J’avoue j’ai mis un temps fou avant de chroniquer ce nouvel album de Révolution Saints , Light In The Dark qui sort 2 ans après le très bon Turn Back Time.
J’avoue que j’ai mis un moment pour deux raisons essentielles. La première vient du fait que j’ai eu du mal à m’enthousiasmer pour un groupe ou figure quand même un type accusé de violences conjugales et qui en plus de cogner sur sa batterie tape aussi sur des femmes. Il a d’ailleurs été je crois plus ou moins viré de Journey pour ça car le fait de plaider coupable ne l’exonère pas de tout et n’en fait pas l’étoffe d’un rocker !!! Ça c’est la première chose et elle a son importance car autant je vouais une admiration sans borne pour ce batteur dans Journey et dans le premier Révolution, autant là il me laisse froid. La seconde c’est sur la qualité de l’ensemble de l’album que je trouvais moins bonne que sur le précèdent.
Il faut dire que ça arrive parfois qu’un titre cannibalise tout le reste et propose quelque chose de tellement fort que la suite semble bien fade. C’est un peu le cas ici avec Light In The Dark qui ouvre le cd de manière gigantesque. Un mix entre Journey et Eclipse pour un hit incontournable pour cette année 2017. Du coup, après le reste m’a moins emballé sauf un titre comme Ride On lui aussi très bon. La preuve avec le second morceau Freedom qui n’est pas mauvais en soi mais qui propose quelque chose de plus hard, de plus sombre qui me convient moins dans le genre. En fait, je me suis un peu emmerdé à l’écoute de cette galette. Del Vecchoio derrière fait du bon boulot mais ça devient un brin convenu a la longue, Aldrich a tendance aussi à me les briser par son jeux de gratte fait de riffs incessants mais souvent les mêmes ou t’as envie de lui dire « eh coco lève la tête et varie un peu ton jeux !!! », la présence non présence de Jack Blades qui est pour le moins absent et la répétitivité de certains titres construits sur le même moule avec le lot de balades au piano assez convenues.
Je sais que certains ont adoré et trouveront cette chronique trop dure. Pour moi il y a trop de choses qui entourent cet album et qui en fait aussi son contenu pour que je n’adhère pas à 100%. Je suis passé à côté.
Année:2017
Label:Frontiers
Production:Alessandro Del Vecchio
Discographie:
Turn Back Time (2015)
Light In The Dark (2017)
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