Né sur les braises du funérarium de Ronnie James Dio, et sorti chez le label Frontiers toujours pas loin d'un bon coup de cash cher,
ce groupe comprenant les ex à Dio pue l'oseille. Mais après tout, quitte à cachetonner à rendre hommage au passé du petit chanteur à la voix de géant, autant que ce soit fait par des gens de la famille.
Après le chapitre business, et la musique dans tout cela ?
Ma foi, si la première écoute a plutôt interloqué votre consaigneur sur un répertoire au final loin des lutins et des dragons, la seconde en a retenu quelques bons moments sur un répertoire plutôt classic rock, voire stoner, avec un zest de Led Zepellin et de Black Sabbath (Blame it on me) , mais assez éloigné de Rainbow et du Roi Dio solo poil au dos.
On baigne plutôt du côté de The Answer, en moins bien, et de Rival Sons, en mieux, notamment grâce au chanteur Andrew Freeman, (cousin vocal de Russel Allen et Kip Winger) qui est le monsieur plus de l'album (belle prestation entre autres sur Devil in me, Curse the day, Heavy crown, ...), même si le récent défunt Jimmy Bain fait bien claquer sa basse au son bien mis en avant (I am revolution, Curse the day,...), et à qui on rend ici hommage (RIP). On peut se demander si là-haut Ronnie va le saluer pour la démarche de cet album, ou lui brûler ses ailes d'Hell's Angels ?
Quant à Vivian Campell, s'il délivre quelques bonnes interventions un peu partout (Orange Glow, Heavy crown ...), le guitariste-mercenaire (Whitesnake, Def Leppard, Thin Lizzy,...) semble avoir tout dit aux débuts des années 80, en nous proposant ici rien de déplaisant, mais rien de mémorable non plus, par rapport à la dure concurrence guitaristique qui sévit de nos jours. On aurait aimé qu'il se lâche davantage, vu qu'il avait ici carte blanche. Car on n'était pas loin de l'orgasme, (The Sickness, ...) mais la frustration l'emporte. Cela manque de crasse et d'insolence, un son trop propre et lisse. N'est pas John Sykes qui veut. Mais relativisons, les fans du guitariste seront ravis, car il est tout de même très très présent, ainsi que le toujours fiable Vinnie Appice aux fûts.
Bref, un album de la semaine à écouter de plus. Mais sur lequel on peut tout de même s'éclater avec les Devil in me, Martyr, Starmaker, I am revolution, Blame it on me, la power ballade bluesy Curse the day, Heavy crown … ce qui fait au final un bon paquet de bons titres à écouter plusieurs fois pour apprécier le talent de chaque musicien.
Si on peut se plaindre de l'ère du téléchargement, c'est le genre de disque dont est content de ne pas dépenser un sous avant de s'assurer que cela en vaut la peine. Un album bien fait, joué par des cadors, qu'on aime à écouter plusieurs fois, mais de là à l'acheter et le conserver comme un classique dans sa cdthèque …?! ...Sympa sans plus , ou pour fan.
Après le chapitre business, et la musique dans tout cela ?
Ma foi, si la première écoute a plutôt interloqué votre consaigneur sur un répertoire au final loin des lutins et des dragons, la seconde en a retenu quelques bons moments sur un répertoire plutôt classic rock, voire stoner, avec un zest de Led Zepellin et de Black Sabbath (Blame it on me) , mais assez éloigné de Rainbow et du Roi Dio solo poil au dos.
On baigne plutôt du côté de The Answer, en moins bien, et de Rival Sons, en mieux, notamment grâce au chanteur Andrew Freeman, (cousin vocal de Russel Allen et Kip Winger) qui est le monsieur plus de l'album (belle prestation entre autres sur Devil in me, Curse the day, Heavy crown, ...), même si le récent défunt Jimmy Bain fait bien claquer sa basse au son bien mis en avant (I am revolution, Curse the day,...), et à qui on rend ici hommage (RIP). On peut se demander si là-haut Ronnie va le saluer pour la démarche de cet album, ou lui brûler ses ailes d'Hell's Angels ?
Quant à Vivian Campell, s'il délivre quelques bonnes interventions un peu partout (Orange Glow, Heavy crown ...), le guitariste-mercenaire (Whitesnake, Def Leppard, Thin Lizzy,...) semble avoir tout dit aux débuts des années 80, en nous proposant ici rien de déplaisant, mais rien de mémorable non plus, par rapport à la dure concurrence guitaristique qui sévit de nos jours. On aurait aimé qu'il se lâche davantage, vu qu'il avait ici carte blanche. Car on n'était pas loin de l'orgasme, (The Sickness, ...) mais la frustration l'emporte. Cela manque de crasse et d'insolence, un son trop propre et lisse. N'est pas John Sykes qui veut. Mais relativisons, les fans du guitariste seront ravis, car il est tout de même très très présent, ainsi que le toujours fiable Vinnie Appice aux fûts.
Bref, un album de la semaine à écouter de plus. Mais sur lequel on peut tout de même s'éclater avec les Devil in me, Martyr, Starmaker, I am revolution, Blame it on me, la power ballade bluesy Curse the day, Heavy crown … ce qui fait au final un bon paquet de bons titres à écouter plusieurs fois pour apprécier le talent de chaque musicien.
Si on peut se plaindre de l'ère du téléchargement, c'est le genre de disque dont est content de ne pas dépenser un sous avant de s'assurer que cela en vaut la peine. Un album bien fait, joué par des cadors, qu'on aime à écouter plusieurs fois, mais de là à l'acheter et le conserver comme un classique dans sa cdthèque …?! ...Sympa sans plus , ou pour fan.
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 27/02/2016 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Heavy Crown (2016) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
A conseiler aux fans de DIO , RAINBOW , BLACK SABBATH ainsi qu'à ceux qui ont apprécié le RESURRECTION KINGS sorti récemment.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.