Histoire de clôturer 2016 en commençant 2017, je vais essayer de regrouper certains opus d’AOR ou de Hard FM que je n’ai pu chroniquer l’an dernier faute de temps.
Il y en aura d’autres qui auront leur propre chro mais bon, à moins d’embaucher des ouvriers Pakistanais au black, je ne peux pas faire plus !!!
On commence par le dernier Hartmann, Shadows And Silhouettes. Je suis ce vocaliste depuis le début de sa carrière solo en 2005 avec la sortie de l’excellent Out In The Cold. Depuis il n’a fait que confirmer pour moi le talent que je lui attribuais avec entre autres la sortie du très bon Balance en 2012. J’aime la voix de ce type et j’aime sa façon d’aborder la musique sans être dans un format prédéfini. C’est rock, pop, hard peu importe pourvu que ça soit de qualité et mélodique. Ce nouvel essai se rapproche plus de Handmade en 2008 qui proposait un live acoustique. En effet, cet essai est très brut dans le sens ou les grattes ne sont pas souvent branchées. C’est toujours bien torché mais ça manque de peps par moment et de changement de braquet. On aurait aimé plus de morceaux genre High On You absolument imparable ou même le When Your Mama Was A Hippie qui peut sonner un peu « fête de la bière à Munich » mais qui au final donne un certain cachet au cd et le rend joyeux et tonique. Attention, les balades sont dans l’ensemble fort réussie mais au final ont du mal à se passionner plus pour un morceau que l’autre. Hartmann demeure un très bon vocaliste et compositeur et je continuerais de le suivre avec plaisir.
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| On passe au Suédois NIVA avec Atmospherical. Magnitude en 2013 et Incrémental IV en 2014 m’avait plutôt plut par contre la bouillie sonore de Relieven Rain en 2015 m’avait fait saigner les esgourdes !!! Là le garçon revient avec en producteur Lars Chris son compère de Lions Share pour un retour au hard mélodique. Et musicalement, je dois dire que c’est plutôt réussi proposant quelque chose de bien pêchu avec une énorme prod, des grosses guitares mais des synthés présents, bref ce n’est pas mal du tout. Mais bon, pour moi le gros hiatus vient de la voix de Tony Niva qui m’insupporte sur la durée. Le garçon ferait passer Peter Sundell et Rob Moratti pour les clones de Nick Cave , c’est dire !!! Pourtant quand il ne dégoupille pas dans les aigus comme sur Déjà Vu ou I’m On A Roll, je trouve ça plutôt bien et ça me convient parfaitement. Quand le garçon se lâche ça donne Spirit Of The Night ou Raise Your Voice et la ça part en couille sévère !!! Lassant et pénible sur la durée. |
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J’ai un peu le même reproche pour l’opus suivant ANGELS OR KINGS et leur second essai Go Ask The Moon. En 2014 j’avais chroniqué Kings Of Nowhere en disant en substance que ce n’était pas mal mais pas inoubliable. Je saluais par contre la persévérance de ces vieux routiers British qui avaient attendus des années avant de sortir leur première galette. Go ask The Moon est bien mieux que le précèdent. Mieux sur la prod, mieux sur les compos, bref mieux partout. Mais pour moi il y a le chanteur Baz Jackson qui pour certains sera un atout et pour d’autres un inconvénient à la musique du combo. J’ai tendance à me placer dans la seconde catégorie car même si le garçon possède un timbre de voix original il n’en demeure pas moins qu’il a tendance à trop « s’arracher » sur des compos AOR qui auraient mérités plus de finesses et de variations. Cet album demeure bon mais m’aurait plus plut avec un autre vocaliste alors que pour d’autres ça sera à cause de lui que l’album sera dans leur playlist 2016.
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