Bon bah quand même, ils sont venus, ils ont vu et ont vaincu haut la main !!!!!! Après deux ans de disette de concerts, le BÖC se présentait devant un public parisien non pas pour un concert mais pour deux shows consécutifs dans notre belle capitale, le show du 30 octobre ayant été rajouté (merci le tourneur !!!!!) car celui du 31 octobre avait été rapidement sold out.
Pour faire patienter les fans, le gang de New York avait sorti moults albums live puis ce nouvel album intitulé The Symbol Remains ô combien magnifique, nouvel opus que j'ai chroniqué au moment de sa sortie.
La belle Gaëlle Buswel avait la lourde tâche d'assurer la 1ère partie de ce groupe mythique. Accompagnée pour l'occasion d'un guitariste ô combien talentueux nommé Sylvain Laforge, elle nous offre un superbe show acoustique teinté de morceaux bluesy fort bien composés et ce, pendant un peu plus d'une demi-heure. Arborant toujours le sourire durant tout son set, elle a la communication facile et c'est tant mieux. Son compagnon d'armes au look très Clapton période Journeyman s'illustre quant à lui de fort belle façon, nous gratifiant de superbes interventions sur tous les titres interprétés. Le public du Trianon a priori conquis leur réserve en guise de conclusion une véritable ovation.
Blue Öyster Cult que je n'avais pas vu depuis le concert de Montereau en 2012, bref 10 ans et c'est long quand on aime un groupe, réinvestissait le Trianon pour deux concerts ainsi que je l'ai énoncé précédemment.
Après une intro en hommage de Vangelis certes un peu longue, le groupe apparaît sur un Transmaniacon MC de derrière les fagots. Issu du tout premier album paru en 1972 et déjà dépoussiéré en 2017 et 2018, l'interprétation se veut être sobre, efficace et puissante mais souffre peut-être d'une prestation vocale pour le moins limite de la part d'Eric Bloom qui, d'après certaines sources, serait malade. Un titre à consonance dramatique puisqu'il évoque le désastre du festival d'Altamont en décembre 1969.
Il est vrai que par la suite sur les morceaux interprétés par Buck Dharma et Richie Castellano, celui-ci se mettra bien en retrait, se réfugiant de temps à autre derrière le clavier pour y assurer les quelques phrasés exigés par les dits titres. N'ayant pas pu effectuer la promotion de The Symbol Remains, il est temps de s'y "coller" (mon Dieu, quel langage familier !!!!! lol) via un That Was Me de très bonne facture suivi d'un Golden Age Of Leather, un morceau qui, en ce qui me concerne, ne m'a jamais ni accroché ni décroché une oreille passionnée (la preuve, elle est toujours là...... lol).
L'ambiance monte d'un cran grâce aux accords si reconnaissables de Burnin' For You durant lequel, le public du Trianon reprend comme un seul homme le célébrissime refrain.
Retour sur un album qui a contribué en 1998 à un regain de popularité du groupe à savoir Heaven Forbid via ce très bon titre qui a pour nom Harvest Moon même si j'eusse préféré une version décapante de See You In Black. Le riff pachydermique d'E.T.I (Extra Terrestrial Intelligence) provoque chez moi une joie non dissimulée. J'ai toujours aimé ce morceau extrait d'Agents Of Fortune, un album populaire dans la carrière du combo new yorkais puisqu'il contenait aussi un de leurs "tubes" emblématiques : (Don't Fear) The Reaper. A noter également que tout cet album avait fait récemment l'objet d'un album live.
Re-déterrage de vieux morceaux avec ce Cagey Cretins sorti tout droit de Secret Treaties, un album que je n'ai pas écouté depuis des lustres. Certes, louable est la démarche de vouloir ressortir les vieilleries des fonds de tiroir. Mais en même temps où sont passés les ME262, Stairway To The Stars, Buck's Boogie, Subhuman et puis leur bonne vieille reprise de Born To Be Wild ? Peut-être aurait-il été plus judicieux d'intercaler des titres plus marquants comme un Are You Ready To Rock, Take Me Away et puis surtout Astronomy que le public a réclamé à corps et à cris à de nombreuses reprises.
Ben non, on priorise The Symbol Remains avec coup sur coup Train True et Tainted Blood (ce dernier étant interprété avec maestria par Castellano).
A chaque fois, ils la font, celle-là.....Je veux parler de Dancin' In The Ruins, un titre de cette abomination qui s'appelle Club Ninja (désolé pour les fans, mais celle-là, je n'y arrive pas) un titre que j'exècre au plus haut point. Heureusement que son interprétation s'avère rapide pour laisser place à l'exceptionnel Then Came The Last Days Of May interprété de concert par Dharma et Castellano qui, successivement, se livrent à un solo de toute beauté, celui du Buck étant malgré tout un peu plus long. Normal, c'est le Boss en même temps. lol Une version grandiose digne de celle qui figure sur le live iHeart Radio Theater N.Y.C paru en 2020.
Les pas du gigantesque Godzilla font trembler (Danny Miranda, le bassiste y contribue largement) le vieux théâtre du Trianon, lequel titre est abordé de façon chevrotante par l'ami Bloom qui, au fil du concert, tenu par une grosse fatigue, éprouve de nouveau quelques difficultés sur le plan vocal. Ce sera difficile jusqu'au bout pour lui. Heureusement sous des acclamations nourries, Dharma prend le relais sur le hit (Don't Fear) The Reaper repris en chœur par votre serviteur.
Après une courte pause, le groupe revient sur un inattendu Perfect Water, débroussaille un antique (il s'est avéré que c'était un peu la démarche avouée de ce concert, non ?) Harvester Of Eyes.
On ne pouvait que parachever ce show sur l'hymne du groupe, Cities on Flame With Rock and Roll entonné vigoureusement par tout un Trianon en délire. Un très bon concert, cela va de soi qui, selon moi et compte tenu de leur illustre répertoire, aurait pu tabler sur d'autres titres plus déterminants du genre ceux mentionnés plus haut ou bien encore Black Blade ou Veteran Of The Psychic Wars ou même encore The Marshall Plan.
On sent malgré tout les deux anciens un peu fatigués heureusement épaulés à la guitare par le talentueux Richie Castellano. Mais bon, quand même, ils sont venus, ils ont vu et ont vaincu haut la main durant ce superbe concert !!!!!!
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