Car chanter et pratiquer les instruments comme ils le font, c'est plaisant à écouter mais à cette intensité ... impossible à reproduire, bah ... ça fait chier !
Petit aparté : Beth et Joe doivent partager nombres de points communs. Dire qu'ils sont pétris de talents ? Rien de nouveau, cependant une vérité explose : impressionnante cette faculté commune à ne pas sortir des sons et des notes de leurs instruments et voix, mais de porter autant d'émotions dans chacune de leur intervention. Comme qui dirait ça fait ...
Maintenant, pour celles et ceux qui arriveraient vierges devant Beth ... je dirai que ça fait un bien fou ; d'entendre une chanteuse qui sort des canons canadiens et américains de ces chanteuses à grande gueule, dont on pourrait croire, qu'elles ont laissé un bout de nichon dans une encoignure de porte avant de se positionner connement devant le micro !!! Mais pas là. Fin de l'aparté, vous pouvez revenir (je sais, jeu de mots foireux ; mais c'est du Maënora ... Pur jus ; aparté - revenir).
Mon amour, ma dévotion, pour la musique prend tout son sens quand je peux m’abreuver, me régaler et savourer ce type d’album. L’émotion et le plaisir sont palpables, alors le mélomane qui est en vous … ne pourra que se gargariser de ces notes et ses/ces silences. Dieu merci, le plus que parfait existe ! « J’avais remercié » (plus que parfait) mes parents pour l’œuvre accompli, me permettre de pouvoir écouter ce type d’album : « Merci Papa, Merci Maman et tous les ans je voudrais que ça recommence, Youkaïdi, Kaïdi, Kaïda » (Aie, des restants de petite enfance). Pour les boulimiques de sonorités, il y a forcément besoin d’un éventail, d’une palette de genre et de style. Passer (par exemple) d’un CROSSFADE – Secret Of Love à celui-là, c’est se garantir d’une qualité, d’écoute du … parfait. S’il vous fallait une seule garantie, la présence ajoutée de Joe devrait suffire, la confirmation que le médiocre ne sera pas de la partie. Au temps des Pharaons, les Egyptiens appelaient, à juste titre, les oreilles : « les intelligentes », la raison les anciens prétendaient : « Que l’écoute est la clé de l’intelligence ». Si vous connaissez des cons, faites leur écouter ce Cd. Peut-être pourrez-vous en sauver quelques-uns ? Pour moi, prendre du plaisir avec la musique, c’est un signe de maintien de santé. Quand un politique, se décidera à rembourser mes Cds ? Quand ?
Maintenant petit cours … Qu'est-ce un geyser ?
Une source d'eau chaude dont l'origine provient d’une activité volcanique. Un verbe vient à l’esprit : "jaillir" et c'est toujours une curiosité que l'on souhaiterait voir. Ce sont des phénomènes volcaniques observés dans des endroits tectoniquement instables. Volcaniques, comme peuvent l’être nos deux protagonistes en entête sur cet album. (Voilà j'y viens).
Fin du pseudo cours de science. Mais si l’explication était donnée de manière plus conne, une réponse dans la rue ? On pourrait tout aussi bien prétendre en un mélange « parfait » du feu et de l’eau. Vous voyez ou je veux en venir ? Le feu serait Beth et l’eau Joe. Feu = puissance, chaleur, lumière, rayonnement et sa symbolique érotique ; le feu qui nous consume, l'acte sexuel, la passion, l'affectivité, les sentiments. Tout autant de mots et symboles pour définir le chant et l’image de Beth. Il y a de la possession dans l’interprétation. Mais il y a aussi l’eau : ce « solvant universel », élément indispensable de la vie. Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'Homme, élément majeur de l'environnement. Qui possède aussi cette image de puissance et … ce contre pouvoir : Parfois, elle éteint le feu brisant ainsi sa combustion ; absorbe et retient une grande partie de sa chaleur. Mais ... Si l’équilibre devait se faire ?
Si nous pénétrions dans un nouveau monde à l’écoute de cette album, si les silences sur lesquels reposent les notes nous prenaient au plus profond de nos êtres et nous captaient.
Ouais, je sais … je ne suis pas simple dans ma tête. Pas de ma faute une vie de débauche à respirer l’air frais des collines, autour d’un bivouac avec mes amis de la faune locale, écureuils et autre bêtes à poil dont Mme Maënora.
L’album est un hommage, de reprises dans un total respect de ses précurseurs ; des grands classiques tous sublimés. Ça commence et d’entrée ce sont des sonorités épurées qui s'imposent, des sons de hautes puretés, des rythmes de grande propreté et quand la voix vient vous cueillir, elle provoque et vient caresser vos sens. Une voix avec une identité quasi androgyne. La voix et le style de Beth, que je définirai ainsi : la définition d’une Nina SIMONE croisée d’un James BROWN. Pour l’album une pincée d’Aretha FRANKLIN qui croiserait B.B. King. Quand vient le moment des solos et chorus, Joe, nous régale de sa classe et sa justesse chirurgicale ; ajoutant à cela qu’un branque ne s’entoure pas de pieds nickelés … Donc, je te préviens, lectrice, lecteur, si le morceau d’ouverture Sinner’S Prayer est résolument soul, il conserve en sus cette grande classe rock débordante sur chaque titre et ce pour chacun des protagonistes. Un joyau sortant de son écrin dès l’ouverture ! Pour l’efficacité Joe joue en partie à domicile, Anton Fig et Carmine Rojas (respectivement batterie – basse), épaulés par Blondie Chaplin (guitare rythmique), Arian Schierbaum aux claviers. Et The BOVALAND Orchestra que l’on tetrouve également sur l’album solo Slo Gin de Joe.
C'est aussi l'histoire d'une rencontre initiée sur : « No Love On The Street », morceau de « Dust Bowl ».
Chocolate Jesus, on pénètre dans un monde « barré » comme sait le faire un Alice Cooper, des fonds de vieilles sonorités type musique Parisiennes, début du précédent siècle, esprit vieux Jazz ; la voix de Beth est à tomber. La seule chanteuse, que je connaisse, avec autant d’éventail dans sa voix, une énorme palette vocale, un arc en ciel puissance dix. Facile de tomber amoureux de cette voix et encore Joe, qui vient éclabousser de tout son talent, ce titre qui demande beaucoup plus de touché et subtilité que de technique.
Your Heart Is As Black As Night… Retour sur la soul, Beth tient de maître cet album ! Le son des cordes, cette fois est proche d’un univers de bandes sons à la Lautner (comparaison parfois employés sur certains D.A.D) ; attention, cette nana envoute. Vous êtes prévenus. Des chorus et des gammes vocales pour parfaire la couleur de l’album. Le jeu des musiciens est en total respect de l’esprit originel des titres, production en sus.
For My Friends, on rentre plein pot dans l’univers du rythme and blues, pas un chanteur ne pourrait mieux & plus donner vie à ce titre. Quand en plus on est capable de se délecter en sus de l’appui guitaristique de Mr BONAMASSA ! On réalise pleinement qu’il est trop tard pour se mettre dans un abri nucléaire, le scud t’as déjà pété à la gueule depuis trop de temps ; trop tard … T’es totalement irradié et dépendant de ce monument. Joe pioche dans ses univers ; de Black Country à celui de sa période solo, pour donner une énorme dimension au morceau. Le volume est vraiment conséquent !
Don’t Explain, l’Eponym de l’album. La scène, un décor boite de jazz début 19ème, période « Cotton Club », l’orchestre démarre sur une ballade soul – Jazz, on aperçoit le projecteur qui balance sur le rideau, on aperçoit les jambes de la fiancé de Roger Rabbit ? Non Beth, a pris sa place. Tant mieux, la chair est mieux que le synthétique (sans être fumeur je dirai ; la pipe : Oui ! Le PIP : Non !), même si Jessica Rabbit dégage quelque chose. http://www.youtube.com/watch?v=BnoQ5qxSRAU On ne cherche plus le loup dans la salle, celui qui hurle à la mort. Pourvu que Droopy soit videur ce soir.
Le genre même de morceau, qu’on vous adresse, pour vous dire : « Dis, toi ! Tu sais que tu m’intéresse ? »
I’D Rather Go Blind ; on garde l’esprit du précédent titre. Des fois qu’il y ait des gens trop laids pour emballer sur le précédent, ce chef d’œuvre s’appelle : MêmeuToAAvecTATêteDePouTUvAhYYYArrivé, mais … Une fois la lumière éteinte vous pourrez toujours vous rabattre sur votre verre de whisky. Ce même liquide qui a dû permettre avec quelques cocktails, miel et œufs gobés de donner cette voix unique. « The » voix de Diva de soul et de Blues. Et le solo qui s’étire vous permettra de tomber la bouteille. Comme j’aimerais être dans ce pub, à savourer une prestation Live. En petit comité … Un morceau qui n’a qu’un seul défaut s’arrêter à un moment ; snif !
Something’S Got A Hold On Me ‘ … Whaou ; attention exercice vocal et solis, pour les esprits un peu lent, qui auraient raté un épisode, on appréciera au passage, le batteur ; pour une introduction en plein univers Rythme and Blues ; digne des meilleurs Blues Brothers. Ça pulse sévère, petit tour du côté de la Louisiane pour faire danser les culs de jatte. Ceux qui penseront à Eddy Mitchell et son : « Pas de boogie woogie » ; vous êtes gentils, vous sortez et fermez la porte de la chapelle derrière vous ! Un navet et deux Patés pour ceux qui sortent, un ave et deux pater pour les plus veinards. Une expérience à vivre, le chant d’un pasteur, ou mieux … la présence de Beth, la gratounette (de Gibson, pas spongex) de Joe et The « Maënora » en distributeur d’hosties ! Le piano de Beth, prend les sonorités piano orgue. Alléluia !
I’LL Take Care Of You ; ballade soul, qui se rapproche assez de l’univers de : « The ballad Of John Henry ». Facile, pour les fans, de s’imaginer Joe visuellement dans sa réalisation du solo. Fans dont je fais partie, 8ème titre et je me régale toujours autant. Un album qui fera date, inusable auditivement !
Well Well ; on rebascule dans l’univers Rythme and Blues, avec ses essences de soul. Ici, on est assez proche de l’univers d’un Neworldson (un peu de pub' pour une ex' chronique). Et là on se met à penser : « Pourvu que cet album dure encore quatre plombes ??? ». Un titre qui redonne l’occasion d’entendre le grain vocal si juste de Joe.
Ain’T No Way ; à ce stade de l'album, je vous dois un aveu (dixième et dernier titre) … Beth n’est pas Black, si ces intonations, couleurs de voix et sa multitude de sonorité vous y a font penser ; faudra y renoncer et non … elle ne s’habille pas non plus avec une robe quatre places de chez Trigano. Pour le décor , on pénètre dans un piano bar, ambiance nuage de fumée bleutée de cigares, chapeaux borsalino pour Messieurs, robes assez longues pour cacher les stérilets des Mesdames. Voilà ; fini, The End.
Grand Merci à Joe et Beth, d’avoir été au bout de cette rencontre musicale, qui saura combler les amateurs les plus fins et exigeants, qui font forcément partie de mes lectrices, lecteurs qui auront su aller au bout de cette chro’. Chronique qui aura mis des mois pour sortir. Ce qui me permet d’affirmer haut et fort que cet opus on en parlera dans plusieurs décennies, comme un O.V.N.I. de son époque. Album qui aurait mérité un retour dans le passé ! Des oreilles chastes, des radios et chaines de télévisions intelligentes ; car le but est atteint : réaliser la plus parfaite des œuvres, l’album qui surpasse celui des prédécesseurs et fera date. Mais hormis les sites « intelligents » (comme ici !) ; ceux qui possèdent les clés (les intelligentes, se rappeler le début de la chro'), celles qui mesurent à sa juste importance, le fait que la musique fait partie d'un triangle de la vie.
Maintenant, lectrice, lecteur ; à votre tour d’adresser un merci à votre chroniqueur décalé, car je vous offre votre compagnon idéal de soirée. L’album qui plantera le décor de vos festins entre amis, l’opus qui saura se faire compagnon de vos mets et nectars !
Petit aparté : Beth et Joe doivent partager nombres de points communs. Dire qu'ils sont pétris de talents ? Rien de nouveau, cependant une vérité explose : impressionnante cette faculté commune à ne pas sortir des sons et des notes de leurs instruments et voix, mais de porter autant d'émotions dans chacune de leur intervention. Comme qui dirait ça fait ...
Maintenant, pour celles et ceux qui arriveraient vierges devant Beth ... je dirai que ça fait un bien fou ; d'entendre une chanteuse qui sort des canons canadiens et américains de ces chanteuses à grande gueule, dont on pourrait croire, qu'elles ont laissé un bout de nichon dans une encoignure de porte avant de se positionner connement devant le micro !!! Mais pas là. Fin de l'aparté, vous pouvez revenir (je sais, jeu de mots foireux ; mais c'est du Maënora ... Pur jus ; aparté - revenir).
Mon amour, ma dévotion, pour la musique prend tout son sens quand je peux m’abreuver, me régaler et savourer ce type d’album. L’émotion et le plaisir sont palpables, alors le mélomane qui est en vous … ne pourra que se gargariser de ces notes et ses/ces silences. Dieu merci, le plus que parfait existe ! « J’avais remercié » (plus que parfait) mes parents pour l’œuvre accompli, me permettre de pouvoir écouter ce type d’album : « Merci Papa, Merci Maman et tous les ans je voudrais que ça recommence, Youkaïdi, Kaïdi, Kaïda » (Aie, des restants de petite enfance). Pour les boulimiques de sonorités, il y a forcément besoin d’un éventail, d’une palette de genre et de style. Passer (par exemple) d’un CROSSFADE – Secret Of Love à celui-là, c’est se garantir d’une qualité, d’écoute du … parfait. S’il vous fallait une seule garantie, la présence ajoutée de Joe devrait suffire, la confirmation que le médiocre ne sera pas de la partie. Au temps des Pharaons, les Egyptiens appelaient, à juste titre, les oreilles : « les intelligentes », la raison les anciens prétendaient : « Que l’écoute est la clé de l’intelligence ». Si vous connaissez des cons, faites leur écouter ce Cd. Peut-être pourrez-vous en sauver quelques-uns ? Pour moi, prendre du plaisir avec la musique, c’est un signe de maintien de santé. Quand un politique, se décidera à rembourser mes Cds ? Quand ?
Maintenant petit cours … Qu'est-ce un geyser ?
Une source d'eau chaude dont l'origine provient d’une activité volcanique. Un verbe vient à l’esprit : "jaillir" et c'est toujours une curiosité que l'on souhaiterait voir. Ce sont des phénomènes volcaniques observés dans des endroits tectoniquement instables. Volcaniques, comme peuvent l’être nos deux protagonistes en entête sur cet album. (Voilà j'y viens).
Fin du pseudo cours de science. Mais si l’explication était donnée de manière plus conne, une réponse dans la rue ? On pourrait tout aussi bien prétendre en un mélange « parfait » du feu et de l’eau. Vous voyez ou je veux en venir ? Le feu serait Beth et l’eau Joe. Feu = puissance, chaleur, lumière, rayonnement et sa symbolique érotique ; le feu qui nous consume, l'acte sexuel, la passion, l'affectivité, les sentiments. Tout autant de mots et symboles pour définir le chant et l’image de Beth. Il y a de la possession dans l’interprétation. Mais il y a aussi l’eau : ce « solvant universel », élément indispensable de la vie. Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'Homme, élément majeur de l'environnement. Qui possède aussi cette image de puissance et … ce contre pouvoir : Parfois, elle éteint le feu brisant ainsi sa combustion ; absorbe et retient une grande partie de sa chaleur. Mais ... Si l’équilibre devait se faire ?
Si nous pénétrions dans un nouveau monde à l’écoute de cette album, si les silences sur lesquels reposent les notes nous prenaient au plus profond de nos êtres et nous captaient.
Ouais, je sais … je ne suis pas simple dans ma tête. Pas de ma faute une vie de débauche à respirer l’air frais des collines, autour d’un bivouac avec mes amis de la faune locale, écureuils et autre bêtes à poil dont Mme Maënora.
L’album est un hommage, de reprises dans un total respect de ses précurseurs ; des grands classiques tous sublimés. Ça commence et d’entrée ce sont des sonorités épurées qui s'imposent, des sons de hautes puretés, des rythmes de grande propreté et quand la voix vient vous cueillir, elle provoque et vient caresser vos sens. Une voix avec une identité quasi androgyne. La voix et le style de Beth, que je définirai ainsi : la définition d’une Nina SIMONE croisée d’un James BROWN. Pour l’album une pincée d’Aretha FRANKLIN qui croiserait B.B. King. Quand vient le moment des solos et chorus, Joe, nous régale de sa classe et sa justesse chirurgicale ; ajoutant à cela qu’un branque ne s’entoure pas de pieds nickelés … Donc, je te préviens, lectrice, lecteur, si le morceau d’ouverture Sinner’S Prayer est résolument soul, il conserve en sus cette grande classe rock débordante sur chaque titre et ce pour chacun des protagonistes. Un joyau sortant de son écrin dès l’ouverture ! Pour l’efficacité Joe joue en partie à domicile, Anton Fig et Carmine Rojas (respectivement batterie – basse), épaulés par Blondie Chaplin (guitare rythmique), Arian Schierbaum aux claviers. Et The BOVALAND Orchestra que l’on tetrouve également sur l’album solo Slo Gin de Joe.
C'est aussi l'histoire d'une rencontre initiée sur : « No Love On The Street », morceau de « Dust Bowl ».
Chocolate Jesus, on pénètre dans un monde « barré » comme sait le faire un Alice Cooper, des fonds de vieilles sonorités type musique Parisiennes, début du précédent siècle, esprit vieux Jazz ; la voix de Beth est à tomber. La seule chanteuse, que je connaisse, avec autant d’éventail dans sa voix, une énorme palette vocale, un arc en ciel puissance dix. Facile de tomber amoureux de cette voix et encore Joe, qui vient éclabousser de tout son talent, ce titre qui demande beaucoup plus de touché et subtilité que de technique.
Your Heart Is As Black As Night… Retour sur la soul, Beth tient de maître cet album ! Le son des cordes, cette fois est proche d’un univers de bandes sons à la Lautner (comparaison parfois employés sur certains D.A.D) ; attention, cette nana envoute. Vous êtes prévenus. Des chorus et des gammes vocales pour parfaire la couleur de l’album. Le jeu des musiciens est en total respect de l’esprit originel des titres, production en sus.
For My Friends, on rentre plein pot dans l’univers du rythme and blues, pas un chanteur ne pourrait mieux & plus donner vie à ce titre. Quand en plus on est capable de se délecter en sus de l’appui guitaristique de Mr BONAMASSA ! On réalise pleinement qu’il est trop tard pour se mettre dans un abri nucléaire, le scud t’as déjà pété à la gueule depuis trop de temps ; trop tard … T’es totalement irradié et dépendant de ce monument. Joe pioche dans ses univers ; de Black Country à celui de sa période solo, pour donner une énorme dimension au morceau. Le volume est vraiment conséquent !
Don’t Explain, l’Eponym de l’album. La scène, un décor boite de jazz début 19ème, période « Cotton Club », l’orchestre démarre sur une ballade soul – Jazz, on aperçoit le projecteur qui balance sur le rideau, on aperçoit les jambes de la fiancé de Roger Rabbit ? Non Beth, a pris sa place. Tant mieux, la chair est mieux que le synthétique (sans être fumeur je dirai ; la pipe : Oui ! Le PIP : Non !), même si Jessica Rabbit dégage quelque chose. http://www.youtube.com/watch?v=BnoQ5qxSRAU On ne cherche plus le loup dans la salle, celui qui hurle à la mort. Pourvu que Droopy soit videur ce soir.
Le genre même de morceau, qu’on vous adresse, pour vous dire : « Dis, toi ! Tu sais que tu m’intéresse ? »
I’D Rather Go Blind ; on garde l’esprit du précédent titre. Des fois qu’il y ait des gens trop laids pour emballer sur le précédent, ce chef d’œuvre s’appelle : MêmeuToAAvecTATêteDePouTUvAhYYYArrivé, mais … Une fois la lumière éteinte vous pourrez toujours vous rabattre sur votre verre de whisky. Ce même liquide qui a dû permettre avec quelques cocktails, miel et œufs gobés de donner cette voix unique. « The » voix de Diva de soul et de Blues. Et le solo qui s’étire vous permettra de tomber la bouteille. Comme j’aimerais être dans ce pub, à savourer une prestation Live. En petit comité … Un morceau qui n’a qu’un seul défaut s’arrêter à un moment ; snif !
Something’S Got A Hold On Me ‘ … Whaou ; attention exercice vocal et solis, pour les esprits un peu lent, qui auraient raté un épisode, on appréciera au passage, le batteur ; pour une introduction en plein univers Rythme and Blues ; digne des meilleurs Blues Brothers. Ça pulse sévère, petit tour du côté de la Louisiane pour faire danser les culs de jatte. Ceux qui penseront à Eddy Mitchell et son : « Pas de boogie woogie » ; vous êtes gentils, vous sortez et fermez la porte de la chapelle derrière vous ! Un navet et deux Patés pour ceux qui sortent, un ave et deux pater pour les plus veinards. Une expérience à vivre, le chant d’un pasteur, ou mieux … la présence de Beth, la gratounette (de Gibson, pas spongex) de Joe et The « Maënora » en distributeur d’hosties ! Le piano de Beth, prend les sonorités piano orgue. Alléluia !
I’LL Take Care Of You ; ballade soul, qui se rapproche assez de l’univers de : « The ballad Of John Henry ». Facile, pour les fans, de s’imaginer Joe visuellement dans sa réalisation du solo. Fans dont je fais partie, 8ème titre et je me régale toujours autant. Un album qui fera date, inusable auditivement !
Well Well ; on rebascule dans l’univers Rythme and Blues, avec ses essences de soul. Ici, on est assez proche de l’univers d’un Neworldson (un peu de pub' pour une ex' chronique). Et là on se met à penser : « Pourvu que cet album dure encore quatre plombes ??? ». Un titre qui redonne l’occasion d’entendre le grain vocal si juste de Joe.
Ain’T No Way ; à ce stade de l'album, je vous dois un aveu (dixième et dernier titre) … Beth n’est pas Black, si ces intonations, couleurs de voix et sa multitude de sonorité vous y a font penser ; faudra y renoncer et non … elle ne s’habille pas non plus avec une robe quatre places de chez Trigano. Pour le décor , on pénètre dans un piano bar, ambiance nuage de fumée bleutée de cigares, chapeaux borsalino pour Messieurs, robes assez longues pour cacher les stérilets des Mesdames. Voilà ; fini, The End.
Grand Merci à Joe et Beth, d’avoir été au bout de cette rencontre musicale, qui saura combler les amateurs les plus fins et exigeants, qui font forcément partie de mes lectrices, lecteurs qui auront su aller au bout de cette chro’. Chronique qui aura mis des mois pour sortir. Ce qui me permet d’affirmer haut et fort que cet opus on en parlera dans plusieurs décennies, comme un O.V.N.I. de son époque. Album qui aurait mérité un retour dans le passé ! Des oreilles chastes, des radios et chaines de télévisions intelligentes ; car le but est atteint : réaliser la plus parfaite des œuvres, l’album qui surpasse celui des prédécesseurs et fera date. Mais hormis les sites « intelligents » (comme ici !) ; ceux qui possèdent les clés (les intelligentes, se rappeler le début de la chro'), celles qui mesurent à sa juste importance, le fait que la musique fait partie d'un triangle de la vie.
Maintenant, lectrice, lecteur ; à votre tour d’adresser un merci à votre chroniqueur décalé, car je vous offre votre compagnon idéal de soirée. L’album qui plantera le décor de vos festins entre amis, l’opus qui saura se faire compagnon de vos mets et nectars !
Label : | Mascot Records |
Sortie : | 27/09/2011 |
Production : | Kevin Shirley |
Discographie : |
Don'T Explain (2011) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
http://www.youtube.com/watch?v=E7_0YVrj9LI
http://www.youtube.com/watch?v=WjG3z9AzmbQ
Notes des visiteurs : |
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Commentaires
Beth Hart sera, à Paris, en concert à la Cigale, le 20 Juin prochain. Malheureusement, sans la présence de Joe Bonamassa mais, néanmoins, cela vaudra vraiment le coup pour les Parisiens qui auront la chance d'aller la voir.
Christine : Merci à John Markus de nous avoir signalé cette date qui tombe à pic, car le 1er concert de Beth HART qui aura lieu au "New Morning" à Paris, le 6 Mars 2012, affiche COMPLET !
Dépêchez-vous de réserver pour le 20 Juin !
Quelqu'un dans une chronique,(Fab?), avait parlé de CD fait pour lui...hé bien, ce CD est fait pour moi ! Après la lecture de la chronique, j'avais programmé l'achat de ce CD, mais dès que j'ai vu l'ordre de Agreuh "MUST HAVE !", je l'ai commandé illico ! J'ai hâte de le recevoir et comme dirait DkP : "Putain, il me tarde !"
Merci Maënora, j'avais oublié que ce CD était sorti.
Même qu'il devrait être remboursé par Bachelot On touche au sublime et pourtant pour moi il n'est pas parfait cet opus
Non, il est trop court Je connaissais (évidemment) le Joe et je suis très fan mais je découvre Miss Hart. What a voice !!!!
Et jolie en plus La Belle est la Beth
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