Après 5 albums studio, les texans de The Sword s'essaient au live en publiant 9 titres enregistrés sur leur dernière tournée,
en support de leur excellent High country.
La rondelle démarre tambour battant sur le fuzz de "Buzzards" morceau tiré de leur dernier opus sus-cité. Rythmique vrombissante, groove impeccable et implacable pour une entrée en matière bien heavy et vous mettant au parfum: pas d'overdub ni bidouillage studio sur ce live, cru, direct et vous plaçant au beau milieu du public...
"The chronomancerI: Hubris" vient ensuite (tiré de Warp riders) sur un rythme plus lent, et va vous entraîner dans les arcanes d'un vieux boogie heavy rock des familles, ou plutôt de LA famille Sabbath (d'ailleurs on entend quelques défaillances dans le public...). Ce rythme lorgnant vers le doom sera détruit à plusieurs reprises par une 6 cordes flamboyante et semblant sortir furibonde d'un océan de lave en fuZZion. Excellent titre live qui finit sur quelques notes...(mais je dis bien seulement quelques notes)..de synthé...vite balayées d'un revers de gratte par l'enchaînement sur "Maiden, mother and crone" et sa montagne de fuzz...destroy!!!'...quel enchaînement motherf*ckers!!!!!
Arrive ensuite un des musts du combo avec "Tears like diamonds", tube en puissance avec ce refrain addictif, cette rythmique obsédante, et bien sûr un déluge de larsens, et autres dissonnances post-rock sludgissimes. Un titre à écouter loud et sans modération. Il est suivi par "Mist & shadows" blues-rock plus modéré, joué en retenue...sur les 20 premières secondes car ensuite progressivement, vous allez être entraînés dans un univers parallèle rempli d'un stoner-rock majestueux.
"Agartha" l'instrumental tiré de "Warp riders" se plaît ensuite à remplir le rôle d'intermède calme, délivrant une ambiance un peu flippante (genre film d'épouvante) avant une nouvelle envolée de fuzz sur le très rythmé "Tres brujas". Encore un titre en acier trempé dont le seul bémol est la voix parfois un ton en dessous des instruments (parmi lesquels l'apport d'un synthé en arrière plan ajoute un côté planant intéressant).
"John the revelator" arrive ensuite, vieux blues rugueux US écrit par Blind Willie Johnson en 1930, pour une version très roots. Enfin ce live se referme sur "The horned goddess" issu du premier album du groupe paru en 2006 ("Age of winters"): dans la même veine que les morceaux qui le précèdent, ce long titre heavy achève massivement l'auditeur sous un déluge de fuzz et les incantations de J.D. Cronise en totale symbiose.
Ce "Greetings from..." n'a pas la prétention de bousculer la production rock actuelle, mais Dieu qu'il est bon de se laisser pénétrer par une telle ambiance rock dénuée d'artifices! J'espère pouvoir bientôt les revoir on stage. CQFD.
Normal 0 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif";} agréables !
Label : | RUniversal |
Sortie : | 05/05/2017 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Age of Winters (2006) Gods of the Earth (2008) Warp Riders (2010) Apocryphon (2012) High Country (2015) Greetings from... (Live-2017) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...