Originellement le groupe s’appelait Disneyland After Dark mais la menace d’un procès avec Disneyland les a convaincus de changer leur nom en D.A.D. Leur dernier album intitulé « DIC-NII-LAN-DAFT-ERD-ARK » est sorti en mars 2013 en version «DE LUXE EDITION ». Nous avons, Greg et moi eu une conversation téléphonique intéressante. L’homme est attentif, posé et prend plaisir à répondre à nos questions. Ils sont en pleine tournée de promotion.
Ton premier instrument était un piano. Je souhaiterais en savoir plus s’il te plait.
- Il y avait un piano dans la maison de mes grands-parents.Je m’asseyais et je jouais. Je n’ai pris des leçons que plus tard dans ma vie. Le piano est une partie de moi. Je compose tous mes morceaux au piano. Les parties de guitares sont composées au piano.
Tu as appris la guitare pour jouer dans un groupe avec ton frère Jesper ?
- Il a commencé à prendre des leçons de guitare à l’école. On a commencé à jouer du punk. Je voulais jouer de la guitare. J’étais plus dans le trip jouer de la guitare que lui. J’ai pris des leçons. Je travaillais dur. Mon frère ne s’entraînait jamais. Il a fondé DAD avec le batteur et je les ai rejoints ensuite.
Quand t’es-tu dit que tu voulais être une star du rock’n’roll ?
- J’avais 13-14 ans quand j’ai commencé à jouer de la guitare mais je n’ai jamais pensé à être professionnel. Je ne savais pas que ça pouvait être un mode de vie. C’est arrivé comme ça. C’était une surprise pour moi de savoir qu’on pouvait gagner de l’argent comme ça (rires).
Qui sont tes idoles ?
- Django Reinhardt, il vivait à Paris, c’était un gitan. Il était très intelligent. Et Jimi Hendrix aussi. Personne n’a atteint son niveau depuis. Le plus grand.
Ton album préféré ?
- La question n’est pas facile. Peut-être The Ramones « it’s alive ».
Quels guitares utilises-tu et quels amplis?
- Ma Fender Jazzmaster 63 est ma préférée. Je l’utilise tout le temps que ce soit en studio ou sur scène. Je joue aussi sur Gibson Les Paul. Mes amplis sont des Marshall. Tout mon matériel, tu peux l’acheter en boutique.
Que peut-il arriver à Disneyland quand la nuit tombe (Disneyland After Dark) ?
- C’est une bonne question. Le jour tu fais attention à ce que tu dis, à ce que tu fais, à ton comportement mais quand la nuit tombe tu peux te lâcher et écrire ton propre conte de fée. Et si tu viens à un show de D.A.D. tu sauras que rien n’est comme tu l’attends.
DAD sonne comme un groupe australien. Les bars, la bière, la transpiration. Du rock pur comme Jimmy Barnes. Est-ce intentionnel ?
- Je n’en ai aucune idée, c’est une pure coïncidence. On connait AC/DC bien sur mais nous n’avons aucune connection avec des groupes australiens.
La voix de Jesper sonne comme celle de Steven Tyler je trouve.
Je n’avais pas fait attention. J’aime beaucoup Steven Tyler. C’est un compliment, je le dirai à Jesper.
Vous étiez supposés frapper de plein fouet le marché américain avec votre chanson “Sleeping my Day Away” (1989) mais vous avez préféré vous concentrer sur le marché européen. Pourquoi et le regrettez-vous ?
- Je n’ai aucun regret. Le disque est sorti en 89 aux USA. « Sleeping my Day Away » est sorti en single et n’a pas mal marché. On a changé de Label aux USA et après on s’est focalisé sur l’Europe. Ce n’est pas quelque chose que nous avons décidé. Aujourd’hui c’est différent nous avons à nouveau un label aux USA et nous sommes heureux d’être de retour dans ce pays après 20 ans.
Votre dernier album est une tuerie. Je l’aime beaucoup. Très rock et très puissant. On y sent la sueur et le vrai rock’n’roll. C’est ce que vous vouliez ?
- Merci. On avait envie de faire un album très rock. Du rock simple et efficace. Je suis très fier de cet album.
Vous êtes comme AC/DC,vous vous fichez pas mal des modes.
- Oui, on joue la musique que l’on aime. On a varié un peu notre musique par le passé mais avec cet album on est revenus à du pur rock’n’roll.
Le refrain de “I Want what she’s got” ressemble à “Make It Wit Chu” de Queens of the Stone Age. Etait-ce voulu ?
- Je connais la chanson mais ce n’est qu’une coïncidence. On n’a pas voulu la copier parce que ce n’est pas une chanson qu’on écoutait quand on a écrit « I Want what she’s got ». Ca me fait plaisir que tu fasses cette comparaison.
Justement dans le clip de la chanson « I want what she’s got » vous vous travestissez en femme. Juste pour le fun ?
- Oui. On avait envie de se déguiser en filles pour cette vidéo et on était super bien maquillés. On s’est bien amusés à faire ça.
“We All Fall Down” est un slow. Avec du piano. C’est quelque peu inhabituel pour D.A.D. Tu m’expliques?
- Ca sonnait bien avec la chanson. On avait envie de cet élément. Surtout sur scène où cela fait une coupure avec le reste du show. Cette chanson était géniale pour le piano.
Crois-tu au futur du rock’n’roll ?
- Oui. Le rock’n’roll ne PEUT PAS mourir (it CANNOT die). Il est là pour toujours. Le rock’n’roll est un feeling, tu n’as pas besoin de basse ou de guitare. C’est une manière de vivre (it’s a way of life). Django Reinhardt était un rocker, il est mort en 53, c’était un vrai rock’n’roller dans l’âme.
Si je te dis que D.A.D. est un groupe honnête et sincère, que me réponds-tu ?
- Oui on a fait beaucoup de blagues et de conneries mais on est très honnête sur notre musique.
Quels sont tes hobbies?
- Je joue du piano comme je te l’ai déjà dit. Je joue au tennis, je peins, je joue au football, je fais du skateboard mais c’est dur, je fais de la moto.
En 2014 DAD fête ses 30 ans. Allez-vous célébrez cet évènement ?
- Oui. On va faire une compilation des 30 ans avec 30titres pour fêter cet anniversaire.
En attendant, nous avons ce « DIC-NII-LAN-DAFT-ERD-ARK », dont le titre est un peu un pied de nez à Disneyland, qui est un véritable album de rock’n’roll joué par des musiciens honnêtes envers eux-mêmes et à la musique qu’ils représentent. Je sais, c’est juste du rock’n’roll… Mais...
Ton premier instrument était un piano. Je souhaiterais en savoir plus s’il te plait.
- Il y avait un piano dans la maison de mes grands-parents.Je m’asseyais et je jouais. Je n’ai pris des leçons que plus tard dans ma vie. Le piano est une partie de moi. Je compose tous mes morceaux au piano. Les parties de guitares sont composées au piano.
Tu as appris la guitare pour jouer dans un groupe avec ton frère Jesper ?
- Il a commencé à prendre des leçons de guitare à l’école. On a commencé à jouer du punk. Je voulais jouer de la guitare. J’étais plus dans le trip jouer de la guitare que lui. J’ai pris des leçons. Je travaillais dur. Mon frère ne s’entraînait jamais. Il a fondé DAD avec le batteur et je les ai rejoints ensuite.
Quand t’es-tu dit que tu voulais être une star du rock’n’roll ?
- J’avais 13-14 ans quand j’ai commencé à jouer de la guitare mais je n’ai jamais pensé à être professionnel. Je ne savais pas que ça pouvait être un mode de vie. C’est arrivé comme ça. C’était une surprise pour moi de savoir qu’on pouvait gagner de l’argent comme ça (rires).
Qui sont tes idoles ?
- Django Reinhardt, il vivait à Paris, c’était un gitan. Il était très intelligent. Et Jimi Hendrix aussi. Personne n’a atteint son niveau depuis. Le plus grand.
Ton album préféré ?
- La question n’est pas facile. Peut-être The Ramones « it’s alive ».
Quels guitares utilises-tu et quels amplis?
- Ma Fender Jazzmaster 63 est ma préférée. Je l’utilise tout le temps que ce soit en studio ou sur scène. Je joue aussi sur Gibson Les Paul. Mes amplis sont des Marshall. Tout mon matériel, tu peux l’acheter en boutique.
Que peut-il arriver à Disneyland quand la nuit tombe (Disneyland After Dark) ?
- C’est une bonne question. Le jour tu fais attention à ce que tu dis, à ce que tu fais, à ton comportement mais quand la nuit tombe tu peux te lâcher et écrire ton propre conte de fée. Et si tu viens à un show de D.A.D. tu sauras que rien n’est comme tu l’attends.
DAD sonne comme un groupe australien. Les bars, la bière, la transpiration. Du rock pur comme Jimmy Barnes. Est-ce intentionnel ?
- Je n’en ai aucune idée, c’est une pure coïncidence. On connait AC/DC bien sur mais nous n’avons aucune connection avec des groupes australiens.
La voix de Jesper sonne comme celle de Steven Tyler je trouve.
Je n’avais pas fait attention. J’aime beaucoup Steven Tyler. C’est un compliment, je le dirai à Jesper.
Vous étiez supposés frapper de plein fouet le marché américain avec votre chanson “Sleeping my Day Away” (1989) mais vous avez préféré vous concentrer sur le marché européen. Pourquoi et le regrettez-vous ?
- Je n’ai aucun regret. Le disque est sorti en 89 aux USA. « Sleeping my Day Away » est sorti en single et n’a pas mal marché. On a changé de Label aux USA et après on s’est focalisé sur l’Europe. Ce n’est pas quelque chose que nous avons décidé. Aujourd’hui c’est différent nous avons à nouveau un label aux USA et nous sommes heureux d’être de retour dans ce pays après 20 ans.
Votre dernier album est une tuerie. Je l’aime beaucoup. Très rock et très puissant. On y sent la sueur et le vrai rock’n’roll. C’est ce que vous vouliez ?
- Merci. On avait envie de faire un album très rock. Du rock simple et efficace. Je suis très fier de cet album.
Vous êtes comme AC/DC,vous vous fichez pas mal des modes.
- Oui, on joue la musique que l’on aime. On a varié un peu notre musique par le passé mais avec cet album on est revenus à du pur rock’n’roll.
Le refrain de “I Want what she’s got” ressemble à “Make It Wit Chu” de Queens of the Stone Age. Etait-ce voulu ?
- Je connais la chanson mais ce n’est qu’une coïncidence. On n’a pas voulu la copier parce que ce n’est pas une chanson qu’on écoutait quand on a écrit « I Want what she’s got ». Ca me fait plaisir que tu fasses cette comparaison.
Justement dans le clip de la chanson « I want what she’s got » vous vous travestissez en femme. Juste pour le fun ?
- Oui. On avait envie de se déguiser en filles pour cette vidéo et on était super bien maquillés. On s’est bien amusés à faire ça.
“We All Fall Down” est un slow. Avec du piano. C’est quelque peu inhabituel pour D.A.D. Tu m’expliques?
- Ca sonnait bien avec la chanson. On avait envie de cet élément. Surtout sur scène où cela fait une coupure avec le reste du show. Cette chanson était géniale pour le piano.
Crois-tu au futur du rock’n’roll ?
- Oui. Le rock’n’roll ne PEUT PAS mourir (it CANNOT die). Il est là pour toujours. Le rock’n’roll est un feeling, tu n’as pas besoin de basse ou de guitare. C’est une manière de vivre (it’s a way of life). Django Reinhardt était un rocker, il est mort en 53, c’était un vrai rock’n’roller dans l’âme.
Si je te dis que D.A.D. est un groupe honnête et sincère, que me réponds-tu ?
- Oui on a fait beaucoup de blagues et de conneries mais on est très honnête sur notre musique.
Quels sont tes hobbies?
- Je joue du piano comme je te l’ai déjà dit. Je joue au tennis, je peins, je joue au football, je fais du skateboard mais c’est dur, je fais de la moto.
En 2014 DAD fête ses 30 ans. Allez-vous célébrez cet évènement ?
- Oui. On va faire une compilation des 30 ans avec 30titres pour fêter cet anniversaire.
En attendant, nous avons ce « DIC-NII-LAN-DAFT-ERD-ARK », dont le titre est un peu un pied de nez à Disneyland, qui est un véritable album de rock’n’roll joué par des musiciens honnêtes envers eux-mêmes et à la musique qu’ils représentent. Je sais, c’est juste du rock’n’roll… Mais...
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