Deuxième opus pour ce combo Français de Hard Rock, né en 1978, et, originaire de Strasbourg.
Composé de Christian Kintz à la batterie, Martin Schwentzel à la basse, Christian Fischbach à la guitare, et, de Philippe Yborra au chant, le groupe sort son premier album, intitulé Which Platform Please, en 1979. L'occasion, pour le groupe, de partir en tournée en France, mais, aussi, en Allemagne pour partager l'affiche avec Motorhead, Rose Tatoo, ou, encore, Foreigner. 1981, sortie du single Keep The Flame, qui se vend à 10 000 exemplaires, mais, suite à des problèmes internes, le quartet se sépare. 2013, décès du guitariste Christian Fischbach. Coup dur pour le chanteur Philippe Yborra, qui met un point d'honneur à faire revivre Silvertrain, cette fois, avec un nouveau Line Up. Pour l'entourer, il fait appel à Marine Courtin à la basse, Erwan Eveno à la batterie, Frédéric Kus, et, Mathieu Colin aux guitares. Le quartet se transforme en quintet, signe chez Brennus Music, entre en studio, et, enregistre ce Silvertrain, sorti fin Octobre 2014.
En ouverture, après une petite intro instrumentale, intitulée Will You Escape This Trap, on entre dans le vif du sujet avec Pitfalls Of The Night. Un riff bien aiguisé, asséné comme une rafale de mitraillette, sur lequel Philippe Yborra vient greffer sa voix haute et nasillarde, proche de celle d' Ozzy Osbourne, avant que soit distillé un chorus chaud et incisif, façon Mick Box d'Uriah Heep. Meme approche sur Live In Death, avec son chorus à deux guitares genre Thin Lizzy, ou, encore, sur Pity And Forgiveness, dans un style rappelant celui des Américains de Riot. Dans un registre fidèle au Heavy Rock des 70's, on se régale sur My Neighborhood, avec son riff haché, bien acéré, et, son chorus de shredder, mais, aussi, sur The Night Of Oblivion, avec son riff tranchant, son bon refrain, et, son chorus très mélodique. En plus rapide, on trouve Silvertrain, le titre éponyme de l'album, avec le bon gimmick basse/batterie, élaboré par Erwan et Marine, mais, aussi, Stop It, avec son coté Anglais du type Judas Priest. En plus enlevé, on se délecte sur The Sanctuary, avec sa guitare gallopante, mais, aussi, sur Next New World, au climat très 80's rappelant les ambiances U2 / Simple Minds, ou, encore, sur Heros, avec son refrain très efficace. En plus progressif, on a Child Killer, avec son alternance de climats glauques et sombres, très Blue Oyster Cult. Enfin, le combo, nous gratifie d'une ballade, au refrain heavy, qui a pour nom Blind Life, qui fait penser à UFO, ou, Scorpions, sublimée par son chorus à deux guitares, à la fois, mélodique, et, aérien. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album au parfum old school, bien ficelé, et, qui s'écoute très agréablement.
C'est, donc, un retour gagnant pour ce nouveau Silvertrain qui renait de ses cendres pour le plus grand plaisir de ses fans. Et, si, vous aussi, vous aimez les sonorités des groupes référencés, ci-dessus, prenez ce Train d'Argent qui vous conduira dans l'univers vintage d'un Hard Rock en plein revival.
Label : | Brennus |
Sortie : | 2014 |
Discographie : |
Which Platform Please ? (LP -1979) |
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