L'histoire commence lorsque deux amis de trente ans, le batteur Balou et J.C le bassiste, décident de monter un groupe de reprises " Just For Fun", façon de passer le temps et de rigoler un peu. Après plusieurs mois de recherches, le duo finit par rencontrer Toff le guitariste et Fred le chanteur.
Ainsi, le groupe tournera pendant cinq ans, en assurant des concerts dans divers endroits, allant des festivals aux concentrations de motos. Forts de cette expérience nos quatre grizzlis se décident à créer leurs propres compositions, à les enregistrer, et, au final à nous offrir ce Made Od Tears.
Ainsi, le groupe tournera pendant cinq ans, en assurant des concerts dans divers endroits, allant des festivals aux concentrations de motos. Forts de cette expérience nos quatre grizzlis se décident à créer leurs propres compositions, à les enregistrer, et, au final à nous offrir ce Made Od Tears.
Dés l'entame, on sait à quoi s'en tenir. Un gros riff de guitare qui bourdonne soutenu par une rythmique implacable et sur lequel vient se greffer la voix de Fred, éraillée et puissante, un peu à la manière du regretté Robert Belmonte, l'ex chanteur d'Océan. Après un refrain efficace, Toff nous livre avec virtuosité deux chorus incendiaires. Même approche avec Why, au riff très British, genre Rock Bottom d'U.F.O. bien servi par Toff qui nous triture, aussi, un chorus tonitruant, torturé et tortueux. Même approche, encore, avec A Story et son gimmick basse/ batterie distillé par J.C et Balou. En plus rapide, on trouve In The Name Of God avec son riff ravageur asséné en rafale sur le couplet et son chorus chaud bouillant façon Nono de Trust. On trouve aussi Losin' My Mind avec son riff rappelant Judas Priest, ainsi que, Over The noise et son riff en phasing qui ronronne comme un moteur de Harley. En plus Heavy, on peut découvrir In These Times avec son riff galopant, mais, aussi Made Of Tears, le morceau éponyme de l'album avec son phrasé mélodique à la Tony Iommi ( Black Sabs) sur le couplet, et, son riff plombé, genre Blackmore, époque Perfect Strangers , sans oublier Son Of New Order où Fred peut nuancer sa voix sur le couplet et la sublimer sur le refrain qui est excellent. Enfin, en hommage à Black Sabbath, le quartet nous offre une belle adaptation de Children Of The Grave, extrait du troisième album Master Of Reality, sorti en 1971, qui nous donne droit à un final époustouflant où Toff n'a rien à envier à Tony Iommi, en nous gratifiant d'un chorus apocalyptique, qui démontre l'énorme talent de ce virtuose de la six cordes.
Bref, vous l'aurez compris, nous tenons là un album qui vaut son pesant d'or. Bien qu'il soit fabriqué de larmes, il faut y ajouter le sang et la sueur, car sur scène, les titres font mouche auprès du public, et, croyez moi, ça déménage. Une énergie telle qu'elle ressemble beaucoup à la furie d'un ours noir. Alors, s'ils passent près de chez vous, ne les ratez pas et, pensez, surtout, à emporter avec vous, un énorme pot de miel.
Bref, vous l'aurez compris, nous tenons là un album qui vaut son pesant d'or. Bien qu'il soit fabriqué de larmes, il faut y ajouter le sang et la sueur, car sur scène, les titres font mouche auprès du public, et, croyez moi, ça déménage. Une énergie telle qu'elle ressemble beaucoup à la furie d'un ours noir. Alors, s'ils passent près de chez vous, ne les ratez pas et, pensez, surtout, à emporter avec vous, un énorme pot de miel.
Label : | Brennus |
Sortie : | 25/03/2012 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Made Of Tears (2012) |
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