Autant l'avouer, malgré avoir été fan quasiment dès les premières heures
Me suis mis à bouder cet artiste parfois trop triste plagieur,
Mais surtout par ma ridicule rancoeur
De ses refus de tourner avec mon groupe de cœur (BCC)
Armé jusqu'aux dents, j'étais prêts à flinguer à la première référence trouvée.
Et ni une ni deux, mes oreilles salivaient d'en dégoter par milliers (Stax, Gospel, Bayou, Country)
Tel un throll aux yeux rougit de sang devant son écran à médire d'impuretés
A trop vouloir m'en délecter, trop je m'empressai
Et comme tout throll, abruti, me tira balle dans le pied,
Il fallut m'asseoir sur le lit à panser la plaie.
Pendant ce temps le disque lui, tournait sur Play
Allez-je donc dire '' bon sang, mais oui : ça me plait ?''
Ou rester comme beaucoup, encore soupe au lait ?
Serai-je atteint de rédemption ?
Pour en être sûr, je m'empressai de réécouter son Blues of Desperation
Croyant être le seul à ne pas lui avoir poser le genou de la dévotion
Serai-je donc à nouveau entrer en sa religion ?
Pour y croire, il me faudra plusieurs preuves de cette résurrection
Car il est évident que le sieur a dans le son de sa guitare et de sa voix
Un double atout qui met la concurrence en bordure de voie
Il n'empêche que comme tout orateur, l'homme se fait bavard
Bavard avec des évidences, alors qu'à l'essentiel, il nous rendrait tricard
Pick up the Pieces,
se seraient suffit à la minute comme interlude
ou Love is a Gamble, blues plat et archi convenu
Qu'un Jonny Lang, lui, arrive à sublimer en vertu
I've got some Mind Over What Matters
garde mon avis sur la même longueur,
bien que son côté ludique nous maintient un court moment à la plénitude
ou King Bee Shakedown
Boogie lindy de série B(ii) comme bon vecteur,
qui ravira sans mal les danseurs à la rock'n roll attitude
Et dont tout big band jazzy, à jouer, ne sera jamais repu
Stronger Now in Broken Places
Ballade acoustique à la Richard Marx
fera sans nul doute un effet classe
A ceux qui se charment de sa voix au casque,
Mais un remplissage pour paiement de taxes
A ceux qui n'y verront qu'un micron masque
Passés ses bavardages milles fois entendus
Et tant bien même que la suite nous rappelle à beaucoup de blabla et turlututu
STewart et AXton s'enthousiasmeraient de la basse et des cuivres groovy d'Evil Mama
Tout comme un Black Country Communion avec ce Molly'O
Au rythme martial de ces voyages sur gros Ballon à hydrogène
Ainsi qu'une Redemption qui vient apaiser le temps et l'espace sans peine
Deep in the Blues Again
Entre bayou et gospel, et sa ligne de basse séduiront tout prêcheur
Self-Inflicted Wounds, ballade poignante
sera la pénitence à tous pêcheurs
Transportée par une émotion alarmante
Dont nous ensorcelle ce vendeur de cœurs
Le swingant quick step The Ghost of Macon Jones
par son solo et cette voix auraient fait gagner sans dopage, Marion Jones
Just 'Cos You Can Don't Mean You Should
Exquis swing crooner aux doubles solos cuivrés Hamond-Gibson
Nous ferait déguster un champagne dans un spa aux eaux chaudes (mouais essaie de faire rimer « should » toa)
Bonamassa, tel le Malin
Maîtrisent parfaitement les 7 pêchés capitaux
Peu importe si appris par mama ou un buveur de vin
Avec cet album saura encore générer des capitaux
Telle une industrie à la McDo,
Mais qui contrairement, parvient avec ses Mi et ses Do
A atteindre souvent le Beau
12 chansons comme 12 apôtres
Qui sans ses quelques Judas en trop
composeraient comme ses versets précédents une belle bible
Avec la moitié de ce Redemption et la moitié de Blues of Desperation
Sans hésitation, à mes doutes, il obtiendrait ma reddition
Mais à ma rancoeur désormais, il n'en est toutefois plus la cible
Car quelque soit le temps qu'il fait dans vos artères
Et bien que dans ce blues de nos jours une certaine banalité prospère
Ces voix, guitare et modernisme portent bien ce blues à l'avant de notre ère.
PS : Le chorus de guitare de Self-Inflicted Wounds rappellera le chorus d'un Ian Gillan sur Child in Time
PS2 : Désolé pour le retard de cette chro : j'étais pris par une prière pour finir d'écrire un livre pourpre
Les très bons
Evil Mama - King Bee Shakedown - Molly'O - Self-Inflicted Wounds - The Ghost of Macon Jones - Just 'Cos You Can Don't Mean You Should - Redemption
Corrects sans plus
Deep in the Blues Again - Stronger Now in Broken Places
Les dispensables écoutables en pauses café
Pick up the Pieces - I've got some Mind Over What Matters - Love is Gamble
Liste des titres:
1) Evil Mama
2) King Bee Shakedown
3) Molly O'
4) Deep In The Blues Again
5) Self-Inflicted Wounds
6) Pick Up The Pieces
7) The Ghost Of Macon Jones
8) Just 'Cos You Can Don't Mean You Should
9) Redemption
10) I've Got Some Mind Over What Matters
11) Stronger Now In Broken Places
12) Love Is A Gamble
Line Up :
Joe Bonamassa (chant, Guitare)
Label : J & R Adventures
Sortie : 21 Septembre 2018
Production : Kevin Shirley
Discographie :
A New Day Yesterday (2000)
So It's Like That (2002)
Blues Deluxe (2003)
Had to Cry Today (2004)
A New Day Yesterday, live (2005)
You & Me (2006)
Sloe Gin (2007)
The Ballad of John Henry (2009)
Black Rock (2010)
Dust Bowl (2011)
Driving Towards The Daylight (2012)
Beacon Theatre Live From New York (2012-DVD)
Different Shades Of Blue (2014)
Blues Of Desperation (2016)
Liens multimédia - videos - SITE OFFICIEL
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