Douzième album studio et premier éponyme pour le groupe phare du metal progressif.
John Petrucci explique ainsi modestement : " C'est le premier album éponyme de notre carrière. Nous avons pleinement exploré tous les éléments qui nous rendent uniques. »
Le disque a été enregistré à Glen Cove, Long Island, avec à la production Petrucci et Richard Chycki. C'est aussi le deuxième album du groupe avec le batteur Mike Mangini, et le premier sur lequel il a fait partie du processus d'écriture.
Neuf titres au programme, dont un monstre de 22 minutes et près de 70 minutes au programme. Les singles de l'album ont été The Enemy Inside, le 5 Août et Along for the Ride environ un mois plus tard. Voila pour les chiffres, pour le contenu, deux choses s’imposent de prime abord, c’est à la fois un certain retour au style DT avec un esprit plus aventureux, mais sans chercher à éponger les modes du moment, option chère à Mike Portnoy. La seconde c’est Mike Mangini, batteur talentueux y compris dans le processus créatif, validant en quelque sorte le choix de John Petrucci et de ses collègues. Vu les projets flamboyants de Mike Portnoy au sein des Winery Dogs ou Flyng Colors, finalement le traumatisme de la séparation aura été bénéfique pour les deux parties !
L'album s'ouvre sur False Awakening Suite, un morceau instrumental court en forme de musique de film d'action , puis on passe au single The Enemy Inside , qui est rapide, heavy et direct, un titre représentatif de l' album dans son ensemble: il ne se focalise pas sur le côté progressif voire complexe, des éléments bien sûr présents sur l'album, au contraire il est en même temps accrocheur et accessible dès les premières écoutes.
The Looking Glass enchaine avec un riff en intro en forme de clin d’œil à l’un des groupes fondateurs du Canada, Rush. Des chœurs bien en place, un riff accrocheur, une belle dynamique font de ce titre un bon prétendant à la future set-list de la tournée. L'hommage à Rush semble se poursuivre sur le morceau suivant, un autre point fort de l'album, Enigma Machine, entièrement instrumental (cela faisait longtemps que l'on n'y avait eu droit), avec notamment de superbes parties de clavier mais pas que, un véritable tourbillon époustouflant ! The Bigger Picture est une sorte de power ballade très accessible, avec un refrain très accrocheur, qui pourrait faire aussi très bon effet en live. Behind the Veil s’ouvre sur des sons d'ambiance calme puis décolle avec des riffs parmi les plus efficaces de l'album, à la fois heavy et mélodique, il nous vaut un superbe solo de Jordan Rudess , et un petit gout par ailleurs de Images and Words . Surrender to Reason joue sur une grande variété d’atmosphères, et par ailleurs une rythmique attractive avec un formidable groove à la basse.
Along for the Ride est la ballade de rigueur, obligatoire sur tout album de Dream Theater , pleine de douceur, d’émotion et de mélancolie, sans être exceptionnelle, avec un brillant solo de clavier. Illumination Theory, le titre épique de 22 minutes reprend tous les éléments de l’album, arrangements de clavier soignés, breaks complexes pilotés par la batterie; énormes riffs heavy, parfois presque thrash, ambiances groovy, James LaBrie est moins présent mais sa performance est peut être la meilleure de l’album, idem pour John Myung.à.la basse.
Finalement cet album éponyme s’impose comme le meilleur des dernières productions, le combo retrouve ici son meilleur niveau !
Label : | Roadrunner Records |
Sortie : | 24/09/2013 |
Production : | John Petrucci et Richard Chycki |
Discographie : |
When Dream And Day Unite (1989) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL | MYSPACE |
Comments:
Lire la suite...