Pour les pochettes d'album, il y a certains codes à respecter et quelques clichés qui ont la peau dure.
En effet si vous faites du Heavy Métal ou du Hard Rock, il est de bon ton d'arborer sur les pochettes des univers futuristes ou moyenâgeux comme l'ont fait des groupes comme PRETTY MAIDS, BLIND GUARDIAN ou MANILLA ROAD pour ne citer qu'eux. Il y a aussi les créatures, elles peuvent être repoussantes comme Eddie d'IRON MAIDEN ou avoir des courbes vertigineuses et dénudées... Mais la liste de groupes ayant eu recours à ce genre de créatures est beaucoup trop longue pour que je vous l'inflige.
Si vous êtes un brin observateur, vous aurez compris à la vue de la pochette de cette chronique que je ne vais pas vous parlez de Hard. Là aussi, en terme de Rock U.S. typé Country, les codes concernant les pochettes sont souvent les mêmes. Il y a les artistes qui aiment bien être devant ou adossés à un mur avec parfois une guitare en guise d'accessoire. Puis il y a ceux qui préfèrent le gros plan avec le regard vif, ténébreux et le stetson. GARTH BROOKS en a fait son fonds de commerce avec un petit plus, le port d'une chemise aux motifs et couleurs improbables... DUSTIN LYNCH a donc copié son brillant aîné, la chemise en moins.
Pour ce 1er album LYNCH balance des titres classiques mais enlevés comme She Cranks My Tractor, Waiting ou Name On It. Mais au milieu de tout cela, il dépoussière un peu le genre en incorporant du groove à travers les chansons Last Lap et Dancing In The Headlights. Le tout est réalisé sans complexe et avec plein de générosité ce qui donne au final une touche de charme à cet album. Produit par 2 cadors : BRETT BEAVERS (TIM MAC GRAW, BILLY RAY CYRUS...) et LUKE WOOTEN ( RICHARD MARX, JAMES TAYLOR...), ce disque met en orbite LYNCH de bien belle façon.
Aux amateurs maintenant de faire leur choix dans cette pépinière de jeunes talents qui ne cessent de s'agrandir de mois en mois dans ce style (KIP MOORE, LOVE AND THEFT, CHAD BROWNLEE, DALLAS SMITH...).
Label : | Broken Bow |
Sortie : | 2012 |
Production : | Brett Beavers/Luke Wooten |
Discographie : |
Dustin Lynch (2012) |
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