Je vous renvoie aux débats.
Ma rencontre avec ce groupe est due à une chronique quasi dithyrambique. Quelqu’un avec qui je peux partager parfois des goûts communs. Poussé par ma curiosité, après quelques échanges, avec le leader du groupe. Je me retrouve, après plusieurs heures accumulées, en immersion dans son univers musical. Car il y a une patte STAMINA, un monde d’ambiance.
Un Metal, avec des ambiances orientales et une grosse part d’électro influé par son principal mentor compositeur et au clavier omniprésent sur toutes les structures de cette pièce en neuf scène.
Le saucissonnage made By Maënora :
Chaosmogonia : Départ instrumental sur une très forte ligne de sonorités électroniques où s’alternent riffs de six cordes et où planent ses effluves orientales. STAMINA va-t-il m’emmener dans un style pour lequel ma Cdthèque reste actuellement d’une pauvreté affligeante ? Bon avouons-le, le côté D.J. est tout de même très prononcé avec cette intro qui devient une musicale (4 :18). Il règne des influences techno’ que les quadras bien tapés confondent en opéra Vangelis sauce Hard.
Mea Culpa : Première empreinte vocale féminine très lyrique, un chant doublé. D’entrée on comprend que c’est la volonté d’ambiance qui sera fer de lance de cet opus. La I ère surprise d’écoute où à 3 :15 mn la voix en changement de ton nous sert presque son chorus vocal. Quelques passages épars de voix masculines, plus en apposition de style qu’éventuel Lead. Un chant qui peut vous hypnotiser ou vous effrayer par son originalité. Ecoutez et vous saurez ; mais comme je l’ai entendu dans les manifs récentes parfois le plaisir se cache derrière la douleur. Je n’ai pas pu mettre un visage sur cette pensée, il est parti avec sa pensée … Comme un fantôme ; comme un pet ? Non, je ne dirai pas ça.
In Nomine Instituti : Pas de doute les sonorités sont Metal, appréciable ce lead chant féminin doublé, en tierce, décalé et d’autant original. Si je devais les situer dans un lieu, je chercherais des catacombes à Venise. Pour mettre en image cette musicalité. Le départ se fait en douceur, avec un son de clavier assez original. Je dois avouer qu’à ce stade de l’album je suis charmé, il plane un parfum d’envoûtement. J’aime l’originalité … Bien faite. Gildas Vijay vient trancher les lignes de chants par ses cris rauques.
L’Envers du Devoir : Je constate que le chant en Français, agit souvent chez moi comme un véritable aimant. C’est vraiment une expression de chant qui m’attire. Il serait incompréhensible de dire : Que cette langue si riche, ne puisse s’adapter à l’expression de l’Art musical. Pourtant c’est un constat plutôt anachronique, quant on connait la place occupée par les chants en Français dans ma Cdthèque ! J’entends déjà les mauvaises critiques parler de Mylène Farmer … pour raccourcir les comparatifs médiocres. Cependant il faut bien qu’elles s’expriment. Ne serait que pour sublimer les autres, OUI les bonnes.
C’est aussi le type même d’album qui me renvoie vers Anaphora, il y a cette volonté chez nos Frenchies de mettre la barre haute dans la création, de ne pas chercher à s’engouffrer dans des modes et couloirs étriqués ; mais de puiser et d’aller au bout de leurs inspirations. Bravant ainsi le temps et les modes. Osant et prenant une grosse part de risque.
Bien sûr je parle de notre scène Rock, de terrain … Pas de cette avalanche surabondante de sous-cultures gastriques au demeurant et imposées, par d’illustres inconnus, avec pédigrées de has been d’antan.
Un risque qui se prend cette fois dans le chant en flirtant sur la corde de la justesse. Comme le faisaient les vieux groupes Prog’ hexagonaux dans un autre siècle. Celui d’avant, on se calme !
Ce titre est également survolé par l’esprit d’un Ange, le groupe. Enfin, moi je l’entends !
Difficile d’arrêter le style de STAMINA dans un seul bac, il y a de l’électro, du symphonique, du Metal, du Prog, du lyrique, de l'Oriental...
Sexploitation : Sur un plan cinématographique ce titre nous emmènerait dans un Da Vinci Code & le Retour de la momie. L’Oriental s’invite de plus en plus dans la culture Rock. Plantant ainsi ses racines et ses crocs dans les courants du Hard. Attention de ne pas tomber malade, ne pas attraper froid dans ses courants d’air … Musicaux. Après il s’agit de maîtriser, de rester maître de sa propre identité. Ce que fait très bien Stamina. Sur cet instrumental, je perçois des accents d’un
Ma rencontre avec ce groupe est due à une chronique quasi dithyrambique. Quelqu’un avec qui je peux partager parfois des goûts communs. Poussé par ma curiosité, après quelques échanges, avec le leader du groupe. Je me retrouve, après plusieurs heures accumulées, en immersion dans son univers musical. Car il y a une patte STAMINA, un monde d’ambiance.
Un Metal, avec des ambiances orientales et une grosse part d’électro influé par son principal mentor compositeur et au clavier omniprésent sur toutes les structures de cette pièce en neuf scène.
Le saucissonnage made By Maënora :
Chaosmogonia : Départ instrumental sur une très forte ligne de sonorités électroniques où s’alternent riffs de six cordes et où planent ses effluves orientales. STAMINA va-t-il m’emmener dans un style pour lequel ma Cdthèque reste actuellement d’une pauvreté affligeante ? Bon avouons-le, le côté D.J. est tout de même très prononcé avec cette intro qui devient une musicale (4 :18). Il règne des influences techno’ que les quadras bien tapés confondent en opéra Vangelis sauce Hard.
Mea Culpa : Première empreinte vocale féminine très lyrique, un chant doublé. D’entrée on comprend que c’est la volonté d’ambiance qui sera fer de lance de cet opus. La I ère surprise d’écoute où à 3 :15 mn la voix en changement de ton nous sert presque son chorus vocal. Quelques passages épars de voix masculines, plus en apposition de style qu’éventuel Lead. Un chant qui peut vous hypnotiser ou vous effrayer par son originalité. Ecoutez et vous saurez ; mais comme je l’ai entendu dans les manifs récentes parfois le plaisir se cache derrière la douleur. Je n’ai pas pu mettre un visage sur cette pensée, il est parti avec sa pensée … Comme un fantôme ; comme un pet ? Non, je ne dirai pas ça.
In Nomine Instituti : Pas de doute les sonorités sont Metal, appréciable ce lead chant féminin doublé, en tierce, décalé et d’autant original. Si je devais les situer dans un lieu, je chercherais des catacombes à Venise. Pour mettre en image cette musicalité. Le départ se fait en douceur, avec un son de clavier assez original. Je dois avouer qu’à ce stade de l’album je suis charmé, il plane un parfum d’envoûtement. J’aime l’originalité … Bien faite. Gildas Vijay vient trancher les lignes de chants par ses cris rauques.
L’Envers du Devoir : Je constate que le chant en Français, agit souvent chez moi comme un véritable aimant. C’est vraiment une expression de chant qui m’attire. Il serait incompréhensible de dire : Que cette langue si riche, ne puisse s’adapter à l’expression de l’Art musical. Pourtant c’est un constat plutôt anachronique, quant on connait la place occupée par les chants en Français dans ma Cdthèque ! J’entends déjà les mauvaises critiques parler de Mylène Farmer … pour raccourcir les comparatifs médiocres. Cependant il faut bien qu’elles s’expriment. Ne serait que pour sublimer les autres, OUI les bonnes.
C’est aussi le type même d’album qui me renvoie vers Anaphora, il y a cette volonté chez nos Frenchies de mettre la barre haute dans la création, de ne pas chercher à s’engouffrer dans des modes et couloirs étriqués ; mais de puiser et d’aller au bout de leurs inspirations. Bravant ainsi le temps et les modes. Osant et prenant une grosse part de risque.
Bien sûr je parle de notre scène Rock, de terrain … Pas de cette avalanche surabondante de sous-cultures gastriques au demeurant et imposées, par d’illustres inconnus, avec pédigrées de has been d’antan.
Un risque qui se prend cette fois dans le chant en flirtant sur la corde de la justesse. Comme le faisaient les vieux groupes Prog’ hexagonaux dans un autre siècle. Celui d’avant, on se calme !
Ce titre est également survolé par l’esprit d’un Ange, le groupe. Enfin, moi je l’entends !
Difficile d’arrêter le style de STAMINA dans un seul bac, il y a de l’électro, du symphonique, du Metal, du Prog, du lyrique, de l'Oriental...
Sexploitation : Sur un plan cinématographique ce titre nous emmènerait dans un Da Vinci Code & le Retour de la momie. L’Oriental s’invite de plus en plus dans la culture Rock. Plantant ainsi ses racines et ses crocs dans les courants du Hard. Attention de ne pas tomber malade, ne pas attraper froid dans ses courants d’air … Musicaux. Après il s’agit de maîtriser, de rester maître de sa propre identité. Ce que fait très bien Stamina. Sur cet instrumental, je perçois des accents d’un
Shadow Gallery.
La Cerise Sur Le Ghetto : Ici on retrouve plus l’univers Metal Electronique, avec ces lignes de chants toujours identitaires et posées de manière tronçonnée ; avec pourtant ces voix doucereuses. Tranché en partie par ce lyrisme saccadé, qui peut paraître sans doute exagéré à la longue. Au point d’en apprécier les plans parlés. J’aimerais que s’ajoute, parfois, des lignes de chants plus classiques ; même si celles-ci devaient être homéopathiques, pour ne pas bouleverser l’identité !
Prochain opus ? Mais ne le faite pas pour moi.
De nouveau sur cette lame de coupe du chant, cette corde sensible. Un art maîtrisé bien volontairement.
Angoisse Métaphysique : Changement de phrasé, pour une pièce plus symphonique. Qui imposerait plus de rythmique que de lignes solistiques, censés être la marque de fabrique de ce style. Mais pas chez nos Bretons. Pour ma part, ce morceau me tient le moins. Le style devient trop barré pour moi ; mais nullement au point de se priver de l’album. Car quoi qu’il en soit cela reste une pièce, un chemin de l’album. Un passage à traverser. Il y a cette fois, des couplets plus conformistes intégrés de manière épisodique. Ecoutez et cherchez !
Gott Mit Uns : Un titre en teuton et des premières rythmiques se revendiquant d’une l’école Metal digne d’un Rammstein. Je retourne carrément dans leur univers, de nouveau happé par cette originalité et identité. Stamina … Bon courage à vous pour me les coller en Bretagne après avoir écouté cet opus.
Tout à une fin et finir avec : Decadance : Sur une pièce instrumentale ... Gildas nous inonde de ses sonorités. Mais se fait appuyer par un mur de puissance basse – batterie & guitares.
C’est le moment de parler de la précision de ces interprétations. Les chanteuses sont les serpents charmeurs, Gildas le monsieur ambiance, les métronomes sont multiples, la justesse du bassiste avec la précision aux fûts du batteur est pour une fois à associer aux guitares. Notre paire de six cordes est pour une des premières fois de ma vie « d’écouteur » en situation de complément d’objet direct, le sujet étant le chef d’orchestre, nos filles le verbe et nos divers comparses, cet ensemble d’osmose de fusion d’un tout. Voilà tout ça en Français dans le texte et en Globale musical … Terrestre.
Je vous souhaite, de marcher sur le même chemin de découverte que moi ; mais je pense que le plus de cette magie de l’Orient de leur Metal est à vivre et à voir sur scène. Avec une autre magie ; d’échanges et de riants ! Autour de rencontres.
La Cerise Sur Le Ghetto : Ici on retrouve plus l’univers Metal Electronique, avec ces lignes de chants toujours identitaires et posées de manière tronçonnée ; avec pourtant ces voix doucereuses. Tranché en partie par ce lyrisme saccadé, qui peut paraître sans doute exagéré à la longue. Au point d’en apprécier les plans parlés. J’aimerais que s’ajoute, parfois, des lignes de chants plus classiques ; même si celles-ci devaient être homéopathiques, pour ne pas bouleverser l’identité !
Prochain opus ? Mais ne le faite pas pour moi.
De nouveau sur cette lame de coupe du chant, cette corde sensible. Un art maîtrisé bien volontairement.
Angoisse Métaphysique : Changement de phrasé, pour une pièce plus symphonique. Qui imposerait plus de rythmique que de lignes solistiques, censés être la marque de fabrique de ce style. Mais pas chez nos Bretons. Pour ma part, ce morceau me tient le moins. Le style devient trop barré pour moi ; mais nullement au point de se priver de l’album. Car quoi qu’il en soit cela reste une pièce, un chemin de l’album. Un passage à traverser. Il y a cette fois, des couplets plus conformistes intégrés de manière épisodique. Ecoutez et cherchez !
Gott Mit Uns : Un titre en teuton et des premières rythmiques se revendiquant d’une l’école Metal digne d’un Rammstein. Je retourne carrément dans leur univers, de nouveau happé par cette originalité et identité. Stamina … Bon courage à vous pour me les coller en Bretagne après avoir écouté cet opus.
Tout à une fin et finir avec : Decadance : Sur une pièce instrumentale ... Gildas nous inonde de ses sonorités. Mais se fait appuyer par un mur de puissance basse – batterie & guitares.
C’est le moment de parler de la précision de ces interprétations. Les chanteuses sont les serpents charmeurs, Gildas le monsieur ambiance, les métronomes sont multiples, la justesse du bassiste avec la précision aux fûts du batteur est pour une fois à associer aux guitares. Notre paire de six cordes est pour une des premières fois de ma vie « d’écouteur » en situation de complément d’objet direct, le sujet étant le chef d’orchestre, nos filles le verbe et nos divers comparses, cet ensemble d’osmose de fusion d’un tout. Voilà tout ça en Français dans le texte et en Globale musical … Terrestre.
Je vous souhaite, de marcher sur le même chemin de découverte que moi ; mais je pense que le plus de cette magie de l’Orient de leur Metal est à vivre et à voir sur scène. Avec une autre magie ; d’échanges et de riants ! Autour de rencontres.
Label : Auto-Production
Sortie : 2012
Production : Yvan Le Berre
Discographie : |
Mess'Age " ( Maxi-CD auto-produit - 2005) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
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