Après le concert mémorable des Satan Jokers, voici tout droit venu de Paris le trio des Sticky Boys, bien affuté après la sortie de leur premier album au nom très évocateur : This Is Rock’n’Roll.
Mais avant de donner la place aux parisiens, ce sont les marseillais de Engraved qui ouvrent la soirée, et oui, ce soir pas de rivalité PSG – OM, un seul mot d’ordre, le Rock’n’Roll.
Mais avant de donner la place aux parisiens, ce sont les marseillais de Engraved qui ouvrent la soirée, et oui, ce soir pas de rivalité PSG – OM, un seul mot d’ordre, le Rock’n’Roll.
Engraved s’est formé en 2004, et dans les années 2006-2008, il écume les scènes des festivals hard rock, glam ou Métal, ou en première partie de groupes comme Nashville Pussy, GWAR, American Dog, Babylon Bombs, ADX, Killers, Revenge, BlackRain. Bref une belle expérience qui se concrétise en 2009 avec le label Rupture Music et un premier album Hell n’ roll au programme ce soir. Le groupe signale avant d’attaquer que le bassiste a du être remplacé pour raison de … paternité. Le remplaçant s’en tire très bien. Leur hard rock glam est bien en place, un peu dans le style de Blackrain. Lou et Hell se partagent le chant, Lou assurant des soli efficaces, comme en atteste la video ci-dessous.
Les Parisiens prennent le relais avec Nightrocker, un titre de leur album, et il m’apparait rapidement que le groupe a bien progressé, depuis le concert de 2010 à Pau, où je les avais vus en première partie des Boneshakers. La formule du power trio n’est pas des plus faciles, ils s’en acquittent fort bien, même si parfois une deuxième guitare ne serait pas de trop pour renforcer le son. Mais l’énergie de Girls in the City puis du hymnique Bang that head, deux autres titres de l’album, font oublier ce détail. Ils enchainent avec une reprise de I fought the law des Clash, pas le meilleur moment du gig à mon gout, n’étant pas très branché punk. Petit intermède avec le batteur Tom Bullot qui se lève et qui se lance dans un discours sur la philosophie rock n roll des boys tout en haranguant le public qui se prête volontiers au jeu. The Way To Rock'n'Roll embraye alors que le groupe disparait de plus en plus dans un epais nuage de fume, manifestement l’aération n’est pas très efficace et Alex Kourelis, le chanteur guitariste excédé lance un « arrêtez moi cette putain de fumée », qui sera la cause d’un concert raccourci à Pau le lendemain (voir report). Après deux autres titres de l’album dont le très efficace Rock N Roll Nation, le Kids in America de Kim Wilde est passé au vitriol, une reprise bien plus convaincante que celle des Clash, mais bon affaire de gouts surement. Quatre nouveaux titres sont enchainés, dont l’excellent mid tempo The World Don't Go Round sur lequel les fans tapent généreusement dans les mains, et Fat boy Charlie qui est l’occasion, pour Alex, de haranguer le public.
Le set se termine sur une très belle version de Bad Moon Rising des Creedence Clearwater Revival, bien dépoussiérée pour l’occasion, et acclamée par un public chauffé à blanc !
Merci une nouvelle fois à Hatem Ben Ismaïl, l’organisateur de la mairie de Toulouse (Centre d'Animation des Chamois) !
Le set se termine sur une très belle version de Bad Moon Rising des Creedence Clearwater Revival, bien dépoussiérée pour l’occasion, et acclamée par un public chauffé à blanc !
Merci une nouvelle fois à Hatem Ben Ismaïl, l’organisateur de la mairie de Toulouse (Centre d'Animation des Chamois) !
Merci à MarjorieBJ pour les photos (voir la totalité ici )
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