Formé de Bob Hogenelst à la batterie, Gertjan Gutman aux claviers, Kevin Stunnenberg à la guitare et au chant, le trio tire son nom d'une oeuvre de Nietzsche, et, puise son inspiration dans des sonorités 60's et 70's. En 2006, le groupe compose, enregistre un premier EP autoproduit, et, écume toutes les salles branchées des Pays Bas. Fin 2009, le groupe finit par trouver un label, et, signe chez Suburban Records. 2010, enregistrement du premier album, intitulé Make Things Happen qui sortira en 2011. L'album est bien accueilli par la critique, et, dans la foulée, la formation enregistre le deuxième épisode Life In Babalou qui sort en 2012, et, séduit le public. Suivra une tournée Européenne, dont une incursion en France, aux Transmusicales de Rennes. 2013, la maison de disque édite une compilation regroupant le meilleur de leurs albums prédédents. 2014, retour aux studios, et, enregistrement de ce Prisoner, produit par Brian Lucey ( The Black Keys, Artic Monkeys). Dès l'entame, avec The Sound, le ton est donné. Une intro heavy avec des accords très solemnels plaqués sur un clavier au son orgue Hammond, en parfaite osmose avec la guitare et la batterie. Kevin Stunnenberg y greffe sa voix haute, et rauque, avant d'aborder, avec Gertjan Gutman, une mélodie très Orientale, et, offrir, sur le final, une accélération puissante grace au solide tempo de Bob Hogenelst. Meme approche progressive sur le superbe Three Day Road, avec ses atmosphères Floydiennes, ou, encore, sur Holding On, proche de l'univers des Doors. En plus rapide, on trouve How It Goes où la voix de Kevin se rapproche de celle de Jim Morrison, ainsi que le formidable Rock'n' Roll Show, bati comme une Jam Session où les musiciens se répondent avec beaucoup de virtuosité. En plus enlevé, on se régale avec Keep Your Eyes Shut ou bien, aussi, Mad Men qui sonnent très 60's, façon Animals, ou, encore, Longtime Boogie, stylé comme le Black Night de Deep Purple. Coté psychédélique, on a Grow, avec la voix de Kevin poussée à son paroxysme, mais, aussi, Clean Cut, fidèle à l'esprit Pink Floyd, ou, enfin, Prisoner, un titre instrumental éponyme de l'album. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album très bien exécuté comme si le groupe était composé de John Bonham à la batterie, Jon Lord aux claviers, et, à la guitare, un panaché de Robbie Krieger, Ritchie Blackmore, et, David Gilmour.
Autrement dit, trois excellents instrumentistes au service d'une musique très vintage qui font groover l'ensemble comme un hymne à la joie dont on reste Prisonnier tout au long de l'album. A écouter sans modération.
Autrement dit, trois excellents instrumentistes au service d'une musique très vintage qui font groover l'ensemble comme un hymne à la joie dont on reste Prisonnier tout au long de l'album. A écouter sans modération.
Label : | SPV / Suburban Records / Long Branch Records |
Sortie : | 10/03/2014 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Make Things Happen (CD -2010) |
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