Premier opus pour ce combo de Southern Hard Blues, originaire de la Région Parisienne, et, créé, en 2013, à l'initiative de son leader, la guitariste virtuose Laura Cox.
Née en 1991, d'un père Anglais, l'enfance de Laura est baignée par des musiques aux sonorités Country, Folk, ou, Rock, dans lesquelles Johnny Cash, et, Dire Straits occupent une place de choix. En 2005, Laura a 14 ans, et, commence à étudier la guitare. Trois ans plus tard, en 2008, elle reprend de grands classiques, décide de se filmer, et, de poster ses vidéos sur You Tube. Entre autres, elle reprend The Ballad Of John Henry, une version qui lui vaudra d'etre complimentée par son auteur, himself, à savoir: Joe Bonamassa.
En 2012, Laura rencontre le guitariste Mathieu Albiac, avec qui elle recrute Antoine Guérin à la batterie, et, François Delacoudre à la basse, pour fonder le Laura Cox Band. Influencé par des groupes tels qu'AC/DC, ZZ Top, ou, Blackberry Smoke, le Laura Cox Band sort, en 2014, son premier single, intitulé "Cow Boys And Beer", un titre rapide et entrainant qui permet, à la formation, de se faire connaitre.
D'où, en 2015, des propositions pour participer à des Festivals, tels que le Montereau Confluences, dans l'Yonne, ou, encore, l'Equi Blues de St Agreve, en Ardèche. 2016, armé de compositions solides, le groupe songe à réaliser son premier opus, et, entre au Midilive Studio de Villetaneuse, en Seine Saint Denis, pour enregistrer ce Hard Blues Shot, sorti en Mars 2017, chez Verycords.
Dès l'entame, sur Hard Blues Shot, le titre éponyme de l'album, le ton est donné. Une intro obsédante, bien soutenue, où se mélangent basse et cymbale charleston, façon Live Wire d'AC/DC. Des accords de guitare espacés, un chorus hurlant inspiré par Chuck Berry, un phrasé Australien qui rappelle celui de Riff Raff, bref, tout y est pour permettre à Laura Cox d'y greffer sa voix cuivrée, d'envoyer un refrain en forme de slogan, et, de distiller un solo de guitare incendiaire. Meme approche électrique sur Too Nice For Rock'n'Roll, avec sa couleur Sudiste, et, son refrain fédérateur, mais, aussi, sur If You Wanna Get Loud, avec son chorus tortueux, trituré par des doigts torturés. En plus heavy, on se régale sur The Australian Way, avec son chorus chaud et incisif, mais, aussi, sur Take Me Back Home, mi Thin Lizzy, mi Black Crowes, ou, encore, sur Going Down, avec son riff bien gras, et, son refrain efficace. En plus enlevé, on se délecte sur Morning Road, avec son tempo boogie en slide, façon Foghat, et, son refrain fédérateur, mais, aussi, sur Barefoot In The Countryside, avec son chorus mélodique, tricoté en arpège par Laura. Enfin, le groupe nous gratifie de deux belles ballades mélodiques. D'abord, on trouve Good Ol' Days, avec son excellent refrain, et, son chorus bien chaud, ensuite, on a 13, avec la voix harmonieuse, et, nuancée de Laura Cox qui inclue un couplet en Français, chante le final a-capella, et, saupoudre le tout de quelques notes de guitare aériennes, à la manière de David Gilmour des Pink Floyd.
Bref, vous l'aurez compris, voilà un bon album, très homogène, bien équilibré, qui va droit au but, laissant Laura Cox exprimer ses multiples talents en toute simplicité. Alors, si, vous aussi, vous aimez les sonorités Hard Blues made in Australia, mélangées à celles issues du Sud des Etats Unis, voilà un disque qui, incontestablement, devrait vous ravir, et, vous séduire. Groovy et Vintage
Label : | Verycords |
Sortie : | 10/03/2017 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Hard Blues Shot (2017) |
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