La genèse de la soirée : Une association (SOINS DICAP AUDREY.) est née pour venir en aide à Audrey.
Cette jeune Istréenne polyhandicapée de 36 ans doit subir une reconstruction de la mâchoire suite à de multiples traitements ayant causé des dégâts irrémédiables.
Cette opération est hélas considérée comme « esthétique » et n'est pas prise en charge. Ses parents doivent trouver beaucoup d’argent. Alors, s.v.p., ensemble : Aidons-la ! D’avance, merci à vous. Je vous donnerai une adresse en bas de page ;-)
Avec une telle intro’ ne vous attendez pas à du Maënora pur jus.
Des fois je me dis que j’ai raté quelque chose … Et si j’avais été ophtalmo philosophe ?
Que j’avais inventé les lunettes pour changer le regard du monde ?
Le temps de créer celles qui feraient réellement changer les gens ?
Dans mon monde la musique serait de la partie.
Malheureusement, il y aurait tout de même des gens malades, des gens nécessiteux ; mais il y aurait à leur offrir, du temps, de l’argent et de l’humain !
Mais dans le monde réel, la musique n’est plus l’Art qu’elle a été du temps jadis. A l’époque des rois elle avait sa place à la cour. Mais maintenant que l’on élit les bouffons des rois, la place est difficile pour nos artistes.
Pour ce soir, un grand MERCI à tous ceux qui ont gravité autour du concept et remercions autant les musiciens, que les spectateurs, après avoir salué préalablement les bénévoles. Ces êtres différents, plus réactifs, plus dans le don de soi.
Quel est le 1er sentiment qui vous traverse quant on vous appelle pour un don de vous ?
Mesurez-vous le geste accompli, de cette petite obole reversée pour une bonne œuvre ; une soirée Rock à thème !
Je suis ravi d’avoir vu une salle pleine, même si trop petite. La prochaine fois, je vous attendrai aussi : VOUS les absents ! Dans la salle, sur scène, ou pour organiser ;-)
Vous aurez votre place. Parmi des êtres à part comme les parents et les compagnons d’êtres blessés ; un monde sans faux semblants : Place à une palette large de sentiments : La soirée Rock d’Audrey.
Être obligé de monter ce type de projet, dans un pays de droit. Pour moi … C’est la grosse crise … D’hémorroïdes ; ouaip ça me déchire -à Mes principes, le reste ? Merci ça va !
On était là ce soir à l’initiative de certains. De ces êtres encore pourvus d’humanité, de conscience, de doux rêveurs, des dingues ?
Bernadette et Camille c’est quoi cet excès de gentillesse ? Vous n’avez même pas honte ;-) ?
Ça ne fait pas le buzz, la gentillesse. Seule la méchanceté appelle à la communication poussée. Qui a oublié tous ces êtres fait de bouse dans l’âme.
Aujourd’hui le défilé qui fait parler, c’est le défilé à l’appel de l’absurdité.
Pour atteindre à chaque fois un tel paroxysme, je me dis leur parents ce n’était pas l’élite, mais à défaut ils ont du sacrément en boire quand même … Des lit’es et des litres !
Réclamons le droit d’aimer. Exigeons que dans une bataille, le vrai vainqueur soit celui qui gagne la paix. Dur se dire qu’en lisant cette phrase, pour une majorité du globe jusqu’à leur dernier souffle, elle restera incompréhensible.
Pourtant, comme dirait un proctologue, même un trou du cul verra, un jour, la lumière. Mais pas forcément l’étron ! Et il fera tout de même le grand plongeon de sa vie … Je m’égare ; pardon !
Mais le Maënora est toujours dans ma plume ! Désolé :-D
Un évènement comme ce soir, c’est la communion avant l’extinction de la lumière ; comme cet ami (excellent musicien) qui ne disposait que d’une heure, venu sans entendre un accord. Lui qui avait pourtant joué encore la veille. Merci Nico’. Dans ces allants humanitaires, seul le nombre fait son œuvre. Ou cet autre ami qui s’excuse (Pat’) et qui me demande où envoyer un don.
Je suis ravi de côtoyer du beau monde ; mais plus encore quand des personnes, autour de moi, initient de tels projets.
Alors, redonnons le droit à Audrey de rire et sourire à pleine dents, avec Elodie, ses parents, ses amis et sa famille. Car il n’est question que de ça … D’un sourire.
Résidant moi-même à Fontvieille, célèbre pour ses moulins rendus célèbres par Alphonse Daudet, je me permettrai de le citer :
« Le sourire coûte moins cher que l'électricité et il éclaire mieux. » Mais ce soir il nous fallait avant tout, qu’une petite centrale nucléaire de toute beauté, fonctionne pour qu’on entende les amplis. Vivement qu’on reparle d’esclavage et qu’on nous mette des dynamos sur les vélos, pour du ‘Rock propre’.
Maintenant le show, mais au préalable, cette adresse :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Papa d’Audrey
Imaginez démarrer un barbecue avec du papier de journal sec, un GROS ventilo et 50 allumettes, trempées dans l’essence … C’est la même chose pour une soirée concert entamée avec Jam En Co. Le feu prend de suite, la subtilité est d’avoir la paille sèche, les fagots au bon gabarit. Tu n’as plus qu’à percer les saucisses, avoir les herbes, le rosé au frais, les glaçons pas collés et Inch Allah. (ah, j’oubliais, désolé … Je ne fais pas dans la conner… Pardon, le racisme).
Et là si ça ne prend pas, désolé mais vous êtes trop cons pour moi, aussi gentiment que sincèrement ; tu croyais quoi … Qu’ils allaient peindre avec leur guitare ?
Jean & Jean-Jean ; pardon ‘Erratum’ : Rémi et René prennent de plus en plus d’assurance, toujours autant de plaisir ; voire plus. Cela s’entend, se ressent et à fortiori se partage. Le style est toujours le même l’esprit Rodrigo & Gabriela saupoudré de Rock, en sus à ce jour quatre compos viennent égayer leur set.
Quant à moi, je les préfère d’autant dans leur propre univers. Si je vous dis qu’en plus qu’aux fils des soirées partagées les rencontres deviennent de plus en plus amicales et personnelles ; alors « What’else ? » qu’attendez-vous pour vous jetez sur leur site. Le voyage sera, des plus, agréable vous ne vous brûlerez pas et l’univers festif de ces deux musiciens talentueux vous frappera de plein fouet, comme moi et comme le public à chaque fois !
Second groupe : Jean-Claude Ferraro & Co, un projet autour d’un guitariste qui se fait chanteur. Excellent guitariste, professeur à Martigues, l’homme a du métier et un touché. Mais le seul petit loupé de ce soir entamer sur une série de slows, ballades. C’est comme mettre un tronc d’arbre directement sur le papier du dessus. Même si j’aime assez la musique à ce niveau, je peux rester sur ma faim devant un tel potentiel. Entouré de Nicolas – batterie, Max – basse et Eric – guitare rythmique ; le groupe retrouve vite des couleurs, quand le métronome donne du mouvement. J’apprécie quand le parfum se fait Rock 70 école Shaft, comme sur « I Shot The Sherrif » ; porté par deux micros. Mais à contrario je ne suis pas trop pour les démonstrations de guitare gymnastique, qui ramènent deux petits couacs ; là où la pause académique aurait rendu copie parfaite. Pareil dans la compo’ j’ai de loin préféré la ballade Blues « Lisa et Louis » façon Emile Wandelmer (album : Dame) au Big Boss Man, entre l’univers d’Eddy Mitchell et Carlos, léger parfum trop variété pour moi. Je ressors de cette prestation 75 % conquis du set ; même si 99% par le niveau du groupe.
Troisième de la soirée, mais grand vainqueur au baromètre des applaudissements, je vois trois membres d’Harmonic Generator dans une superbe configuration. En soutien et dans le public : ‘Jam En Co ; Renaud (d’H.G.)’ sont là en guest foule, guest fans.
Roadrunner nous délivre un Rock proche du Rock à Billy en passant par différents standards. Ils ont embrasé la salle, embrassé le public (oui avec la langue). Charl’s seul guitare sur scène passe ce soir, entre deux paires de quadras-quinquas de très bons niveaux et s’en sort avec la grosse mention & ce encore une fois ! Ne nous voilons pas la face c’est un diamant brut, alors attention à la taille !
Il y a peu de temps, d’autres excellents guitaristes me parlaient de lui en ses propos : « Charles il t’écœure … Il faudrait lui couper les mains ! ». Je l’avoue, ce petit branleur : Il a ce truc en plus.
Ce quelque chose qui ne s’acquiert pas avec la technique et les heures qui font des jours, des mois, des années de travail. Non un truc inné, que tu dois chercher au plus profond de ton être. Quand il joue du « Baby Please Don’t Go », on en oublie Ted Nuggent.
Oh, pépère là c’est autre chose !
Au chant sa musicalité fait le reste. Aux futs Alex jeune et néanmoins grand frère massacre avec une musicalité impressionnante l’assise du groupe. Ce mec c’est Jeff Porcaro avec le frappé d’un Tyson.
Comme un être frêle tout nu avec la trompe de Dumbo ; du ricoré avec un coup d’expresso ; un chroniqueur avec un vrai corps d’homme … Ah, non ça, ça existe ; c’est moi !
Enfin, Nico’ à la basse, mon compagnon de ping-pong de ‘chambrage’ inter générationnel, se permet également de chanter et il chante bien le bougre ; comme j’aurai voulu te dire que t’es à pleurer, juste pour te taquiner un peu plus. J’étais ravi de te revoir au top ce soir. On se donne rendez-vous bientôt car la sortie de l’album d’Harmonic Generator est plus que d’actualité. (J’y travaille !).
Les garçons : Merci encore pour le set !
Et la prochaine fois n’oubliez pas :
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That’s All Folks !
Pour terminer la soirée, c’est Kiko Malbos qui s’y colle : On plonge dans les années 50 et Stray Cats, dans un parfum et des sonorités plus Pop, et pourtant un son assez gras.
Un répertoire en Français hormis le quasi Medley final. Mon avis est plus mitigé, je ne suis pas trop fan de la voix. Difficile le Maënora ; désolé ! Je préfère de loin les parties musicales. Eric revient pour occuper encore la rythmique dans un registre où il a plus de place pour s’exprimer cette fois. Gilou à la basse c’est Spielberg visuellement et comme l’homme à la caméra, un set professionnel.
Quant à la frappe d’Emeline elle vient donner un peu de légèreté à l’ensemble, avec son registre plus aéré, éthéré propre par son approche féminine et encore personnelle. Je serai assez fan de l’esprit d’un « Long Courrier » proche de l’univers d’un Lynyrd Skynyrd », avec intro travaillée, solos précis et courts.
Au final, une bonne soirée Rock, du niveau sur scène. Mais surtout une expérience à renouveler pour répondre à la raison première de cette soirée.
Messieurs les musiciens vous avez été grands dans l’attitude. Merci pour votre générosité sur scène et en dehors.
La bise finale sera pour Audrey et le futur grand merci à celles et ceux qui donneront suite à cette soirée.
C’était Maënora pour RockMeeting, j’espère vous avoir apporté un rictus que vous devrez rendre en retour. Pas à moi et souvenez-vous si la vie donne parfois des centaines de raisons de pleurer, il faut lui montrer qu’il y a des milliers de raisons de sourire. Sourire à …
P.S. Toute mes excuses pour le délai d'écriture ; amateur je suis, amateur je reste !
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