14ème album studio, pour ce virtuose de la six cordes, né le 10 Janvier 1955 à Sarstedt en Allemagne, et, désormais, devenu légendaire avec ses, bientot, 50 ans de carrière au compteur. Que dire de plus de ce musicien, pionnier du Hard Rock Mélodique, ex Scorpions, et, surtout, ex UFO, groupe qu'il a, fortement, contribué à hisser aux plus hauts sommets de la planète Hard Rock.
On ne compte plus, non plus, le nombre incalculable de guitaristes de renom que l'Ange Blond aura influencé, comme, par exemple, Joe Satriani, Yngwie Malmsteen, ou, encore, Kirk Hammet de Metallica. La carrière solo de Michael Schenker démarre en 1979, date à laquelle il fonde le Michael Schenker Group qui existera jusqu'en 2010, et, qui verra défiler trois chanteurs, à savoir: Gary Barden, Graham Bonnet, et, Robin Mc Auley. De 2012 à 2016, création du Michael Schenker's Temple Of Rock, avec, comme chanteur, un certain Doogie White, ex Rainbow. C'est tout naturellement, qu'en 2017, après toutes ces expériences, et, histoire de feter, de manière originale, ses futurs 50 ans de carrière, que Michael décide, alors, de réunir ces quatre chanteurs pour un nouveau projet qu'il souhaite batir sous l'appellation: Michael Schenker Fest. Pour completer la formation, Michael fait appel à sa garde rapprochée. Chris Glen à la basse, Ted Mc Kenna à la batterie, Steve Mann à la guitare, et, aux claviers.
L'album intitulé "Résurrection", produit par Michael Voss-Schon, sera enregistré dans quatre lieux différents, sur une période de 5 mois, et, sortira le 2 Mars 2018, chez Nuclear Blast. Dès l'ouverture, sur le rapide Heart And Soul, le ton est donné. Un tempo mené tambour battant, un riff de guitare tranchant et soutenu, la voix rauque de Robin Mc Auley, deux chorus de shredders chauds et mélodiques, alignés par Michael Schenker, puis, oh surprise, par Kirk Hammet, venu en Guest Star pour la circonstance, nous met, fortement, en appétit pour la suite. Meme approche sur Everest, avec, son riff style Ritchie Blackmore, la voix de Graham Bonnet, et, son chorus bouillonnant. Idem sur Time Knows When It's Time, avec son riff à la Judas Priest, son refrain mélodique, déclamé par Robin Mc Auley, et, son excellent chorus distillé, avec classe, par le Prince Michael. En un peu moins rapide, on se régale, d'abord, sur le superbe Take Me To The Church, avec son intro classique à la J.S. Bach, et, son refrain fédérateur sublimé par la voix de Doogie White, mais, aussi, sur The Girl With The Stars In Your Eyes, avec son riff à la Thin Lizzy, et, son refrain mélodique, ou, encore, sur Messin' Around, chanté par un Gary Barden très en voix sur le gimmick final. En plus enlevé, on trouve, d'abord, Night Moods, chanté par Graham Bonnet, avec son riff à la Deep Purple, puis, Anchors Away, avec ses ambiances à la Saxon, et, son chorus progressif, ou, encore, Livin A Life Worth Livin', mélange subtil entre UFO et Europe. Avec 4 chanteurs à sa disposition, Michael Schenker ne résiste pas à l'envie de nous offrir deux titres avec les quatre voix à l'unisson. D'abord, sur le très heavy Warrior, avec son riff plombé, et, son phrasé sombre, puis, sur The Last Supper, avec son refrain très 80's, et, son chrous de guitare bien chaud. Enfin, coté instrumental, on se délecte sur Salvation, sur lequel Michael Schenker, très en retrait sur l'ensemble de l'album, s'en donne, véritablement, à coeur joie, en distillant tout son feeling, et, sa virtuosité au long de ce titre galopant, bien mélodique. Bref, voilà un nouvel album, assez original, si l'on se réfère au concept souhaité, par Michael Schenker. A savoir, valoriser le talent vocal de ses quatre chanteurs qui ont collaboré, avec lui, par le passé. Et, donc, au final, pas de gros riffs entetants, pas de long solos de guitare, excepté l'instrumental. On a tout simplement, des titres ficelés au service, et, en fonction de la personnalité des chanteurs, meme, si, parfois, à deux ou trois reprises, les compositions paraissent un peu faibles, et, assez fades vocalement. Néanmoins, pour Michael, c'est l'album de la Résurrection. Après une période difficile, c'était l'occasion, pour lui, de retrouver, sans se prendre la tête, l'envie de composer, d'enregistrer dans la bonne humeur, et, d'envisager retrouver la scène, sans connaitre l'angoisse et le stress.
Michael s'est fait plaisir, et se sent, désormais, revivre à l'idée de retrouver son public avec la tournée mondiale du Michael Schenker Fest, qui s'annonce festive. Pour lui, du bon temps, en perspective!
Tracklist :
01. Heart And Soul
02. Warrior
03. Take Me To The Church
04. Night Moods
05. The Girl With The Stars In Her Eyes
06. Everest
07. Messin' Around
08. Time Knows When It's Time
09. Anchors Away
10. Salvation
11. Livin' A Life Worth Livin'
12. The Last Supper
Line Up :
Michael Schenker (guitare)
Robin McAuley, Gary Barden, Graham Bonnet et Doogie White au chant
Chris Glen ( basse),
Ted Mc Kenna (batterie),
Steve Mann (guitare,claviers)
Label : | Nuclear Blast |
Sortie : | 02/03/2017 |
Production : | Michel Scenker |
Discographie : |
The Michael Schenker Group (1980) |
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Comments:
Commentaires
Heureux ! Alors pour jouir de cet état, le musicien invite à sa table ses anciens chanteurs pour une fête à la bonne humeur communicative.
Si communicative, qu'aux premières écoutes, on a tendance à se demander si les titres sont si bons que ça, ou si c'est l'illusion de l'euphorie de ses retrouvailles ?
Il faudra donc que je tue mes premières impressions survoltées, pour prendre du recul et ressusciter mon avis final.
Alors soyons clair, cet album n'est pas le plus hard du Schenk', mais ce n'est pas du glam non plus. Faut pas pousser !
Et s'il est vrai comme le dit Markus, qu'il y a quelques 2-3 titres dispensables, ils maintiennent toutefois cet enthousiasme agréable, et ça fait du bien ! D'autant que Messin' around nous rappelle un AC/DC qu'on n'entend plus depuis longtemps nous jouer ce genre de rock'n roll brut.
Il est vrai aussi que si le guitariste laisse toute la place à ses chanteurs, cela ne l'a pas empêché de délivrer son art du solo, des riffs et des mélodies dont on le sait capable les meilleurs jours, avec ici une ambiance conviviale, et non guerrière ou dépressive. Et même Doogie White qui a tendance à m'irriter le plus souvent , arrive à s'intégrer dans l'ambiance sans se transformer en Assurancetourix.
Ha, si Blackmore et Malmsteen pouvaient en faire autant avec leurs ex-chanteurs …
Un album plaisant de bout en bout et qui rappelle que l'allemand reste au-dessus du lot.
Un ami me chambrait que le Schenk n'avait sorti que deux bons albums, ben, en voilà un troisième.
C'est énorme ce qu'on peut faire avec 3 doigts seulement ! N'ayant pas ce talent je m'efforcerai que d'en lever 2 : \m/
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