Super, encore un Best Of !
On va pouvoir le ranger à côté des albums qu’on a déjà ; Youpi ! Pourvu que dans l’édition collector il y ait le tube de vaseline. Bizarre à chaque fois que je vois ce type d’album arriver je les fuis ! Haine.
Si seulement les artistes offrait un plus ; un album Live, ou une édition avec Blu-Ray de l’enregistrement studio ou un Ep contenant juste les inédits. Mais non, le fidèle qui suit le groupe depuis perpète ne fait même pas la queue pour l’avoir profond ! Normal c’est du DARE (faut être Français limite vulgaire pour la comprendre).
Mais cela est propre à chaque artiste qui se voit obliger de nous infliger cela.
Bientôt des photos en noirs et blancs à colorier des artistes ??? Au point où on en est !
Maintenant parlons du contenu ; mais vous savez déjà qu’il manquera minimum une étoile.
C’est la crise les artistes ont perdu l’inspiration mais … pas le besoin de fric.
Si vous ne connaissez pas ce groupe, vous pourriez commencer par celui-ci. Attention le temps est au conditionnel.
Si vous êtes collectionneur et que vous ne savez pas où mettre votre fric, foncez ! Impératif.
Si vous pensez qu’il vaut mieux investir pour le même prix sur des inédits. Merci d’être passé et allez voir ailleurs.
Ça fait mal d’écrire ça, surtout quand vous avez revendiqué pendant des années, ce groupe sur le podium de vos préférés. Mais l’adage l’atteste : qui aime bien …
Non, nous chroniqueurs ne sommes pas des gens insensibles ; mais des passionnés qui dévorent la musique même quand la faim n’est plus vraiment là. Toujours à la recherche de l’album ultime et quand on le tient, on le met aussitôt de côté pour en chercher un autre. De vrais malades ; à la base (en ce qui me concerne) dans le besoin de choses nouvelles, donc à fortiori forcément là je digère mal.
Je dois avouer que cet album n’est pas désagréable, voire même le contraire ; mais les reprises et arrangements ont effacé pratiquement toute l’authenticité, l’originalité de son géniteur 1998. C’est comme tomber amoureux d’une sudiste pour son accent chantant et vous la retrouvez 15 piges plus tard à Paris … Le physique a un peu changé, pas forcément en mieux … Mais le pire c’est sa voix !!! « C’est quoi ces sons de m#rde qui sortent de ta bouche ? » Plus d’accent ! Ce serait comme regardez les chtis avec Kad Merhad qui parlerait à la Parisienne ; on n’y croirait pas. Oups, j’ai fait une gaffe ! Imaginez une beauté masqué par des artifices ; c’est carrément ça. Bon perso’ je répondrai, par charité présent, en mémoire du passé. A contrario, je préfère la grande fille de la pochette du « 2 » que la gamine du « 1 ». Je motive l’achat.
Alors les changements, un titre de moins par rapport à son ancêtre et deux de plus. Monsieur étant membre à part entière de Thin Lizzy il a fait disparaitre « Still in love with You ». Pour deux inédits et je dois dire que si il doit nous ressortir chacun de ces précédents opus avec deux inédits … Qu’il les regroupe tout de suite et on en parle plus.
En raccourci, je vous dirai que ça reste beau … Un charme en moins. Curieusement ce facteur charme qui est censé se développer avec le temps, est resté coincé dans l’œuvre d’antan. Precious & Cold Wind Will Blow sont les morceaux qui doivent permettre de justifier l’achat.
Pour le premier : Precious, encore une superbe pièce dans le plein esprit de l’opus 1998 et quand j’entends ces sonorités, je pleure de ne pas avoir un album d’inédits. Ce mec possède un talent inouï ; alors pourquoi ne pas se mettre à créer. Merci, de m’expliquer !
Un pur mid tempo, mélodique dans la veine de ce que l’artiste peut nous offrir de mieux ; le genre de titre qui personnellement me fait très mal de le savoir au sein d’un Thin Lizzy sans son maitre d’œuvre Phil L.
Precious, On entend là, des lignes de guitare inspirées à la manière d’un autre illustre et disparu Irlandais, ayant donné de son talent et des lettres de noblesses au combo né à Dublin.
Cold Wind Will Blow on rouvre la plaie, un pur titre DARE. Si quelqu’un connait personnellement Darren, qu’il lui mette un grand coup de pompe au cul et lui dise que le Maënora est hyper vénère. Car il va se retrouver dans l’obligation d’acheter cet album pour deux inédits et quelques arrangements dispensables. Une fois encore la guitare vient nous offrir un chorus, type école Hard mélodique, excellent touché, beau son.
Alors, oui on peut toujours chercher à se motiver plus, se dire qu’il y a des écarts d’interprétations ; à commencer par le solo sur Walk On The Water, les titres qui étaient magnifiques opèrent toujours une forme de magie, Darren chante toujours merveilleusement bien. Le titre Calm Before The Storm perd deux minutes sur son toilettage du temps, mais également son emprunte des embruns en restant fort agréable.
Après, quelques problèmes dans les ordres des deux opus. Ce qui peut surprendre le gros fan.
Opus 2012, une perte sur les sonorités acoustiques sur Rescue Me, offrant cette fois une part plus belle à l’électrique ainsi qu’une autre étude de son.
En pratiquant un mauvais humour (je sais facile pour moi ;-D), je pourrais vous dire qu’au fil des années avec la perte de poil le DARE devient même plus dur ? Moins chevelus et des sons plus Rock.
Une version acoustique nous est livrée, à contrario, en remplacement du piano pour Silence Of Your Head, sacrifiant encore une minute sur l’autel du temps. Alors pépère, on a moins d’endurance ? (je plaisante !)
Même traitement pour Ashes qui trouve une intro légèrement modifiée, avec un chorus insisté qui rend la mélodie plus éthérée. Et hasard ? Le titre 8 du précédent opus « In Flames » est devenu … Cendres ;-)
Crown Of Thorns est quant à elle mieux attaquée sur sa version liftée ; mais je perçois la voix du passé plus en authenticité.
A ce stade me vient une question existentielle : « Quel intérêt pour cet album ? »
Imaginons le quidam qui achetait en 1998, encore, des vynils ; il se retrouve avec une grande pochette d’une petite fille habillée et là … Il va acheter un dessin de 12 cm d’un joli nue, pour quoi ? Huit mm de raie ? À tout casser, je vous l’accorde un album surtout prédestiné aux collectionneurs addictifs’.
Même si l’intro de Deliverance raccourcit d’une trentaine de seconde semble cette fois gagner en émotion.
En conclusion, une guitare plus présente, une basse plus en retrait. J’aurai aimé entendre les cordes de cet instrument claquer, faire corps avec la batterie ; récupérer plus d’ambiances, plus d’accents ; percevoir la culture Irlandaise fortement plus imprégnée. Pourquoi pas, un double album composé à moitié d’inédits.
Alors, on restera à quatre étoiles, car c’est impossible de remettre moins à ce grand compositeur ; mais Darren … De toi à moi (le BIG fan) tu fais chier ! & nous ressort pas tous tes albums dans ce format, sinon je te traite d’Anglais !
Ta production est meilleure, mais si tous les zicos te copient, je fais quoi ? Je revends une de mes villas ?
Label : | Legend Records |
Sortie : | 08/10/2012 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Out Of The Silence (1988) |
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