A l'occasion de la récente sortie de son nouvel album intitulé Chronicles Of The Kid, le talentueux guitariste Ayron Jones revenait en France pour une série de concerts dont un à l'Elysée Montmartre de Paris.
L'ayant vu l'an passé à Magny le Hongre, charmante petite commune sise près du Disneyland Paris Resort, je me faisais une joie de le revoir en compagnie de ma fille aînée qui, elle aussi, apprécie la teneur de sa musique.
C'est un groupe gallois répondant au doux nom de Those Damn Crows qui investit la scène de l'Elysée Montmartre. Délivrant un genre de post-grunge à la Nickelback et ce, sous la houlette d'un chanteur particulièrement volubile, Shane Greenhall, le combo, et ce, grâce à une grande cohésion et un excellent son, offre au public parisien une prestation efficace et fort bien huilée. Ce dernier trouve toujours une occasion pour solliciter son auditeur. Un coup, on le voit grimper sur les retours, un autre, on le voit descendre de scène, courir au milieu du public puis s'accrocher dangereusement à la balustrade qui fait face à la scène. Le bassiste, lui aussi, est drôle avec ses faux airs de Jeff Pilson (ex-Dokken). En effet, tout comme son compère-chanteur, au risque parfois d'en perdre l'équilibre, il saute sur les retours puis headbangue comme un forcené. Me fait peur, le jeune homme. Les deux guitaristes dont l'un n'est pas sans rappeler un Phil Campbell, s'acquittent de fort belles interventions.
Pour résumer ce set, les grands moments seront indiscutablement l'opener Who Did It, This Time I'm Ready et Rock 'N' Roll Ain't Dead en guise de conclusion de cette prestation haute en couleur ainsi qu'un chanteur doté d'un superbe brin de voix qui a su ravir le public parisien.
Ce qui va suivre va malheureusement s'avérer quelque peu problématique. Sans un mot, Ayron Jones débarque sur la scène et constate avec un certain dépit que sa guitare n'est pas accordée. Ainsi, il passe cinq bonnes minutes à remédier à son problème, entame contre vents et marées le premier morceau dans une infâme bouillie sonore. "Ayron, "change d'ingé-son la prochaine fois !!!!!" Je suis avec plusieurs potes et nous nous regardons, interloqués. Sans mot dire, le Jones, affublé d'une casquette ridicule, toujours accompagné de son volubile bassiste, de son massif batteur et d'un nouveau guitariste très emprunté voire gauche, poursuit imperturbablement dans cette optique. Les titres sont à peine reconnaissables et cela en devient très pénible. Les solos d'Ayron desservis par cette nuisance sonore sont absolument inaudibles et les lights, parlons-en, c'est soit du bleu soit du rouge, soit du très sombre, bref "l'idéal" pour faire des photos. Les moments à peu près corrects concerneront peut-être l'interprétation de Free et Purple Rain du regretté Prince.
Je suis désolé mais je crois que je ne suis pas suffisamment motivé pour poursuivre cette review tant rien ne s'est passé comme je l'avais espéré. Aller revoir Ayron. Pas sûr du tout.....
PHIL93 LIZZY Plus d'infos à propos de l'auteur ici |
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