Autant dire que le titre Burning Bridges de ce nouveau Bon Jovi est lourd de symbolique, puisque Jon a rompu les liens avec son label Mercury Records après 32 ans de contrat et de bons et loyaux services.
Bon Jovi avait signé avec Mercury Records en 1983 et a publié le premier album Bon Jovi en Janvier 1984. Il a fallu attendre le troisième album Slippery When Wet en 1986, pour que le groupe décolle à l'échelle mondiale et fasse son premier numéro un à l'échelle internationale. Le groupe a en quelque sorte adressé à Mercury Records un "doigt d'honneur" dans la chanson-titre de ce nouvel album Burning Bridges en guise de salut mais aussi de critique plutôt acerbe.
La chanson attaque la direction actuelle d'Universal Music, le propriétaire de Mercury, avec ces paroles "Après 30 ans de fidélité, ils vous enterrent / Maintenant peut-être que vous pouvez apprendre à chanter / Eh bien, je vais vous donner la moitié des bénéfices / Vous êtes la raison de l’écriture de cette chanson ".
Et en substance Jon Bon Jovi a rajoutté au Billboard, " Écoutez les paroles, car elles expliquent exactement ce qui est arrivé. Et voilà. "
C’est donc une fin du contrat avec Universal / Mercury. Le premier album qui ne sera pas sous la bannière de Mercury et par ailleurs véritable nouvel album de Bon Jovi sera publié en 2016. Celui-ci regroupe des chansons plus ou moins inédites qui ont été écrites depuis Crush, mais qui sont restées dans les tiroirs, des démos ou rushs que le groupe n’avait pas choisi de sortir sur les albums officiels.
Par ailleurs rappelons qu’en 2013, Ritchie Sambora a annoncé son départ, Jon n’a pas vraiment fermé la porte à un retour, il a été remplacé en concert mais pas dans le line-up officiel. Et en tout cas ce treizième album studio du groupe a donc été réalisé à trois, une première!
Dans ce contexte, inutile de préciser que beaucoup de fans étaient sceptiques et sur la défensive ! Et contre toute attente ces fonds de tiroir, plus deux nouveaux titres quand même, sont plutôt réussis, avec pas grand-chose à jeter ! Tout au plus une ballade de trop, mais laquelle ? Pas A Teardrop to the Sea, qui ouvre l’album, chantée avec conviction, ponctuée par un solo en harmonie avec un 1er refrain entêtant. Pas Blind Love, ballade sobre, accompagnée par piano et violons, et chargée d’émotions. Pas la plus électrique Who Would You Die Fo, qui nous vaut une belle montée en puissance via la batterie. Alors peut être Fingerprints, un brin sirupeuse, mais dotée toutefois d’une belle mélodie…
Au rayon tempo plus soutenu, les réussites sont nombreuses, avec le festif et entrainant We Don’t Run, le un peu moins rapide mais tout aussi accrocheur Saturday Night, le très optimiste Life Is Beautiful, le hit I'm Your Man aux accents « ouh ouh Stoniens ». Excellente aussi la fameuse diatribe contre le label, qui en fait est un country rock qui sent bon le terroir, et accrocheur en diable, Burning Bridges. Les adieux au label sont exprimés en multi langue sans oublier un adieu bien français : "SayonaraAdios, auf wiedersehen, farewell Adieu, good night, guten abend" et un peu plus loin "Play it for your friends in hell", un adieu pour le moins sans regret !
Et la conclusion qui s’impose : les fonds de tiroir de Bon Jovi recelaient quelques pièces qui valaient vraiment le coup d’être exhumées ! Sans atteindre les sommets des premiers albums, celui- fait plus que tenir la route, c’est une bien belle façon de conclure cette page d’histoire du groupe de trois décades, en souhaitant que ce soit de bon augure pour l’avenir !
Bon Jovi avait signé avec Mercury Records en 1983 et a publié le premier album Bon Jovi en Janvier 1984. Il a fallu attendre le troisième album Slippery When Wet en 1986, pour que le groupe décolle à l'échelle mondiale et fasse son premier numéro un à l'échelle internationale. Le groupe a en quelque sorte adressé à Mercury Records un "doigt d'honneur" dans la chanson-titre de ce nouvel album Burning Bridges en guise de salut mais aussi de critique plutôt acerbe.
La chanson attaque la direction actuelle d'Universal Music, le propriétaire de Mercury, avec ces paroles "Après 30 ans de fidélité, ils vous enterrent / Maintenant peut-être que vous pouvez apprendre à chanter / Eh bien, je vais vous donner la moitié des bénéfices / Vous êtes la raison de l’écriture de cette chanson ".
Et en substance Jon Bon Jovi a rajoutté au Billboard, " Écoutez les paroles, car elles expliquent exactement ce qui est arrivé. Et voilà. "
C’est donc une fin du contrat avec Universal / Mercury. Le premier album qui ne sera pas sous la bannière de Mercury et par ailleurs véritable nouvel album de Bon Jovi sera publié en 2016. Celui-ci regroupe des chansons plus ou moins inédites qui ont été écrites depuis Crush, mais qui sont restées dans les tiroirs, des démos ou rushs que le groupe n’avait pas choisi de sortir sur les albums officiels.
Par ailleurs rappelons qu’en 2013, Ritchie Sambora a annoncé son départ, Jon n’a pas vraiment fermé la porte à un retour, il a été remplacé en concert mais pas dans le line-up officiel. Et en tout cas ce treizième album studio du groupe a donc été réalisé à trois, une première!
Dans ce contexte, inutile de préciser que beaucoup de fans étaient sceptiques et sur la défensive ! Et contre toute attente ces fonds de tiroir, plus deux nouveaux titres quand même, sont plutôt réussis, avec pas grand-chose à jeter ! Tout au plus une ballade de trop, mais laquelle ? Pas A Teardrop to the Sea, qui ouvre l’album, chantée avec conviction, ponctuée par un solo en harmonie avec un 1er refrain entêtant. Pas Blind Love, ballade sobre, accompagnée par piano et violons, et chargée d’émotions. Pas la plus électrique Who Would You Die Fo, qui nous vaut une belle montée en puissance via la batterie. Alors peut être Fingerprints, un brin sirupeuse, mais dotée toutefois d’une belle mélodie…
Au rayon tempo plus soutenu, les réussites sont nombreuses, avec le festif et entrainant We Don’t Run, le un peu moins rapide mais tout aussi accrocheur Saturday Night, le très optimiste Life Is Beautiful, le hit I'm Your Man aux accents « ouh ouh Stoniens ». Excellente aussi la fameuse diatribe contre le label, qui en fait est un country rock qui sent bon le terroir, et accrocheur en diable, Burning Bridges. Les adieux au label sont exprimés en multi langue sans oublier un adieu bien français : "SayonaraAdios, auf wiedersehen, farewell Adieu, good night, guten abend" et un peu plus loin "Play it for your friends in hell", un adieu pour le moins sans regret !
Et la conclusion qui s’impose : les fonds de tiroir de Bon Jovi recelaient quelques pièces qui valaient vraiment le coup d’être exhumées ! Sans atteindre les sommets des premiers albums, celui- fait plus que tenir la route, c’est une bien belle façon de conclure cette page d’histoire du groupe de trois décades, en souhaitant que ce soit de bon augure pour l’avenir !
Année:2015
Label:Mercury Records
Production:n/a
Discographie : |
Bon Jovi (1984) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Plusieurs titres en écoute dans les videos ICI
Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
Oubliez le Bon Jovi des débuts et écoutez ce disque objectivement. Vous y trouverez de bonnes compositions avec des refrains chantants et un Bon Jovi qui innove sans nous resservir un énième Slippery When Wet (un must au passage). La version japonaise comprend le superbe titre Take back the Night. Le prochain album va être plus hard.
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