Ce groupe Canadien est fondé en 1976. Un an plus tard sort leur premier album éponyme qui sera suivi de 4 autres jusqu'en 1981 à raison d'un essai par année.
En 1980, Ron Tabak le chanteur est remplacé par Henry Small pour les deux derniers albums du groupe sous sa première mouture puisque le combo splitte en 1982. Beat Street sort en 1983 toujours sous le nom de Prism mais il n'y a plus qu'Henry Small à la barre entouré de musiciens de studios. C'est d'ailleurs la grosse critique qui est faite pour cet album par les fans du groupe qui estiment -peut être à juste titre- que Beat Street n'est pas un album de Prism. A coté de cela, beaucoup de sites spécialisés en AOR ont toujours parlé de cet album comme d'un must du genre. Moi personnellement, je ne connais pas la première partie de la discographie du groupe et le seul témoignage musical les concernant en ma possession c'est l'album Jéricho sorti en 1993 et qui ne m'avait franchement pas bouleversé. Tout ceci fait que quand Renaissance a réédité ce Beat Street, j'y suis allé un peu à reculons. Je fus déjà rassuré quand j'ai vu qui entourait Small c'est à dire Richie Zito, Mike Baird, Alan Pasqua, Bill Champlin, Timothy B Schmitt et Bobby Kimball. Connaissant les choix judicieux de ces requins de studios dans les années 80, je me dis que cet album ne pouvait pas être mauvais en soi. Attention quand même avec cet essai, on balance entre le grandiose et le pas bon du tout. Le style oscille entre AOR et Westcoast avec une grosse prédominance de claviers mais qui ne sont pas la, trop daté. On va déjà évacuer les titres qui cassent la qualité de l'ensemble. Beat Street tout d'abord et son trop plein de boite à rythme qui ne bénéficie pas en plus de mélodie très emballante. Un morceau qui d'ailleurs ne colle pas du tout avec le reste. Mais le pire reste à venir avec l'insupportable Modern Times et sa rythmique industrielle. Quelle purge!!!!
On a fini avec les choses qui fâchent, on peut s'attacher au très bons titres qui sont légions comme le très AOR Dirty Mind. Mais aussi de la grande Westcoast avec Is He Better Than Me, Blue Collar reprend le riff de Hot Blooded de Foreigner pour 3 minutes de pur rock FM. De l'aor de très haut niveau encore avec Wired qui rappelle Stan Bush And Barrage. On repart avec de la Westcoast typé 80 sur State Of The Heart et sur la belle ballade I Don't Want To Want You Anymore. Pour terminer je citerais les très bons Fine et Don't Count Me Out dont l'intro rappelle le Hit Me With Your Best Shot de Pat Benatar.
Vous l'aurez compris le positif est quand même largement supérieur au négatif et cet album doit figurer dans toutes les discothèques des amoureux du très bon AOR 80 et de la Westcoat à la Airplay.
En plus, la réédition propose des titres bonus dont un monstrueux, Breakin Away. Je parlais de Airplay tout à l'heure, à l'écoute de ce titre on comprend pourquoi.
Une bien belle réédition qu'il faut se procurer absolument.
Label : | Renaissance Records |
Sortie : | 1983 |
Production : | Carter |
Discographie : |
Prism (1977 ) |
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