Ils sont jeunes, ils sont beaux…Non je déconne !!!!
Ce n’est en tout cas pas sur ça que je vais pouvoir axer ma chronique du dernier Kansas, The Prélude Implicite qui sort chez Inside Out. Franchement, je n’attendais plus rien de nouveau du groupe qui se complaisait depuis un bail à sortir live puis compils pour faire un peu marcher le commerce. Depuis Somewhere To Elsewhere le précèdent il s’est quand même écoulé 16 ans !!! Vous me direz je ne garde pas un souvenir miraculeux de cette galette qui voyait pourtant le groupe se reformer dans son intégralité avec le comeback de Kerry Livgren qui avait tout composé. Depuis, les têtes ont encore changé et il a surtout fallu remplacer Steve Walsh qui est soit parti, soit a été poussé dehors tellement vocalement ça devenait compliqué !!!! Le groupe a rappelé John Elefante mais celui-ci a dit niet, il s’est donc rabattu sur Ronnie Platt qui a officié quelques temps chez Shooting Star. Bref, ce groupe revient et ça me fait toujours quelque chose sachant que mon premier vynil acheté était le Point Of Know Return en 1977. J’avais entendu la chanson, qui donne son nom à l’album, un mercredi après-midi à la Tv et j’étais tombé fou de ce titre. Ensuite, j’avais découvert le reste de la discgraphie et j’ai continué à les suivre durant toutes ces années. J’aime ce groupe mais pas tout. N’étant pas un grand fan de progressif, c’est vrai que parfois les titres à rallonge, surtout sur les premiers opus, ont tendance à me casser les pieds !!! De plus, il a fallu les suivre entre les changements de line up suite à des dissensions entre Walsh et Livgren, dans les changements de styles pour arriver sur des albums très FM comme Power en 1986.
The Prélude Implicite qui sort cette année n’est que le 14ème albums de Kansas qui a sorti son premier en 1974 !!! Finalement ça ne fait pas lourd !!! Par contre si vous voulez de la compil, alors la y’en a !!! Bref, je n’attendais pas grand-chose de cet essai et je dois dire que le résultat m’a plutôt plut !!! Ronnie Platt faisant largement oublier Walsh, je parle du Walsh de maintenant, en magnifiant de sa magnifique voix toutes les compos. Alors certes, il reste toujours des moments avec nos amis qui me sont difficilement supportables comme la plage de plus de 8 minutes, The Voyage Of Eight Eighteen. Pas que je n’aime pas les morceaux longs mais là le violon part dans tous les sens sans véritable mélodie. A l’inverse des très bons With This Heart, de la belle balade The Nung Heroes ou bien du tres prog mais très réussi Rythm In The Spirit. En fait, le groupe s’est employé à faire renaitre leur musique passée en y ajoutant de temps en temps des touches modernes mais pas trop comme sur Summer. On n’a pas l’impression d’ailleurs que l’album date de cette année sauf au niveau du son tout de même et du mixage. D’un autre côté cela ne sonne pas non plus vieillot et c’est là qu’on se dit que des Dust In The Wind ou Carry On Wayward Son sera toujours audible dans quelques années.
Un retour qui est loin de sentir la naphtaline et c’est déjà ça.
Année:2016
Label:Inside Out
Production:Zak Rivzi
Discographie : |
Kansas (1974) |
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Commentaires
Bonne année à tous en musique bien sur! Pascal
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