Vendredi 18 juin 2022, deuxième jour de cette édtion spéciale, avec toujours une chaleur caniculaire !
THE PICTUREBOOKS - Valey - 12h50 (Metalden)
Premier groupe de la journée pour moi, et en quelque sorte The Inspector Cluzo allemand, dans le sens ou il s'agit d'un duo chanteur guitariste et un batteur, formule on ne peut plus minimaliste !
Le groupe a été fondé en 2009 et était initialement composé du chanteur et guitariste Fynn Grabke, du bassiste Tim Bohlmann et du batteur Philipp Mirtschink. Fynn Grabke est le fils de Claus Grabke, qui était un multiple champion allemand de skateboard.
Puis le bassiste Tim Bohlmann est parti, Fynn Grabke et Philipp Mirtschink ont décidé de continuer en duo. Une tournée nord-américaine soutenant Volbeat a été annoncée pour le printemps 2020, mais a dû être annulée en raison de la pandémie de COVID-19. Leur sixième album, The Major Minor Collective, est sorti en 2021. Tout comme Cluzo, le duo occupe l'espace sonore avec des refrains festifs, la formule est efficace comme en témoigne la vidéo ci-dessous.
XENTRIX - Altar - 14h20 (Oso Garu)
Direction la Altar pour assister au show des rares Xentrix. Ce ne serait que leur 2ième date en France en presque 35 ans d’existence, c’est donc une bonne occasion de rattraper le retard. De la formation d’origine, ne restent que les vétérans Kristian Havard à la guitare et Dennis Gasser à la batterie. Ils sont donc accompagnés par 2 « jeunes » recrues. Depuis leur reformation en 2013, le groupe a sorti un honorable nouvel album Bury the Pain (en 2019), et même si le backdrop reprend la pochette de ce dernier, seulement 2 titres « récents » seront joués. En effet, les 2 albums mis à l’honneur ce soir sont bien sur les 2 premiers du combos (Shattered Existence & For Whose Advantage?) avec 5 titres joués sur 7. La setlist étant assez courte, le groupe n’ayant que 40 minutes de set, il faut aller à l’essentiel. Le son est plutôt bon et le thrash assez classique des Anglais déclenche des circle pit malgré la chaleur suffocante de ce début d’après-midi de canicule. Même si le combo reste dans la seconde zone, son set est très efficace et Jay Walsh remplace très bien Chris Astley au poste de frontman/guitariste/chanteur. La doublette Crimes/No Compromise issue de leur premier LP vient clôturer un set bien intense.
ME AND THAT MAN - Valey - 14h20 (Metalden)
Me and That Man est le projet musical du musicien polonais Adam Darski, leader du groupe de death metal Behemoth. Le premier album Songs of Love and Death contient un mélange de folk, de country et de blues. La musique est comparée à celle de Leonard Cohen, Tom Waits et Nick Cave. Le projet a été fondé en 2013. Adam Darski cherchait des moyens de s'exprimer musicalement en dehors du death metal. Darski et le guitariste et musicien de rock John Porter, qui est environ de 30 ans son aîné, se sont rencontrés dans le cadre d'un projet country du chanteur et guitariste Maciej Maleńczuk. Ensemble, ils ont créé des chansons pour un album studio, sorti le 24 mars 2017 sous le titre Songs of Love and Death, qui a atteint la 3eme position dans les charts polonais. Après la sortie de l'album, le duo part en tournée en Europe, soutenu par deux musiciens live.
À l'été 2018, Darski a rompu avec Porter et a travaillé seul sur un nouvel album. Pour le deuxième album studio New Man, New Songs, Same Shit, Vol. 1, Darski a fait venir un ou deux chanteurs pour chaque chanson, dont Ihsahn (Emperor), Nicke Andersson (Entombed), Matthew Heafy (Trivium), Corey Taylor ( Slipknot, Stone Sour) et Brent Hinds (Mastodon). Il est sorti le 27 mars 2020 via Napalm Records. New Man, New Songs, Same Shit, Vol.1 a atteint la quatrième place en Pologne, la 26e en Allemagne. Le 24 décembre 2019, une représentation au Wacken Open Air 2020 a été annoncée, cependant, le festival a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19.
Le troisième album studio New Man, New Songs, Same Shit, Vol.2 a suivi le 19 novembre 2021. Les musiciens invités incluent Tobias Forge (Ghost, comme Mary Goore), Gary Holt (Exodus), David Vincent (Morbid Angel), Randy Blythe (Agneau de Dieu) et Alissa White-Gluz (Arch Enemy).
Avec un tel pédigrée, que donne la formule en live ? Et bien à l'applaudimètre, le rock festif s'est taillé un beau succès en s'appuyant sur des refrains accrocheurs et une interprétation sans faille. Une belle surprise pour ma part !
SKILLET MS1 - 15h05 (Metalden)
Après deux concerts à la Valey, retour à la Main Stage 1 pour voir les américains de originaires de Memphis, dans le Tennessee ! Le groupe a été formé en 1996, orienté post grunge, mais ces douze dernières années, Skillet a ouvert son style à différents genres de rock et de metal incluant le chrétien, l'alternatif, le hard rock, et même le metal symphonique. Skillet intègre dans ses morceaux le son des violons, comme dans Comatose, Awake and Alive ou encore Rebirthing. Le line-up de la formation a évolué au fil des années, le fondateur John Cooper étant le membre le plus ancien du groupe.
Sur la courte set-list de 7 titres, le groupe nous offre Surviving The Game, titre du tout nouvel opus, Dominion, sorti ce début d'année. Et en tout cas délivre un set très efficace qui enflamme le public, prêt à défaire le Monster, comme montré dans la vidéo ci-dessous.
THE DARKNESS MS2 - 15h55 (Oso Garu)
Retour sur le soleil brulant de la Mainstage pour les Anglais The Darkness et leur set qui devrait être haut en couleur connaissant le sens du spectacle de leur frontman Justin Hawkins. En tournée pour promouvoir leur 7ième album “Motorheart”, la setlist est aujourd’hui adaptée au mode festival/best of avec un seul titre joué (le titre éponyme) et le show attaque par un « Growing On Me » ultra rock n roll, Justin Hawkins sautant partout malgré la chaleur, avec un costume sur mesure que lui seul peut porter. Malgré 7 albums sortis, le groupe continue donc à construire ses setlists sur son excellent premier album (5 morceaux sur 9 joués) et on ne peut pas leur en vouloir. « Love Is Only a Feeling », « Givin' Up » ou encore le titre qui contient le riff préféré de Dan Hawkins « Get Your Hands Off My Woman », cet album est uniquement composé de tubes. Le line up est béton avec une rythmique assurée par le moustachu Frankie Poullain à la basse et Rufus Tiger Taylor (fils d’un autre Taylor célèbre) à la batterie et surtout le petit frère Dan Hawkins à la guitare rythmique qui martèle les riffs avec précision bien appuyé sur ses jambes ecartées. La scène est quant à elle, le terrain de jeu de Justin Hawkins, il la parcourt sans cesse, saute partout, fait le poirier, chante avec ou sans guitare, bref il fait le show. Et surtout, il a la voix qui ne change pas d’un millimètre. Comme ils n’ont que 45 minutes, le fin approche très (trop ?) vite et c’est déjà le moment d’envoyer « I Believe in a Thing Called Love » avec aujourd’hui un guest en la personne de Michael Starr de Steel Panther. On sent une vraie complicité et ce dernier s’en sort plutôt pas mal sur les lignes de chant très spécifiques et aigues du morceau. Ce moment très fun conclut un concert des anglais encore une fois parfait.
PELICAN Valley 17h35 (Metalden)
Retour à la Valey pour ce groupe de post-metal américain, de l'Illinois plus précisément. Les compositions du groupe s'appuient sur de longues parties instrumentales, pas de chant, et sont influencées par divers courants musicaux comme le post-rock (en particulier Explosions in the Sky) ou le metal. Ils se désignent eux-mêmes comme un groupe de post-hardcore. Signé sur le label Hydrahead depuis le premier album, en 2003, le groupe sort son dernier album, Nighttime Stories, avec Southern Lord en 2009. Et cette musique instrumentale trouve ici son public, un circle pit en fin de concert manifestera d'ailleurs son enthousiasme !
EXCITER Altar - 17h35 (Oso Garu)
Direction maintenant la Altar pour une bonne dose de speed metal culte avec Exciter. L’histoire du line up des Canadiens est complexe, car en 2014, le trio d’origine s’est reformé (Dan Beehler/ John Ricci/Allan James Johnson) après presque 20 ans ou le seul membre originel qui tenait la boutique était le guitariste Jon Ricci. Or, après seulement 4 ans, ce dernier est finalement parti laissant les 2 autres membres d’origine avec un nouveau guitariste. Pour ma part, je préfère le line up actuel avec Dan Beehler derrière les futs et avec son chant si caractéristique. Le line up (en mode trio du coup) est donc complété par un nouveau guitariste Daniel Dekay. Maintenant que le point historique du jour est fait, passons au principal : la musique. Sans grande surprise, la setlist est axée sur les premiers albums du combo d’Ottawa. Tous les titres sont des classiques, « Violence & Force », « Stand Up and Fight », « Pounding Metal », la tente reprend en chœur ces hymnes qui fêtent leurs 40 ans. Le son est plutôt bon et on entend bien tous les instruments. C’est déjà une véritable prouesse que de chanter et jouer de la batterie (surtout du speed) en même temps, mais en plus à 60 ans, la performance est à souligner. Du coup, on pardonnera les quelques faiblesses par moment sur le chant. Ce groupe dégage une énergie très communicative et le public ne s’y trompe pas en leur réservant un super accueil. Pour clôturer le set, une super reprise de « Iron Fist » d’un autre trio bien connu déchainera une dernière fois la Altar avant de clôturer ce set plutôt historique dans le sens ou c’est uniquement la 4ième fois que le groupe jouait en France en plus de 40 ans de carrière et surement la fois avec la meilleure médiatisation (le concert a été diffusé sur Arte Live).
RIVAL SONS - MS1 - 18h30 (Metalden)
Troisième passage au Hellfest après 2012 et 2016 pour les américains de Long Beach, pas mal pour un groupe né en 2009, qui depuis a sorti 6 albums, le dernier, Feral Roots, étant sorti en 2019. Quatre titres de cet opus sur les neuf de la set-list sont joués aujourd'hui, à savoir Do Your Worst, Feral Roots, Too Bad et Shooting Stars. Leur hard rock bluesy zeppelinien n'a provoqué aucun délire dans le public, quoique ça bougeait pas mal sur un Electric Man, mais en tout cas les applaudissements étaient fournis à la fin des titres, pour au final un beau set.
FLOTSAM & JETSAM - Altar - 19h25 (Oso Garu)
On reste sous la Altar avec cette fois la légende du thrash américain Flotsam & Jetsam. Dès le début du show, on a su qu’on allait assister à un grand moment de cette édition du Hellfest. Le son est parfait et le groupe degaine d’entrée 2 brulots de leurs 2 premiers albums « Dreams of Death » de No Place for Disgrace et « Hammerhead » de Doomsday for the Deceiver, irrésistible. Pour leur premier passage au Hellfest, ils ne sont pas venus pour faire figuration. Les 4 titres récents interprétés ce soir ne font vraiment pas tache au milieu des classiques. Les 3 derniers albums du groupe étant très bons. « Iron Maiden » est un hommage à qui vous savez, « Prisoner of Time » est déjà un classique et les 2 nouveaux titres (« Brace For Impact »/ « The Walls ») s’intègrent très bien au set. Eric "A.K." Knutson au chant est un frontman et surtout un chanteur de premier plan, sa voix ne bougeant pas avec le temps. Avec Michael Gilbert (guitares), il est le gardien du temple Flotsam depuis 40 ans (même si ce dernier a eu une période d’absence). Le reste du line up du jour est composé de Steve Conley à la guitare, de Bill Bodily à la basse (maintenant membre permanent) et de Marco Prij (Cryptosis) à la batterie qui a remplacé Ken Mary en dernière minute pour un problème de visa. Mention et félicitations à ce dernier qui a appris le set en quelques jours et qui livre une performance exceptionnelle. « I Live You Die » et « No Place for Disgrace », tous 2 issus de leur 2ieme album (chef d’œuvre ?) vont conclure ce set d’une heure parfait de bout en bout. Ce groupe est vraiment dans une période de grâce et, il faut vraiment espérer pour eux qu’après presque 40 ans à vivre comme l’ancien groupe de Jason Newsted, ils aient la reconnaissance qu’ils méritent sur l’échiquier du thrash mondial.
STEEL PANTHER - MS2 - 19h25 (Metalden)
Et de trois Hellfest pour les pros du glam metal humoristique US, après 2012 et 2016. Et pas vraiment de surprise, même dans la set-list de huit titres qui ne fait aucune place au dernier opus en date, Heavy Metal Rules. Le combo, qui inclut un nouveau bassite, Joe "Spyder" Lester, pour remplacer Lexxi Foxx, a préféré jouer la stabilité avec ses classiques, dont le fameux 17 Girls In The Row, qui a réunit sur scène quelques dizaines de metal girls, certaines top less, selon une tradition du groupe désormais bien établie, et pour le plus grand plaisir d'un public bon-enfant et jovial. Toujours autant de bavardage entre les morceaux, certains avouant qu'ils préfèreraient à la place quelques titres de plus, mais ceci est une autre histoire ...
MEGADETH - MS1 - 20h30 (Oso Garu)
Retour sur la Mainstage pour le show de Megadave avec un nouveau line up après le (nouveau) départ de David Ellefson en 2021 et le retour de James Lomenzo à la basse (qui avait déjà remplacé Ellefson lors de sa première absence). Heureusement, Kiko Loureiro (guitares) et Dirk Verbeuren (batterie) sont eux toujours la, car ce line up est l’un des meilleurs que le capitaine Mustaine a jamais eu. Un nouvel album est teasé depuis presque 1 an et demi mais à la date de ce concert, nous ne savions encore rien et on pouvait se demander si on allait avoir une surprise ou un titre en avant-première ? Mais il n’en fut rien, la setlist déroulée en ce début de soirée fut un show best of. Avec une arrivée sur un « Hangar 18 » puissant, suivi de la petite surprise « Dread and the Fugitive Mind » pas jouée depuis 20 ans, le groupe enchaine sur « The Threat Is Real » issu de l’excellent dernier album en date Dystopia. On pourrait donc se croire sur la suite de la tournée de cet album, tournée déjà passée au Hellfest en 2016 et 2018. Mais le groupe repart dans sa discographie et nous ressort un « Angry Again » issu de la BO de Last Action Hero qui fait bien plaisir et un « The Conjuring » qui est revenu de manière régulière dans les setlists du groupe après une absence d’une quinzaine d’année. Mustaine est ce soir en très grande forme, souriant et généreux avec le public, on voit qu’il est heureux d’être là et la version de « Sweating Bullets » est possédée. Kiko Loureiro nous fait une démonstration de ses talents à la guitare sèche sur « Conquer or Die! » et le public donne de la voix sur l’incontournable (en France en tout cas) tube « A tout le monde ». La scène est magnifique avec ses murs de Marshall entourés d’écrans envoyant des images de la mascotte Vic préparant sa sortie en physique sur Peace Sells. En effet, nous arrivons à la triplette finale de classiques (Symphony of Destruction/Peace Sells/Holy Wars... The Punishment Due) qui achève de mettre tout le monde d’accord sur la qualité de la prestation délivrée ce soir par le groupe. Vivement la semaine prochaine pour une 2ième dose de Megadeth !
DEEP PURPLE - MS2 - 21h50 (Oso Garu)
Changement de Mainstage pour les vétérans de Deep Purple. Il y a quelques années, ils ont annoncé qu’ils n’arrêteraient pas de tourner et qu’ils se lançaient donc dans une tournée infinie intitulée « The long Goodbye ». Au moins, ce n’est pas une tournée d’adieux, mode qui semble plus ou moins finie maintenant que tout le monde s’est rendu compte que personne ne s’y tenait (à part Twisted Sister ? pour l’instant en tout cas). Leur dernier album est un album de reprises (Turning Into Crime) dont ils interpréteront ce soir un titre « Caught in the Act », leur medley instrumental qui met en valeur leur excellent guitariste pour cette tournée Simon McBride qui remplace Steve Morse retenu à domicile pour des raisons familiales. Mais avant de venir à ce morceau joué en rappel, revenons sur le set en lui-même. Les prestations du groupe sont toujours classieuses et, avec un son parfait, les 1h15 du set de ce soir vont s’articuler autour de leur album Machine Head dont ils interprèteront ce soir 6 titres. Outre les classiques « Lazy », « Highway Star », « Space Truckin’ » et bien sûr « Smoke on the Water », on note le retour dans le set de « Pictures of Home » et surtout du magique « When a Blind Man Cries » que Gillan interprète avec une grande émotion. Autre moment très intense du set, le chef d’œuvre « Perfect Strangers » qui clôturera un solo de clavier de Don Airey sympathique mais classique. J’aurai personnellement préféré entendre un titre de plus à la place du solo, surtout que, contrairement à leur prestation de 2017, ou le groupe avait l’air un peu « détendu » (surtout Gillan), là on les sent investi et prenant du plaisir sur scène. « Hush » et « Black Night » clôtureront ce set trop court, en espérant que leur tournée infinie durera encore longtemps tant ce groupe est unique.
GHOST - MS1 - 23h10 (Oso Garu)
Direction maintenant la tête d’affiche du jour, Ghost. Ils ont été la dernière tête d’affiche annoncée pour l’édition de cette année et la production a su faire monter la sauce en annonçant que cette dernière tête d’affiche ne serait annoncée que le 18 avril, date (quelle coïncidence) qui correspondait au plus gros show de Ghost à France à l’Accord Hotel Arena. Les pronostiqueurs ne s’étaient pas trompés puisqu’effectivement, Ghost a annoncé à la fin du concert parisien qu’ils revenaient au Hellfest en headliner en juin pour un show « spécial ».
Pour leur 4ieme passage au Hellfest, les Suédois sont enfin en tête d’affiche et sortent donc l’artillerie lourde avec leur scène taillée pour les Arena. A première vue, pas de grand changement par rapport à la tournée en salle avec une arrivée sur le heavy « Kaisarion » issu du dernier album Impera suivi du désormais classique « Rats ». Papa Emeritus 4 (maintenant pape après une tournée en temps que cardinal) danse en parcourant la scène et confirme ses qualités de frontman présent à tous les endroits de la scène et interagissant avec ses Ghoules. Le look des ghoules sur cette tournée étant plutôt orienté cyberpunk, on oublie les masques ou les capuches médiévales. L’équipe de ghoules semblant être la même que la tournée précédente, on reconnait certains gestes et gimmicks de leur part.
La setlist se déroule en enchainant les classiques pop/heavy et le show est pour l’instant identique à la tournée en salles avec un duel des 2 ghoules guitaristes qui se termine cette fois par un clin d’œil au « Ace Of Spades » de Motörhead ; l’ombre de Lemmy semblant planer cette année encore plus sur le Hellfest que les autres années. L’instrumental « Miasma » est aussi un moment bien fun de cette tournée avec un Papa 0 décédé qui est ranimé par défibrillateur sur scène pour assurer son solo de saxophone. Les morceaux du dernier album passent très bien l’épreuve du live avec – pour ma part – mention spéciale au lancinant « Call Me Little Sunshine » et au tubesque « Hunter's Moon » tiré de la BO du dernier Halloween en date sorti au cinéma.
Papa 4 change de costume pour une soutane de pape, mais revient très vite à son costume de dandy lui permettant de bouger beaucoup plus facilement. Le public est très dense pour Ghost et tous les morceaux sont repris en chœur. Petit changement de setlist avec la disparition des 2 tubes des années 60 issus du single « Seven Inches of Satanic Panic » et, à la place, afin de marquer le coup, Papa 4 nous annonce l’arrivée de la chorale des Sisters of Sin afin de venir nous interpréter pour la première fois en live un morceau du dernier album « Griftwood ». Attention sympa de Tobias Forge qui avait promis une surprise. A l’applaudimètre, les gagnants de ce soir sont la superbe balade « He Is », le heavy « Mummy Dust » (qui fait trembler les culs) et bien sûr « Dance Macabre ». A la fin de ce dernier, Papa 4 annonce qu’il a perdu sa voix et que le concert va s’arrêter, nous sommes donc privés de « Square Hammer » pourtant prévu. Malgré ce final un poil précipité, on peut dire que Ghost a rempli son contrat avec une foule de fans heureux d’avoir assisté à un show de la tournée un peu spécial et a surtout confirmé son statut mérité de tête d’affiche. A noter que le feu d’artifice du premier week end prévu à la fin de Ghost sera annulé pour cause de canicule et remis au lendemain.
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