Environ un millier de personnes s'étaient données rendez vous en ce Vendredi 08 Fevrier 2013, au Théatre Fémina de Bordeaux.
A l'affiche les Britanniques de Letz Zep, Tribute Band qui comme son nom peut le laisser deviner, est dédié au répertoire de Led Zeppelin. Après la récente sortie du CD et DVD du mythique concert de 2007, le fameux Célébration Day, la musique de Led Zeppelin revient à la mode, et, profite, pleinement du 70'S Revival qui traverse notre planète Rock. Preuve en est, dans la salle, plusieurs générations de fans sont venus, parfois, en famille, pour comparer ce Letz Zep avec l'original. 20h35, extinction des feux, musique planante dans la sono, et, c'est, très sobrement, que le quatuor entre en scène. Benjy Reid prend place derrière ses caisses. D'un pas de sénateur, Steve Turner s'approche près de son clavier, et, enfile sa Fender Bass Précision. Andy Gray a revetu le costume de Jimmy Page, empoigne sa Les Paul Gibson, et, se positionne devant son ampli Marshall où est inscrit: Zoso, le fameux signe Kabalistique de Jimmy Page. A l'arrière, une silhouette se glisse dans l'ombre, c'est Billy Kulke, qui, avec la meme crinière blonde, assure, de dos, une gestuelle fidèle à celle de Robert Plant. La musique s'arrete et Benjy lance la fameuse intro de Rock'n'Roll. Le morceau idéal pour chauffer l'ambiance et permettre aux techniciens de peaufiner la balance. Tout y est. Le son , la voix, on s'y croirait. Le public est enthousiate et laisse éclater sa joie à la fin du morceau. Enchainement avec le tout aussi efficace Good Times Bad Times où Andy balance un chorus pas tout à fait similaire, mais, assez digne de l'original qui ravira les spectateurs. Vient ensuite Mysty Mountain Hop qui permet à Bllly de faire un peu d'interactivité avec la salle. Billy échange un peu avec le public en Français et confie qu'Andy, le guitariste est malade, mais, néanmoins, va donner le meilleur de lui meme. No Quarter démarre avec Steve Turner au clavier, pour une intro, dont le son ombrageux garde encore tout son mystère, et, Noboy's Fault But Mine avec son gimmick voix/guitare est assez bien réussi. Steve délaisse le clavier pour prendre une mandoline et Andy troque son électrique contre une acoustique. Tout le monde s'assoie, c'est le passage accoustique avec Goin' To California, et, le bien rythmé Stomp Bron Y Aur. Retour à l'electricité avec Thank You, un titre de Led Zeppelin II. Billy parle un peu avec le public, et, rend hommage au feeling de Benjy qui amorce le break d'intro de Moby Dick qui s'ensuivra d'un solo de batterie, auquel l'auditoire rendra hommage par une standing ovation. Billy évoque les petits bijoux du répertoire de Led Zeppelin et Andy commence à construire l'intro de l'inoubliable Kashmir. La magie s'opère, et, dès les premières notes de Stairway To Heaven, le public est aux anges. Aux acclamations, Billy remercie le public pour son accueil et annonce le dernier morceau, c'est Whole Lotta Love avec, au beau milieu, non seulement, le passage psychédélique bien connu, mais, aussi, l'inclusion de Something Else, un rock'n'roll d'Eddy Cochran. Les fanves exultent et lancent des woh, oh, oh, oh, oh! Le combo revient pour le rappel, et, se lance dans un Immigrant Song de folie avec une sono montée à bloc qui ponctue ce set magistral. Si musicalement l'essentiel y était, la liberté d'interprétation était, quand meme, de mise sur certaines parties de morceaux, tels que Baby I'm Gonna Leave You, ou, encore, Dazed And Confused, avec des chorus, et, des intonations de voix tout à fait personnelles. Le public qui réclamait un Black Dog en deuxième rappel, resta, néanmoins, un peu sur sa faim, et, regagna la sortie avec un soupçon d'amertume, malgré ces presque deux heures de bonheur vécues avec intensité.
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