Jugez plutôt:
-Ben Weiman, guitariste de Dillinger Escape Plan
-Brent Hinds, guitariste de Mastodon
-Pete Grifin, bassiste de Dethklok
-Thomas Pridgen, batteur de The Mars Volta
-et enfin William DuVall, lead singer d'Alice in Chains...
Les zozos rapportent dans les interviews que j'ai pu lire (net et Noise mag) qu'ils sont amis et se connaissent depuis de nombreuses années, ce qui laisserait à penser qu'il s'agit là d'un vrai groupe, et non d'une sorte de dream team musicale formée uniquement à des fins commerciales pour faire le buzz dans la sphère musicale rock internationale. On veut bien les croire sur paroles, mais qu'en est-il réellement de ce "Broken lines"?
Première remarque, le chant. DuVall, qui nous a habitué chez Alice à un chant plutôt plaintif, langoureux, à vrai dire calqué sur celui de feu Lane Staley comme a du lui demander son mentor Jerry Cantrell,leader du groupe grunge de Seattle, DuVall donc dévoile ici une toute autre texture vocale et des capacités qui ont été sous-estimées pour moi. L'ayant vu en live (Bilbao, 2010) je me doutais un peu de son répertoire, mais franchement ici, il casse la baraque et délivre une performance digne des plus grands lead-singers rock. Premier bon point.
Deuxième remarque, l'architecture des morceaux entre harmonies et lignes vocales est assez étrange, en tous cas inhabituelle et nécessite plusieurs écoutes pour s'imprégner de l'oeuvre. Ainsi le superbe morceau introductif, "Adapt or die" ne se dévoilera pas immédiatement à vous, vous obligeant à faire un effort pour l'apprécier à sa juste valeur: morceau metal alternatif au tempo enlevé s'il en est (écoutez ce beau solo de gratte bien acéré...). Et cet album fourmille de bonnes trouvailles, avec des titres valant vraiment le détour ("Crucifixion", "No one is innocent" ou encore "Back to the light" et le chaloupé titre éponyme). Deuxième bon point.
Troisième remarque, au moins 3 titres sont à jeter, sans ménagement. D'abord il y a "Blood moon" et ses harmonies 'new-wave' au synthé, du plus mauvais goût, sans parler de la boîte à rythme...Ensuite on a droit à une balade des plus insipides: "All we have is now" [No Comment]. Que dire enfin d'"Everyone gets everything they really want"? Un rock funky, qui pourra facilement contenter certaines radios FM, mais il s'agit d'un morceau peu en phase avec les meilleurs titres de la galette. Un mauvais point.
Finalement, Barjozo n'est pas vraiment déçu par ce nouveau 'super-groupe'. Mais avec l'aura des musiciens qu'il adoube, en particulier Hinds et DuVall, il s'attendait à mieux, c'est certain! Faudra attendre le 2e opus studio et bien sûr quelques performances live afin de se faire une idée définitive.
Label: Party smasher inc.
Date de sortie: 30 septembre 2016
Discographie : |
Titre De l'album 1 (2009) |
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