qui se sont illustrés brillamment, à Paris, en Juin dernier, en assurant la première partie des Guns And Roses à Bercy où, d'ailleurs ils rejoueront, cette fois ci, en vedette, le 5 Janvier 2013. Pour ce qui concerne leur première partie à Mérignac, le Krakatoa avait souhaité l'offrir à un jeune groupe, issu du cru, les Datcha Mandala. Un power trio dans l'esprit Old School Séventies aux influences très Zeppeliniennes qui va concourir, pour le Tremplin des Jeunes Talents Caisse d'Epargne, en Janvier prochain. A l'extinction des feux, dans les vapeurs zen des diffuseurs d'ambiance, le combo pénètre sur scène au milieu de statues Bouddhiques, comme s'il pénétrait dans un temple Hindou, pour y trouver la lumière. Que la lumière soit! Et la lumière fut, avec Have You Seen The Light. Un long titre, tout en justesse, qui va crescendo tout en finesse, pour atteindre le Nirvana dans sa conclusion ultime. Le public est agréablement surpris. Nicolas Sauvey, le bassiste et chanteur annonce le morceau suivant Born To Be A Light. Un titre bien envoyé et bien en place, qui conforte la bonne impression du début. Jéremy Seigne amorce le riff bien groovy de Madison Coffe, Jean Baptiste Malet lance le tempo et Nicolas fait swinguer sa basse. Coup de théatre! Jéremy casse une corde et troque sa six cordes contre une autre Les Paul . Alors que la rythmique continue avec le chant de Nico, Jéremy, branche le jack sur sa Gibson, vérifie s'il est accordé, et, à l'instant T claque un accord qui tombe pile-poil sur la suite du morceau. Chapeau l'artiste! Le public ne s'y trompe pas, on a affaire à des futurs pro. Nico, annonce Zoso ( signe Kabbalistique inscrit, jadis, sur l'ampli de Jimmy Page, guitariste de Led Zep). Un morceau qui monte en puissance et qui donne lieu à un formidable jeu de scène entre Jérémy et Nico. Arrive le moment qui ravira les fans de Led Zep, avec Black Dog, interprété de façon magistrale, par le trio magique où les breaks de Jean Baptiste épousent ceux de feu John Bonham, Jéremy devient Jimmy Page, et, Nico, petit par la taille, mais, grand par le talent, fait le boulot de John Paul Jones et celui de Robert Plant. Ovation des spectateurs pour ce standard bien ficelé par nos trois virtuoses bien sublimés par Chinois, leur génial ingénieur du son. Histoire de souffler un peu, Nico s'adresse au public, et, dédie Misery à toutes les féminines de la salle. Un morceau, progressif, qui prend son envol dans un final rondement mené. Pour terminer, les Girondins, tire leur révérence avec Pavot, un instrumental qui leur permet de conforter leur bonne homogénéité et valoriser tout leur talent d'instrumentistes. C'est l'entracte, et, au bar, les consommateurs s'enthousiasment en évoquant cette sympathique première partie. Vient, enfin, le moment tant attendu pour les fans venus en masse pour ovationner les Shaka Ponk. Au milieu, un écran circulaire, telle la Porte des Etoiles, diffuse des images sur un instrumental qui sert d'intro avant d'attaquer Shiza Radio sur un tempo de feu. Puis, c'est l'excellent Rest-After-All avec un riff bien chaud, délivré par C.C. et ça s'enchaine avec Hombre Que Soy, dont le super refrain est repris en chœur par les fans. Avec Twisted Mind, on a droit à une intro bien boogie à la Status Quo. Un peu de sensualité avec Sex Ball où la très sexy chanteuse Samaha, nous fait un semi strip tease. On retrouve ce coté sex dance dans Dot. Coma où les ombres de Samaha et Frah ( l'autre chanteur) s'adonnent à un jeu sexuel derrière l'écran. Il y aura, aussi, Te Gusta Me, bien enlevé à fond les manettes et Run Run Run bien emmené par le synthé de Steve. Le groupe, torse nu, (sauf Samaha) est en nage, le public est chaud bouillant, et, en redemande. Le groupe reviendra jouer plusieurs morceaux dont Let's Bang et Palabra Mi Amor sorti en 2011 et auquel Bertand Cantat ( ex Noir Désir) avait participé. Bref, c'est une foule conquise qui quittait la salle avec la satisfaction d'avoir passé une excellente soirée.
Photo Terry.
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