J’ai eu la chance de la rencontrer à la fin d’un concert Parisien en 1992 et je garde le souvenir d’un homme d’une grande gentillesse, humble et abordable. Peut-être aurais-je la chance un jour de recroiser son chemin ?
Paris est donc le titre de ce nouvel album (le 6ème) au livret soigné qui reprend des vues de la plus belle ville du monde. Une ville multiculturelle comme la musique de cet artiste. Après un clin d’œil à l’accordéon sur La Ville Des Amoureux, c’est le titre Rock’n’Roll qui débarque toutes guitares dehors avec DAMIAN WILSON (TRESHOLD, HEADSPACE…) au micro, une bonne entrée en matière. Puis un WILSON pouvant en cacher un autre, c’est PAUL WILSON qui pousse la chansonnette sur The Flame, un titre Westcoast mâtiné de Soul et de Funk, le tout chaloupé à souhait. La première ballade A Divided Heart chanté par STEVE THORNE est tout simplement magnifique, bourrée d’émotions. Narnia est un petit interlude acoustique qui rappelle l’époque du grand GENESIS. Damian revient sur Dancer qui se veut dans la lignée de The Flame, avec toujours ce côté Westcoast, un régal. Peter prend le micro avec un phrasé parlé sur The Fight à l’ambiance pesante, curieux mais pas désagréable grâce entre autre à une belle ligne de clavier et des chœurs féminins. Renaissance est un instrumental mid-tempo où toute la classe de Peter s’étale que cela soit à la basse ou à la guitare. Summer Love est une ballade là aussi qui flirte avec le sublime au niveau de la mélodie, sur laquelle la voix de Steve est en parfaite harmonie, une véritable communion. Romance est en mode acoustique, une chanson légère et fraiche qui tranche avec la mélancolie qui se dégage du titre Paris. La mélodie du piano, ainsi que le chant qui nous conte un amour perdu se veut déchirant. When Heaven Touches Earth me fait penser à BARCLAY JAMES HARVEST et j’adhère totalement à la mélodie ainsi qu’aux chœurs féminins (réalisés par HAYLEY OLIVER) aériens, ainsi qu’à la structure du morceau dont l’intensité monte peu à peu. Into Light est un mid-tempo sur lequel j’adore les lignes de guitares finales qui posent une belle ambiance. La Soul et la Westcoast sont à l’honneur sur Soul Cry avec un STEVE CHRISTEY à la batterie, méga inspiré comme tout au long de ce disque. Take Me Home termine l’album sur une note douce et amère. Cette chanson acoustique parle de la fin de vie et de l’autre vie qui nous attend (peut-être) ailleurs. Un autre grand moment de mélodie qui se veut subtil et sensible à la fois avec toujours ces chœurs (des anges…) qui vous murmurent à l’oreille de douces harmonies. Les paroles de ce titre comme plein d’autres témoignent de la foi indéniable de Peter. Ses paroles se veulent profondes car on est loin des clichés de la Pop Louange et ses sempiternels Allélujah. Elles arrivent même à me toucher, moi qui suis un agnostique convaincu.
Vous l’aurez donc compris chers amis lecteurs, ce disque même s’il est sorti en fin d’année 2013, est mon premier non pas gros coup de cœur, mais plutôt mon premier beau coup de cœur de cette année 2014. Un disque solaire qui vous nourrit l’âme et l’esprit, vous apporte paix et sérénité et de nos jours cela n’est pas commun. Un grand merci donc à Peter et à tous les musiciens qui l’accompagnent pour cette belle offrande.
Label : | Whiteknight Records |
Sortie : | 2013 |
Production : | Peter Gee & Rob aubrey |
Discographie : |
Heart Of David (1993) Visions Of Angels (1997) The Spiritual World (2008) East Of Eden (2011) Paris (2013)
|
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.