Encore une chronique à contre courant qui va conforter le surnom de « Mère Théresa des chroniqueurs» que m’ont donné non sans humour quelques amis lecteurs de RockMeeting !
Ils font en cela référence à quelques chroniques ou commentaires positifs, exemple ceux concernant les derniers Iron Maiden ou encore Judas Priest, qui ont pris une direction musicale progressive fort peu appréciée des amateurs rivés aux formules plus basiques des débuts de ces groupes. Je ne me formalise pas pour autant, cela traduit simplement le goût monolithique de certains fans, une aptitude à aimer une composante unique du rock/metal, certains ne se nourrissent que de heavy, d’autres que de power etc … ! Mon profil est tout autre et mes gouts vagabondent selon l’humeur dans toutes les composantes de RockMeeting, dont le métal progressif, et donc par voie de conséquence, ces changements de direction ne me posent pas problème, si les compositions sont de qualité. Par ailleurs je vérifie de temps à autre, au besoin, les chroniques d’autres webzines, et si certains chroniqueurs rechignent à cet exercice de peur de se faire influencer, je m’y adonne volontiers, cela me permettant de tordre le cou à quelques idées reçues, voire de pourfendre quelques pensées uniques, quitte à consolider mon surnom ! Ce long préambule pour signaler que justement, après un surf sur quelques webzines, je fus ahuri de tomber sur quelques avis très négatifs, appuyés par des notes style 8/20 ! On n’a pas du écouter le même album ! Je ne vais pas m’étendre plus que cela, entre ceux qui jugent un style sans l’apprécier, et les nostalgiques de l’ancien chanteur André Matos, qui, à l’image des irréductibles de Bon Scott pour AC/DC, ne peuvent se résoudre à tourner la page, il n’y a pas trop moyen de débattre, tant il s’agit d’opinions semblant immuables, somme toute autant respectables que d’autres, mais donnant un piètre reflet de la qualité du contenu !
Car ce contenu, pour peu que l’on soit ouvert à la composante progressive déjà engagée sur l’opus précédent (Aurora Consurgens), frise l’excellence à tous les niveaux ! D’abord aux niveaux compositions, le chanteur Eduardo Falaschi déclarait avec un certain enthousiasme : "il y a de la magie dans ces chansons, du romantisme, l'aura des moments d'espoir, de la beauté et de la finesse dans les mélodies. La technique a été une véritable alliée de cette passion, qui imprègne les harmonies dans ses formes les plus sublimes ! C'est le nouvel album de ANGRA ! ". Ce genre de déclaration dithyrambique est parfois suivi de désillusions, elle me convient parfaitement ici, une certaine fraicheur se dégage entre cavalcade speed, comme au bon vieux temps, avec Arising Thunder et la belle ballade Ashes sur laquelle Eduardo Falaschi nous rappelle toute l’étendue de son talent. Les rythmes tribaux sont bien présents dans des titres comme Hollow ou encore le speed The Rage Of The Waters, les refrains sont toujours accrocheurs, les mid tempos Awake From Darkness et Lease Of Life, qui fait l’objet de la vidéo officielle ci-dessous, en présentent de beaux échantillons. D’autres comme A Monster In Her Eyes ou Weakness Of A Man jouent plus la carte de la progressivité des tempos, tempos menés de main de maitre par Ricardo Confessori, batteur original revenu au bercail. A noter aussi tout au long de l’album un festival de guitares, Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt nous régalant de riffs et soli d’une virtuosité parfois inventive et toujours mélodique, c’est un autre vrai point fort de cette septième production studio.
Label : | SPV / Steamhammer JVC Music |
Sortie : | 24/09/2010 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Angels Cry (1993) |
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