Ou du moins si ça n’a pas le goût, la couleur, et que ça ne ressemble pas à du cana… oups.
Restons concentrés et allons à l’essentiel…
Yvan Guillevic, notre guitariste Breton est à juste titre fort connu ici même, sur ce site, car il nous alimente par son activité, sa créativité prolifique à mener à bien ce qui au départ ne sont parfois que des projets parallèles. Et, à fortiori, font (pour moi) de fait de lui notre Joe Bonamassa local, hexagonal. C’est factuel, il jouit d’une efficience du titre abouti, quand certains font de la musique pour types abrutis, si, si, il faut aussi l’avouer.
Cette fois c’est encore entouré d’une belle Dream-Team sur ce projet qu’il revient dans nos pages. Pour le micro, c’est Nelly, déjà omniprésente dans quelques précédentes galettes brillantes, qui tient le micro seule cette fois. Pendant que Morgan officie lui sur Wired toujours avec Yvan.
Pour le nappage, les claviers sont confiés à Joris, si la basse d’Hilaire rivalise de classe avec ses comparses, ce n’est pas Patrick aux fûts qui fera ombre dans cette magnifique toile ; quant aux guitares Yvan s’est gardé jardin d’exclusivité et ça le fait. Car ce projet ne nécessite aucunement un second manche. L’exemple même de qualité privilégié à la quantité d’instruments.
De culture plus que d’obédience Bakounine (car) : Ni dieu, ni maître ; j’abhorre, j’honnis, je déteste cirer les pompes. Même si les Bretons (quant à eux, c’est un fait) aiment bien les cirés. Mais… cependant, je dois le reconnaitre, Yvan a ce don de transformer en ORaison musical tout ce qu’il touche.
Trop facile ; prenons un guitariste, compositeur talentueux (adjectif non galvaudé) et entourons le d’une Dream-Team… Qu’obtenons-nous ?
A. Un cours de fitness avec Véronique et Davina ;
B. Une soirée en club échangiste avec Dark Vador et R2D2 ;
C. Ta mère en maillot de bain ;
D. Un pur moment de volupté auditive
Si ta satisfaction est dans la sueur et le suranné, la moiteur et l’antique, le sexe et la robotique, les fantasmes familiaux de con génital… Appelle un ami, sinon reste ici.
Car depuis des mois et des mois j’ai la chance de me passer en tête cet EP et je dois l’avouer, aucun album avant n’a tourné autant dans ce même laps de temps.
Il a été mon album 2014 et sera certainement encore mon 2015.
Je prends un tel panard au point que dès que je l’écoute et que je l’explique… ça sent les doigts de pieds.
Je dois le reconnaitre aisément, très, très, très peu d’albums n’ont autant enchanté mes esgourdes nourries de la plus grande palette qui soit.
Si j’ai une hyper élasticité auditive je la nourris en épicurien car c’est factuel, il existe quantité et qualité.
Passer d’un Motorhead à Nina Simone, d’un Porcupine Tree à Eden Soul ‘m’est aisé’, comme disait les Egyptiens, si bien sûr, musicalité et grandeur sont là.
Croyez-moi, ou croyez en moi, sur cet opus chaque titre mérite son torrent et encensement de critiques toutes plus favorables.
Alors certes, si votre culture est réduite et aussi extensible qu’une ficelle de string 36 sur un cul de 54, ça va péter avant. Et je ne veux même pas savoir comment on va pouvoir récupérer la couleur de cette cordelette où d’habitude passe la lumière. Car je n’invente rien, au départ, la raie c’est pour la lumière ? Après que l’on en est fait un sous vêtement de Jedi pour la force obscure…
Que nenni, je ne rentrerais pas dans ce débat littéraire et mastur...
Plus sérieusement blablatons de cette galette si fine et si bonne ; Oublions le « lard » du début et parlons de « l’art » de cet EP.
L’art cette création humaine consistant à façonner, créer, par une intention de sens, une intention esthétique amenant à la perception par la lecture, le touché, l’écoute (ici même) et donnant jugement et signification à l’ouvrage. C’est de ce plaisir partagé (ou pas), mais reçu qui donne validité à l’appellation « œuvre d’art ».
Peut-on classer des morceaux musicaux comme œuvre d’art ? Bien entendu, tant que les discothèques ne sont pas nos musées ;-) Et que ma CDthèque sera… partie moine de la lune, est-ce con ? Ou patrimoine… ?
Alors comme notre ministre de la culture qui tient le zigouigoui de son compagnon et qui sillonne avec son bâton de pèlerin où est l’art, pour ma part je me tiens tout seul et je partage ce que je trouve bon, voire excellent. M’amenant tout de même à dire : « il n’y a plus loin de la flore au fusil ».
Saucissonnage made by Me.
Get You Baby Aux premières notes musicales ou vocales, c’est embarquement immédiat. En primauté la surprise : la rondeur de la basse et cet équilibre ô combien parfait entre tous. Et que dire de ce chorus bassiste…
J’adore ! J’adore en sus l’univers pur soul, jazzy, funky. Le solo est dans le pur esprit du titre. C’est comme si ce titre qui ne dure, hélas, que 3 : 45mn avait été fabriqué et travaillé à la seconde pour que les silences sur lesquels la musique repose donne luminescence, brillance, rondeur à la finalité. On est dans une galerie d’Art et chaque pièce mérite sa salle d’exposition.
Si Haut, on alterne chant en anglais et en français. Donc pour le chant en yaourt évitez le sempiternel « See How », sur ce titre.
Une alternance avec une telle aisance. Les paroles servent un texte où les mots sont choisis pour le chant. Nelly impose son grain et vient même faire ses propres chœurs. Comme je l’ai déclaré, je suis sous le charme de cette voix. Pour moi une des plus belles jamais entendues, mais surtout elle correspond parfaitement à l’identité du projet. Je lui ai dit, elle est sur mon podium des voix féminines, très haut… Si haut ! Le solo en acoustique est de pure beauté. On rentre dans une ambiance plus Smooth et à la fois plus groove. Patrick n’y est pas pour rien. Pour le décor ce sont les années 20, on est dans une ruelle américaine un soir. Il est facile d’imaginer la fenêtre d’hôtel éclairée et derrière le rideau, la présence de la voix. Ambiance Bugsy Malone. Pour les cinéastes amateurs un Haut les Flingues. Pour la musique c’est le prix assuré, un MUST de l’année.
Tell Me Joris et Yvan pour introduire ce titre plus enlevé. La percu’ vous emmène, idéal pour une séance footing ( ;-) petite dédicace pour Corinne). Le chorus guitare alterne avec la voix. Sur chaque morceau un musicien vient imposer sa patte, sur celui-ci il y a duel entre Joris et Patrick. Pour moi, ce sont frissons garantis et ce après des mois et des mois d’écoute (au passage mille excuses aux musiciens pour cette attente, alors que vous m’avez tant donné). J’adore ce solo, ce déchirement de notes, ces bends si précis. Un véritable et ardent solo d’émotions.
Jardin d’enfants Au tour d’Hilaire d’ouvrir ce titre, avec cet exercice vocal qui est stoppé par ce chant dans un tout autre registre. Difficile de ne pas faire défiler moult décor. Un exercice solistique très George BensonNien. En fin de titre Nelly vient nous servir ses vocalises dans lesquelles elle excelle.
Ailleurs Quel Groove, Quelle claque, Quelle classe !
Qu’on m’explique l’absence radio et télévisuelle de ce groupe. Pour les références, en ce qui me concerne, c’est entre l’univers Shaft d’Issac Hayes comme ce qu’on doit reconnaitre comme sa composition ultime, et le Dis Bonjour à la Dame que m’a fait connaitre un grand chanteur et ami. Sur ce titre, je souligne l’excellente partie de Patrick. La ligne est parfaite et omniprésente.
Mais je dois préciser que comme chaque comparse.
Si Haut (remix by Tabasko qui fait monter la sauce… Je sais c’est très con mais j’ai un standing à tenir), une version que je trouve plus aseptisée, même si j’adore cette présence de cuivres posés, je lui préfère sa version originelle. Mais certains choix sont à tomber, comme cette voix parfois plus ‘metallisée’ sur quelques passages. En fait cette interprétation serait pour moi plus… Cotton Club.
En conclusion, vous l’aurez compris ceci est un Ep, mais ceci est UN… indispensable.
Je vous souhaite autant de plaisirs que moi à ces écoutes, mais ne vous attendez pas à le glisser dans le lecteur Cd en vous remémorant le HellFest. Par contre pour toutes vos autres soirées, ambiance repas fins, ambiance grands vins, moments d’intimités avec bougies, seul, en couple (avec D2R2 par exemple) ou en groupe, ça peut le faire.
Si vos bougies sont des cierges et que dans un moment satanique vous voulez explorer d’autres univers côté force obcure, retournez du côté du HellFest et svp changez de galette.
Je vous remercie d’avoir tenu jusqu’à là et au passage félicitations à celles et ceux qui suivent mes élucubrations ;-) de manières épisodiques ces derniers temps, mais je dois penser à revenir ;-) Ciao et « boujou » chez vous.
Restons concentrés et allons à l’essentiel…
Yvan Guillevic, notre guitariste Breton est à juste titre fort connu ici même, sur ce site, car il nous alimente par son activité, sa créativité prolifique à mener à bien ce qui au départ ne sont parfois que des projets parallèles. Et, à fortiori, font (pour moi) de fait de lui notre Joe Bonamassa local, hexagonal. C’est factuel, il jouit d’une efficience du titre abouti, quand certains font de la musique pour types abrutis, si, si, il faut aussi l’avouer.
Cette fois c’est encore entouré d’une belle Dream-Team sur ce projet qu’il revient dans nos pages. Pour le micro, c’est Nelly, déjà omniprésente dans quelques précédentes galettes brillantes, qui tient le micro seule cette fois. Pendant que Morgan officie lui sur Wired toujours avec Yvan.
Pour le nappage, les claviers sont confiés à Joris, si la basse d’Hilaire rivalise de classe avec ses comparses, ce n’est pas Patrick aux fûts qui fera ombre dans cette magnifique toile ; quant aux guitares Yvan s’est gardé jardin d’exclusivité et ça le fait. Car ce projet ne nécessite aucunement un second manche. L’exemple même de qualité privilégié à la quantité d’instruments.
De culture plus que d’obédience Bakounine (car) : Ni dieu, ni maître ; j’abhorre, j’honnis, je déteste cirer les pompes. Même si les Bretons (quant à eux, c’est un fait) aiment bien les cirés. Mais… cependant, je dois le reconnaitre, Yvan a ce don de transformer en ORaison musical tout ce qu’il touche.
Trop facile ; prenons un guitariste, compositeur talentueux (adjectif non galvaudé) et entourons le d’une Dream-Team… Qu’obtenons-nous ?
A. Un cours de fitness avec Véronique et Davina ;
B. Une soirée en club échangiste avec Dark Vador et R2D2 ;
C. Ta mère en maillot de bain ;
D. Un pur moment de volupté auditive
Si ta satisfaction est dans la sueur et le suranné, la moiteur et l’antique, le sexe et la robotique, les fantasmes familiaux de con génital… Appelle un ami, sinon reste ici.
Car depuis des mois et des mois j’ai la chance de me passer en tête cet EP et je dois l’avouer, aucun album avant n’a tourné autant dans ce même laps de temps.
Il a été mon album 2014 et sera certainement encore mon 2015.
Je prends un tel panard au point que dès que je l’écoute et que je l’explique… ça sent les doigts de pieds.
Je dois le reconnaitre aisément, très, très, très peu d’albums n’ont autant enchanté mes esgourdes nourries de la plus grande palette qui soit.
Si j’ai une hyper élasticité auditive je la nourris en épicurien car c’est factuel, il existe quantité et qualité.
Passer d’un Motorhead à Nina Simone, d’un Porcupine Tree à Eden Soul ‘m’est aisé’, comme disait les Egyptiens, si bien sûr, musicalité et grandeur sont là.
Croyez-moi, ou croyez en moi, sur cet opus chaque titre mérite son torrent et encensement de critiques toutes plus favorables.
Alors certes, si votre culture est réduite et aussi extensible qu’une ficelle de string 36 sur un cul de 54, ça va péter avant. Et je ne veux même pas savoir comment on va pouvoir récupérer la couleur de cette cordelette où d’habitude passe la lumière. Car je n’invente rien, au départ, la raie c’est pour la lumière ? Après que l’on en est fait un sous vêtement de Jedi pour la force obscure…
Que nenni, je ne rentrerais pas dans ce débat littéraire et mastur...
Plus sérieusement blablatons de cette galette si fine et si bonne ; Oublions le « lard » du début et parlons de « l’art » de cet EP.
L’art cette création humaine consistant à façonner, créer, par une intention de sens, une intention esthétique amenant à la perception par la lecture, le touché, l’écoute (ici même) et donnant jugement et signification à l’ouvrage. C’est de ce plaisir partagé (ou pas), mais reçu qui donne validité à l’appellation « œuvre d’art ».
Peut-on classer des morceaux musicaux comme œuvre d’art ? Bien entendu, tant que les discothèques ne sont pas nos musées ;-) Et que ma CDthèque sera… partie moine de la lune, est-ce con ? Ou patrimoine… ?
Alors comme notre ministre de la culture qui tient le zigouigoui de son compagnon et qui sillonne avec son bâton de pèlerin où est l’art, pour ma part je me tiens tout seul et je partage ce que je trouve bon, voire excellent. M’amenant tout de même à dire : « il n’y a plus loin de la flore au fusil ».
Saucissonnage made by Me.
Get You Baby Aux premières notes musicales ou vocales, c’est embarquement immédiat. En primauté la surprise : la rondeur de la basse et cet équilibre ô combien parfait entre tous. Et que dire de ce chorus bassiste…
J’adore ! J’adore en sus l’univers pur soul, jazzy, funky. Le solo est dans le pur esprit du titre. C’est comme si ce titre qui ne dure, hélas, que 3 : 45mn avait été fabriqué et travaillé à la seconde pour que les silences sur lesquels la musique repose donne luminescence, brillance, rondeur à la finalité. On est dans une galerie d’Art et chaque pièce mérite sa salle d’exposition.
Si Haut, on alterne chant en anglais et en français. Donc pour le chant en yaourt évitez le sempiternel « See How », sur ce titre.
Une alternance avec une telle aisance. Les paroles servent un texte où les mots sont choisis pour le chant. Nelly impose son grain et vient même faire ses propres chœurs. Comme je l’ai déclaré, je suis sous le charme de cette voix. Pour moi une des plus belles jamais entendues, mais surtout elle correspond parfaitement à l’identité du projet. Je lui ai dit, elle est sur mon podium des voix féminines, très haut… Si haut ! Le solo en acoustique est de pure beauté. On rentre dans une ambiance plus Smooth et à la fois plus groove. Patrick n’y est pas pour rien. Pour le décor ce sont les années 20, on est dans une ruelle américaine un soir. Il est facile d’imaginer la fenêtre d’hôtel éclairée et derrière le rideau, la présence de la voix. Ambiance Bugsy Malone. Pour les cinéastes amateurs un Haut les Flingues. Pour la musique c’est le prix assuré, un MUST de l’année.
Tell Me Joris et Yvan pour introduire ce titre plus enlevé. La percu’ vous emmène, idéal pour une séance footing ( ;-) petite dédicace pour Corinne). Le chorus guitare alterne avec la voix. Sur chaque morceau un musicien vient imposer sa patte, sur celui-ci il y a duel entre Joris et Patrick. Pour moi, ce sont frissons garantis et ce après des mois et des mois d’écoute (au passage mille excuses aux musiciens pour cette attente, alors que vous m’avez tant donné). J’adore ce solo, ce déchirement de notes, ces bends si précis. Un véritable et ardent solo d’émotions.
Jardin d’enfants Au tour d’Hilaire d’ouvrir ce titre, avec cet exercice vocal qui est stoppé par ce chant dans un tout autre registre. Difficile de ne pas faire défiler moult décor. Un exercice solistique très George BensonNien. En fin de titre Nelly vient nous servir ses vocalises dans lesquelles elle excelle.
Ailleurs Quel Groove, Quelle claque, Quelle classe !
Qu’on m’explique l’absence radio et télévisuelle de ce groupe. Pour les références, en ce qui me concerne, c’est entre l’univers Shaft d’Issac Hayes comme ce qu’on doit reconnaitre comme sa composition ultime, et le Dis Bonjour à la Dame que m’a fait connaitre un grand chanteur et ami. Sur ce titre, je souligne l’excellente partie de Patrick. La ligne est parfaite et omniprésente.
Mais je dois préciser que comme chaque comparse.
Si Haut (remix by Tabasko qui fait monter la sauce… Je sais c’est très con mais j’ai un standing à tenir), une version que je trouve plus aseptisée, même si j’adore cette présence de cuivres posés, je lui préfère sa version originelle. Mais certains choix sont à tomber, comme cette voix parfois plus ‘metallisée’ sur quelques passages. En fait cette interprétation serait pour moi plus… Cotton Club.
En conclusion, vous l’aurez compris ceci est un Ep, mais ceci est UN… indispensable.
Je vous souhaite autant de plaisirs que moi à ces écoutes, mais ne vous attendez pas à le glisser dans le lecteur Cd en vous remémorant le HellFest. Par contre pour toutes vos autres soirées, ambiance repas fins, ambiance grands vins, moments d’intimités avec bougies, seul, en couple (avec D2R2 par exemple) ou en groupe, ça peut le faire.
Si vos bougies sont des cierges et que dans un moment satanique vous voulez explorer d’autres univers côté force obcure, retournez du côté du HellFest et svp changez de galette.
Je vous remercie d’avoir tenu jusqu’à là et au passage félicitations à celles et ceux qui suivent mes élucubrations ;-) de manières épisodiques ces derniers temps, mais je dois penser à revenir ;-) Ciao et « boujou » chez vous.
Tracklist : | |
1 – Get You Baby 2 – Si Haut 3 – Tell Me 4 – Jardin d’Enfants 5 – Ailleurs 6 – Si Haut (Night Throughts remix by Tabasko) |
Label : Show Me Productions
Sortie : 2015
Production : Yvan Guillevic/Patrick Boileau
Discographie : |
EDEN SOUL (2015) |
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Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
Toujours aussi folfingue de la plume.
Mais putain je kiffe.
Comme je kiffe cette galette, et touts ce que fait l'ami Yvan. Cheers
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