Sonia a.k.a. abigail darktrisha : Si l'inconvénient des grands festivals est parfois d'avoir deux groupes que l'on souhaite regarder et qui se retrouvent à jouer en même temps, il y a aussi l'inconvénient des changement de programme, même annoncés la veille et affichés sur le site.
En l’occurrence ce sera la prestation de Whitesnake prévue à 18h35 qui sera intervertie avec celle de Twisted Sister. Et je rencontrerai donc plus tard certains festivaliers non informés qui louperont du coup la prestation de Twisted Sister pensant qu'elle serait à 20h45 et qui se retrouveront nez à nez avec le "serpent blanc".
Pour ma part Twisted Sister je suis une très grande aficionada, et après un passage inoubliable en 2010 sur cette même scène, mon seul regret ce soir est qu'ils ne soient pas tête d'affiche du jour comme au Graspop festival pour avoir un show digne de ce nom. Twisted Sister en headliner ça prend une autre dimension, c'est magique et toutes les personnes qui ont eu le plaisir de voir le groupe ou même Dee Snider en solo dans cette position me comprendront.
En parlant de notre frontman Dee Snider, il est impossible de l'évoquer sans parler de ses interminables discours qui agrémentent les concerts. Généralement trop de discours me gave rapidement mais je dois reconnaître que le charisme du ledit monsieur fait passer la chose plus facilement. Si depuis de nombreuses années, ce dernier nous raconte sa vie ou s'adresse au ciel lorsqu’il pleut, nous aurons le droit cette fois-ci à une "gaffe" historique entre deux remerciements à Mère Nature pour l'apparition d'un rayon de soleil.
Beaucoup de festivaliers portent fièrement habits roses ou perruques blondes-oxygénées-frisées en clin d’œil à notre chanteur, ce qui amène Dee Snider à nous préciser que ses cheveux sont bien les siens et non un postiche, se tirant sur la crinière à plusieurs reprises.
Entre deux discours et pendant le concert il invitera le public à se lever. Alors que ce dernier s'exécute, une partie de la foule située sur un côté restera elle assise.
Réaction et situation qui amènera Dee Snider à se moquer d'eux publiquement avant de réaliser qu'il s'adresse en réalité à un groupe de personnes handicapées. Comme il est toujours difficile de savoir si c'est du lard ou du cochon avec ledit monsieur, ce dernier se traitera de stupide avec un mea culpa public mais ne se laissera pas perturber pour autant et annoncera même avec un humour propre à lui que l'une des personnes handicapés à finalement réussi à se lever et à même chuté.
Mais comme à l’accoutumée, gaffe consciente ou non, humour grinçant ou pas cela fait partie intégrante de la personnalité de Dee Snider et il en sera vite pardonné. Le public redemandera par ailleurs plus de titres, ce qui amènera nos amis à exécuter trois fois la fin de We're Not Gonna Take It.
Par ailleurs même si les autres membres sont moins souriants sur scène, Jay-Jay French ira lui-aussi de sa petite note d'humour nous racontant que pendant une interview (à priori celle de Stéphane Buriez le jour même) il aurait déclaré aimer jouer en France du fait de son nom de famille.
Bref un ton léger pour un show immense digne de la réputation du groupe mais qui aurait largement mérité une place plus haute ou de garder son horaire de 20h45.
Une prochaine fois peut être.
Eric Berger : Une petite pause s’impose avant d’aller voir WHITESNAKE. Quand nous revenons devant la scène, ce n’est pas le serpent blanc qui crache son venin mais bien les « Mother Fucker » de TWISTED SISTER. Et là, c’est la méga baffe, le genre que STEVEN SEAGAL distribue à tout va dans ses séries Z. DEE SNIDER est sur tous les fronts, haranguant la foule, il fait le show, dit des grossièretés entre chaque titre, un vrai régal. De plus, le bonhomme a toujours cette voix bien rauque qui donne le petit plus à des titres comme You Can’t Stop Rock’n’Roll ou Shoot’ Em Down. Le public est intarissable quand il s’agit de reprendre en chœur We’re Not Gonna Take It et poussera même le groupe à repartir une fois de plus sur ce refrain tubesque. A ce moment-là, le soleil et la magie de la musique font de Clisson, un petit coin de paradis. La set list est imparable, elle alterne la ballade The Price avec le rentre dedans Burn In Hell, pour terminer sur le mythique It’s Only Rock’n’Roll (But I Like It) des STONES. D’ores et déjà, j’ai le sentiment que je viens de vivre un des grands moments du festival.
En l’occurrence ce sera la prestation de Whitesnake prévue à 18h35 qui sera intervertie avec celle de Twisted Sister. Et je rencontrerai donc plus tard certains festivaliers non informés qui louperont du coup la prestation de Twisted Sister pensant qu'elle serait à 20h45 et qui se retrouveront nez à nez avec le "serpent blanc".
Pour ma part Twisted Sister je suis une très grande aficionada, et après un passage inoubliable en 2010 sur cette même scène, mon seul regret ce soir est qu'ils ne soient pas tête d'affiche du jour comme au Graspop festival pour avoir un show digne de ce nom. Twisted Sister en headliner ça prend une autre dimension, c'est magique et toutes les personnes qui ont eu le plaisir de voir le groupe ou même Dee Snider en solo dans cette position me comprendront.
En parlant de notre frontman Dee Snider, il est impossible de l'évoquer sans parler de ses interminables discours qui agrémentent les concerts. Généralement trop de discours me gave rapidement mais je dois reconnaître que le charisme du ledit monsieur fait passer la chose plus facilement. Si depuis de nombreuses années, ce dernier nous raconte sa vie ou s'adresse au ciel lorsqu’il pleut, nous aurons le droit cette fois-ci à une "gaffe" historique entre deux remerciements à Mère Nature pour l'apparition d'un rayon de soleil.
Beaucoup de festivaliers portent fièrement habits roses ou perruques blondes-oxygénées-frisées en clin d’œil à notre chanteur, ce qui amène Dee Snider à nous préciser que ses cheveux sont bien les siens et non un postiche, se tirant sur la crinière à plusieurs reprises.
Entre deux discours et pendant le concert il invitera le public à se lever. Alors que ce dernier s'exécute, une partie de la foule située sur un côté restera elle assise.
Réaction et situation qui amènera Dee Snider à se moquer d'eux publiquement avant de réaliser qu'il s'adresse en réalité à un groupe de personnes handicapées. Comme il est toujours difficile de savoir si c'est du lard ou du cochon avec ledit monsieur, ce dernier se traitera de stupide avec un mea culpa public mais ne se laissera pas perturber pour autant et annoncera même avec un humour propre à lui que l'une des personnes handicapés à finalement réussi à se lever et à même chuté.
Mais comme à l’accoutumée, gaffe consciente ou non, humour grinçant ou pas cela fait partie intégrante de la personnalité de Dee Snider et il en sera vite pardonné. Le public redemandera par ailleurs plus de titres, ce qui amènera nos amis à exécuter trois fois la fin de We're Not Gonna Take It.
Par ailleurs même si les autres membres sont moins souriants sur scène, Jay-Jay French ira lui-aussi de sa petite note d'humour nous racontant que pendant une interview (à priori celle de Stéphane Buriez le jour même) il aurait déclaré aimer jouer en France du fait de son nom de famille.
Bref un ton léger pour un show immense digne de la réputation du groupe mais qui aurait largement mérité une place plus haute ou de garder son horaire de 20h45.
Une prochaine fois peut être.
Eric Berger : Une petite pause s’impose avant d’aller voir WHITESNAKE. Quand nous revenons devant la scène, ce n’est pas le serpent blanc qui crache son venin mais bien les « Mother Fucker » de TWISTED SISTER. Et là, c’est la méga baffe, le genre que STEVEN SEAGAL distribue à tout va dans ses séries Z. DEE SNIDER est sur tous les fronts, haranguant la foule, il fait le show, dit des grossièretés entre chaque titre, un vrai régal. De plus, le bonhomme a toujours cette voix bien rauque qui donne le petit plus à des titres comme You Can’t Stop Rock’n’Roll ou Shoot’ Em Down. Le public est intarissable quand il s’agit de reprendre en chœur We’re Not Gonna Take It et poussera même le groupe à repartir une fois de plus sur ce refrain tubesque. A ce moment-là, le soleil et la magie de la musique font de Clisson, un petit coin de paradis. La set list est imparable, elle alterne la ballade The Price avec le rentre dedans Burn In Hell, pour terminer sur le mythique It’s Only Rock’n’Roll (But I Like It) des STONES. D’ores et déjà, j’ai le sentiment que je viens de vivre un des grands moments du festival.
You Can't Stop Rock 'n' Roll
Shoot 'Em Down
The Kids are Back
Stay Hungry
The Beast
We're Not Gonna Take It
The Price
Burn in Hell
The Fire Still Burns
I Wanna Rock
It's Only Rock 'n' Roll (But I Like It) / The Rolling Stones
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