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« Here we go again », ce sont les premiers mots du livret Hellfest du 2023, et quel plaisir de reprendre le rythme annuel et « normal » du Hellfest après 2 années vierges qui avaient débouché sur une édition gargantuesque de 7 jours en 2022.

Nous sommes maintenant revenus à une édition annuelle, avec néanmoins une demi-journée supplémentaire le jeudi. C’est donc parti pour 3 jours et demi en enfer : let’s go !

La femme Scorpion géante annoncée en 2022 qui ornera la porte d’entrée n’étant pas encore installée (prévision Hellfest 2024) ; la grosse nouveauté de cette année est le stand de merchandising officiel du Hellfest « The Sanctuary » qui remplace l’ancienne tente de la Valley qui a maintenant été déplacée en face de la Warzone. Ce stand est tout simplement géant, une sorte de Parthénon de l’enfer, la queue pour acheter le merchandising officiel du festival ne désemplira pas des 4 jours. Un bien pour les acheteurs mais – pour ma part – une déception de l’éloignement de la Valley qui se retrouve (pour cette édition) dans un nuage de poussière (le site n’était pas finalisé) éloignée des Temple/Altar ; je trouvais que ces 3 scènes se complétaient bien mieux qu’avec la Warzone, les gouts et les couleurs... Par contre, j’ai trouvé la circulation sur le site « principal » (les Mainstages) beaucoup plus fluide, il aurait été agrandi. Dans tous les cas, j’ai trouvé que globalement il n’y a pas eu cette année de difficultés de circulation et ceci est vraiment un point très positif. Maintenant place à la musique ! (Oso Garu)

COHEED AND CAMBRIA  MS1 - 17:15   (Metalden)

21 ans que COHEED AND CAMBRIA n'avait pas foulé les terres clissonnaises, le dernier passage remonte en effet à 2002 ! Le combo étant  actif depuis 1995, ils n'ont porté le nom de Coheed and Cambria qu'à partir de 2001, on était à l'époque plutôt dans leurs débuts!  Le groupe New-Yorkais, maintenant aguerri,  ouvre l’édition 2023 du festival sur la Main Stage 1 avec un show de quarante minutes, à 17h15 très exactement , avec comme premier titre,  Beautiful Losers  de leur dernier album, Vaxis II: A Window of the Waking Mind, sorti l’an dernier. Le combo de metal prog, qui est actif depuis 1995, compte à ce jour 10 albums studio, bref il y a de la matière pour composer la set-list, mais promo du petit dernier oblige, .ils vont aussi jouer Shoulders,  de ce dernier, les 5 autres titres proposés étant issus  des précédents albums du groupe.

Le combo piloté par Claudio Sanchez au chant fait preuve d’une belle cohésion et de technicité, tout en restant très mélodique.
Le public, plutôt bon enfant au début, participe de plus en plus au fur et à mesure de la montée en puissance du combo, avec des pogos et des slams au milieu du concert. Lors du dernier titre, Welcome Home, Claude Sanchez s’autorise à jouer de sa guitare positionnée sur la tête, manière de rappeler qu’il maitrise aussi ses six cordes, en plus des cordes vocales ! Et au final le public applaudit chaleureusement cette belle entrée en matière d’un groupe à voir et à revoir.

 

IMPERIAL TRIUMPHANT - Temple - 18:00   (Holy Vier)

Le groupe a tourné il y a peu, j'avais écouté car ils passaient à Pau. J'avais pas accroché mais j'étais curieux de voir ça en live, avec tenues de scènes avec masques, capes et un black metal jazzy original. Au bout de 10 minutes dissonantes, confuses et insupportables, je me barre. Je suis assez ouvert musicalement, j'en ai écouté des trucs chelous, mais là c'est trop pour moi, je passe.

I PREVAIL - MS2 - 18:00    (Metalden)

Le  groupe de rock américain s’est formé en 2013, et dans leur décade d’existence, ils ont sorti leur premier EP Heart vs. Mind en 2014, et sont devenus populaires en publiant une reprise métal de "Blank Space" de Taylor Swift en tant que single, qui a finalement a été certifié platine aux États-Unis. Le groupe a depuis sorti trois albums studio, Lifelines, (2016) Trauma, (2019) et True Power (2022).

Le style musical de I Prevail est décrit comme post-hardcore, metalcore,  pop punk, hard rock, nu metal, rap metalmetalcore mélodique, et metal alternatif.Au dela des étiquettes, le groupe revendique la combinaison des éléments de métal, alternatif, électronique, hip hop, trap, rap, et pop.

Deux chanteurs occupent la scène, Brian Burkheiser assure le chant clair, Eric Vanlerberghe – le chant saturé mais aussi clair. Sur scène, beaucoup d’énergie, le combo alterne des moments de rage avec chant saturé à des passages plus calmes où le chant clair prend sa place, j’avoue que ce sont surtout ces derniers qui me branchent plus que les rageux ! En tout cas aucune réserve pour le public présent qui saute, slame et participe bruyamment  avec notamment des circle pits! Ils ont manifestement atteint leur but !

 

GENERATION SEX - MS1 - 18:45 (Oso Garu  )  

En cette fin de jeudi, la programmation du Hellfest a fait fort en proposant un trio de groupes composés de légendes. Les premiers à fouler la scène sont un groupe un peu spécial : Generation Sex étant composé de 50% de Generation X et de 50% des Sex Pistols. Generation X sont représentés par Billy Idol et le bassiste Tony James tandis que les Pistols sont représentés par le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. La setlist est donc composée des titres des 2 formations pour un mix qui s’enchaine plutôt bien et nous ramène au Londres de la fin des années 70.

Les 2 premiers morceaux envoyés sont issus de Generation X (« Ready Steady Go » et « Wild Youth »), la scène est dépouillée (punk un jour, punk toujours), le son est plutôt bon, le public est présent, tous les éléments sont réunis pour un très bon début de soirée. La triplette suivante est issue de la discographie des Sex Pistols : « Pretty Vacant », l’excellent « Problems » et « Black Leather » au riff plus heavy. La voix de Billy Idol passe très bien sur le registre des Pistols tout en restant bien mélodique. Retour au répertoire de Billy Idol avec 2 classiques de son répertoire « Kiss Me Deadly » et « Dancing With Myself ».

On est déjà presque à la moitié du répertoire et force est de constater que la mayonnaise ne prend pas trop… La setlist est bien pensée mais certains des musiciens ne semblent pas très concernés. Est-ce le fait que c’est uniquement la 2ième date de la tournée (un warm up a eu lieu la veille à rennes en club) ? Ou alors parce que ce sont les premières dates depuis la formation de ce super groupe en 2018 (pour un unique concert à Los Angeles) ? Dans tous les cas, il y a un sentiment de flottement sur scène. Billy Idol ne décollera pas les yeux de son prompteur (même pour les morceaux de son répertoire), et Steve Jones passera une partie du concert collé à la batterie comme s’il était perdu. Le concert se déroule dans une ambiance sympathique, un petit sursaut de folie dans le public se sentira sur les hits « God Save the Queen » et « Your Generation » mais on est loin de ce que ce concert aurait pu être. La démarche du groupe étant plutôt fun et part d’une bonne idée ; comme Billy Idol le dit, ils se sont côtoyés fin des années 70 à Londres et cela permet d’interpréter ces classiques en 2023 sur des grandes scènes, mais on est loin de l’ambiance punk et de la folie qui devrait se dégager sur scène. Reste le grand sourire de la partie rythmique (Tony James et Paul Crook semblant se régaler et sont de loin les plus heureux sur scène). Pour finir le set, une reprise assez molle de « My Way » qui clôturera une prestation en demi-teinte de ce « super groupe ».

 

DVNE (Valley) - 19:40   (Holy Vier)

Direction la nouvelle Valley, créée récemment (il reste plein de petits bouts de bois de vigne par terre) : pas fan de la nouvelle disposition, tout en long, et peu profonde.

Les écossais de DVNE jouent une musique originale, une sorte de stoner progressif assez atmosphérique. Vraiment intéressant, parfois hypnotique , mais je ne regarde que la moitié du concert car je veux me placer tout devant pour le concert suivant, un de ceux que j'attend le plus ! Groupe à suivre.

IN FLAMES [MS 2 - 19h40-20h30]  (Patrice Du Houblon)   

Je me suis approché de la scène davantage par curiosité que par passion. Voilà un groupe suédois fondé en 1990 à Göteborg, dont beaucoup parlent avec éloge depuis longtemps, sans que je n'aie jamais vraiment entendu correctement la musique. Il est actuellement composé d'Anders Fridén (chant, depuis 1996), Björn Gelotte (guitare solo, depuis 1998, après avoir officié à la batterie (1995–1998), Chris Broderick (guitare rythmique, depuis 2019), Liam Wilson (basse, depuis 2023) et Tanner Wayne (batterie, depuis 2018).

Leur quatorzième album, "Foregone", est paru le 10 février 2023.

Gros son puissant et relativement mélodique. Mais la voix me crispe. Et finalement, l'ensemble me lasse assez vite, faute de véritable originalité. Je reste quand même, mais davantage pour attendre la suite, sur la scène voisine…

HOLLYWOOD VAMPIRES - MS1  - 20:35  (Oso Garu  )

Place maintenant à un autre super groupe composé d’un line up de stars et d’icônes. Par ordre d’arrivé (cela correspond à l’applaudimètre), déjà les 3 « oubliés » de la promo mais qui ont néanmoins un très bon pedigree : aux clavier et chœurs, Buck Johnson (qui accompagne également Aerosmith en live), à la basse, nous avons Chris Wyse (qui a également tourné avec Ozzy et Ace Frehley, The Cult) et à la batterie, Glen Sobel du Alice Cooper Band. Place maintenant aux 4 membres « officiels » des Vampires : Tommy Henriksen (également du Alice Cooper Band), Joe Perry (Aerosmith), Alice Cooper (du Vincent Furnier Band) et Johnny Depp. Le groupe revient pour la 2ième fois fouler les planches de Clisson avec un 2^ième album sous le bras composé – comme le premier – de morceaux originaux et de reprises.

Après un début de show avec 2 compos originales « I Want My Now » et « Raise the Dead », le groupe enchaine sur la première reprise « I’m Eighteen » (Alice Cooper) qui fait monter l’ambiance. Le son est parfait et le groupe vraiment très en place. Alice Cooper semble immortel, Joe Perry semble de nouveau en forme, Johnny Depp est fait pour la scène. Le set se poursuit avec des classiques, l’excellent « People Who Died » (The Jim Carroll Band) fort à propos pour les Hollywood Vampires avec projection sur l’écran géant des artistes/amis qu’ils ont cotoyé pendant leur carrière et qui ont disparu et « Baba O'Riley » (The Who). Super ambiance, le public est à fond. Retour à la compo avec le théâtral « The Boogieman Surprise » qui ne déparerait pas sur un album d’Alice. Johnny Depp prend le micro pour la reprise de Bowie (« Heroes ») interprétée magnifiquement. C’est un sans faute avec la suite du set, la surprenante reprise de « The Death and Resurrection Show » (Killing Joke) interprétée également pas Depp avec Alice aux chœurs et aux maracasses. La suite nous amène chez Aerosmith avec « Walk This Way » et « The Train Kept A-Rollin' » (hommage aux Yardbirds).

Et là, on se dit que ça serait quand même une très bonne idée qu’Aerosmith soit au Hellfest 2024. La fin du show approche déjà (c’est vraiment trop court 1h10) et « School's Out » du maitre finalise un set parfait avec la présentation des membres du groupe. Hollywood Vampires réussi là où la plupart des supergroupes se plantent : réussir à donner l’impression d’être un vrai groupe et pas un collage. C’est souvent le problème de ce genre de groupes, et là on a l’impression qu’ils jouent ensemble depuis les années 70’s, c’est la vraie force et la vraie performance de ces Vampires !

 

CANDLEMASS  Altar  20:45   (Holy Vier) 

4 ans après un concert inoubliable au même endroit (j'en avais chialé comme un gosse, avec enfin Johan Lanquist au chant ! et en plus j'ai eu la chance de trouver à l'extrême market l'affiche exclusive de ce concert de 2019, mythique pour moi), j'attend les dieux du doom avec une énorme envie, et je ne serai pas déçu. J'arrive à me placer au 2ème rang, et c'est dans les meilleures conditions possibles que j'assiste à un concert là aussi exceptionnel. Le public réserve aux suédois un accueil enthousiaste, et les premiers rands sont en feu, ça chante les paroles, ça lève le poing, il ya une ambiance incroyable. Le son est clair et puissant, et met en valeur les énormissimes riffs de Mappe Bjorkman et les sublimes solos du très sous estimé soliste Lars Johansson. Le chanteur n'est plus au niveau de sa prestation légendaire d'il y a 37 ans sur Epicus Doomicus Metallicus, mais assure encore, et laisse toujours la place à l'émotion. Les classiques s'enchainent, tirés quasi exclusivement des 2 premiers albums (dont 4 titres d'Epicus et 3 de Nightall).

Une heure exceptionnelle, qui restera dans les meilleurs concerts que j'ai vus. Ultime.

 

LUDWIG VON 88 - Warzone - 20:45

ARCHITECTS   MS2 - 21:50-22h50    (Patrice Du Houblon) 

Je ne connaissais pas ce groupe anglais et je n'avais pas prévu d'y prêter attention. Ce sont mes deux jeunes passagères prises en covoiturage qui ont insisté pour que je m'intéresse à eux. Docilement, je me suis donc positionné en fosse pour assister à ce qui devait être une Sainte Révélation. Argh ! Je ne tarde pas à réaliser qu'en fait il s'agit juste d'un groupe de metalcore ! Formé en 2004 par les frères jumeaux Dan et Tom Searle, il est composé actuellement de Dan Searle (batterie, depuis 2004), Sam Carter (chant principal depuis 2007), Alex "Ali" Dean (basse de 2006 à 2011, et depuis 2011), Adam Christianson (guitare rythmique et chœur, depuis 2015).

Un dixième album "The Classic Symptoms of a Broken Spirit" est paru le 21 octobre 2022.

Bon, je ne vais pas me vautrer dans l'hypocrisie ; je n'ai pas apprécié. Epicétou. J'ai tenu un bon quart d'heure devant leur scène, mais j'ai ensuite préféré aller me reposer en retrait, tout en prêtant une oreille lointaine.

Je cite le programme même si je n'ai pas assisté à son intégralité, et qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable…

 

KISS - MS1 - 22:55 (Oso Garu  )

« The End of The Road » : cette fois on semble malheureusement y être… Kiss était déjà venu au Hellfest en 2019 faire leur dernier bisou, mais le Covid étant passé par là, la tournée « d’adieu » est encore d’actualité en 2023 et ils en profitent pour revenir dire au revoir. Les esprits chagrins râleront en disant que les tournées d’adieu ne sont jamais des tournées d’adieu, et peut-on leur en vouloir ? Nombre d’exemples sont là pour montrer que les groupes reviennent toujours. Néanmoins, dans le cas de Kiss, vu leur âge et la performance physique nécessaire pour monter sur scène dans ces costumes à plus de 70 ans, on peut penser que la fin annoncée pour décembre 2023 est vraiment (malheureusement) la bonne. Seul le futur nous le dira. Pour l’instant, le « Hottest Band In The World » est là à Clisson et - avec plus d’explosions et de pyrotechnie que Metallica sur ses 2 dates au Stade de France réunies - Kiss arrive par le haut de la scène sur un « Detroit Rock City » fédérateur.

Comme c’est le cas sur toute la tournée d’adieu, ce ne seront que des hits interprétés ce soir, « Shout It Out Loud », « Deuce », « Cold Gin », le public chante à tue-tête les hymnes des New Yorkais pour la dernière fois. Impossible de ne pas évoquer le « cas Stanley » avec les soupçons/preuves de playback sur cette tournée, je pense qu’ils ont toujours un mix entre bandes et vrai chant, suivant les morceaux, cela s’entend plus ou moins mais dans tous les cas, Stanley est impliqué à 200% dans le show et je l’ai personnellement trouvé très sincère dans ses interventions. J’ai vraiment senti beaucoup d’émotion lorsqu’il parle de la fin prochaine du groupe en fin d’année avec le dernier concert à New York. Quoi qu’ils fassent par la suite, il me semble convaincu que c’est vraiment la dernière tournée en Europe. Lyon aura à priori l’honneur d’avoir la dernière date Française de Kiss.

Gene Simmons crache du feu à la fin de « War Machine », Paul Stanley se dandine sur « Heaven's on Fire », Tommy Thayer fait parler sa guitare roquette sur son (ou celui d’Ace) solo, la batterie d’Eric Singer monte dans un nuage de fumée sur son solo, tous les éléments classiques de Kiss sont présents sur la tournée. A noter quand même que sur cette date, la plateforme centrale ou Stanley vient chanter « Love Gun » n’est pas présente, c’est assez rare pour être souligné. Un des grands moments du show est encore une fois « God of Thunder » ou Gene Simmons monte sur sa plateforme pour dominer Clisson, cracher du sang et nous prouver que c’est bien lui le dieu du tonnerre (et pas un certain Thor comme veulent nous le faire croire Marvel). Tous les ans, Kiss ressortent un petit titre un peu plus rare, en 2022, nous avions eu droit à « Tears are Falling », cette année, ce sera un « Makin’ Love » plus rare interprété ce soir. Au milieu de tous ces classiques des années 70/80, le Kiss des années 2000 sera quand même représenté par « Say Yeah ». Le temps passe très vite et nous approchons déjà de la dernière partie du concert. La fin du show est une ribambelle de classiques imparables, nous avons droit au magique « Black Diamond », à un superbe « Beth » interprété par Eric Singer au piano, avant l’explosion finale composée d’« I Was Made for Lovin' You » et « Rock and Roll All Nite » ou le groupe nous quitte sous une pluie de confettis et d’explosions. Encore un très grand show du groupe le plus chaud de la planète. En ce qui me concerne, si ceci doit être le dernier concert de Kiss, merci messieurs pour ces plus de 50 ans de carrière.

 

SVINKELS - WARZONE - 22:55

PARKWAY DRIVE MS2 - 01:00   (Holy Vier)

Bon, c'est 1 heure du mat', et quel choix faire : PARKWAY DRIVE, FISHBONE ou KATATONIA ?

On nous conseille fortement PARKWAY DRIVE, qui serait une tuerie en live. De toute façon, FISHBONE ça va être blindé, et KATATONIA, bof bof. Va pour PARKWAY DRIVE, pour voir ça. Le son est énorme, est contrairement à ARCHITECTS, est trés clair et puissant sans être assourdissant. Très grosse présence du chanteur, et le groupe doit être attendu, vu la réaction de la fosse. Bon musicalement, ce n'est pas ma came, mais c'est supportable, les guitares sont en avant. Au bout de 3 ou 4 morceaux, on part, tout se ressemble un peu quand même, et il reste encore 3 journées entières à tenir.

 

FISHBONE [WARZONE : 01h05-02h05] (Patrice Du Houblon)   

Je n'ai encore jamais pu assister à un concert de ce groupe américain, fondé en 1979 à Los Angeles, en Californie. Depuis longtemps j'avais envie de les découvrir, chose faite grâce à ce Hellfest ! Le groupe de rock alternatif joue une fusion de ska, de punk, de funk, de métal, de reggae et de soul. Sa diversité musicale, le sens de l'humour de ses musiciens et leur engagement social, ont entretenu sa légende.

Le groupe anime le respect car il se compose actuellement de quatre membres d'origine : Angelo Moore ( chant, saxophones, thérémine, percussion, depuis 1979, 57 ans), John Norwood Fisher (basse,  chant, depuis 1979, 57 ans), "Dirty" Walter A. Kibby II (trompette,  chant, de 1979 à 2003, et depuis 2010, 58 ans), Christopher Dowd (claviers, trombone,  chant, de 1979 à 1994, et depuis 2018), mais aussi de John Steward (batterie, de 1999 à 2016, et depuis 2021) et Mark Phillips (guitare, depuis 2019).

"Still Stuck in Your Throat" est l'album le plus récent à ce jour studio paru le 16 octobre 2006.

A l'image de leur musique explosive, l'implication des musiciens et l'agitation sur la scène mettent le public en transe. Et cela n'altère pas la densité des partitions, à la fois loufoques et dansantes. C'est chaud bouillant ; Je me suis régalé, en dépit de la fatigue qui commençait déjà à me peser gravement. Je ne suis pas déçu, ils se sont montrés conforme à leur réputation !

Avec douze titres, ils ont visités sept albums.

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KATATONIA ALTAR - 01:05   (Metalden) 

Quatrième passage à Clisson pour les Suédois après 2008, 2010, 2016, et la clôture pour moi d’une belle première journée marquée par Kiss, et dans une moindre mesure les Hollywood Vampires, Generation Sex, et démarrée en beauté avec Cohhed And Cambria. Le groupe est considéré par la presse spécialisée comme l'un des plus influents de la scène metal suédoise, il s’est formé en 1991, d’abord situé dans le death metal, puis ayant fait évoluer sa musique vers un metal plus progressif et lyrique. 13 albums studios au compteur, le petit nouveau, Sky Void of Stars, étant sorti en début d’année.

En toute logique promotionnelle, les Suédois vont nous en proposer 5 titres sur une set-list de 11, et ils entament leur set avec, dans le même ordre, les deux premiers morceaux de ce nouvel opus, Austerity et Colossal Shade . Leurs plus grands tubes complètent le répertoire, ponctués par les solos de Roger Öjersson. Le public, même pas fatigué malgré l’heure tardive, marque le rythme notamment sur Atrium , et ce sont les classiques July et Evidence , qui terminent sur une note plaisante le set et par ailleurs une première journée très positive, une belle entrée en matière pour cette édition 2023 ...

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