Une bonne centaine de spectateurs, en ce Vendredi 5 Octobre, à la Rock School Barbey de Bordeaux,
pour assister à une soirée bien rocailleuse, organisée par Maximum Tour Music. La soirée débute avec la prestation, au pied levé, du power trio Zeppelinien, originaire de la Gironde, Datcha Mandala. Sonorités Les Paul pour Jeremy Saigne, voix haut perchée, basse ronde et swingante pour Nicolas Sauvey, breaks fracassants, façon John Bonham, pour Jean Baptiste Malet, bref, l'univers 70's du combo se met, doucement, en place avec Have You Seen The Light. Puis, vient un des titres phares du groupe: Born To Be A light, qui reçoit un bel accueil de la part du public. Ensuite, arrive Madison Coffee où Nico et Jean Bapt font le show par des gimmicks bien pensés. La machine est bien huilée et Nico annonce Zoso ( signe Kabbalistique qui était inscrit sur l'ampli de Jimmy Page de Led Zep). Un titre à clin d'œil pour le célèbre Dirigeable, qui sera suivi du standard Black Dog, parfaitement exécuté et maitrisé par nos trois virtuoses. Enfin, on a droit à Pavot, un instrumental qui offre, aux musiciens, l'occasion d'affirmer leur talent avec une parfaite osmose sur un final éblouissant.
Belle prestation, malheureusement un peu courte pour laisser la place à NOID, un groupe originaire d'Avranches en Normandie. Créé en 2001, le combo, constitué de David au chant et à la Guitare, de Damien, autre guitariste, de Julien à la basse, et d'Alex à la batterie, démarre avec une énergie ravageuse sur Fair and Free. Dès ce premier titre, on sent les influences Rock/ Punk/ Hardcore qui coule comme du métal en fusion. Problème de micro pour Damien, on répare et la machine s'emballe à nouveau avec Clashing Daily et Time To Stop où Damien bouscule, cette fois, son pied de micro. Terry, notre photographe, toujours au plus près de la musique, rattrape le pied pour le remettre en place et fait la joie de Luchiana, journaliste à Zikannuaire.com . Il en faut beaucoup plus pour déstabiliser nos Normands qui enchainent avec Nothing Said, puis, From Our Veins. Le public est chaud à l'image de Nico des Datcha Mandala, qui en redemande. Arrive Behind Our Five Senses, puis Throught The Mirror et, enfin, Fight Between où le quartet donne tout ce qu'il a dans le ventre. Une énergie et une cohésion sans pareil où seule la mélodie du chant a été préférée à celle d'envolées lyriques, chères à quelques aficionados du genre. Un choix, cependant, qu'a semblé apprécié l'assistance. Enfin, c'est au tour de Seven Weeks, né en 2006, et originaire de Limoges de nous gratifier d'un set, aux influences plutôt Stoner et Post-Grunge. Le balaise et barbu Julien Bernard à la basse et au chant, Florian Compain à la guitare, Manu Costa aux claviers et Jérémy Cantin-Gaucher distillent une musique très énergisante, de part leur rythmique bien en place, et, à la différence de NOID, avec des passages mélodiques à la guitare et aux claviers qui donnent du gout à leur marque de fabrique. Le quatuor, en toute humilité, donnera le meilleur de lui même, en offrant, à ses fans, un best of de leur répertoire avec des morceaux tels que The Wait, Prétender, Four Again, Crash, Loaded, All Channels Off, ou, encore Six Hundred Miles au gimmick basse/batterie à pas piquer des hannetons. Bref, vous l'aurez compris, la soirée fut riche en émotion de toutes sortes, avec des spectateurs réjouis et comblés par cette affiche à l'honneur de l'organisateur qui se prénomme Chris. Donc, un grand merci à Chris et bravo aux musiciens.
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