmi nous. Tout cela me donne envie d’écouter leur dernier album.
MetalDen : KISSIN DYNAMITE (reportage complet avec vidéos ICI)
c’est un peu le pendant allemand de Blackrain, un groupe de hair / glam métal formé en 2007. Actuellement signé chez AFM Records, ce groupe possède déjà à son actif 3 albums. A noter que le groupe tire son nom d’un titre d'AC/DC .
Le chanteur Hannes Braun est probablement celui qui au niveau look concurrence le mieux Blackrain, avec une crinière blonde très 80’s et bien travaillée. Le show repose pas mal sur son charisme, sur Welcome To The Jungle, il harangue la foule, la faisant répondre à droite, à gauche, le courant passe !
Sur les 6 titres de la set-list, cinq sont issus du dernier opus, autant dire que ce dernier compte pas mal de brûlots, comme le I Will Be King, que Hannes chante drapé dans sa cape rouge de … roi ! Le set se termine sur le fédérateur Money, Sex & Power , que Hannes chante torse nu, épaulé par les deux guitaristes Andreas Braun : et Jim Müller, très affutés, le set se termine avec Hannes grimpant sur les épaules du bassiste et de l’un des guitaristes, tandis que l’autre nous lance un dernier solo devant un public qui salut généreusement le dynamisme du combo, un excellent début de journée !
Set-list :
Sleaze Deluxe
Sex Is War
Welcome To The Jungle
I Will Be King
Operation Supernova
Money, Sex & Power
Eric Berger : Il nous faut rejoindre l’espace où doit se dérouler la 1ère conférence de presse. AVANTASIA, projet emmené par TOBIAS SAMMET se présente avec RONNIE ATKINS (PRETTY MAIDS), BOB CATLEY (MAGNUM) et MICHAËL KISKE (HELLOWEEN, UNISONIC). Je vous l’avoue, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. La conférence se passe dans la plus grande décontraction, Bob joue le patriarche plein de sagesse quand il s’agit de répondre à ma question tandis que Michaël s’amuse, un brin taquin envers ses comparses. J’en profite pour lui montrer que je porte un tee-shirt HELLOWEEN représentant la pochette de Keeper Of The Seven Keys, il semble apprécier. Ronnie et Tobias, derrière leurs lunettes fumées se veulent plus sérieux et répondent à l’assemblée avec gentillesse et professionnalisme. Le rêve continue quand Bob et Michaël acceptent de se faire tirer le portrait avec nous. C’est au tour d’EUROPE de faire son apparition dans la salle, JOEY TEMPEST (chant) et JOHN NORUM (guitare) ont raté leur avion. C’est donc MIC MICHAELI (clavier), JON LEVEN (basse) et IAN HAUGLAND qui vont répondre à nos questions. Je suis le premier à dégainer et hop une question à propos de la chanson The Final Countdown. La réponse est plus qu’intéressante et non dénuée d’humour surtout quand Ian prend le micro. La pose pour quelques photos et nous filons vers l’Extrem Market après avoir englouti un sandwich. C’est qu’un grand (par la taille) chroniqueur comme moi, cela doit manger.
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : HARDCORE SUPERSTAR 13h35 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
Un Joke toujours aussi charismatique et dynamique quel que soit la taille de la scène pour motiver les foules en ce début d'après-midi grisâtre, alors que le public n'est pas encore trop attaqué par la fatigue ou en état d'ébriété.
Une prestation courte de 40 minutes qui permettra au groupe de mettre en avant une sélection de titre 'best of' avec un moonshine et un Bag on Your head en introduction qui auront pour effet de réveiller le public. Sélection de titre à la cadence bien soutenue qui chauffera la Mainstage 1 plutôt consacrée à des grands noms du hard et du heavy aujourd'hui.
Moonshine
Bag on Your Head
Last Call for Alcohol
Kick on the Upperclass
Dreamin' in a Casket
Above The Law
We Don't Celebrate Sundays
Le chanteur Hannes Braun est probablement celui qui au niveau look concurrence le mieux Blackrain, avec une crinière blonde très 80’s et bien travaillée. Le show repose pas mal sur son charisme, sur Welcome To The Jungle, il harangue la foule, la faisant répondre à droite, à gauche, le courant passe !
Sur les 6 titres de la set-list, cinq sont issus du dernier opus, autant dire que ce dernier compte pas mal de brûlots, comme le I Will Be King, que Hannes chante drapé dans sa cape rouge de … roi ! Le set se termine sur le fédérateur Money, Sex & Power , que Hannes chante torse nu, épaulé par les deux guitaristes Andreas Braun : et Jim Müller, très affutés, le set se termine avec Hannes grimpant sur les épaules du bassiste et de l’un des guitaristes, tandis que l’autre nous lance un dernier solo devant un public qui salut généreusement le dynamisme du combo, un excellent début de journée !
Set-list :
Sleaze Deluxe
Sex Is War
Welcome To The Jungle
I Will Be King
Operation Supernova
Money, Sex & Power
Eric Berger : Il nous faut rejoindre l’espace où doit se dérouler la 1ère conférence de presse. AVANTASIA, projet emmené par TOBIAS SAMMET se présente avec RONNIE ATKINS (PRETTY MAIDS), BOB CATLEY (MAGNUM) et MICHAËL KISKE (HELLOWEEN, UNISONIC). Je vous l’avoue, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. La conférence se passe dans la plus grande décontraction, Bob joue le patriarche plein de sagesse quand il s’agit de répondre à ma question tandis que Michaël s’amuse, un brin taquin envers ses comparses. J’en profite pour lui montrer que je porte un tee-shirt HELLOWEEN représentant la pochette de Keeper Of The Seven Keys, il semble apprécier. Ronnie et Tobias, derrière leurs lunettes fumées se veulent plus sérieux et répondent à l’assemblée avec gentillesse et professionnalisme. Le rêve continue quand Bob et Michaël acceptent de se faire tirer le portrait avec nous. C’est au tour d’EUROPE de faire son apparition dans la salle, JOEY TEMPEST (chant) et JOHN NORUM (guitare) ont raté leur avion. C’est donc MIC MICHAELI (clavier), JON LEVEN (basse) et IAN HAUGLAND qui vont répondre à nos questions. Je suis le premier à dégainer et hop une question à propos de la chanson The Final Countdown. La réponse est plus qu’intéressante et non dénuée d’humour surtout quand Ian prend le micro. La pose pour quelques photos et nous filons vers l’Extrem Market après avoir englouti un sandwich. C’est qu’un grand (par la taille) chroniqueur comme moi, cela doit manger.
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : HARDCORE SUPERSTAR 13h35 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
Un Joke toujours aussi charismatique et dynamique quel que soit la taille de la scène pour motiver les foules en ce début d'après-midi grisâtre, alors que le public n'est pas encore trop attaqué par la fatigue ou en état d'ébriété.
Une prestation courte de 40 minutes qui permettra au groupe de mettre en avant une sélection de titre 'best of' avec un moonshine et un Bag on Your head en introduction qui auront pour effet de réveiller le public. Sélection de titre à la cadence bien soutenue qui chauffera la Mainstage 1 plutôt consacrée à des grands noms du hard et du heavy aujourd'hui.
Moonshine
Bag on Your Head
Last Call for Alcohol
Kick on the Upperclass
Dreamin' in a Casket
Above The Law
We Don't Celebrate Sundays
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : SAXON 15h05 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
Après la suède c'est l'Angleterre qui viendra rejoindre cette même scène avec l'incontournable frontman Biff Byford, qui pour une prestation courte de 9 titres attaquera par un Sacrifice. Pas de surprise de la part d'un groupe, une liste de titres classiques dont 3 plus récents, le tout toujours aussi agréable à entendre et à regarder bien que l'on pourrait regretter l'absence d'un Crusader
Si notre frontman ne fait plus autant de one-man-show qu'auparavant ou que lors des prestations plus longues, le flegmatique charme anglais est toujours présent et il n'en oubliera pas cependant de faire chanter le public sur Wheels Of Steel. Le groupe devrait revenir fouler les terres de l'hexagone lors d'une tournée à l’automne prochain.
Eric Berger :
Après la suède c'est l'Angleterre qui viendra rejoindre cette même scène avec l'incontournable frontman Biff Byford, qui pour une prestation courte de 9 titres attaquera par un Sacrifice. Pas de surprise de la part d'un groupe, une liste de titres classiques dont 3 plus récents, le tout toujours aussi agréable à entendre et à regarder bien que l'on pourrait regretter l'absence d'un Crusader
Si notre frontman ne fait plus autant de one-man-show qu'auparavant ou que lors des prestations plus longues, le flegmatique charme anglais est toujours présent et il n'en oubliera pas cependant de faire chanter le public sur Wheels Of Steel. Le groupe devrait revenir fouler les terres de l'hexagone lors d'une tournée à l’automne prochain.
Eric Berger :
En milieu d’après-midi, nous rentrons dans le dur et essuyons une averse. SAXON déboule et nous balance un Sacrifice percutant. BIFF est toujours aussi impressionnant sur scène, sa présence et sa voix sont majestueuses. Les nouveaux titres de leur excellent dernier album font mouche comme Stand Up And Fight et ne dépareillent pas à côté des classiques que sont Denim And Leather, Motorcycle Man ou Princess Of The Night. Nous ne verrons pas passer les trop courtes 50 minutes allouées au groupe. Même si je les ai déjà vus il y une dizaine d’années, sur ce coup-là, j’aurais bien pris un peu de « rab ». En plus le soleil est revenu, que demander de plus.
Sacrifice
Wheels of Terror
Power and the Glory
Motorcycle Man
Heavy Metal Thunder
I've Got to Rock (To Stay Alive)
Stand Up and Fight
Denim and Leather
Princess of the Night
Wheels of Steel
Sacrifice
Wheels of Terror
Power and the Glory
Motorcycle Man
Heavy Metal Thunder
I've Got to Rock (To Stay Alive)
Stand Up and Fight
Denim and Leather
Princess of the Night
Wheels of Steel
Sonia a.k.a. abigail darktrisha EUROPE 16h45 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
Nous restons dans les groupes de grande envergure avec une fin d'après-midi qui tremblera au rythme des légendaires Suédois de Europe et leur fameux The Final Countdown planétaire et connu bien au-delà d'un public averti.
Europe j'aime beaucoup, mais cette fois-ci ne sera pas à mes yeux la meilleure prestation du groupe, bien moins que leur précédent passage en ce même lieu.
Plutôt attachée à une époque lointaine en terme de discographie, je rentrerai difficilement dans cette prestation très axée sur les albums récents du groupe qui ne comportera que peu d'anciens titres dont certains n'ont pas été joués depuis longtemps en live.
Après d'un point de vu scénique - à part une scène moins grandiose que les concerts précédents puisque nous sommes en journée - je n'ai absolument rien à redire quant à la prestation du groupe. Dynamisme, bonne humeur et bon chant de la part de Joey Tempest qui ne s'économisera pas sur scène et nous fera son show habituel.
Eric Berger :
EUROPE envahit une heure plus tard la Mainstage 1 pour un set qui me laissera un peu sur ma faim. Je n’adhère pas à 100% à la nouvelle direction musicale prise sur Bag Of Bones, le dernier opus en date. Du coup, il faudra que j’attende Scream Of Anger pour retrouver le EUROPE que j’affectionne et je serai même aux anges quand le quintet jouera Girl From Lebanon, une chanson trop sous-estimée, elle-même extraite d’un album décrié par certains fans à tort, de mon point de vue, bien sûr. A propos de la question que j’ai posée au groupe à la conférence de presse, la meilleure réponse est donnée par le public qui réagit en masse sur The Final Countdown qui clôt avec brio un set trop éclectique à mon goût.
MetalDen :
MetalDen :
Sur ce set, je fais partie de la partie minoritaire du public qui a apprécié la première partie du concert, orienté effectivement sur la tendance hard blues 70’s actuelle, et étant bien imprégné des derniers opus, je suis beaucoup mieux rentré dans les titres correspondants. J’admets que c’était un choix risqué car ces titres n’ont pas le même impact fédérateur dans un festival, la preuve en est du feeling de Solia et Eric, mais The Final Countdown a finalement (si j’ose dire) rassemblé tout le public !
Riches to Rags
Firebox
Scream of Anger
Superstitious
Girl From Lebanon
The Beast
Rock the Night
Prelude
Last Look at Eden
The Final Countdown
Riches to Rags
Firebox
Scream of Anger
Superstitious
Girl From Lebanon
The Beast
Rock the Night
Prelude
Last Look at Eden
The Final Countdown
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : Testament 17h40 - Mainstage 2
Entre deux shoots et toute cette programmation de heavy et hard rock, s'intercalera sur la scène voisine un groupe cher à mon cœur en termes de thrash américain en la présence de Testament.
Le temps d'attendre le passage en fosse, de shooter, de revenir et traverser la foule par la suite je ne verrai pas la prestation comme je l'aurai souhaité mais je profiterai quand même du concert de nos amis américains.
Ce autre grand nom du thrash made in USA va venir réveiller et faire trembler la Mainstage 2 avec une sélection de titres "best of". Des gros riffs version rouleau compresseur, le tout exécuté devant un magnifique back-drop à l'image du dernier album "Dark Roots of Earth". Chuck Billy reste toujours aussi impressionnant et imposant de personnalité. Ce gros "nounours" d'une gentillesse peu courante est accompagné du non pas moins incontournable guitariste à la mèche blanche Alex Skolnick. Si Eric Peterson et Greg Christian sont d'ordinaire plus discrets sur scène, ils ne seront pas les derniers en terme de dynamisme et bonne humeur non plus. Gene Hoglan derrière ses fûts n'apparaîtra qu'à la fin du concert pour saluer le public.
Un show efficace, une bonne "boucherie" pour ouvrir les festivités thrash de la journée.
Rise Up
More Than Meets the Eye
Native Blood
True American Hate
Practice What You Preach
Into the Pit
The New Order
Over the Wall
D.N.R. (Do Not Resuscitate)
3 Days in Darkness
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : TWISTED SISTER 18h35 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
Si l'inconvénient des grands festivals est parfois d'avoir deux groupes que l'on souhaite regarder et qui se retrouvent à jouer en même temps, il y a aussi l'inconvénient des changement de programme, même annoncés la veille et affichés sur le site.
En l’occurrence ce sera la prestation de Whitesnake prévue à 18h35 qui sera intervertie avec celle de Twisted Sister. Et je rencontrerai donc plus tard certains festivaliers non informés qui louperont du coup la prestation de Twisted Sister pensant qu'elle serait à 20h45 et qui se retrouveront nez à nez avec le "serpent blanc".
Pour ma part Twisted Sister je suis une très grande aficionada, et après un passage inoubliable en 2010 sur cette même scène, mon seul regret ce soir est qu'ils ne soient pas tête d'affiche du jour comme au Graspop festival pour avoir un show digne de ce nom. Twisted Sister en headliner ça prend une autre dimension, c'est magique et toutes les personnes qui ont eu le plaisir de voir le groupe ou même Dee Snider en solo dans cette position me comprendront.
En parlant de notre frontman Dee Snider, il est impossible de l'évoquer sans parler de ses interminables discours qui agrémentent les concerts. Généralement trop de discours me gave rapidement mais je dois reconnaître que le charisme du ledit monsieur fait passer la chose plus facilement. Si depuis de nombreuses années, ce dernier nous raconte sa vie ou s'adresse au ciel lorsqu’il pleut, nous aurons le droit cette fois-ci à une "gaffe" historique entre deux remerciements à Mère Nature pour l'apparition d'un rayon de soleil.
Beaucoup de festivaliers portent fièrement habits roses ou perruques blondes-oxygénées-frisées en clin d’œil à notre chanteur, ce qui amène Dee Snider à nous préciser que ses cheveux sont bien les siens et non un postiche, se tirant sur la crinière à plusieurs reprises.
Entre deux discours et pendant le concert il invitera le public à se lever. Alors que ce dernier s'exécute, une partie de la foule située sur un côté restera elle assise.
Réaction et situation qui amènera Dee Snider à se moquer d'eux publiquement avant de réaliser qu'il s'adresse en réalité à un groupe de personnes handicapées. Comme il est toujours difficile de savoir si c'est du lard ou du cochon avec ledit monsieur, ce dernier se traitera de stupide avec un mea culpa public mais ne se laissera pas perturber pour autant et annoncera même avec un humour propre à lui que l'une des personnes handicapés à finalement réussi à se lever et à même chuté.
Mais comme à l’accoutumée, gaffe consciente ou non, humour grinçant ou pas cela fait partie intégrante de la personnalité de Dee Snider et il en sera vite pardonné. Le public redemandera par ailleurs plus de titres, ce qui amènera nos amis à exécuter trois fois la fin de We're Not Gonna Take It.
Par ailleurs même si les autres membres sont moins souriants sur scène, Jay-Jay French ira lui-aussi de sa petite note d'humour nous racontant que pendant une interview (à priori celle de Stéphane Buriez le jour même) il aurait déclaré aimer jouer en France du fait de son nom de famille.
Bref un ton léger pour un show immense digne de la réputation du groupe mais qui aurait largement mérité une place plus haute ou de garder son horaire de 20h45.
Une prochaine fois peut être.
Eric Berger :
Une petite pause s’impose avant d’aller voir WHITESNAKE. Quand nous revenons devant la scène, ce n’est pas le serpent blanc qui crache son venin mais bien les « Mother Fucker » de TWISTED SISTER. Et là, c’est la méga baffe, le genre que STEVEN SEAGAL distribue à tout va dans ses séries Z. DEE SNIDER est sur tous les fronts, haranguant la foule, il fait le show, dit des grossièretés entre chaque titre, un vrai régal. De plus, le bonhomme a toujours cette voix bien rauque qui donne le petit plus à des titres comme You Can’t Stop Rock’n’Roll ou Shoot’ Em Down. Le public est intarissable quand il s’agit de reprendre en chœur We’re Not Gonna Take It et poussera même le groupe à repartir une fois de plus sur ce refrain tubesque. A ce moment-là, le soleil et la magie de la musique font de Clisson, un petit coin de paradis. La set list est imparable, elle alterne la ballade The Price avec le rentre dedans Burn In Hell, pour terminer sur le mythique It’s Only Rock’n’Roll (But I Like It) des STONES. D’ores et déjà, j’ai le sentiment que je viens de vivre un des grands moments du festival.
You Can't Stop Rock 'n' Roll
Shoot 'Em Down
The Kids are Back
Stay Hungry
The Beast
We're Not Gonna Take It
The Price
Burn in Hell
The Fire Still Burns
I Wanna Rock
It's Only Rock 'n' Roll (But I Like It) / The Rolling Stones
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : Kreator 19h40 - Mainstage 2
Un changement de rythme radical avec la deuxième grosse artillerie thrash de la journée : les Allemands de Kreator.
Comme leurs homologues de Testament, une superbe scène rougeoyante ornée de la pochette du dernier opus "Phantom Antichrist" pour un concert énorme.
Une set-list best of avec des titres exécutés à la perfection et enchaînés sans temps mort.
Mars Mantra)
Phantom Antichrist
From Flood into Fire
Coma of Souls / Endless Pain
Pleasure to Kill
Hordes of Chaos (A Necrologue for the Elite)
Death to the World
Phobia
Enemy of God
Civilization Collapse
(The Patriarch)
Violent Revolution
Flag of Hate / Tormentor
Sonia a.k.a. abigail darktrisha WHITESNAKE 20h45 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
Après ce nettoyage des "cages à miel", direction la Grande Bretagne avec le légendaire groupe de Hard Rock classique Whitesnake.
Fondé (et toujours mené) en 1977 par le chanteur David Coverdale, ce dernier toujours tout en charme et fidèle à lui-même arrivera sur scène chemise ouverte, sourire éclatant et cheveux au vent.
Les habitués le savent, les premières notes de "My Generation" des Who annoncent l'arrivée imminente de Coverdale et ses acolytes, prêts à faire ce qu’ils savent faire le mieux.
Dans une forme quasi olympique malgré la soixantaine passée, David Coverdale se positionne toujours en réel frontman et en aura imposé sans exagérer malgré sa gestuelle scénique à la limite du "sexuel", provocant le public avec son pied de micro ou portant sa main sur son entrejambe mais avec cet incontournable charme à l'anglaise.
Bienvenue dans le cœur du Hard Rock et des chansons d'amour (qui dit que les hardos ne sont pas des cœurs tendres ?!) avec une arrivée sur le Give Me All Your Love histoire de donner le ton.
Sur une scène ornée d'un back-drop "The Year Of The Snake" et dotée d'une bonne qualité sonore le groupe enchainera les tubes de sa carrière, le tout ponctué par le duel de solos des guitaristes très en forme Doug Aldrich et d'un Reb Beach, le Pistols at Dawn.
Tommy Aldridge tout simplement époustouflant derrière ses fûts ne sera pas en reste et nous exécutera le même solo depuis 20 ans sur le titre Steal Your Heart Away, introduit à l'harmonica par le bassiste Michael Devin.
Beaucoup de solos pour un concert d'une heure et quart, mais l'ensemble passera parfaitement bien pour terminer sur un Still Of The Night toujours aussi magnifique où la voix de David Coverdale posée sur les somptueux riffs transportera le public bien des années en arrière.
Si notre frontman a perdu un peu de voix sur certains passages aigus ce concert aura été excellent et il aurait dommage de le rater suite aux inversions d'horaires.
Eric Berger :
WHITESNAKE arrive enfin vers 20H45 pour un set qui ne me laissera pas un souvenir impérissable à l’image de leur dernier cd/dvd live. Je regrette le serpent blanc bluesy des années 77/82, ce soir pas de Slide It In, ni de Ain’t No Love In The Heart Of The City et encore moins de Slow’n’Easy. Les musiciens se défoncent bien en particulier REB BEACH et DOUG ALDRICH même si je trouve que leur solo de guitare casse un peu le rythme de la prestation. Alors reste COVERDALE, parfois un peu à la peine mais comme les serpents, le bonhomme a la peau dure. Il assure encore avec son pied de micro et nous sert un This Is Love langoureux et un Love Will Set You Free dynamique.
MetalDen :
le changement de registre de Coverdale le contraint en effet d’éviter les aigus, et le fait qu'l prend parfois un chant rauque n’a pas gaché mon plaisir. Peut être parce que je me suis habitué à cette nouvelle lecture sur les derniers albums live, et la méthode très efficace du groupe qui soutient le boss par des chœurs généreux. Mais il est clair que certains ne s’y font pas, il n’y a qu’à voir les commentaires peu élogieux qui ont accompagné la diffusion de mes videos sur la CNN du métal ici, il y a 2 camps retranchés ! En tout cas la réponse du public du Hellfest a été largement positive et je rajouterai méritée !
(My Generation / The Who)
Give Me All Your Love
Ready an' Willing
Can You Hear the Wind Blow
Don't Break My Heart Again
Is This Love
Gambler
Love Will Set You Free
Pistols at Dawn (Guitar Duel)
Steal Your Heart Away
Forevermore
Best Years / Bad Boys / Children of the Night
Fool for Your Loving
Here I Go Again
Still of the Night
(We Wish You Well)
Après ce nettoyage des "cages à miel", direction la Grande Bretagne avec le légendaire groupe de Hard Rock classique Whitesnake.
Fondé (et toujours mené) en 1977 par le chanteur David Coverdale, ce dernier toujours tout en charme et fidèle à lui-même arrivera sur scène chemise ouverte, sourire éclatant et cheveux au vent.
Les habitués le savent, les premières notes de "My Generation" des Who annoncent l'arrivée imminente de Coverdale et ses acolytes, prêts à faire ce qu’ils savent faire le mieux.
Dans une forme quasi olympique malgré la soixantaine passée, David Coverdale se positionne toujours en réel frontman et en aura imposé sans exagérer malgré sa gestuelle scénique à la limite du "sexuel", provocant le public avec son pied de micro ou portant sa main sur son entrejambe mais avec cet incontournable charme à l'anglaise.
Bienvenue dans le cœur du Hard Rock et des chansons d'amour (qui dit que les hardos ne sont pas des cœurs tendres ?!) avec une arrivée sur le Give Me All Your Love histoire de donner le ton.
Sur une scène ornée d'un back-drop "The Year Of The Snake" et dotée d'une bonne qualité sonore le groupe enchainera les tubes de sa carrière, le tout ponctué par le duel de solos des guitaristes très en forme Doug Aldrich et d'un Reb Beach, le Pistols at Dawn.
Tommy Aldridge tout simplement époustouflant derrière ses fûts ne sera pas en reste et nous exécutera le même solo depuis 20 ans sur le titre Steal Your Heart Away, introduit à l'harmonica par le bassiste Michael Devin.
Beaucoup de solos pour un concert d'une heure et quart, mais l'ensemble passera parfaitement bien pour terminer sur un Still Of The Night toujours aussi magnifique où la voix de David Coverdale posée sur les somptueux riffs transportera le public bien des années en arrière.
Si notre frontman a perdu un peu de voix sur certains passages aigus ce concert aura été excellent et il aurait dommage de le rater suite aux inversions d'horaires.
Eric Berger :
WHITESNAKE arrive enfin vers 20H45 pour un set qui ne me laissera pas un souvenir impérissable à l’image de leur dernier cd/dvd live. Je regrette le serpent blanc bluesy des années 77/82, ce soir pas de Slide It In, ni de Ain’t No Love In The Heart Of The City et encore moins de Slow’n’Easy. Les musiciens se défoncent bien en particulier REB BEACH et DOUG ALDRICH même si je trouve que leur solo de guitare casse un peu le rythme de la prestation. Alors reste COVERDALE, parfois un peu à la peine mais comme les serpents, le bonhomme a la peau dure. Il assure encore avec son pied de micro et nous sert un This Is Love langoureux et un Love Will Set You Free dynamique.
MetalDen :
le changement de registre de Coverdale le contraint en effet d’éviter les aigus, et le fait qu'l prend parfois un chant rauque n’a pas gaché mon plaisir. Peut être parce que je me suis habitué à cette nouvelle lecture sur les derniers albums live, et la méthode très efficace du groupe qui soutient le boss par des chœurs généreux. Mais il est clair que certains ne s’y font pas, il n’y a qu’à voir les commentaires peu élogieux qui ont accompagné la diffusion de mes videos sur la CNN du métal ici, il y a 2 camps retranchés ! En tout cas la réponse du public du Hellfest a été largement positive et je rajouterai méritée !
(My Generation / The Who)
Give Me All Your Love
Ready an' Willing
Can You Hear the Wind Blow
Don't Break My Heart Again
Is This Love
Gambler
Love Will Set You Free
Pistols at Dawn (Guitar Duel)
Steal Your Heart Away
Forevermore
Best Years / Bad Boys / Children of the Night
Fool for Your Loving
Here I Go Again
Still of the Night
(We Wish You Well)
Sonia a.k.a. abigail darktrisha : HELLOWEEN 22h05 - Mainstage 2 (reportage complet avec videos ICI)
Alors que le Serpent Blanc termine à peine sa prestation, la scène d'Helloween est déjà prête à accueillir nos amis Germaniques.
Si ces derniers mois ont été l'occasion de voir le couple Helloween et Gamma Ray tourner ensemble, aujourd'hui il n'y aura bien que Helloween pour fédérer un public déjà largement entassé devant la scène.
Les citrouilles Allemandes et maîtres du Heavy Speed vont donc nous délivrer un concert d'une heure précise, qui sera un concentré de la récente tournée, défendant titres des derniers albums et incontournables classiques. A noter la présence de I'm Alive et If I Could Fly qui étaient absents lors de la dernière date à Bilbao en Espagne.
Un concert très bon mais qu'il me faudra malheureusement écourter comme beaucoup de monde pour pouvoir me placer pour la prestation de Def Leppard car le public commence à devenir important.
Si dans les coulisses nous savions qu'il y avait la présence de Michael Kiske (chanteur du groupe 1987-1993) pour son concert prévu avec Avantasia le soir même, il ne fallait pas espérer une surprise pendant le concert de Helloween. Les raisons à ce jour peuvent en être multiples mais c'est bien dommage.
Eric Berger :
Fan de la 1ère heure, j’avais été agréablement surpris par leur nouvel album Straight Out Of Hell sorti en début d’année. Mais qu’entends-je ? Mes bouchons d’oreilles me joueraient-ils un tour ? Non, c’est bien le très speedé Eagle Fly Free qui démarre le show. Et là comme par enchantement, les citrouilles m’embarquent dans leur Happy Métal. Les nouveaux titres comme Straight Out Of Hell ou Live Now passent avec succès du studio au live. Le groupe est au diapason, chaque musicien s’amuse et fait preuve de dextérité. Le final est explosif, le groupe nous envoie d’abord un Are You Metal? de circonstance, puis ce bon vieux Dr Stein nous ramène dans les années 80 avant de nous achever sur I Want Out repris en chœur par un public ravi. HELLOWEEN nous aura démontré que la scène métal peut compter sur lui, après la claque TWISTED SISTER, le gang de la citrouille est une belle surprise.
Walls of Jericho
Eagle Fly Free
Straight Out of Hell
Where the Sinners Go
Waiting for the Thunder
I'm Alive
Live Now!
If I Could Fly
Power
Are You Metal?
Dr. Stein
I Want Out
Sonia a.k.a. abigail darktrisha DEF LEPPARD 23h10 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
La journée touche déjà à sa fin et la tête d'affiche officielle du jour est sur le point d'arriver.
17 ans sans venir en France pour une date unique cette année au Hellfest avec la présence du monstre Anglais DEF LEPPARD.
Né en 1977 à Sheffield en pleine vague « New Wave Of British Heavy Metal » avec 100 millions d’albums vendus à travers le monde, DEF LEPPARD - Joe Elliott (chant), Vivian Campbell (guitare), Phil Collen (guitare), Rick "Sav" Savage (basse) and Rick Allen (batterie) continue d’être l'un des groupes les plus importants de la scène Hard Rock.
Ce soir il nous font l’honneur de fouler les terres de Clisson pour reproduite la tournée de Las Vegas qui reprendra la totalité de l'album "Hysteria".
Si ce groupe à souffert au long de sa carrière et que le batteur Rick Allen joue amputé d'un bras, nous saluerons également le courage de Viviam Campbell atteint d'un cancer et sans cheveux suite à sa chimiothérapie pour sa présence ce soir.
Ce concert est l'évènement de l'édition 2013 et le public est bien présent.
Comme un peu plus tôt dans la journée, le groupe sera introduit par un titre des Who "Won't Get Fooled Again".
Parfois restée un peu sur ma faim avec certains du groupe auxquelles j'ai pu assister en journée j'attendais énormément de cette position de headliner.
Un scène composée de deux écrans géants et un jeu de lumière magnifique pour ce concert de presque deux heures composé en trois parties : quelques titre en introduction, la totalité de l'album Hysteria et un rappel de deux titres.
Les premiers titres exécutés sont extraits d'anciens albums avec notamment la reprise du titre "Action" du groupe Sweet. Une introduction de six titres pour se mettre en jambe et chauffer le public alors que la fraicheur de la soirée tombe sur le site.
Le premier titre joué "Good Morning Greedom" est la face B de leur premier single jamais enregistré sur album : véritable cadeau aux fans pour ce titre qui a part Las Vegas cette année n'avait pas été joué depuis 1980.
Si ce début de concert est très professionnel et bon, autour de moi le public un peu plus éloigné de la barrière ne sera pas des plus réactif, et ce pendant la durée totale du concert.
Def Leppard autant j'aime autant ce n'est pas le groupe le plus violent sur scène, et la projection d'un court métrage de 10 minutes à la fin de la première partie cassera et fera retomber un peu une ambiance déjà difficile à lancer. Ce petit film constitué d'images archives du groupe servira d'introduction à la suite mais également aux membres à se changer. C'est dans ce cadre là que Phil Collens, réputé pour être sportif et actif dans le "bien-être" en animant également des conférences sur la santé nous reviendra sur scène torse-nu, épilé et étincelant d'huile corporelle tel un athlète, nous exhibant par la même occasion un corps plutôt bien conservé pour son âge.
Mais ce n'est pas vraiment ce que nous sommes venus voir et les premières notes de "Women" annoncent la seconde partie du show et l'intégralité de 'Hysteria".
Si cet album n'est pas toujours considéré comme le meilleur par les fans il n'en reste pas moins le plus vendu de la carrière du groupe.
Les titres défilent et c'est bien du pur Def Leppard que nous avons ce soir dont certains titres me feront plaisir à entendre. A l'image de David Coverdale, Joe Elliott n'est pas le dernier pour ce qui est de charmer son public et de jouer sur un certain charme.
Des titres plus dynamiques comme Rocket, Animal ou Don't Shoot Shotgun feront chanter et taper des mains en chœur la foule.
Bien sur les incontournables balades ou le titre Excitable à l'introduction équivoque seront de la partie.
Le concert se terminera sur un rappel de deux titres de l'album Pyromania .
Un concert très millimétré et très professionnel et bien que j'apprécie énormément le groupe je peux comprendre la déception de certaines personnes.
Def Leppard c'est plutôt des concerts qui se regardent comme un spectacle que des concerts qui se vivent à 100% corps et âme, mais cela n'enlève rien à la qualité et à la reconnaissance du groupe.
Par ailleurs, prévu 1h45 le groupe s'octroiera 2h00 complètes comme toutes les têtes d'affiches devraient le faire sur des festivals comme le Hellfest. Il sera dommage le lendemain que kiss enlève des titres chez nous par rapport aux show exécutés ailleurs.
Eric Berger :
Dans les enceintes, un classique des WHO se déverse Won’t Get Fooled Again qui annonce l’arrivée imminente des léopards sourds. Sur une scène superbe avec des escaliers de chaque côté, le groupe attaque fort. Je n’hésiterais pas un instant à dire que la 1ère ½ heure fut fantastique. PHIL COLLEN et VIVIAN CAMPBELL nous régale de solos et autres harmonies sur Wasted, Foolin’ et Action. JOE ELLIOT est un peu en retrait à mon goût, mais cela ne m’empêche pas de jubiler à l’écoute de l’intro de Bringin' on the Heartbreak, ma chanson préférée du groupe, suivie bien sûr par l’immense instrumental Switch 625. Les musiciens se retirent et nous laissent devant un écran géant qui diffuse des extraits d’interviews et autres prestations. Cela a pour conséquence de lasser un peu le public. Quand le groupe réapparait, c’est pour nous jouer en intégralité l’album Hystéria. Personnellement cet album n’est pas un de mes préférés et au bout de 5 titres, je décroche complètement et ce malgré Love Bites et Pour Some Sugar On Me. Comme les voitures aujourd’hui, les chansons qui composent ce disque embarquent trop d’électronique à mon goût. Le public au fil des titres est de moins en moins enthousiaste et nos léopards sourds auront toutes les peines du monde à obtenir un rappel digne de ce nom. Rock Of Ages et Photograph ne suffiront pas à mon bonheur. Le groupe à mon sens s’est un peu pris les pieds dans le tapis en voulant reproduire le spectacle qu’il donne cette année à Las Vegas. Le public Européen est complètement différent du public Américain (voir l’itw de JERRY HORTON de PAPA ROACH) pour en être convaincu. Ce spectacle n’était pas forcément en adéquation avec ce festival.
Won't Get Fooled Again / The Who
Good Morning Freedom
Wasted
Let's Get Rocked
Foolin'
Action / Sweet
Bringin' on the Heartbreak
Switch 625
(album Hysteria)
Women
Rocket
Animal
Love Bites
Pour Some Sugar on Me
Armageddon It
Gods of War
Don't Shoot Shotgun
Run Riot
Hysteria
Excitable
Love and Affection
Rock of Ages
Photograph
Alors que le Serpent Blanc termine à peine sa prestation, la scène d'Helloween est déjà prête à accueillir nos amis Germaniques.
Si ces derniers mois ont été l'occasion de voir le couple Helloween et Gamma Ray tourner ensemble, aujourd'hui il n'y aura bien que Helloween pour fédérer un public déjà largement entassé devant la scène.
Les citrouilles Allemandes et maîtres du Heavy Speed vont donc nous délivrer un concert d'une heure précise, qui sera un concentré de la récente tournée, défendant titres des derniers albums et incontournables classiques. A noter la présence de I'm Alive et If I Could Fly qui étaient absents lors de la dernière date à Bilbao en Espagne.
Un concert très bon mais qu'il me faudra malheureusement écourter comme beaucoup de monde pour pouvoir me placer pour la prestation de Def Leppard car le public commence à devenir important.
Si dans les coulisses nous savions qu'il y avait la présence de Michael Kiske (chanteur du groupe 1987-1993) pour son concert prévu avec Avantasia le soir même, il ne fallait pas espérer une surprise pendant le concert de Helloween. Les raisons à ce jour peuvent en être multiples mais c'est bien dommage.
Eric Berger :
Fan de la 1ère heure, j’avais été agréablement surpris par leur nouvel album Straight Out Of Hell sorti en début d’année. Mais qu’entends-je ? Mes bouchons d’oreilles me joueraient-ils un tour ? Non, c’est bien le très speedé Eagle Fly Free qui démarre le show. Et là comme par enchantement, les citrouilles m’embarquent dans leur Happy Métal. Les nouveaux titres comme Straight Out Of Hell ou Live Now passent avec succès du studio au live. Le groupe est au diapason, chaque musicien s’amuse et fait preuve de dextérité. Le final est explosif, le groupe nous envoie d’abord un Are You Metal? de circonstance, puis ce bon vieux Dr Stein nous ramène dans les années 80 avant de nous achever sur I Want Out repris en chœur par un public ravi. HELLOWEEN nous aura démontré que la scène métal peut compter sur lui, après la claque TWISTED SISTER, le gang de la citrouille est une belle surprise.
Walls of Jericho
Eagle Fly Free
Straight Out of Hell
Where the Sinners Go
Waiting for the Thunder
I'm Alive
Live Now!
If I Could Fly
Power
Are You Metal?
Dr. Stein
I Want Out
Sonia a.k.a. abigail darktrisha DEF LEPPARD 23h10 - Mainstage 1 (reportage complet avec videos ICI)
La journée touche déjà à sa fin et la tête d'affiche officielle du jour est sur le point d'arriver.
17 ans sans venir en France pour une date unique cette année au Hellfest avec la présence du monstre Anglais DEF LEPPARD.
Né en 1977 à Sheffield en pleine vague « New Wave Of British Heavy Metal » avec 100 millions d’albums vendus à travers le monde, DEF LEPPARD - Joe Elliott (chant), Vivian Campbell (guitare), Phil Collen (guitare), Rick "Sav" Savage (basse) and Rick Allen (batterie) continue d’être l'un des groupes les plus importants de la scène Hard Rock.
Ce soir il nous font l’honneur de fouler les terres de Clisson pour reproduite la tournée de Las Vegas qui reprendra la totalité de l'album "Hysteria".
Si ce groupe à souffert au long de sa carrière et que le batteur Rick Allen joue amputé d'un bras, nous saluerons également le courage de Viviam Campbell atteint d'un cancer et sans cheveux suite à sa chimiothérapie pour sa présence ce soir.
Ce concert est l'évènement de l'édition 2013 et le public est bien présent.
Comme un peu plus tôt dans la journée, le groupe sera introduit par un titre des Who "Won't Get Fooled Again".
Parfois restée un peu sur ma faim avec certains du groupe auxquelles j'ai pu assister en journée j'attendais énormément de cette position de headliner.
Un scène composée de deux écrans géants et un jeu de lumière magnifique pour ce concert de presque deux heures composé en trois parties : quelques titre en introduction, la totalité de l'album Hysteria et un rappel de deux titres.
Les premiers titres exécutés sont extraits d'anciens albums avec notamment la reprise du titre "Action" du groupe Sweet. Une introduction de six titres pour se mettre en jambe et chauffer le public alors que la fraicheur de la soirée tombe sur le site.
Le premier titre joué "Good Morning Greedom" est la face B de leur premier single jamais enregistré sur album : véritable cadeau aux fans pour ce titre qui a part Las Vegas cette année n'avait pas été joué depuis 1980.
Si ce début de concert est très professionnel et bon, autour de moi le public un peu plus éloigné de la barrière ne sera pas des plus réactif, et ce pendant la durée totale du concert.
Def Leppard autant j'aime autant ce n'est pas le groupe le plus violent sur scène, et la projection d'un court métrage de 10 minutes à la fin de la première partie cassera et fera retomber un peu une ambiance déjà difficile à lancer. Ce petit film constitué d'images archives du groupe servira d'introduction à la suite mais également aux membres à se changer. C'est dans ce cadre là que Phil Collens, réputé pour être sportif et actif dans le "bien-être" en animant également des conférences sur la santé nous reviendra sur scène torse-nu, épilé et étincelant d'huile corporelle tel un athlète, nous exhibant par la même occasion un corps plutôt bien conservé pour son âge.
Mais ce n'est pas vraiment ce que nous sommes venus voir et les premières notes de "Women" annoncent la seconde partie du show et l'intégralité de 'Hysteria".
Si cet album n'est pas toujours considéré comme le meilleur par les fans il n'en reste pas moins le plus vendu de la carrière du groupe.
Les titres défilent et c'est bien du pur Def Leppard que nous avons ce soir dont certains titres me feront plaisir à entendre. A l'image de David Coverdale, Joe Elliott n'est pas le dernier pour ce qui est de charmer son public et de jouer sur un certain charme.
Des titres plus dynamiques comme Rocket, Animal ou Don't Shoot Shotgun feront chanter et taper des mains en chœur la foule.
Bien sur les incontournables balades ou le titre Excitable à l'introduction équivoque seront de la partie.
Le concert se terminera sur un rappel de deux titres de l'album Pyromania .
Un concert très millimétré et très professionnel et bien que j'apprécie énormément le groupe je peux comprendre la déception de certaines personnes.
Def Leppard c'est plutôt des concerts qui se regardent comme un spectacle que des concerts qui se vivent à 100% corps et âme, mais cela n'enlève rien à la qualité et à la reconnaissance du groupe.
Par ailleurs, prévu 1h45 le groupe s'octroiera 2h00 complètes comme toutes les têtes d'affiches devraient le faire sur des festivals comme le Hellfest. Il sera dommage le lendemain que kiss enlève des titres chez nous par rapport aux show exécutés ailleurs.
Eric Berger :
Dans les enceintes, un classique des WHO se déverse Won’t Get Fooled Again qui annonce l’arrivée imminente des léopards sourds. Sur une scène superbe avec des escaliers de chaque côté, le groupe attaque fort. Je n’hésiterais pas un instant à dire que la 1ère ½ heure fut fantastique. PHIL COLLEN et VIVIAN CAMPBELL nous régale de solos et autres harmonies sur Wasted, Foolin’ et Action. JOE ELLIOT est un peu en retrait à mon goût, mais cela ne m’empêche pas de jubiler à l’écoute de l’intro de Bringin' on the Heartbreak, ma chanson préférée du groupe, suivie bien sûr par l’immense instrumental Switch 625. Les musiciens se retirent et nous laissent devant un écran géant qui diffuse des extraits d’interviews et autres prestations. Cela a pour conséquence de lasser un peu le public. Quand le groupe réapparait, c’est pour nous jouer en intégralité l’album Hystéria. Personnellement cet album n’est pas un de mes préférés et au bout de 5 titres, je décroche complètement et ce malgré Love Bites et Pour Some Sugar On Me. Comme les voitures aujourd’hui, les chansons qui composent ce disque embarquent trop d’électronique à mon goût. Le public au fil des titres est de moins en moins enthousiaste et nos léopards sourds auront toutes les peines du monde à obtenir un rappel digne de ce nom. Rock Of Ages et Photograph ne suffiront pas à mon bonheur. Le groupe à mon sens s’est un peu pris les pieds dans le tapis en voulant reproduire le spectacle qu’il donne cette année à Las Vegas. Le public Européen est complètement différent du public Américain (voir l’itw de JERRY HORTON de PAPA ROACH) pour en être convaincu. Ce spectacle n’était pas forcément en adéquation avec ce festival.
Won't Get Fooled Again / The Who
Good Morning Freedom
Wasted
Let's Get Rocked
Foolin'
Action / Sweet
Bringin' on the Heartbreak
Switch 625
(album Hysteria)
Women
Rocket
Animal
Love Bites
Pour Some Sugar on Me
Armageddon It
Gods of War
Don't Shoot Shotgun
Run Riot
Hysteria
Excitable
Love and Affection
Rock of Ages
Photograph
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Eric Berger : AVANTASIA 1h00 - Mainstage 2 (reportage complet avec videos ICI)
Un peu fatigué et déçu, je suivrais de loin la prestation d’AVANTASIA sans aller jusqu’au bout. Tobias et sa multitude d’invités feront un set irréprochable, quel dommage de ne pas jouer plus tôt dans la soirée et surtout plus longtemps. Je retiendrais de ce set, les titres Invoke The Machine et The Scarecrow avec Ronnie ATKINS.
Michaël KISKE (un de mes héros du Métal) me régalera sur le nerveux Reach Out For The Light. Que dire de Bob CATLEY, à part qu’une fois de plus sa voix pleine d’émotion et sa gestuelle m’ont touché au plus profond de mon cœur sur The Story Ain’t Over et The Great Mystery.
Nous ne verrons pas la fin du set et raterons entre autres ERIC MARTIN. Cela ne nous empêchera pas de nous coucher tard, la tête pleine d’images plus colorées et belles les unes que les autres mises en musique par la crème des musiciens. Cette journée en termes de concerts restera ma préférée des trois.
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