Pas de Bon Jovi dans l’hexagone en cette année 2011, pour les voir, Il fallait s’expatrier !
Vu de Toulouse, les deux destinations les plus proches sont forcément outre Pyrénées, la Catalogne ou le Pays Basque, c’est cette dernière option qui fut retenue. Ce 29 juillet était le premier jour de mes congés, alors que la météo morose n’était pas vraiment de la partie tout ce mois de juillet, Bon Jovi allait il inverser la tendance ? En tout cas en cette fin d’après midi à San Sebastian, le soleil est de la partie, premier paramètre au vert. Par contre le parking dédié au stadium n’est pas bien indiqué, et après avoir un peu sillonné la ville, on nous indique l’entrée dont l’accès parait un peu compliqué. Avant l’entrée dans le stade, la longue rangée de camions luxembourgeois dédié au matériel du groupe impressionne, apparemment du lourd ! Une fois installé, un premier groupe espagnol ouvre devant un public encore clairsemé, un trio manquant encore de maturité. Le deuxième groupe est un peu plus nombreux et plus aguerri joue devant un public un peu plus fourni, mais manifestement, le public était
impatient de passer à la suite, et ce n’est que peu de temps avant le debut de Bon Jovi que le stade se remplit vriament. Il faudra attendre 21h55 pour voir s’animer l’énorme scène, avec son écran video gigantesque en forme de demi-cercle.
Comme tous les concerts en ce moment, le set commence avec les deux même titres, Raise Your Hands et You Give Love A Bad Name, et d’emblée le public est en liesse et chante à l’unisson, impressionnant d’avoir les chœurs de tout un stade comme en témoigne la vidéo de Bad Name ci-contre ! (Nota : possibilité de cliquer sur HD pour des videos de meilleure qualité)L’énorme écran video permet de participer pleinement même dans les positions les plus éloignées et distille entre les plans sur le groupe les thèmes liées au titre en cours, une
explosion de roses toujours sur cette même video.
Et puis la particularité de Bon Jovi, contrairement à d’autres combos qui ressassent les même set-lists à l’infini, c’est de puiser dans son énorme répertoire pour faire varier la set-list, notamment en prenant en compte les demandes des fan-clubs locaux, et le fan club basco espagnol a su faire preuve d’imagination car les surprises ont été nombreuses.
La plus importante fut This Ain't A Love Song (voir la video) qui n’avait pas été jouée depuis 2008. Dans les autres bonnes surprises, Wild in the Streets, I'd Die for You, Summertime , Living In Sin et These Days
Le groupe est visiblement content du
formidable accueil de ce public très chaud,enclin en permanence à chanter, danser, reprendre en chœur tous les titres. Il faut bien dire que cette communion du public rajoute une 4ème dimension au spectacle. Sambora quant à lui semble bien requinqué par la cure de désintoxication suivie plus tôt dans l’année et qui l’avait amené à interrompre la tournée US.Les hits se succèdent à Anoeta, des montages video mettent en valeur chaque titre, un peu à la manière de Springsteen, et contribuent aussi au spectacle.
Bref un show à l’américaine du même niveau pour ma part que celui de Kiss l’an dernier au Hellfest, qui en met plein les oreilles mais aussi plein la vue, et avec la ferveur du public, le
spectacle est grandiose.
Set List :
Raise Your Hands
You Give Love a Bad Name *
Wild in the Streets
We Weren't Born to Follow *
It's My Life
In These Arms
I'd Die for You
Summertime
Captain Crash & the Beauty Queen From Mars *
Bad Medicine / Hot Legs / Old Time Rock & Roll
When We Were Beautiful
I'll Be There For You
Living In Sin
Who Says You Can't Go Home
Thorn in My Side
Wild Is The Wind
Keep the Faith *
Encore:
This Ain't A Love Song * (First time since
2008)
Wanted Dead or Alive
Livin' on a Prayer *
Encore 2:
These Days
Romeo and Juliet (Dire Straits cover) (acoustic)
Always *
I Love This Town *
Twist and Shout *
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