Septième opus pour nos Frenchys qu'on ne présente plus.
Que dire de plus, si ce n'est que nous avons là, une formation particulièrement estimée au Japon (douloureuse pensée après le tsunami) car la langue française est très prisée des Japonais et, le nombre d'albums vendus là bas témoigne de ce constat. De plus, chanter du Power-Prog Métal en Français ne les a pas empêchés d'ouvrir pour Whitesnake ou Scorpions, de progresser d'avantage et de se hisser au plus haut niveau pour rivaliser avec les meilleurs. Témoin, cette nouvelle offrande. Dès l'entame avec Larme de L'Univers, on est entrainé dans un tourbillon de riffs hachés, tranchants et ravageurs, bien maitrisés par les deux virtuoses que sont François Merle et Bruno Ramos et, sur lesquels Didier Delsaux vient poser sa voix haute et puissante. Même combat avec des titres tels que Dernier Allié, Sentier De la Peur ou encore Secret De L' Ame au refrain tubesque. On enfonce le clou avec une petite touche de Speed Métal sur Récidiviste où la rythmique menée tambour battant par la batterie de Daniel Pouylau et pulsée par la basse de Marc Duffau ferait pâlir les Brésiliens d'Angra. Un peu plus progressif que punchy, on trouve Mercenaire, Ilusion ou bien En Seigneur avec son intro façon Maiden. En guise de plat de résistance, quelques pièces au souffle épique parsemées de lyrisme aux rythmes variés comme Chant De Bataille, Déserteur ou Délivrance avec son break en arpège. Un peu plus clair et enlevé, L'Ombre D'Hier s'envole avec un tempo et une intro proche d'AC/DC. En guise de carte de visite, le combo nous régale d'un instrumental bouillonnant intitulé Vertiges et qui nous donne l'occasion d'apprécier le talent de Jean Lahargue aux claviers. Enfin, une jolie petite ballade qui a pour titre Sans Détour, histoire de décompresser après ce combat âpre et haletant qui aura duré 14 rounds.
Bref, voilà un album bien réalisé qui vaut, aussi, par le talent de François Merle, qui en a effectué la production et, aujourd'hui, on peut affirmer, sans crainte, que pour Manigance, désormais, ce sera."Rien à prouver pour que brule la flamme"...
Label : | XIII BIS |
Sortie : | 2011 |
Production : | François Merle |
Discographie : |
Signe De Vie (1997) |
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Comments:
Commentaires
Mais ils ont le niveau. Les paroles de Didier les guitares, la basse et la batterie rien ne manque. Manigance Yes un si ce n'est the best dans sa partie.
Le chant en anglais n'est pas une garantie de la réussite, ni d'une vie longue sur scène... tel est le cas de Sortilège, brillant en Français, pas mal en anglais.
Pour cette raison et d'autres, j'ai pris Manigance en affection et sans doute je leur donne et je continuerai de leur donner mon soutien où que je sois.
Cinq ans certes, mais la qualité est présente. Composer,créer, moins de de titres ; l'inspiration n'est pas tous les jours au rendez-vous Mais Manigance l'a fait !!!!! Pour moi Manig est le meileur groupe de Métal même si j'apprécie, j'aime, d'autres combos. J'aime d'autres groupes Français dans un autre style, ils s'appellent BlackRain See you soon men ! Rock in your city ! Remember !!!!!
Deux petits bémols, le nombre de titres très important, à la fois un avantage, car du coup on est gâté, et un inconvénient, je préférerais pour ma part une sortie tous les deux ou trois ans avec moins de titres. Le deuxième est un petit manque de diversité en matière de compositions sur les tempos notamment sur la longueur.
Pour le reste c'est une réussite totale, Didier chante la langue de Molière toujours divinement bien, Bruno et François sont énormes, ils ont modernisé parfois leur riffs presque à la Zakk Wilde, et la rythmique est par moments hallucinantes, les claviers, dont je suis toujours amateur, sont à la hauteur. En un mot bravo, il me tarde maintenant de voir cela sur scène ....
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