Je me rappelle en 1992 quand j’ai écouté le tout premier Robby Valentine, je fus secoué comme rarement.
Tout ce que j’attendais de la musique, je le retrouvais avec ce Hollandais. Un mélange d’AOR, de hard, de pop, de Queen…bref un cocktail explosif dont on ne sortait pas indemne. Je me rappelle avoir fait écouter à des tas de potes The Magic Breeze et son intro dantesque. Et puis tout le reste que ce soit les morceaux rythmés, les balades mais aussi les titres plus complexes de plus de 5 minutes, tout était parfait. Et puis ça a continué pendant longtemps avec une flopée de chefs d’œuvres comme The Magic Infinity en 1993, Valentine en 1995 et United en 1997. Tous ces albums, il faudra me passer sur ce que vous voulez pour que je les cède !!! No Sugar Added en 98 était bon mais n’atteignais pas les sommets des précédents et puis Believing Is Seeing en 2001 était moyen. Ensuite, ce fut la signature chez Frontiers en 2006 pour le très bon The Most Beautiful Pain puis la rechute avec l’exécrable Falling Down In Misanthropolis en 2007. Pour moi, la magie n’opérait plus. Valentine avait rangé ses claviers pour quelque chose de plus hard er de moins lyrique. Dire que je guettais ce nouvel essai Bizarro World avec gourmandise était tout à fait exact.
Et la patatras !!! Je comprends pourquoi peu de gens en ont parlé !!! Pourtant c’est un évènement, mais là je n’ai pas vu grand-chose en critique qui encensait l’essai. Pourtant ça démarre fort avec une intro digne du grand Valentine, Interlude Bizarre suivi d’un morceau épique comme je les aime avec Bizarro World. Là on retrouve la Robby en grande forme mais ça va vite se corser. Rockstar est un titre assez hard qui rappelle ce qu’on trouvait dans Falling Down et puis arrive la première balade You’re Tearing Me Down qui la ma laissé pantois. On dirait Jacques A Dit de Christophe Willem en moins bon !!!! Après on passe au style cabaret avec Deadbeat Boy, pas mauvais au demeurant mais qui fait quand même un peu intru au milieu du reste. Schizophonicated est là aussi loupé. Un peu casse bonbon avec cette rythmique plombée et cette voix de tête à la limite du supportable. Trip To The Moon lorgne sur des rythmes dance actuels, là aussi dire que j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout est un euphémisme. C’est « Bienvenue ce soir au Macumba Club » !!! Close To The Door est une compo moyenne, pas mauvaise mais loin d’être un monument non plus. On repart sur des rythmes dance avec le très mauvais From Dusk Till Dawn. On dirait du Rihanna !!! Save Our Souls hésite entre balade gnan gnan et hard un brin bourrin. Mariage qui appelle un divorce rapide !! Le seul très bon titre se trouve en plage 11, ouf !!! Black Rain retrouve la grâce d ‘antan. Même si le refrain aurait pu être meilleur on est devant du vrai, du grand Robby Valentine. Ah si tout avait été comme cela !!! Et on finit par le soft The Mistake qui boucle l’album calmement en reprenant en toute fin la musique d’Interlude Bizarre.
Quand on écoute ce Bizarro, on a du mal à se dire que ce type a pondu des monuments dans le passé. En tout cas, tout ça semble bien loin. Je me demande si chez Valentine, je ne préfère pas maintenant plus la peinture !!!
Label : | Valentine Records |
Sortie : | 2014 |
Production : | Robby Valentine |
Discographie : |
Robby Valentine (1992) |
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