Cette série d’interviews met en lumière des personnes exerçant une activité en rapport avec le milieu musical. Cet épisode est consacré aux marionnettistes de Marcus et Spenser, les deux stars du Fernando Rock Show. Seriously funny !
Pour commencer, qui se cache derrière Marcus et Spenser, les deux marionnettes du Fernando Rock Show ?
Fabrice : il y a Fabrice Trovato alias Markus et Benoît Melin alias Spenser
Quelle est la genèse du Fernando Rock Show ?
Fabrice : il y a 13 ans, je vais dans la boutique de FAO Schwarz à New York où j’achète une marionnette, réplique du Muppet Show, que je customise en lui ajoutant des cheveux longs et un perfecto.
A l’époque, je suis le batteur de STEF REB & THE KILLA et, avec les copains, on a l’idée d’utiliser cette marionnette pour faire la promotion d’un de nos concerts. La première interview est donc celle de Stef qu’on publie sur YouTube et on enchaîne avec d’autres interviews de copains, SQUARE, STRATAGEME, etc… De fil en aiguille, on interviewe des groupes plus importants, comme VULCAIN dont on garde un excellent souvenir, puis on commence à couvrir des festivals, à rencontrer des groupes étrangers, VANDENBERG, ELECTRIC MARY jusqu’au jour où se retrouve en face de DAN REED dont nous sommes de grands fans. On vit un moment génial et à la fin de l’interview, DAN REED nous remercie et il prend Ben dans ses bras.
Tout est parti d’une déconnade entre potes, une interview de Stef Reb assis sur un bidon dans mon sous-sol avec un pauvre rideau comme décor et un appareil lumix tout pourri pour se retrouver, douze ans plus tard, au HELLFEST à interviewer SABATON. On a persévéré tout au long de ces années sachant qu’il n’y a pas de modèle économique et rien n’est monétisé. C’est uniquement la passion qui nous anime et le plaisir de faire des rencontres.
Au début, les interviews étaient réalisées par le personnage de Fernando qui a disparu pour être remplacé par Marcus et Spenser. Que s’est-il passé avec Fernando ?
Benoît : le pauvre, il souffre d’arthrite.
Fabrice : il n’a pas disparu mais il est comme Charlie, le boss des ‘Drôles de Dames’, le mec que tu ne vois jamais. Il sort de temps à autre de sa retraite pour des évènements mais il travaille le moins possible comme tout boss qui se respecte (rires). Il laisse le boulot aux besogneux, Markus, Spenser et les quinze marionnettes, j’appelle ça des caractères, qui composent le show et dont on se partage les voix.
Marcus et Spenser ont deux fortes personnalités. Quels sont leurs principaux traits de caractère ?
Benoît : c’est simple. Spenser est celui qui est organisé et qui bosse. Markus ne pense qu’à dégoupiller de la gonzesse sur la banquette arrière de la bagnole (rires). Il dit qu’il est backliner, il a plein de potes dans le milieu, il est un peu bordélique mais il est hyper passionné.
Fabrice : le concept de Markus et Spenser, tu vois le clin d’œil à Marks and Spencer, est que Spenser est militaire à la retraite qui est devenu tour manager. Markus est backliner, donc un peu crétin, sympa avec le regard bovin et plein de bonne volonté. Attention, je précise que les backliners ne sont pas des crétins mais juste le personnage de Markus sinon je vais me faire allumer (rires). Voilà la typologie des deux personnages.
Comment sont les relations de travail entre les deux partenaires ?
Fabrice : conflictuelles (rires)
Qui a le dernier mot ?
Benoît : c’est Spenser au niveau de l’organisation mais en interview, c’est toujours Markus. Tu as beau bien préparer l’interview, Markus va dégoupiller ses questions quand il a envie même si ce n’est pas au bon moment et toi tu rames pour essayer de rattraper ton fil conducteur (rires)
Êtes-vous pris au sérieux par les artistes lorsque vous les sollicitez ? Ils doivent être surpris d’être interviewé par deux marionnettes.
Fabrice : les anglosaxons comprennent très vite notre démarche car ils ont été biberonnés au Muppet Show et à Sesam Street. Pour eux, ça n’a rien d’enfantin et c’est un media comme un autre. Ils en jouent et parfois, ils font même le show à notre place. En France, ça a été long pour s’imposer en tant que média à part entière. Les gens pensaient que nous étions là pour déconner et faire un show à la Tatayet. Les Français ont parfois un a priori alors que nous faisons dans le qualitatif.
Benoît : tout est fait avec sérieux et professionnalisme même s’il y a un côté déconne dans la forme. Mais si nous n’arrivons pas à avoir certains artistes internationaux, c’est lié à leur entourage (manager, attachés de presse…) qui font barrière. Ils vont privilégier les médias qui vont leur offrir la meilleure visibilité, ce qui est normal, et ce n’est pas lié au fait que ce soit deux marionnettes.
Fabrice : la qualité de notre travail et notre longévité font que nous sommes pris au sérieux. Le fait que les organisateurs du HELLFEST nous donnent accès au carré réservé pour les interviews est une reconnaissance de notre travail.
Les festivals sont l’occasion de réaliser de nombreuses interviews. Tous ces tournages obligent Marcus et Spenser à travailler dans des conditions difficiles. Ne craignez-vous pas qu’ils vous collent l’inspection du travail aux fesses ?
Fabrice : c’est Spenser qui se débrouille avec ces histoires (rires).
Benoît : Fernando est un patron tyrannique qui se fout de nos conditions de travail. Il doit avoir le bras long car il n’a jamais été inquiété. Mais je suis bien d’accord, nous travaillons dans des conditions déplorables !
Vos vidéos ont un format inédit car vous proposez une interview d’un artiste suivie d’extraits du concert donné le même jour. En règle générale, combien de prises sont nécessaires pour faire une interview ?
Fabrice : le concept est de tout filmer en one shot.
Benoît : il nous arrive de nous y reprendre à plusieurs fois parce que nous sommes dans des positions inconfortables, à genoux devant les musiciens avec les marionnettes à bout de bras. Nous avons donc parfois besoin de faire une pause pour reposer nos membres.
Fabrice : on favorise le principe du one shot parce qu’il permet d’avoir cet effet de surprise avec les artistes.
Benoît : c’est arrivé dernièrement avec Henry Schneekluth, le guitariste de Robert Jon and The Wreck, qui est arrivé avec un laïus en faux français avec des intonations géniales. Il a scotché tout le monde, nous y compris.
Fabrice : c’est la magie du one shot et c’est génial parce que là, tu sais que l’interview est réussie. Si tu demandes de refaire la prise, ça ne passe pas car il n’y a plus de spontanéité.
Concernant la partie ‘Live’, est-ce que vous demandez systématiquement l’accord au groupe ?
Fabrice : nous faisons attention à cela et leur accord est nécessaire. Nous leur expliquons que nous utilisons quelques extraits même si nous filmons tout. D’ailleurs, nous pouvons faire concurrence à Arte car nous avons une vraie caverne d’Ali Baba de concerts (rires). Il nous est déjà arrivé de signer des engagements écrits et, parfois, avec des salles afin de pouvoir utiliser ces extraits.
En termes de logistique, quels matériels utilisez-vous pour le tournage des vidéos ?
Fabrice : un Fiat Doblo (rires). C’est important parce que sans le Doblo, nous ne pourrions pas aller sur les festivals. Nous utilisons des backdrops, plusieurs caméras…
Benoît : nous voyageons assez léger sur les festivals : deux backdrops, un peu de light, un boîtier pour enregistrer, un caméscope et deux caméras Osmo pour la partie live. C’est tout autre chose lorsque nous enregistrons des émissions en studio ou au Stock à Mennecy (91) pour la série ‘Le Stock de Live’. Là, on sort l’artillerie lourde avec une dizaine de caméras et une équipe complète nous accompagne pour enregistrer le show.
Fabrice : nous utilisons aussi un plateau avec un décor amovible pour des show acoustiques. L’installation prend la journée et on se croirait sur un vrai plateau TV.
Benoît : il y a une équipe derrière nous lorsque nous sommes dans ces configurations. Laurent qui s’occupe de la partie vidéo, Roger au catering, Mel & Fanou nous prêtent les installations et Thierry qui fait le son. Sans oublier, Christophe de BLP Radio qui est désormais notre voix off sur les teasers.
Fabrice : un vrai pro, on se croirait sur TF1 le samedi soir (rires).
Comment se répartissent les rôles entre vous deux ?
Benoît : on se partage les prises de contacts avec les groupes en fonction de nos goûts et des opportunités. La préparation des interviews est de mon ressort car Fab est plus dans…l’improvisation (rires). Il s’occupe de la partie relations publiques lorsqu’on reçoit les gens et de réaliser le montage.
Fabrice : après avoir fait le montage, je mets l’interview sur YouTube et Ben s’occupe de la promo sur les réseaux sociaux.
Cette promotion vous prend beaucoup de temps mais les résultats escomptés ne sont pas toujours là. Comment l’expliquez-vous ?
Fabrice : par la puissance de YouTube et de ses algorithmes qui ne te mettront pas en avant si tu ne monétises pas. Le fait aussi d’être sur une niche et qu’une frange du public n’est pas forcément adepte de YouTube.
Benoît : lorsque tu partages un lien YouTube sur tous les réseaux de Meta, tu es à peu près d’être vu par quatre personnes maximum car ce site ne fait pas partie de la sphère Meta. On compte sur les partages de nos vidéos par nos amis et par les 2 000 abonnés de notre chaîne YouTube.
Notre unique ‘indicateur’ est le nombre de vues affiché par YouTube mais le site ne cesse de modifier sa façon de les comptabiliser. Il existe des variations importantes entre deux vidéos publiées pour un même artiste à quatre ans d’intervalle. La première vidéo va enregistrer 10 fois plus de vues alors que l’artiste est beaucoup plus populaire maintenant qu’à l’époque.
Fabrice : nous sommes plutôt satisfaits du bouche-à-oreille car beaucoup de gens nous connaissent maintenant ou ont entendu parler de nous. TV Rock Live a fait un sujet sur nous, on est dans le livre du Hellfest, bref tout cela contribue à nous faire de la promo.
Benoît : en résumé, nous sommes beaucoup plus connus que nous sommes vus.
Fabrice : c’est la bonne formule (rires).
Pour continuer, je vous propose de répondre à un questionnaire de Proust revisité afin d’apprendre à vous connaître.
Comment êtes-vous tombés dans la marmite du Metal ?
Benoît : sûrement pas grâce à ma famille car, grâce à eux, je connais l’intégrale de Michel Sardou (rires). C’est par l’intermédiaire d’un ami de mon frère qui avait eu le bon goût d’acheter ‘Strong Arm Of The Law’ de SAXON et ‘Blackout’ de SCORPIONS qu’il n’a pas du tout aimé. J’ai écouté et j’ai adoré. Ensuite, je suis allé en vacances en Angleterre et je me suis tombé sur les deux premiers disques d’IRON MAIDEN. C’est comme cela que tout a commencé, vers 12-13 ans.
Fabrice : mon père écoutait beaucoup de musique à la maison et mon initiation a commencé avec l’album ‘Laisse Béton’ de RENAUD. Ensuite, j’ai acheté ‘Back In Black’ d’AC/DC, un ami m’a prêté un disque de LED ZEPPELIN, j’ai pris une claque avec le premier MAIDEN et puis ça ne s’est jamais arrêté.
Les groupes que vous préférez ?
Benoît : je me retiens de ne pas crier pour ne pas bousiller ton matériel alors je vais répondre posément : DIZZY MIZZ LIZZY. Sinon, AUDREY HORNE, D.A.D. dont je ne me lasserai jamais, IRON MAIDEN, HELLOWEEN, la liste est longue…
Fabrice : j’adore MR. BIG et RIVERDOGS. Il n’y a pas de groupes récents qui me fascine.
Benoît : j’ai oublié de citer RIVIERE. Ce mec mérite qu’on parle de lui car il fait une musique incroyable.
Dans la rubrique Meet and Greet, citez une rencontre qui vous a marqué et pourquoi ?
Benoît : Dan Reed. Je me suis accroché à une de ses chansons en solo à un moment difficile de ma vie. Je lui ai raconté cela lorsqu’on l’a interviewé et c’est là qu’il m’a serré dans ses bras. C’était fort.
Fabrice : Eric Martin. Je suis un grand fan de MR. BIG. J’ai eu la chance de l’interviewer et il m’a expliqué comment il prépare une omelette à ses gosses (rires). Il y a eu aussi Roberto Piazza alias Little Bob car c’est une légende. Il m’a expliqué sa façon de préparer les pâtes aux boulettes, c’était un objectif que j’avais dans le Fernando. Mais il y a eu plein de belles rencontres.
Benoît : tout l’intérêt est de faire des rencontres et de vivre des moments agréables. Interviewer un musicien juste pour sa promo et parler de son album n’est pas très intéressant.
Une rencontre que vous aimeriez faire et pourquoi ?
Benoît : j’ai toujours dit que mon Top 3 des personnes que je souhaiterais interviewer est composé de Dan Reed, ça c’est fait, Skin (SKUNK ANANSIE) et Peter Garrett (MIDNIGHT OIL). J’ignore pourquoi je suis attiré par les chauves (ndr : allusion à son système capillaire).
Fabrice : on a aussi donné dans la politique avec l’interview du Maire de Marcoussis (rires). Sinon, j’ai dit que j’arrêterai le jour où je réussis à interviewer Bruce Dickinson. Notre Graal serait d’interviewer des grands noms mais ça n’arrivera pas car il y a une armée autour d’eux. Je suis certain que la plupart accepterait de se prêter au jeu si nous avions directement accès à eux.
Au rayon souvenirs, citez une interview qui vous a apporté un grand moment de satisfaction ?
Fabrice : il y en a eu beaucoup sur les 800 entretiens que nous avons fait. J’ai bien aimé l’interview de Dan Reed, tout comme Ben, celle de Rob Lamothe qui a joué avec plein de musiciens et on a fini par devenir potes.
Citez un grand moment de solitude en interview.
Benoît : ça s’est passé au Raismes Fest. C’est la fin de journée, nous sommes rincés et nous devons interviewer VANDEN PLAS. Le chanteur arrive, l’interview se passe bien et à un moment, je lui demande quel effet cela fait de jouer avec son frère dans le groupe. Au moment où je pose la question, je me rends compte que je dis une connerie car je l’ai confondu avec le guitariste (rires). J’étais au 36ème dessous mais il a été super gentil et il a répondu sur la relation entre les deux frères.
Fabrice : toujours à Raismes, nous faisions l’interview d’Adrian Vandenberg qui est quand même un artiste majeur. Au bout d’un moment, le cadreur me fait signe qu’il n’y a plus de batterie et Adrian continue de parler. Et là c’est un grand moment de solitude et tu te retrouves comme un con. C’était chaud (rires).
Benoît : Markus a super bien assuré car il a posé une dernière question pour mettre fin habilement à l’interview.
Fabrice : dans le même genre, l’interview du groupe THE NEW ROSES que nous avons fait alors que le micro n’était pas allumé (rires). Ça nous a obligé à reprendre contact avec eux pour refaire l’interview.
Benoît : je pense que le pire moment est le show que nous avons fait avec Alex Mitram et l’équipe de TV Rock Live. Grosse production, l’émission se passe super bien, tout le monde est très content et…
Fabrice : … le lendemain, j’insère la carte mémoire dans mon Mac et un arc électrique se produit. J’ai tout de suite retiré la carte mais tout était foutu et l’émission était scratchée. J’étais vraiment mal.
Benoît : heureusement, toute l’équipe a joué le jeu et nous avons pu refaire l’émission la semaine suivante. La spontanéité avait disparu mais, au moins, on avait sauvé l’émission.
Rayon ménagerie. Le milieu Metal aime bien les dragons, les phénix et les bestioles couvertes d’écailles mais comme animal de compagnie, êtes-vous plutôt chat ou chien ?
Fabrice : chien
Benoît : chat
Vous vous entendez comme chien et chat !
Benoît : il n’y a pas de doute (rires). Et mon chat s’appelle KrKa.
Fabrice : pour l’anecdote, ma chienne, Mouts, apparaît dans la vidéo ‘Johnny’ des Shaggy Dogs que nous avons réalisé avec des marionnettes.
Benoît : ça y est, il se la pète (rires)
A propos de chats, est-ce que Marcus ou Spenser ont un ‘penchant’ pour les chats comme Alf l’extraterrestre ?
Benoît : pas de danger, le chat ne rentre pas dans le grille-pain (rires).
Fabrice : big respect pour Alf !
Le Metal c’est vital mais, lorsque Marcus et Spenser vous laissent du temps libre, comment l’occupez-vous ?
Benoît : je suis instituteur. Je n’ai pas le temps d’avoir des loisirs, c’est impossible avec un patron comme Fernando !
Fabrice : mon métier est Directeur Artistique (graphisme, vidéos…). Mon deuxième hobby est la musique car je suis batteur dans plusieurs groupes, TR3NTE, THE BLUES MAKER, CHARCOAL, KORITNI, Eric McFadden et d’autres. Je fais aussi des pochettes de disques pour des labels (Bad Reputation, Fargo, Axe Killer).
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Fabrice : l’hypocrisie. Un mec te dit qu’il va faire l’interview, tu passes ta journée à le relancer et il te fait poireauter trois plombes pour rien comme c’est arrivé avec ECLIPSE au Raismes Fest. Tu ne veux pas faire l’interview ? Pas de soucis, dis-le, ça nous évite de perdre du temps. Les personnes qui ne sont pas franches me saoulent.
Benoît : tout le monde se fait des grands sourires dans le milieu de la musique et derrière, les gens se balancent des dossiers les uns sur les autres. C’est insupportable. Tout comme les gens qui se donnent une importance qu’ils n’ont pas. Désolé mes amis les attachés de presse mais je ne vous aime pas beaucoup. Ils foutent le bordel la plupart du temps alors que tout est bien calé avec les groupes. Heureusement il y en a qui font du super boulot.
Le mot ou la phrase que vous utilisez souvent ou une devise en particulier ?
Fabrice : ‘il y a de la merguez dans le papier d’alu’, c’est la phrase clé quand tout va bien.
Benoît : il y a une phrase que Spenser dit en off : ‘les rockers, c’est des branleurs’. C’est juste un gimmick qui me permet de ‘trouver’ la voix du personnage. Mais je ne le pense pas (rires).
Êtes-vous plutôt du genre « c’était mieux avant » ou « le meilleur est à venir » ?
Fabrice : les deux.
Benoît : Spenser est un vieux con alors il pense que c’était mieux avant même s’il sait que ce n’est pas vrai.
Pour terminer, quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Fabrice : on va essayer d’être présents sur les festivals, de trouver de nouveaux artistes français qui nous bottent. Pas forcément des artistes catalogués ‘Hard Rock’ car on envisage d’élargir nos horizons.
Nous avons aussi le projet de réaliser une autre vidéo avec un groupe. On pense aussi, depuis longtemps, à former un groupe de puppets mais Disney a lancé le même projet alors on les laisse faire car ils ont beaucoup moins de moyens que nous. On a aussi l’intention d’enregistrer une autre émission en studio car l’équipe s’étoffe. Donc, pas mal d’idées dans les tuyaux. L’essentiel est de toujours prendre du plaisir et on arrêtera le jour où on se fera chier.
Le mot de la fin ?
Fabrice & Benoît : Rock'n'rooooooooooooooollll
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