Autant le dire de suite, cet opus fera sortir les fantômes vers la lumière pour l'acheter.
Car autant le dire aussi, je faisais partie de ces fantômes qui s'étaient enterrés pour fuir les refrains trop typés Eurovision, et les voix de crécelles des Tobias Sammet, André Matos, Mickael Kiske ; Manquait que Bruce Dickinson pour m'achever.
Alors si les mélodies pompeuses sont encore présentes, exercice de style plus ou moins obligé dans l'œuvre du chanteur d'Edguy, avec ici le respect des normes qualitatives du genre, notamment avec l'opener, Mystery of blood red rose, A restless heart and obsidian skies, et autres pléiades de titres, ainsi que le début de Let the storm descend upon you, ; le patron, a su tirer des leçons de la monotonie vocale du pourtant réussi premier chapitre, en faisant appel à des chanteurs aux voix plus grave et rock. C'est donc bien heureux que Lande, Snider, Atkkins et Catley, viennent faire les papiers de verre pour lustrer ces belles pièces musicales un peu lisses. Et ce bien que demeure l'éternelle question : Pourquoi Oliver Hartmann et sa superbe voix Coverdalienne, ne tient-il qu'un rôle de guitariste ?
Ainsi, le second titre Let the storm descend upon you nous offre plusieurs rebondissements en progression tout le long de ses 12 mn impériales, avec un Jorn Lande toujours aussi excellent pour amener l'émotion à son summum. Le petit bijou de l'album.
Autre pièce majeure, les 7mn majestueusement guerrières de Seduction of decay où le maestro des soprano, Geoff Tate retrouve toute sa splendeur avec des parties à la Saxon, ornées de passages mélodiques et oriental 100% efficaces. L'ex-chanteur de Queensryche serait bien avisé de s'inspirer de la qualité de cette compo, pour son groupe Opération Mindcrime, qui manque justement de cette pêche, et de titres directs.
Entre temps, on respire avec des titres directs et classiques, comme le très Alice Cooper, The Haunting, au milieu des habituels titres speed qui font appel à l'armée des castra chanteurs : Ghostlights, Unchain the light, Babylon Vampires, dont on retiendra surtout les excellents solo à tiroir de Bruce Kulick et Oliver Hartmann
Puis, on se surprend à entendre une voix grave chaude d'un David Bowie ou un David Coverdale, ouvrir Draconian Love. Il s'agit en fait de Herbie Langhans qui donne une couleur bienvenue très gothique à ce titre, au refrain fédérateur avec ses'' hey hey hey'' qui vous suceront le cerveau.
Bizarrement, Master of the pendulum, démarre comme un titre de Queensryche, mais avec un Tobias au micro à la place de Tate, pour enchainer sur un titre rythmiquement très rock, encore à la Saxon, et moins bizarrement, avec le relais de Marco Hietala qui chante comme Biff. Mais alors que cela démarrait super bien, le refrain encore (trop?) typé Eurovision donne l'envie de vomir à votre scribouillard. Le très bon solo servira, avec les couplets, de médoc. Dommage pour moi, mais pour les membres du Variéty club, ce devrait être un must.
On fait une pause avec la ballade mille fois entendue Isle of Evermore, avec la voix de Whitin Temptation, et Tobias, dont le côté nasillard prendra ici toute sa pénibilité. Malgré la présence de Sharon Den Adel, Sha rond pas terrible. Next.
Coté ballade, ça passe mieux sur Lucifer avec Jorn Lande ; ballade qui se transforme en mid-tempo prenant, mais tout de même en territoire connu.
Hélas, on retombe dans la mièvrerie malgré Bob Catley sur A restless heart and obsidian skies.
Défaut pompeux que sauvera tout juste, encore Jorn, Ronnie Hatkins et Bob Catley, ainsi que ce très beau solo, sur le final titre Wake up to the moon.
S'il semble que pour le prochain Eurovision, un pays va interpréter sa chanson en français, la France, à son tour, serait bien avisée de faire appel à l'allemand, tant celui-ci excelle en la matière, et d'ailleurs, y candidate.
Alors si, comme moi, vous naviguez entre deux eaux, selon votre humeur, quant à ce genre de mélodies pompeuses, je vous invite à vous réfugier dans les The Haunting, Seduction of decay, Draconian Love, Let the storm descend upon you, ou le plus mitigé, si on a soif, Master of the pendulum
Pour les autres amateurs, vous trouverez sur ces 13 titres, pléthores de ces mélodies qui font mouche dans le genre.
Alors si les mélodies pompeuses sont encore présentes, exercice de style plus ou moins obligé dans l'œuvre du chanteur d'Edguy, avec ici le respect des normes qualitatives du genre, notamment avec l'opener, Mystery of blood red rose, A restless heart and obsidian skies, et autres pléiades de titres, ainsi que le début de Let the storm descend upon you, ; le patron, a su tirer des leçons de la monotonie vocale du pourtant réussi premier chapitre, en faisant appel à des chanteurs aux voix plus grave et rock. C'est donc bien heureux que Lande, Snider, Atkkins et Catley, viennent faire les papiers de verre pour lustrer ces belles pièces musicales un peu lisses. Et ce bien que demeure l'éternelle question : Pourquoi Oliver Hartmann et sa superbe voix Coverdalienne, ne tient-il qu'un rôle de guitariste ?
Ainsi, le second titre Let the storm descend upon you nous offre plusieurs rebondissements en progression tout le long de ses 12 mn impériales, avec un Jorn Lande toujours aussi excellent pour amener l'émotion à son summum. Le petit bijou de l'album.
Autre pièce majeure, les 7mn majestueusement guerrières de Seduction of decay où le maestro des soprano, Geoff Tate retrouve toute sa splendeur avec des parties à la Saxon, ornées de passages mélodiques et oriental 100% efficaces. L'ex-chanteur de Queensryche serait bien avisé de s'inspirer de la qualité de cette compo, pour son groupe Opération Mindcrime, qui manque justement de cette pêche, et de titres directs.
Entre temps, on respire avec des titres directs et classiques, comme le très Alice Cooper, The Haunting, au milieu des habituels titres speed qui font appel à l'armée des castra chanteurs : Ghostlights, Unchain the light, Babylon Vampires, dont on retiendra surtout les excellents solo à tiroir de Bruce Kulick et Oliver Hartmann
Puis, on se surprend à entendre une voix grave chaude d'un David Bowie ou un David Coverdale, ouvrir Draconian Love. Il s'agit en fait de Herbie Langhans qui donne une couleur bienvenue très gothique à ce titre, au refrain fédérateur avec ses'' hey hey hey'' qui vous suceront le cerveau.
Bizarrement, Master of the pendulum, démarre comme un titre de Queensryche, mais avec un Tobias au micro à la place de Tate, pour enchainer sur un titre rythmiquement très rock, encore à la Saxon, et moins bizarrement, avec le relais de Marco Hietala qui chante comme Biff. Mais alors que cela démarrait super bien, le refrain encore (trop?) typé Eurovision donne l'envie de vomir à votre scribouillard. Le très bon solo servira, avec les couplets, de médoc. Dommage pour moi, mais pour les membres du Variéty club, ce devrait être un must.
On fait une pause avec la ballade mille fois entendue Isle of Evermore, avec la voix de Whitin Temptation, et Tobias, dont le côté nasillard prendra ici toute sa pénibilité. Malgré la présence de Sharon Den Adel, Sha rond pas terrible. Next.
Coté ballade, ça passe mieux sur Lucifer avec Jorn Lande ; ballade qui se transforme en mid-tempo prenant, mais tout de même en territoire connu.
Hélas, on retombe dans la mièvrerie malgré Bob Catley sur A restless heart and obsidian skies.
Défaut pompeux que sauvera tout juste, encore Jorn, Ronnie Hatkins et Bob Catley, ainsi que ce très beau solo, sur le final titre Wake up to the moon.
S'il semble que pour le prochain Eurovision, un pays va interpréter sa chanson en français, la France, à son tour, serait bien avisée de faire appel à l'allemand, tant celui-ci excelle en la matière, et d'ailleurs, y candidate.
Alors si, comme moi, vous naviguez entre deux eaux, selon votre humeur, quant à ce genre de mélodies pompeuses, je vous invite à vous réfugier dans les The Haunting, Seduction of decay, Draconian Love, Let the storm descend upon you, ou le plus mitigé, si on a soif, Master of the pendulum
Pour les autres amateurs, vous trouverez sur ces 13 titres, pléthores de ces mélodies qui font mouche dans le genre.
Label : | Nuclear Blast Records |
Sortie : | 2016 |
Production : | Sascha Paeth/Tobias Sammet |
Discographie : |
The Metal Opera Part I (2001) |
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