Le n'oublierai pas cette balade estivale en VTT sur ce chemin goudronné voisin d'un haras, et parsemé de crottins.
Quant au milieu de la route et confondus au milieu des ''terreaux'' des chevaux, ma roue avant frôla une énorme couleuvre (?) qui pionçait là. Couleuvre ? Je n'en suis point sûr tant elle me parut très longue et épaisse, et je vous avoue que je ne me suis pas arrêté pour lui demander ses papiers d'identité. Car quand sa tête se cabra au niveau de ma jambe, j'ai compris alors pourquoi des cyclistes se dopaient. Mais point besoin de dopage pour battre le record de vitesse sur 50m de Peter Sagan. Heureusement, les serpents sont aussi peureux que moi, et l'endormie s'enfuiya à l'opposée. Et ni moi ni la couleuvre ne furent blessés. Tu t'en fous ? Oui mais j'écris ce que je veux tse tse tssssssss
Donc, hormis envers LE ''blanc'', je suis serpenphobe. J'étais donc assez sceptique sur ce Snakecharmer, pensant que ce serait une pâle contrefaçon des pythons du genre, et notamment du boa dont a émergé ce rampeur là. Mais quelle surprise ai-je eu à l'écoute du premier sifflement de sornettes ! Un sifflement de bout en bout qui a su donc me … charmer (ok facile !)
On le sait : Après The Snakes, Company of snakes, The Muddy Marsden Band, puis M3,…, Snakecharmer est une énième peau des ex de Whitesnake : Neil Murray, Micky Moody, Bernie Mardsen, … . Ou plutôt ici de l'ex, puisqu'il ne reste que le bassiste, après que Micky Moody ne se soit récemment esquivé.
Et malgré le talent de ces musiciens, mis à part The Snakes, qui révéla Jorn Lande, fabuleux clone vocal de David Coverdale, ces serpents-là m'apparaissaient bien peu venimeux. Mais c'est oublier que même les couleuvres ont un intérêt pour nous préserver des nuisances des mulots.
Aussi, moins râpeux qu'un Koritni, moins fm qu'un Gotthard, plus nerveux qu'un Quireboys, et plus direct mais aussi fun qu'un Thunder, Snakecharmer reprend à merveille, sans les révolutionner, les bonnes recettes rock blues des Aerosmith, Bad company et … Whitesnake pré-1985.
Il faut dire que la voix de Chris Oussey change de peau pour se faufiler dans celle de l'hypnotique Paul Rodgers, valorisant des titres bien agréables pour sillonner les routes du printemps … en vélo bien sûr ;). On glissera une oreille sur les excellents Are you ready to fly, Follow me under, Fade away, Dress it up, Where do we go from here ... au milieu de titres bien sympathiques. On sera tenté tantôt par les invitations de la voix entre autres, sur la belle ballade Fade away ... ; tantôt par la basse sur Dress it up ..., et enfin par les invitations des chatoyants riffs et solos du genre Are you ready to fly ...
Alors si ce groupe ne fait partie que de la catégorie des bons groupes de seconde division, cette peau-là n'est pas de chagrin, ni de banane sur laquelle vous pouvez vous laisser glisser sans risque comme une planche de surf sous les pieds de Kelly Slater. Alors ce n'est pas parce que les serpents sont ''sourds'', que tu dois l'être aussi. Tu peux donc faire sans risque un bisous à ce serpent charmeur. Tse tse tsssssssss …
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 12/05/2017 |
Production : | SNAKECHARMER |
Discographie : |
Snakecharmer (2013) |
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